Group items tagged

Créer une entreprise, que ce soit en franchise ou en solo entraîne des coûts. Dans le cadre de la franchise, aux frais inhérents à la création d'une entreprise classique, l'entrepreneur doit également ajouter différentes dépenses spécifiques à ce mode d'entrepreneuriat. Il s'agit essentiellement du droit d'entrée, exigé à la signature du contrat de franchise, et des redevances ou royalties collectées, quant à elles, durant toute la durée du contrat de franchise. Un surcoût qui se justifie.

La Fédération française de la franchise a enregistré une progression de 9,8 % des franchisés en 2016, en coiffure et esthétique, soit 704 unités supplémentaires. Même si la franchise se développe essentiellement dans les grandes villes, la moitié des ouvertures est réalisée dans des villes de moins de 25 000 habitants et 17 % des franchises choisissent des communes de moins de 5 000 habitants pour leurs ouvertures.

"Trois questions à Rozenn Perrigot, maître de conférences et responsable du master 2 franchise et commerce en réseau à l'IAE de Rennes. "

Avant de se lancer dans la création d'entreprise, une question se pose : faut-il tenter l'aventure en solo ou devenir franchisé ? Voici quelques arguments qui plaident en faveur de la création d'une activité indépendante en franchise.

Les professionnels du secteur trouveront, à l'occasion de ce rendez-vous, des solutions pour créer et développer leur activité : - des experts pour les former et les informer ; - des informations pour anticiper les évolutions d'un secteur en plein essor ; - des offres dédiées aux entrepreneurs du secteur, notamment pour les candidats à la franchise. Les intervenants à domicile, en particulier, pourront également rencontrer de nombreux employeurs potentiels dans le cadre de cet événement.

En 2017, la coiffure compte 85 492 établissements occupant 184 065 actifs, dont 114 456 salariés. 75 % des établissements exercent leur activité en salon et 10 % des salons sont sous franchise ou licence. Plus de la moitié des salons n'emploient aucun salarié, l'effectif moyen des établissements employeurs étant de 2,38 (hors alternants). On dénombre 17 610 apprentis et 3 047 contrats de professionnalisation. En 2016, on a dénombré 7 261 immatriculations. Le secteur réalise un chiffre d'affaires de 5,8 Mds€.

L'UNEC a présenté le 29 août 2017 lors d'une conférence de presse les chiffres clés, défis et perspectives du secteur de la coiffure. En 2016, la coiffure compte 85 700 établissements occupant 190 000 actifs, dont 95 356 salariés. En 2016, on a dénombré 7 744 immatriculations (en baisse de 3,6 % par rapport à 2015). 76 % des établissements exercent leur activité en salon et 10 % des salons sont sous franchise ou licence. La moitié des salons n'emploient aucun salarié, l'effectif moyen des établissements employeurs étant de 2,41. L'emploi salarié est stable mais le secteur peine à recruter, 55,2 % des projets de recrutement étant jugés difficiles.

"Restauration, parfumerie, fleurs, chocolats, services... Quelle activité choisir pour se lancer ? Si certains créneaux résistent à la conjoncture, d'autres sont devenus plus aléatoires, malgré l'attrait de nouveaux concepts. "

La formation Responsable de centre de mise en Beauté des mains et des pieds dispensée par le réseau L'Onglerie est désormais enregistrée au niveau 4 du RNCP.