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Home/ Lecture et écriture du texte numérique/ Contents contributed and discussions participated by Michel Roland-Guill

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Michel Roland-Guill

Matières Vivantes » Blog Archive » Les geeks sont-ils anti "intellectuels"? - 0 views

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    Larry Sanger
Michel Roland-Guill

Nous sommes ce que nous lisons - Voix Haute - 1 views

  • Car l’opposition lecture segmentaire vs séquentielle a donné lieu à de nombreuses publications au cours des derniers mois, dans lesquelles des spécialistes s’alarmaient de ce que les outils numériques nous déshabituent de la lecture suivie, patiente, linéaire, qu’ils n’étaient pas loin de nous présenter comme définitoire de la culture livresque. Or, avec Darnton, nous découvrons—ou redécouvrons—que ce n’est pas le cas. Celui-ci nous explique que la pratique des recueils de citations « se répandit partout en Angleterre au début de l’ère moderne, chez les simples lecteurs, mais aussi chez les écrivains célèbres comme Francis Bacon, Ben Jonson, John Milton et John Locke. Elle impliquait un mode particulier d’appréhension du verbe imprimé. À la différence des lecteurs modernes, qui suivent le mouvement d’un récit du début à la fin (sauf s’ils sont “nés avec le numérique” et cliquent à travers les textes sur des machines), les Anglais à cette époque lisaient par à-coups et sautaient d’un livre à l’autre. »
  • « Ils avaient toutes sortes d’opinions et lisaient toutes sortes de livres ; mais ils lisaient de la même manière—de façon segmentaire, en se concentrant sur des petits bouts de texte et en sautant d’un livre à l’autre, plutôt que de façon séquentielle ainsi que le feraient les lecteurs un siècle plus tard lorsque l’essor du roman encouragea l’habitude de découvrir les livres de la première à la dernière page. La lecture segmentaire contraignit ses praticiens à lire de façon active et à imposer leur propre grille sur ce qu’ils lisaient » [3].
  • William Drake—« lecteur vorace et acteur de second rôle dans les conflits qui ébranlèrent l’Angleterre de 1640 à 1660 »—, à propos duquel il indique qu’il « comprenait la lecture comme une digestion, un processus pour extraire l’essence des livres et les incorporer en soi. Il préférait des morceaux de texte de la taille d’une bouchée et qui pouvaient être utiles dans leur application à la vie quotidienne. Car la lecture ne devait pas viser l’érudition ; elle devait aider l’homme à aller de l’avant dans la vie et ses morceaux les plus profitables prenaient la forme de proverbes, de fables et même de devises écrites dans des livres d’emblèmes » [4].
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  • « Lorsque Hugues lit, il moissonne ; il cueille les grains dans les lignes. Il sait que Pline faisait remonter l’étymologie de pagina, page, à l’espalier. Les lignes de la page étaient les fils du treillage qui supporte le raisin. Quand il cueille le fruit des feuilles de parchemin, les voces paginarum lui sortent de la bouche, comme un léger murmure si elles sont destinées à son oreille, ou recto tono s’il s’adresse à la communauté des moines » [5].
  • Ce qui nous amène à concevoir une nouvelle opposition entre les lectures qui tendent à s’approprier certains fragments de texte pour s’en nourrir et s’en trouver plus fort, et, d’autre part, les pratiques de ceux qui ne souhaitent rien mieux que se voir embarquer, emporter par le texte, de préférence un roman, aussi loin que possible du monde qu’ils habitent et de la morale commune.
  • « Questo vecchio libro è un diario. L’autore non ha altra ambizione e crede che anche i grandi poeti non ne avessero altre, se non quella di lasciare una sua bella biografia. Le sue poesie rappresentano dunque i suoi tormenti formali, ma vorrebbe si riconoscesse una buona volta che la forma lo tormenta solo perché la esige aderente alle variazioni del suo animo, e, se qualche progresso ha fatto come artista, vorrebbe che indicasse anche qualche perfezione raggiunta come uomo » 
Michel Roland-Guill

Histoire et grammatisation - 0 views

  • (p. 28) «Par grammatisation, on doit entendre le processus qui conduit à décrire et à outiller une langue sur la base des deux technologies qui sont encore aujourd’hui les piliers de notre savoir métalinguistique: la grammaire et le dictionnaire.» Sylvain Auroux, «Introduction. Le processus de grammatisation et ses enjeux», dans son Histoire des idées linguistiques, Tome 2, Liège, Mardaga, 1992, pp. 11-64
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From Documents to Information - 0 views

  • In Theories of the Text (Greetham 1999), D. C. Greetham begins by observing that the word “text” derives from the Latin texere, which means “to weave, join together, plait, braid” and therefore “to construct, fabricate, build, or compose.” “Text,” he goes on to say, “is thus both literal and concrete on the one hand – the physical woven text – and figurative and conceptual on the other: a work of art and both the technical and imaginative procedures whereby this work is brought forth.” (26) Text understood in this way covers a range of phenomena, from the most concrete and material aspects of expression to the most abstract and ideal aspects of content and meaning.
Michel Roland-Guill

Comment le roman a transformé l'écriture savante « Frederic Kaplan - 0 views

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    Des manuscrits antiques à l'ère digitale. Lectures et littératies
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