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[pop-up] urbain

Ascenseurs : un lifting s'impose - Libération - 0 views

  • Mais voilà que début mars, au Marché international de l’immobilier, on a découvert, sur le stand d’Otis, l’univers enchanté du lift moderne. Le numéro 1 mondial des élévateurs, escaliers mécaniques et trottoirs roulants, inventeur de l’appareil (en 1853) et constructeur de ceux de la tour Eiffel (en 1889), y exposait un modèle équipé d’un astucieux logiciel permettant d’afficher des Post-it virtuels sur le miroir de la cabine. Le système s’utilise avec un smartphone et remplace le bout de papier qu’on scotche pour prévenir les voisins du barouf d’une fiesta. Dans une maison comme Libération, friande d’affichages publics plus ou moins irrités, ça peut servir.
  • Un ascenseur de notre époque fonctionne comme ses ancêtres sur le principe d’une cabine, d’un contrepoids et d’un moteur. Mais pour le reste, tout a changé. L’appareil est «rempli de technologie embarquée», explique David Molins, directeur de la communication d’United Technologies, la maison mère de l’ascensoriste. Le moteur est devenu tout petit, les courroies plates transmettent au centre de maintenance l’état de leur usure et l’engin peut même être remis en marche à distance.Sans compter les économies. «Les ascenseurs modernes représentent entre 2 et 5% du coût d’exploitation d’un bâtiment», dit David Molins.
  • Otis commence à vendre des modèles connectables sur des panneaux solaires ou des éoliennes. Et la plupart des industriels proposent maintenant des gammes qui génèrent de l’énergie. Ou plutôt récupèrent celle que produisent les allées et venues de l’engin, la stockent dans une batterie ou la réinjectent dans le réseau de l’immeuble. Une petite animation très bien faite sur le site de Schindler permet de comprendre le système (et de réviser le programme de physique de seconde).
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  • Puisqu’on en est aux performances, évoquons les 160 étages de la plus haute tour du monde, Burj Khalifa à Dubaï, qu’Otis a équipée, sans réussir toutefois à faire grimper le visiteur d’une seule traite jusqu’au sommet. On prend la correspondance. En revanche, ça va vite, 10 mètres par seconde, presque 40 km/h.Toutefois, ne rêvons pas, les 500 000 machines que l’on trouve en France sont bien loin de ces exploits. Le pays abrite «le parc le plus ancien d’Europe», résume David Molins. 25% du total remonte à plus de vingt-cinq ans et, dans ce lot, encore un quart a dépassé quarante ans. «Dont probablement les vôtres», plaisante le communicant qui a traversé Paris pour venir à Libération les admirer (en panne).
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    "Disons-le d'emblée : cet article sur les ascenseurs n'a pas été écrit dans une impartialité journalistique optimale. A Libération, trois spécimens hors d'âge passent plus de temps à l'arrêt qu'en mouvement et occupent 80% des râleries de machine à café. On avait fini par oublier qu'il existait autre chose que ces antiquités."
[pop-up] urbain

Comme une apparition de Robida, l'elevador Santa Justa | Orion en aéroplane - 0 views

  • Lisbonne est construite sur des collines, un trait topographique charmant qui n’échappe pas aux touristes : il faut sans cesse grimper, marcher pour apprécier toute la beauté de la ville. A la fin du XIXe siècle, alors que le tissu urbain se fait de plus en plus étendu, il faut trouver une solution pour faciliter les déplacements d’un quartier à l’autre. A partir de 1880 un ingénieur franco-portugais, Raoul Mesiner du Ponsard (1849-1914) va couvrir la ville de funiculaires. Bien que formé au génie mécanique en France, il n’est pas, comme on le prétend souvent, un élève de Gustave Eiffel.
  • En 1884, il construit le funiculaire du Lavra. Celui de Gloria, qui relie Baxia à Bairro Alto est inauguré l’année suivante. Mais la plus célèbre de ses réalisation demeure l’élévador de Santa Justa, inauguré en 1902. Contrairement à ses autres réalisations, il s’agit d’un véritable ascenseur et non d’un funiculaire.
  • Monument du monde moderne, construit de fer et mu par la vapeur (l’ascenseur fonctionne pendant quelques années grâce à une machinerie à vapeur, remplacée en 1907 par l’électricité), l’élévador présente pourtant une esthétique qui renvoie au passé. L’architecte Jacinto Augusto Mariares a habillé la structure de métal d’ornements néo-gothiques tout à fait pittoresques, mais bien inscrits dans le goût de l’époque. Une époque qui s’enivre de modernité lors des Expositions Universelles, rêve de fantastique dans les romans de Jules Verne, devant les illustrations de Robida ou dans le noir des projections de Méliès.
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    "J'ai débarqué au plein coeur de Lisbonne en fin d'après-midi, avec quelques heures à peine pour prendre un premier aperçu d'une ville dont je ne savais presque rien. J'ai effleuré les franges du Bairro Alto, descendu un baco qui m'offrait un premier et éblouissant aperçu de Lisbonne; puis traversé le coeur de la basse-ville - que j'avais jugé un peu hâtivement inintéressante à son plan orthogonal - et remonté en serpentant par les petites rues de la Mouraria, vers les contreforts du château Saint Georges. Entre chien et loup, j'ai décidé de retrouver mon hôtel : il me fallait retraverser la ville basse et le Chiado.  Et au cœur de la ville basse, ce fut l'apparition: face à moi la construction la plus invraisemblable, la plus improbable se dressait. Une tour en dentelle de fer, se détachant dans la nuit, comme tirée d'un ouvrage de Robida : les Lisboètes étaient-ils si fantasques pour avoir construits l'un des embarcadères à aéronef du fameux ouvrage La vie électrique? "
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