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Par son appel pour les réfugiés, le pape défie l'Europe | Vu de Rome - 0 views

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    "« Europe, où est ta vigueur ? », questionnait le pape François le 25 novembre dernier, à Strasbourg, dans un discours où il dénonçait que la Méditerranée ne soit en train de devenir « un cimetière ». En lançant dimanche un appel à toutes les paroisses et communautés religieuses d'Europe d'accueillir chacune au moins une famille de réfugiés, il adresse un défi à un Vieux continent qu'il perçoit souvent comme trop replié sur lui-même. On se souvient de son expression, pas forcément des plus heureuses, d' « Europe grand-mère ». « L'Europe est fatiguée », déplorait-il le 15 juin 2014 à Rome devant la communauté Sant'Egidio : « Nous devons l'aider à rajeunir, à trouver ses racines. C'est vrai: elle a renié ses racines. C'est vrai. Mais nous devons l'aider à les retrouver. » Comment ? « Je vois ici en outre de nombreux 'nouveaux européens', des migrants arrivés après des voyages douloureux et dangereux », poursuivait Jorge Bergoglio au cours de la même intervention : « La communauté (Sant'Egidio, ndlr.) les accueille avec sollicitude et montre que l'étranger est notre frère qu'il faut connaître et aimer. Et cela nous rajeunit. » En somme, la mobilisation des catholiques européens pour les réfugiés fuyant la guerre en Syrie ou ailleurs peut, en même temps, offrir comme une cure de rajeunissement à cette Europe « qui s'est lassée », « (qui) ne sait pas quoi faire », selon les autres descriptions du pape à notre endroit. Il n'y a pas à chercher ailleurs : son appel du 6 septembre s'adresse bien directement aux évêques de l'Europe, mot qu'il emploie trois fois dans ses quelques lignes. Des évêques qu'il trouve, selon un de ses proches, en manque de vigueur de manière générale. Si son Eglise doit être « un hôpital de campagne après une bataille », selon sa définition, l'Europe lui en offre aujourd'hui le terrain. Cette mobilisation, qui n'est pas sans ra
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Ofpra - Rapport d'activité 2023 - 0 views

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    "Vous trouverez dans ce rapport d'activité l'état de la demande d'asile en France et une présentation de notre activité en 2023.  Nous y détaillons les différents profils de la demande d'asile en France. En 2023, l'Afghanistan, le Bangladesh, la Turquie, la République démocratique du Congo et la Guinée sont les cinq premiers pays d'origine des demandeurs d'asile. Il est noté une augmentation notable des demandes en provenance de l'Ukraine (+73 %) et du Soudan (+77 %).  Des focus « Europe » vous permettent d'en savoir plus sur l'état de la demande en Europe et sur notre activité européenne telle que notre participation aux opérations de soutien opérationnel d'EUAA.  Dans ce document, nous retraçons également l'activité de nos différents services. À travers les portraits de six agents, vous pouvez spécifiquement découvrir les hommes et femmes qui les animent."
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Institut Jacques Delors - L'Europe et l'asile : d'un espace de protection à u... - 0 views

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    En octobre 1999, à Tampere en Finlande, les chefs d'État ou de gouvernement européens posaient les jalons de la politique européenne de l'asile. Ils y affirmaient les principes structurant de cette politique à savoir « le droit absolu de demander l'asile », « l'application intégrale et globale de la Convention de Genève » et le respect du « principe de non-refoulement ». Presque 22 ans après, les espoirs forgés en Finlande ont disparu. Lorsque le président de la République française a annoncé le 16 août 2021 « la déstabilisation de l'Afghanistan risque également d'entraîner des flux migratoires irréguliers vers l'Europe (…) Nous devons anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants qui mettraient en danger ceux qui les empruntent, et nourriraient les trafics de toute nature », il n'a pas seulement, tout comme ses prédécesseurs, renié les engagements de Tampere au regard du droit d'asile, il a aussi validé un glissement à l'œuvre depuis des années faisant du contrôle des flux migratoires l'axe central des politiques nationales et, par conséquent, de la politique européenne. Pour le dire simplement, les dirigeants européens sont passés en moins de 20 ans de l'objectif de construire un espace européen de protection, pour les personnes fuyant les guerres et les persécutions, à la construction d'un espace protégé, basé sur le renforcement toujours plus important de la frontière extérieure et la tentation de transférer aux pays tiers la gestion des migrations sans toujours considérer la part déjà prise par ces pays dans l'accueil des populations déplacées. Comment en sommes-nous - collectivement - arrivés là ? Plusieurs éléments peuvent, sans prétendre à l'exhaustivité, l'expliquer. Tout d'abord, le développement en parallèle des politiques d'asile et de gestion des frontières a abouti à un paradoxe qui perdure. Les États européen
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Fondapol - Migrations : La France singulière - 0 views

