Le Corps - Innovation Numerique

"Passionné par le sexe et la politique, deux sujets qu'il traite pour l'institut de sondages, le « sexpert » François Kraus s'intéresse aussi bien à la géographie électorale qu'à l'analyse de « Sex and the City »."

"Jon Schull a développé une plateforme en ligne baptisée e-Nable, qui vise à mettre en contact les institutions et les personnes en possession d'une imprimante 3D avec d'autres personnes ayant perdu l'usage de leur main. Les imprimantes 3D permettent, en effet, de fabriquer des prothèses sur mesure dont le prix est beaucoup plus accessible que celui des prothèses classiques. L'initiative a débuté avec une page Google + et une page Facebook, aujourd'hui la plateforme regroupe plus de 300 "makers"."

Au Mobile World Congress, Marcus Gardman du laboratoire UX d'Ericsson a présenté son projet de contrôle à distance sur les réseaux mobiles pour étudier la prochaine génération de réseaux mobiles (la 5G) d'un point de vue utilisateur. Et Ericsson de montrer un prototype de guidage distant (via casque Occulus Rift) d'un buldozzer (en modèle réduit). Une expérience qui montre que la qualité de transmission vidéo doit être améliorée et que les systèmes 5G doivent savoir traiter les latences.

Christopher Mims revient sur NEX - http://www.mightycast.com/?_ga=1.107414850.1380575755.1382042337 - le premier bracelet connecté qu'on peut modifier pour lui ajoutant des fonctionnalités. Le bracelet est doté de petits cubes lumineux et programmables que l'on peut échanger avec d'autres. Positionné pour l'instant comme un ad-on pour jeux vidéos, l'entreprise travaille à permettre aux porteurs du bracelet de s'envoyer des messages secrets, de créer un jeu basé sur la localisation, de créer des réseaux sociaux physiques... Plus qu'un simple gadget, s'enthousiasme Mims, l'entreprise a créé une plateforme invitant les développeurs à créer des fonctionnalités pour chaque petit cube que le bracelet permet de porter.

Enquête menée par la société Withings via les balances connectées

"Chronique du livre « Nous sommes tous des robots » par Olivier Levard (Michalon Editeur, 286 pages, 26 euros). Si le progrès technique a ses contestataires (lire ci-contre), il a aussi ses admirateurs et ses prophètes. De la Californie au Japon, le journaliste Olivier Levard les a rencontrés. De ses entretiens avec des ingénieurs, patrons de start-up, chercheurs en robotique ou geeks, il livre un récit mêlant des innovations déjà bien connues (Google Glass, Kinect, bracelets connectés…) ou encore futuristes (robots de compagnie, implants corporels, peau bionique…) Pour l'auteur, qui se met volontiers en scène au fil des pages, tout est lié : du smartphone au cyborg, le but ultime des géants de la high-tech (Google en tête), est de faire de nous des humains augmentés. Le sujet est passionnant, et certains exemples sont proprement spectaculaires, mais le livre passe très vite sur les implications profondes de ces mutations. On ressort de ce voyage avec l'impression d'avoir visité un cabinet de curiosités technologiques, mais sans comprendre vraiment le monde qu'elles annoncent."

Résumé des Clés du Web : Bracelet Fitbit, montre connectée Pebble, lunettes intelligentes de Google... L'américain Chris Dancy ne peut plus se passer du wearable computing. Véritable adepte du quantifief self, il est connu pour être l'homme le plus connecté du monde. L'homme de 45 ans dort même sur un matelas doté de capteurs et a également équipé son chien d'un traqueur d'activité... Interviewé par le magazine Mashable, il explique que ces nouvelles technologies portables lui ont permis de changer radicalement son mode de vie. En adaptant ses habitudes selon l'analyse de ses propres données, Chris Dancy aurait réussi à perdre 45 kilos en un an et pratique désormais régulièrement la méditation. D'après lui, d'ici une dizaine d'années, une majorité de personnes aura adopté son style de vie.

"Whereas today, people with a food allergy are dependent on expensive and inaccessible lab tests, they might one day simply ask their beagle to test their food and avoid or locate the cause of an allergic response. The Allergen Beagle was designed by Sebastian Goudsmit who graduated cum laude at the Eindhoven University of Technology with this project developed in the Next Nature lab."

