Au Royaume-Uni, le département de la santé est sur le point de demander aux médecins du pays d'encourager leurs patients à se servir d'applications mobiles pour suivre leur santé et d'éventuels symptômes. 15 000 patients en utiliseraient déjà... si la position du gouvernement est en partie motivée par des économies budgétaires, on peut penser que ces applications et services ouvrent la porte à de nouveaux usages ; notamment récupérer des données personnelles, pour en faire ce que l'on souhaite....
"C'est l'une des principales nouveautés présentées par Apple, lundi soir, lors de sa conférence annuelle destinée aux développeurs : HealthKit (« kit de santé »), une base de données « centralisée et sécurisée » qui accueillera les données de santé des utilisateurs de produits Apple. La semaine dernière, Samsung avait présenté pour la première fois son système SAMI, un service de base de données destiné à accueillir notamment les informations biométriques recueillies par son bracelet connecté Simband..."
Au moment où le législateur se penche sur l'ouverture des données de santé, surgissent d'autres questions. Que faire de ces données, comment les comprendre sans s'y perdre ? Car il y a risque de submersion alors que la production d'informations sur la santé n'est plus l'apanage du médecin, de l'hôpital ou de l'assurance-maladie. Dans le cadre d'un partenariat avec Apple, IBM va développer une plateforme pour héberger les données anonymisées collectées par le logiciel Apple Health Kit.
La suite de la stratégie du NHS (National Health Service) pour que les britanniques prennent en main leur santé : une bibliothèque des applications leur permettant de suivre leur santé, des applications de Quantified Self à d'autres permettant d'accéder à ses relevés en ligne, d'autres encore permettant de partager ses plans d'assurance en ligne. 'Transparency is key, transforming access to data in health and care is central to our vision of delivering a truly patient centred NHS."
Human API affirme être l'infrastructure des données de santé que les professionnels de la santé attendent. En collectant les données du patient depuis 50 sources, le service peut fournir des expériences à la fois analytiques et dynamiques pour les patients.
Le NHS, inspiré par le Blue Button américain? Le National Health service s'intéresse de très près à l'initiative américaine, sans doute afin de développer une version britannique du fameux bouton permettant de récupérer ses données de santé.
A partir d'une douloureuse expérience personnelle, l'auteur de ce billet - designer d'interaction - se penche sur la visualisation de ses données de santé à travers le temps. Comment visualiser ces données peut nous aider à mieux comprendre les symptômes qui nous affectent à travers le temps? Qui pourrait générer une telle visualisation? Quelle visualisation? Autant de questions qui laissent imaginer de nouvelles pistes d'outils et de services qui pourraient avoir une réelle valeur d'usage pour les individus.
La politique américaine d'"accès des citoyens à leurs propres données" a désormais un nom : MyData. Après les trois "boutons" sectoriels (vert : énergie, bleu : santé, rouge : éducation), l'initiative vise à s'étendre à toutes sortes d'autres domaines. Le but est clair : "aider les gens à utiliser leurs propres données à leur propre bénéfice."
Alex Howard pour O'Reilly Radar vient de livrer une intéressante interview de Nigel Shadbolt de l'Open Data Institute. S'il est facile pour les gouvernements de publier des statistiques nationales, il est plus difficile de faire un travail sérieux de publication sur le détail des dépenses, la criminalité, l'éducation, la santé... Mais la partie la plus intéressante de l'interview est quand il revient surtout sur l'initiative MiData. Les données personnelles sont un complément naturel des données ouvertes, estime le spécialiste.
L'édition 2012 du CES (Consumer Electronic Show), grand messe annuelle de l'électronique, s'est achevé hier à Las Vegas. L'occasion de faire le point sur les plus intéressants devices de self tracking qui y ont été présentés ou récompensés. Cette année, 2 des 25 TechZones étaient consacrées à la santé digitale et plus de 170 exposants travaillant sur ces problématiques ont fait le déplacement, autant dire qu'un bon nombre de nouveautés ont été présentées!
Selon une étude menée par QlikTech, jusqu'à 60% des répondants souhaitent pouvoir analyser un ou plusieurs aspects de leur quotidien via leur smartphone, ou ordinateur dans le but d'optimiser certains pans de leur vie.
Dans le top 3 des aspects de leur vie que les Français aimeraient suivre de près, la majorité des répondants souhaite en priorité avoir accès à :
- ses données financières (58%),
- suivies par l'accès aux informations concernant son empreinte carbone (47%)
- et son sommeil (44%). "
Keeme est une solution pour particulier de gestion de ses données personnelles à fin de stockage et de vente. Keeme s'appuie sur les objets du quotidien (pc, mac, smartphone,…), et sur les objets connectés (bracelet fitness, montre connecté,…)
Keeme vous permet de récupérer les revenus générés par l'utilisation de vos données personnelles en se les réappropriant de manière active. A savoir, disposer d'un kit pour collecter vos données de santé, de vos habitats ou de vos automobiles, de les stocker et de les sécuriser dans un espace qui vous est propre. Puis de les proposer à la vente avec d'autres participants afin de créer des packs à forte valeur ajoutée, vous rapportant de l'argent. L'équipe de Keeme, développeurs, statisticiens et commerciaux, vous permettent de disposer de vos données suivant vos conditions et vos convictions.
Alors que GoogleHealth a fermé en 2011, un autre outil a fait son apparition, MicrosoftHealthVault, à la fois coffre-fort de données médicales et véritable outil pour les gérer.
Le Quantified Self n'est plus uniquement réservé aux "geeks" ; ou plutôt si, mais "ce que les geeks font aujourd'hui, les autres finissent souvent par le faire le lendemain", c'est ce que conclut cet article de The Economist. Quels usages, quelles applications ont transformé ce lendemain en un avenir totalement crédible?
"Les capteurs biologiques mobiles permettent aujourd'hui de collecter des informations médicales de qualité. S'il n'est pas encore très réaliste d'imaginer les utiliser pour soigner les patients, elles pourraient révolutionner la compréhension (et le traitement) de certaines maladies."