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    Sur la question migratoire, la France occupe une position singulière, souvent mal perçue dans les débats publics. Alors que certains estiment que notre pays a tourné le dos à l'accueil, d'autres, au contraire, considèrent que trop de personnes entrent en France de manière légale, soit parce qu'elles ont un droit acquis au séjour, en particulier dans le cadre du regroupement familial, soit pour y demander l'asile. Or, en 2015 et 2016, les migrants eux-mêmes portaient sur notre situation économique une appréciation négative que ne contrebalançaient pas les avantages que peut offrir notre pays une fois le statut de réfugié obtenu. C'est pourquoi, lors de leur entrée massive en Europe en 2015, le choix de la France n'a pas été spontanément privilégié. Ce n'est donc pas en raison d'une politique plus stricte que les flux vers la France ont été plus faibles. De même, ce n'est pas en raison d'une politique plus laxiste que ces flux sont récemment devenus plus importants. En effet, la France est actuellement le pays où les demandes d'asile augmentent très fortement, alors même que la plupart des États de l'Union européenne connaissent sur ce plan une forte baisse. En 2017, la France a été le deuxième pays d'Europe à accorder le bénéfice de la protection au titre de l'asile, derrière l'Allemagne, soulignant une fois encore le caractère singulier de la France en matière de migrations. Didier Leschi est préfet et directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII).
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Fondapol - Migrations : la France singulière - 0 views

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    Sur la question migratoire, la France occupe une position singulière, souvent mal perçue dans les débats publics. Alors que certains estiment que notre pays a tourné le dos à l'accueil, d'autres, au contraire, considèrent que trop de personnes entrent en France de manière légale, soit parce qu'elles ont un droit acquis au séjour, en particulier dans le cadre du regroupement familial, soit pour y demander l'asile. Or, en 2015 et 2016, les migrants eux-mêmes portaient sur notre situation économique une appréciation négative que ne contrebalançaient pas les avantages que peut offrir notre pays une fois le statut de réfugié obtenu. C'est pourquoi, lors de leur entrée massive en Europe en 2015, le choix de la France n'a pas été spontanément privilégié. Ce n'est donc pas en raison d'une politique plus stricte que les flux vers la France ont été plus faibles. De même, ce n'est pas en raison d'une politique plus laxiste que ces flux sont récemment devenus plus importants. En effet, la France est actuellement le pays où les demandes d'asile augmentent très fortement, alors même que la plupart des États de l'Union européenne connaissent sur ce plan une forte baisse. En 2017, la France a été le deuxième pays d'Europe à accorder le bénéfice de la protection au titre de l'asile, derrière l'Allemagne, soulignant une fois encore le caractère singulier de la France en matière de migrations. Cette note a été écrite par Didier Leschi, préfet et directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII).
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Boulevard Extérieur - L'Europe face aux migrants - 0 views

