Un service, qui, comme de nombreux autres qui font leur apparition, propose à l'individu de "marketer" ses données, de les monétiser et de les vendre. Un tel service interroge néanmoins, quand au caractère souhaitable de la monétisation des données personnelles par les individus, mais aussi plus basiquement quand à la viabilité de ce modèle.

Un exemple de service type "RFP" (place de marché inversée), qui permet en cas de "casse" sur son véhicule de bénéficier d'offres de réparation, et de choisir la plus adaptée/moins chère. 

Dans l'esprit du VRM, un service permettant de se créer un profil "SmartSaving", en entrant des données - principalement médicales - qui seront utilisées en cas d'urgence par le 911.

Le kit de développement de facebook comprend depuis peu la possibilité de créer un bouton "want", qui serait un moyen pour les individus d'exprimer leur intention d'acheter un produit. Un premier pas de facebook vers l'économie de l'intention, bien que le bouton reste piloté par les entreprises.

Le Data Liberation Front de Google est du équipe du Géant de Mountain View visant à rendre possible le fait de quitter 33 services de Google en emportant ses données ; en réalité, une partie de la stratégie de Google visant à donner l'impression de contrôle à l'individu, afin de renforcer le lien de confiance.

Un outil de PFM, qui propose désormais des bons plans et des offres personnalisées négociées auprès de partenaires. Un pas vers des services un peu plus complexes?

Le Green Button, en quelques mots  ; le site précise aussi quelles organisations sont engagées, et quels sont déjà les services proposés pour faire usage de ses données d'énergie.

Axa Banque ouvre quelques unes de ses APIs aux développeurs, donnant notamment accès aux données du compte courant et aux dépenses carte bancaires des clients. L'idée est ainsi de favoriser le développement d'un écosystème de services autour de ces données, pour ouvrir la voie à de nouveaux usages de ces données côté client. Elle accompagne cette ouverture d'un prix de 50 000€ pour la meilleure appli... 

Manilla est une sorte de coffre-fort permettant de conserver et d'organiser dans un même espace les factures et autres documents, qui propose également des fonctionnalités d'identification.

Une startup française qui fournit un service intéressant de gestion centralisée et sécurisée des identifiants, mots de passe, données de profil, et permet de conserver une trace de toutes les transactions effectuées en ligne.

Un rapport du World Economic Forum paru en 2012, intitulé "Repenser les données personnelles", et centré sur la confiance et l'écosystème des données personnelles. Pour restaurer la confiance, trois "types" de questions doivent être traitées : La protection et la sécurité, les Droits et responsabilités autour des usages des données, la responsabilité des organisations au regard de la loi. Ce rapport conseille aussi aux acteurs du sujet de s'engager dans 4 directions différentes.

Quelques réflexions sur les avancées modestes du vrm et leur pourquoi, par un des acteurs du mouvement, plutôt critiques pour une fois.

La loi sur les cookies informatiques est entrée en application, vendredi 25 mai au Royaume-Uni. Quand un internaute se connecte sur le site Web d'une entreprise britannique, la loi impose désormais qu'un petit message explicatif sur les cookies apparaisse. Selon le texte de loi, adaptation d'une législation européenne, l'utilisateur doit aussi consentir à la collecte des données.

Une interview de Doc Searls, à propos de son ouvrage "The Intention Economy : When Customers Take Charge".

Un compte-rendu de l'atelier ANR 'Privacy by Design (PbD). Mettre la technologie au service de la vie privée : Enjeux, limites et perspectives" du 23 mars dernier.

Un récent article du NY Times se penchait sur plusieurs cas dans lesquels des acteurs tiers s'insérant dans la relation entre de grandes entreprises et leurs clients se trouvaient mis à mal par ces entreprises. Doc Searls analyse ici cette situation, dans laquelle les organisations sont volontairement organisées comme des "confusopoles" dans lesquels les individus sont perdus, et explique comment passer de cette situation à une véritable économie de l'intention.

Les grandes organisations semblent encore avoir des difficultés avec les acteurs tiers, qui proposent des services à leurs clients, en lien avec les données personnelles qu'elles détiennent. C'est ce que montre cet article basé sur quelques exemples criants, dans lesquels les organisations mettent à mal ces start-up, mais n'arrivant pas dans le même temps à proposer des services "consumer friendly" à leurs clients...

A partir d'une douloureuse expérience personnelle, l'auteur de ce billet - designer d'interaction - se penche sur la visualisation de ses données de santé à travers le temps. Comment visualiser ces données peut nous aider à mieux comprendre les symptômes qui nous affectent à travers le temps? Qui pourrait générer une telle visualisation? Quelle visualisation? Autant de questions qui laissent imaginer de nouvelles pistes d'outils et de services qui pourraient avoir une réelle valeur d'usage pour les individus.

Le gouvernement britannique vient d'annoncer que désormais, les fournisseurs d'énergies seront obligés d'informer les consommateurs des meilleures offres compte tenu de leur consommation...un minimum, une première étape dans ce pays qui a pourtant engagé la démarche MiData dans un objectif d'empowerment des consommateurs... qui ne pourra d'ailleurs fonctionner que si cette mesure fait partie d'une stratégie plus large d'empowerment, permettant aux consommateurs de connaître et comprendre leurs factures énergétiques.

Selon Helen Nissenbaum, la vie privée n'est pas binaire ; la mise en contexte et la situation sociale sont des données importante de l'équation. Le fait que plus d'informations soient disponibles à notre sujet n'est pas une mauvaise chose... si une contrepartie existe. Ce n'est finalement pas la collecte de données qui doit être évitée, mais leurs usages par les entreprises qui doit être rendu plus transparent, dans une logique de réciprocité de l'information.