Allergen Beagle est un prototype conçu par Sebastian Goudsmit qui permet de faire un test allergique sur n'importe quel aliment pour en connaître la nature. L'idée : offrir un outil simple à ceux qui, de plus en plus nombreux, sont victimes d'allergie alimentaire. Le système est capable de détecter l'arachide, les crustacés, le gluten, le lactose, la noisette, l'oeuf, le soja, l'amande et le sésame. Plus portable, TellSpec - http://tellspec.com - est lui un scanner alimentaire de poche qui fonctionne lui grâce à un spectromètre à infrarouge qui, connecté à un smartphone, vous permet de détecter allergènes, produits chimiques, nutriments et calories présents dans tous vos aliments.

Whistle - http://www.whistle.com - est un collier pour chien qui permet de recueillir ses données d'activité. Et la startup aimerait le transformer en réseau social pour animaux, permettant de documenter son activité, de le connecter à ses relations... Nick Wingfield pour le NYTimes revient également sur Whistle et d'autres startups proposant des produits numériques pour nos animaux de compagnie : http://well.blogs.nytimes.com/2014/03/09/every-dog-has-its-data/ et souligne combien ces objets intéressent les chercheurs vétérinaires ainsi que les sociétés qui vendent des produits et aliments pour nos animaux domestiques. En évoquant également les technologies qui s'intéressent à la solitude des animaux de compagnie comme https://www.dropcam.com ou http://petcube.com qui nous permettent de jouer avec eux à distance... quand ceux-ci s'ennuient à la maison et vous au bureau.

"Researchers in EPFL's Signal Processing 5 Laboratory (LTS5), working with PSA Peugeot Citroën, have developed an emotion detector based on the analysis of facial expressions in a car, using an infrared camera placed behind the steering wheel. [+] 3D facial analysis (credit: NVISO, an LTS5 spin-off company) The researchers say they can read facial expressions and identify which of the seven universal emotions a person is feeling: fear, anger, joy, sadness, disgust, surprise, or suspicion. The problem was to get the device to recognize irritation on the face of a driver. Everyone expresses this state somewhat differently - a kick, an epithet, a nervous tic or an impassive face. To simplify the task at this stage of the project, Hua Gao and Anil Yüce, who led the research, chose to track only two expressions: anger and disgust."

Humanæ is a "work in progress" by the Brazilian Angélica Dass, who intends to deploy a chromatic range of the different human skin colors. Those who pose are volunteers who have known the project and decide to participate. There is no previous selection of participants and there are no classifications relating to nationality, gender, age, race, social class or religion. Nor is there an explicit intention to finish it on a specific date. It is open in all senses and it will include all those who want to be part of this colossal global mosaic. The only limit would be reached by completing all of the world's population.

Les voix synthétiques ne sont pas très personnalisées... Et bien cela pourrait changer. VocalID - http://vocalid.org - a développé un algorithme pour créer des prothèses vocales personnalisées... L'idée, se baser sur des enregistrements de voix d'une personne pour lui créer une voix de synthèse plus proche de la sienne et lui permettre de conserver son identité vocale. Les chercheurs proposent de construire une banque vocale humaine où des gens donneraient leur voix à d'autres qui en ont besoin en lisant 800 ou 3000 phrases à voix haute... Demain, nos machines parleront-elles avec nos voix ?

"Les études en physiologie se succèdent, mais ne parviennent pas à expliquer la domination des Kényans sur les longues distances. La dernière en date, à quelques jours des Championnats du monde de semi-marathon (28 mars) et du Marathon de Paris (6 avril), conclut qu'ils « ne possèdent pas un système pulmonaire qui leur conférerait un avantage physiologique »."

"Parmi les meilleures trouvailles de cette édition: la triacétate, épaisse et fluide, qui glisse entre les doigts comme de l'eau; le polyamide élasthanne, si fine et stretch qu'on croirait une seconde peau; ou encore, un improbable mélange de laine et de polyamide aussi doux que du cachemire, mais fin et imperméable comme un K-Way. Cette profusion de matières inédites est révélatrice de l'évolution du monde de la mode, où, pour moderniser une silhouette quasi immuable (chemisier, pantalon, robe, jupe…), les créateurs concentrent leurs efforts sur la matière. "

Un indicateur temps réel et en open data sur l'incidence des syndromes allergiques en France et par région.