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    "La question migratoire revient en force en Europe après la décision de la Turquie de laisser partir vers la Grèce les centaines de milliers de réfugiés qu'elle accueille sur son sol depuis la conclusion d'un pacte avec Bruxelles en 2016. Par ce pacte, la Turquie s'est engagée, contre une aide de 6 milliards d'euros, à retenir sur son territoire les migrants venus de Syrie ou d'ailleurs qui voulaient entrer en Europe en franchissant la frontière turco-grecque. C'est cet accord qu'Ankara remet en cause, allant même jusqu'à faire croire aux candidats au départ que la Grèce est prête à leur ouvrir ses portes. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, parle désormais d'une refonte de l'accord. Cible de cette manoeuvre d'intimidation, l'Union européenne est menacée d'un nouvel afflux de migrants si la Grèce ne parvient pas à les empêcher de passer et laisse une brèche se creuser dans la « forteresse Europe ». Aussi s'est-elle empressée de renouer le dialogue avec Ankara pour « clarifier », selon le mot de Charles Michel, président du Conseil européen, la mise en œuvre de l'accord et s'entendre avec la Turquie sur son « interprétation ». La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui a reçu le président Erdogan à Bruxelles, s'est voulue apaisante. « Nous reconnaissons que la Turquie fait beaucoup en s'occupant de millions de réfugiés avec notre aide », a-t-elle déclaré. On peut comprendre la volonté de la Turquie de se libérer en partie du fardeau des migrants qui pèse sur sa population et dont il demande qu'il soit au moins partagé par les Européens. Mais il est clair que le président turc a choisi d'instrumentaliser la question migratoire pour exercer une pression sur l'Union européenne. Il attend des Européens, en les soumettant à une sorte de chantage aux réfugiés, qu'ils lui apportent leur soutien dans le bras de fer qui l'oppose à la Russie en Syr
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Selon un archevêque italien, l'Europe deviendra musulmane « par notre stupidi... - 0 views

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    "« Dans 10 ans, nous serons tous musulmans à cause de notre stupidité. » Ces propos indignes, passés inaperçus sauf des réseaux d'extrême droite, sortent tout droit de la bouche de l'archevêque de Pompéi Carlo Liberati. Dans une interview au journal La Fede Quotidiana publiée le 9 janvier, le dignitaire religieux raille la place de l'islam en Europe et l'accueil des migrants, trop massif à ses yeux. "
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Vision Europe Summit - Notre Europe - Déclaration Migrations et réfugiés : ve... - 0 views

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    EN ANGLAIS Le nombre record de réfugiés arrivant en Europe en 2015 a fait pression sur les responsables politiques pour qu'ils conçoivent des politiques efficaces afin de relever le défi des réfugiés et de répondre aux préccupations des citoyens. La crise a exacerbé les divisions et les tensions au sein et entre les États membres de l'UE et révélé à quel point l'UE n'était pas préparée à faire face à un tel afflux. Toutefois, les crises peuvent être constructives si elles créent les conditions permettant des réformes essentielles. L'Europe étant désormais un peu moins dans l'urgence pour la gestion des flux de réfugiés, il ne faut pas laisser passer cette opportunité et se concentrer sur le développement d'une stratégie. Il convient aussi de saisir l'opportunité d'un dialogue autour des valeurs, de l'identité et d'une vision européenne permettant de construire une base commune pour l'avenir.
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Vatican News - Journée des Migrants : Caritas Europe s'élève contre les murs ... - 0 views

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    "À l'occasion de la Journée internationale des migrants, Caritas Europe appelle les décideurs politiques à faciliter la mobilité humaine au lieu de traiter les migrants comme une menace ou des armes. L'ONG fait écho aux paroles du Pape François qui nous exhorte à nous laisser creuser par leur souffrance pour réagir à notre indifférence."
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Notre Europe - Des visages sur des clivages : les votes des parlementaires eu... - 0 views

