Group items tagged

"La Syrie est en proie à la crise humanitaire la plus importante du XXIᵉ siècle. Près de la moitié de la population de ce pays a fui les combats : 6,6 millions de personnes se sont déplacées dans le pays et 4,9 millions ont passé les frontières. Ces réfugiés se sont essentiellement répartis d ans les pays voisins, notamment chez nous, au Liban. Ce petit pays de 4,5 millions d'habitants a officiellement accueilli 1,011 million de personnes et probablement bien plus si l'on compte les réfugiés qui ne sont pas recensés. C'est comme si l'Australie accueillait 5 millions de réfugiés, la France 15 millions, les États-Unis 80 millions ou encore l'Union européenne 120 millions… À ce niveau, ce sont toutes les infrastructures, la santé, l'éducation du pays qui sont déstabilisées. Et, dans un pays multiconfessionnel comme le Liban, les équilibres politiques sont aussi menacés. Quels scénarios peut-on dessiner quant à l'avenir de ces réfugiés au sein de la politique libanaise ? Nous nous sommes penchés sur cette question dans le cadre d'une étude réalisée en 2016. La méthode suivie avait pour objectif de produire des scénarios contrastés à moyen terme (2030) dont un scénario « souhaitable » et à identifier le chemin à suivre, y compris les écueils à éviter, pour parvenir à ce dernier. Nous avons ainsi abouti à trois scénarios alternatifs, que nous avons respectivement intitulés « Phœnixia », « Sarajevo Beach » et « Boot Camp ». Curieusement, l'exercice n'a permis l'émergence que de scénarios plus ou moins « sombres », dont la désirabilité fluctue en réalité au gré des intérêts des parties prenantes concernées."

"Le 1er septembre, c'est jour de rentrée pour des millions d'écoliers, collégiens et lycéens. Mais au Liban, 250 000 enfants réfugiés syriens ne retrouveront pas les salles de classe, pour des raisons essentiellement économiques : l'école est en effet trop chère pour nombre de familles qui ont tout perdu. Pour le président de Caritas Liban, Paul Karam, ces enfants « qui n'ont rien à voir avec le conflit syrien », en paient pourtant le prix. La plupart sont traumatisés par la guerre et la violence. Ce qu'ils ont vu et vécu les ont durablement marqués, affectant leur comportement et leur santé, et ne les permettant pas de suivre une scolarité normale"

"Depuis le Liban, le cardinal Luis Antonio Tagle, a appelé à une réponse urgente face à la souffrance des réfugiés. Le président de Caritas Internationalis a visité un camp qui accueille de nombreux réfugiés syriens et irakiens dans la vallée de la Bekaa, où les réfugiés fuyant la guerre en Syrie sont assistés par la Caritas Liban."

"En partenariat avec le gouvernement libanais et l'Unicef, Caritas Internationalis met en place un programme d'enseignement pour 250 000 enfants réfugiés syriens actuellement au Liban."

"En visite aux États-Unis, le cardinal Bechara Raï a mis en garde contre le risque que représentent 1,5 million de réfugiés au Liban."

"IDÉO - Originaire de la région de Damas, cette mère de famille de 38 ans a quitté la Syrie avec ses quatre enfants il y a bientôt quatre ans. Elle travaille aujourd'hui en tant que psychologue pour Médecins sans Frontières. Sa mission : apaiser les traumatismes de ses compatriotes, réfugiés comme elle au Liban."

"Un million et demi de Syriens sont réfugiés au Liban, parfois depuis trois ou quatre ans. Ils ne croient plus au retour en Syrie. L'espoir de donner un avenir plus prometteur à leurs enfants les pousse vers l'Europe."

"La famille Khoshaba a fui la guerre en Syrie pour vivre à Beyrouth, au Liban. Témoignage."

"À la différence des « déplacés » syriens, estimés à 1,6 million, qui s'installent au Liban en attendant de pouvoir retourner chez eux, les 800 000 réfugiés d'Irak cherchent à immigrer vers le Canada, l'Australie, les États-Unis ou l'Europe."

"À l'occasion d'un voyage au Liban à la rencontre des réfugiés syriens et irakiens dans le pays, du 28 février au 2 mars, le cardinal Luis Antonio Tagle, président de Caritas Internationalis, a appelé à une réponse politique « urgente » de la communauté internationale pour résoudre les conflits en cours dans la région."

"Les évêques maronites pressent les institutions civiles libanaises à adopter rapidement un « plan global » pour favoriser le retour dans leur patrie des Syriens réfugiés au Liban: leur appel est relayé, ce 3 août 2017 par l'agence vaticane Fides."

"Une délégation du principal organe représentatif du protestantisme français est au Liban du 9 au 13 décembre pour promouvoir le projet d'un nouveau temple à Beyrouth et faire le point sur les couloirs humanitaires en faveur des réfugiés syriens"

"Dix ans après le début de la guerre en Syrie, ceux qui ont fui vivent au Liban dans des conditions dramatiques. Le pays du Cèdre s'enfonce dans la crise. Les pays occidentaux ferment leurs portes. Un retour en Syrie est hasardeux."

"250 000 immigrés sont employés comme domestiques au Liban, essentiellement des Ethiopiennes. En raison de la crise économique dans laquelle est plongé le pays, nombre d'entre eux se retrouvent à la rue, totalement démunis. Grâce à l'intervention de l'Ong italienne "Comunità Volontari per il Mondo", certaines ont pu rentrer chez elles. Il leur faut maintenant se réinsérer dans leur pays d'origine."

"Le patriarche d'Antioche des maronites appelle la communauté internationale à protéger cette «neutralité positive» qui est la vraie «vocation du Liban»."

"Dimanche 9 août, après l'explosion qui a dévasté le port et une partie de la ville de Beyrouth, les chrétiens maronites, issus de la diaspora libanaise, ont prié pour leur pays d'origine en la cathédrale Notre-Dame du Liban, à Paris."

"Wissam Nasrallah est en charge des opérations au sein de la Société libanaise pour l'éducation et le développement social (LSESD), une association protestante. Alors que le gouvernement libanais vient de tomber, il témoigne en son nom propre de la situation politique et économique au Liban, et du rôle déterminant des Églises dans le pays. "

"Les chrétiens du Liban ont été les principales victimes de la catastrophe du 4 août. Pour les dissuader d'émigrer, assurer leur pérennité et préserver leurs intérêts, il faut que l'Etat libanais ne soit plus unitaire et centralisé, mais au contraire confédéral, argumente l'universitaire libanais Hicham Bou Nassif. La France peut et doit plaider en ce sens, ajoute-t-il." [RDP du 02 septembre 2020]

"Avec Alain Frachon, mon confrère du Monde et ami, nous aimons passionnément le Liban."

"Au Liban, plus de la moitié des 500 000 enfants réfugiés syriens n'ont pas accès aux bancs de l'école. C'est donc l'avenir d'une génération qui est en péril."