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    "L'élection d'un nouveau Président du Parlement le mardi 17 janvier symbolise l'arrivée à mi-mandat des parlementaires élus en France et dans l'UE en mai 2014. C'est l'occasion pour l'Institut Jacques Delors, en partenariat avec le Mouvement Européen-France et sur la base de données VoteWatch, d'analyser à nouveau les votes exprimés par les élus français sur 20 enjeux emblématiques soumis à leur approbation (investiture de la Commission Juncker, TTIP, secret des affaires, Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes…). Ces fiches d'information permettent de mettre « des visages sur les clivages » politiques qui structurent la vie démocratique du Parlement européen, et qui ne sont pas mécaniquement figés par le clivage droite-gauche ou la nécessité de soutenir un gouvernement, comme au niveau national. Elles conduisent à constater l'existence de majorités politiques à géométrie variable, comme lors de la période 2009-2014, réparties en trois catégories principales : - Des « majorités de coalition » rassemblant les conservateurs, les sociaux-démocrates et les libéraux (qui votent la même chose dans 70% des cas), avec l'appoint ponctuel d'autres forces politiques, devenu de plus en plus nécessaire compte tenu de la plus faible importance numérique de ces trois groupes politiques (exemples des votes sur la répartition des réfugiés ou encore l'harmonisation des charges sociales et des salaires des travailleurs détachés…) - Des « majorités de confrontation » opposant les conservateurs aux sociaux-démocrates, avec l'appoint ponctuel des libéraux, des verts, de la gauche radicale ou des eurosceptiques (exemples des votes sur le renouvellement du glyphosate ou la possibilité pour les employeurs d'interdire les signes religieux au travail…) - Des « majorités de consensus » ralliant la quasi-totalité des élus français au Parlement européen, de Marine Le Pen à Jean-Luc Mé
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Boulevard Extérieur - Regards croisés sur les migrations - 0 views

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    "Le 20 novembre a eu lieu à la Maison Heinrich Heine de la Cité internationale universitaire un débat animé par David Capitant dans le cadre du cycle Europe dont le sujet était « La politique migratoire va-t-elle diviser l'Europe ? ». Une semaine après, l'Institut Jacques Delors « Notre Europe » présentait le rapport de Jérôme Vignon « Pour une politique européenne de l'asile, des migrations et de la mobilité ». Au moment où un bateau de pêche erre en Méditerranée sans trouver de port accueillant les réfugiés qu'il a sauvés, le ministre de l'intérieur italien Matteo Salvini fait adopter sa loi anti-migrants qui vise notamment à remplacer les permis humanitaires provisoires accordés aux demandeurs d'asile par des autorisations de séjour beaucoup plus courtes et qui prévoit une procédure d'urgence afin de pouvoir expulser tout demandeur se montrant « dangereux ». « En multipliant les procédures contre les ONG portant secours aux migrants en mer, certains Etats de l'Union européenne ne s'honorent pas » écrivait Alina Miron, dans une tribune au « Monde »."
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Notre Europe - La crise sanitaire n'effacera pas la crise migratoire - 0 views

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    Une chronologie dramatique a fait s'entrecroiser en Europe depuis un mois crise migratoire et crise sanitaire. L'effet de souffle médiatique produit par le Covid-19 semble avoir étouffé la question migratoire. Mais en réalité nos crises et la manière d'y répondre sont liées. La solidarité est une valeur multiplicatrice : plus on en l'exerce entre soi, plus on est capable de la vivre avec autrui et vice -versa. [..] Jacques Delors rappelait il y a peu que le défaut d'esprit de solidarité dans la crise que traverse aujourd'hui l'UE pouvait être mortel. Cela s'illustre aussi dans le domaine crucial de l'asile.
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Fondation Robert Schuman - Quel impact la liberté de circulation sur les syst... - 0 views

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    a liberté de circulation des personnes est un des piliers de la construction européenne : l'un est impossible sans l'autre[1]. Après l'activation de l'article 50 par le gouvernement britannique, c'est principalement sur ce principe que s'articuleront les futures négociations avec le Royaume-Uni pour définir les termes du divorce. Ce dernier souhaiterait pouvoir bénéficier des avantages d'un accès total au marché intérieur européen sans pour autant devoir accepter la libre circulation des citoyens européens sur son sol. Et pour cause, la campagne référendaire ayant conduit le pays à son départ a été axée sur la lutte contre la migration intracommunautaire, c'est-à-dire celle des citoyens européens. La décision du peuple britannique du 23 juin 2016 fut emportée sur l'idée simple que les migrants européens coûtaient cher au Royaume-Uni. Dès le mois de février et plus précisément lors du Conseil européen des 20 et 21 février 2016, le Premier ministre britannique de l'époque, David Cameron, faisait part à ses pairs des conditions à accepter pour que le Royaume-Uni considère rester au sein du club : la limitation des aides sociales aux migrants européens. Que ce soit dans le camp du Brexit ou dans celui du Remain, la question du poids des migrants communautaires sur les systèmes de protection sociale était sur toutes les lèvres. Et la montée du populisme anti-européen dans la plupart des États membres est le signe que cette question n'est pas restée que d'un côté de la Manche. En France, la clause dite " Molière " est un exemple criant de ces dérives : forcer les travailleurs à parler la langue française sur les chantiers sous prétexte de sécurité sur le lieu de travail n'est qu'un prétexte pour discriminer les travailleurs étrangers qui participent à l'économie de notre pays. Je refuse cette logique : ce n'est pas en se repliant sur nous-mêmes, ni en discriminant les autres que nous relancerons l'emploi dans notre
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La diversité culturelle est l'affaire de tous - en France et en Europe | Pari... - 0 views

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    "« La diversité n'est pas un phénomène nouveau mais dans les sociétés occidentales, elle a pris depuis quelques décennies une nouvelle envergure, culturelle, religieuse, ethnique, linguistique, grâce à la migration de masse qui a lieu depuis un demi-siècle » commence-t-il, devant une quarantaine de personnes réunis sous les ors du siège de l'Académie diplomatique internationale. « Une stricte logique voudrait que cela aille de paire avec une plus grande liberté, puisque c'est la diversité qui nous offre les alternatives entre lesquelles la liberté nous permet de choisir. Et pourtant, la diversité que nous vivons à l'heure actuelle entraine un certain nombre de défis à notre capacité de vivre ensemble dans la liberté »."
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Cimade - La machine infernale de l'asile européen - 0 views

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    La Cimade publie un nouveau rapport d'observation sur les conséquences du règlement Dublin sur les demandeurs et demandeuses d'asile en France. Basée sur le décryptage des législations et des politiques migratoires françaises et européennes, cette publication est aussi construite à partir des observations de terrain menées dans les permanences juridiques de La Cimade et dans les centres de rétention administrative. Le travail de suivi et de veille sur les divers dispositifs d'hébergement et de contrôle alimente également notre réflexion. L'idée phare de ce rapport est d'illustrer l'absurdité et le caractère répressif du règlement Dublin, notamment dans son application par la France. En suivant le parcours d'une personne dublinée, il donne à voir les difficultés auxquelles elles sont confrontées de leur arrivée en Europe et en France jusqu'à leur expulsion ou leur l'accès à la procédure d'asile. L'analyse de La Cimade met en lumière un triple paradoxe : * Le système Dublin mine la solidarité européenne ; * Il affaiblit les droits de personnes en besoin de protection ; * Il n'est pas efficace (au sens des autorités et des taux d'expulsion) puisque la balance des « transferts » de personnes entre États est sensiblement équilibrée. La Cimade demande à l'Union européenne et aux États membres, plus particulièrement le gouvernement français, d'en finir avec cette logique qui dissuade et exclut des personnes en quête de protection. Elle appelle à s'engager en faveur de la suppression du règlement Dublin, et à porter une politique d'asile et d'accueil ambitieuse.
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Crise des réfugiés : l'Europe doit agir - 1 views

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    "Les dirigeants des 7 think tanks et fondations impliqués dans l'initiative Vision Europe ont adressé une lettre ouverte au Président du Conseil européen, au Président de la Commission européenne et aux Premiers ministres des 28 Etats membres de l'UE pour insister sur la nécessité d'agir d'urgence et dans l'unité au niveau européen."
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Le nombre de primo-demandeurs d'asile a progressé de 12% en France au troisiè... - 0 views

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    "Eurostat publie les chiffres de la demande d'asile en Europe pour le troisième trimestre 2016. Ils montrent que, si la situation n'est plus celle de la crise de l'été 2015, la pression de la demande d'asile reste bien présente. De juillet à septembre 2016, l'organisme recense ainsi 358.300 nouveaux primo-demandeurs d'asile dans les 28 pays membres de l'Union. Ce chiffre correspond à une progression de 17% par rapport au second trimestre 2016. Sur les neuf premiers mois de l'année, l'Europe a ainsi accueilli plus de 950.000 primo-demandeurs d'asile. Le chiffre total sur 2016 pourrait donc se rapprocher, voire dépasser, celui enregistré par Eurostat pour 2015, soit 1.265.600 primo-demandeurs (voir notre article ci-contre du 10 mars 2016)."
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Notre Europe - Menace terroriste et crise des réfugiés : c'est ensemble que l... - 0 views

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    Tribune par Yves Bertoncini, Gilles Finchelstein, Marcel Grignard, Julie Hamann, Ronja Kempin, Guillaume Klossa, Nicole Koenig, Martin Koopmann, Jean-Paul Maulny, Marc-Olivier Padis, Sophie Pornschlegel, Dominic Schwickert, Stefan Seidendorf et Hans Stark. Les défis que représentent la menace terroriste et la crise des réfugiés sont à tel point importants qu'ils pourraient devenir une épreuve de résistance pour les relations franco-allemandes, tant à l'échelon gouvernemental qu'à celui des citoyens. A fortiori si les acteurs populistes et anti-européens des deux pays parvenaient à attiser des réflexes de repli en instrumentalisant ces défis sur le plan de la politique intérieure. La nécessité de collaborer étroitement est donc plus évidente aujourd'hui que jamais. Si nos deux pays font un pas l'un vers l'autre, la coopération face à ces défis pourra consolider non seulement les relations francoallemandes, mais aussi la cohésion de toute l'Union européenne.
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Europe : la crise migratoire révélatrice d'une crise de l'hospitalité ? - Rad... - 0 views

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    "Entretien- En revenant sur l'épisode évangélique de Marthe et Marie ce dimanche 16 juillet, lors de la prière de l'angélus, le Pape François a mis l'accent sur l'importance de l'accueil, sur la qualité de l'hospitalité qui doit avant tout être «fraternelle», entièrement tournée vers l'hôte, à son écoute. Cette hospitalité est questionnée aujourd'hui à travers de multiples actualités, à commencer par la crise migratoire qui fait toujours régulièrement la une des médias. Les difficultés que l'Union Européenne, -pour ne parler que d'elle-, rencontre face à l'afflux de migrants venus d'Afrique ou du Moyen Orient mettent en lumière de nombreuses questions sur le sens de l'hospitalité, mais aussi la représentation que chacun d'entre nous se fait de l'autre, et en particulier de cet étranger qui frappe à notre porte. Le frère Claudio Monge op vit depuis une douzaine d'années à Istanbul. Ce dominicain italien y dirige le Centre de Documentation et de Dialogue interculturel et religieux. Il est également l'aumônier des étudiants étrangers de la ville, la plupart Africains, victimes du racisme quotidien. Le père Monge est aussi auteur d'une thèse sur l'hospitalité, intitulée « Dieu Hôte ». Interrogé par Olivier Bonnel à Istanbul, il explique en quoi cette crise migratoire est une crise de l'hospitalité, et plus profondément, une crise d'identité et de sens pour l'Europe"
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Visite à Lesbos (Grèce): Déclaration commune (16 avril 2016) | François - 0 views

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    "Nous, Pape François, Patriarche Œcuménique Bartholomée et Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce Hieronymos, nous nous sommes rencontrés sur l'Île grecque de Lesbos afin de montrer notre profonde préoccupation face à la condition tragique des nombreux réfugiés, des migrants et des demandeurs d'asile qui sont venus en Europe en fuyant des situations de conflit et, dans beaucoup de cas, des menaces à leur survie."
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