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"Le banal tatouage en question est en effet bourré d'électronique, de capteurs qui peuvent surveiller vos paramètres de santé et les transmettre directement à votre médecin traitant lors du suivi d'un traitement ou au lendemain d'une opération chrirurgicale. Ou encore lors d'entrainements sportifs. On appelle ça l'électronique à même la peau. Le tatouage s'installe et s'enlève sans difficultés, transformant la peau en une surface connectée : l'internet du corps comme on parle de l'internet des objets..."

""Nos peaux reconstruites sont produites à partir de déchets humains, explique Céline Morel. La matière première provient de résidus opératoires, souvent de chirurgies plastiques, essentiellement de plasties abdominales, réalisées dans les hôpitaux de la région. Les cellules qui nous intéressent sont extraites et testées. Il n'est pas question d'utiliser des échantillons contaminés. Une fois isolées, ces cellules sont multipliées sur divers types de support, dont du collagène. Elles sont bien entendu 'nourries' au cours de leurs diverses phases de développement en fonction du produit recherché. Lorsque la peau reconstituée est prête à être utilisée, nous la figeons dans un gel." Il faut une à quatre semaines pour produire des échantillons de peau opérationnels. Une fois figés dans un gel, ils sont expédiés par séries, sur des plaquettes. Leur durée de vie effective est alors de deux à trois semaines, durant lesquelles ces échantillons sont prêts à être "maltraités" - le but de l'opération consistant à tester les cosmétiques et leurs composants, notamment en matière de toxicité."

"Tarawa.com est en effet la seule entreprise francophone à ma connaissance qui vous propose un multitude de tatouages temporaires « augmentés ». Vous pouvez en trouver la liste sur le site de l'entreprise. Ce sont des tatouages temporaires assez classiques et de bonnes qualité, qui sont liées à l'application AR Designs (sur iOs) développés par la société Augmented Reality Designs qui semblent être basée à Minneapolis. Si on en croit le site, une version Android est en cours de développement."

"Parmi les meilleures trouvailles de cette édition: la triacétate, épaisse et fluide, qui glisse entre les doigts comme de l'eau; le polyamide élasthanne, si fine et stretch qu'on croirait une seconde peau; ou encore, un improbable mélange de laine et de polyamide aussi doux que du cachemire, mais fin et imperméable comme un K-Way. Cette profusion de matières inédites est révélatrice de l'évolution du monde de la mode, où, pour moderniser une silhouette quasi immuable (chemisier, pantalon, robe, jupe…), les créateurs concentrent leurs efforts sur la matière. "

"Chronique du livre « Nous sommes tous des robots » par Olivier Levard (Michalon Editeur, 286 pages, 26 euros). Si le progrès technique a ses contestataires (lire ci-contre), il a aussi ses admirateurs et ses prophètes. De la Californie au Japon, le journaliste Olivier Levard les a rencontrés. De ses entretiens avec des ingénieurs, patrons de start-up, chercheurs en robotique ou geeks, il livre un récit mêlant des innovations déjà bien connues (Google Glass, Kinect, bracelets connectés…) ou encore futuristes (robots de compagnie, implants corporels, peau bionique…) Pour l'auteur, qui se met volontiers en scène au fil des pages, tout est lié : du smartphone au cyborg, le but ultime des géants de la high-tech (Google en tête), est de faire de nous des humains augmentés. Le sujet est passionnant, et certains exemples sont proprement spectaculaires, mais le livre passe très vite sur les implications profondes de ces mutations. On ressort de ce voyage avec l'impression d'avoir visité un cabinet de curiosités technologiques, mais sans comprendre vraiment le monde qu'elles annoncent."

"La startup Dangerous Things peut vous implanter une puce NFC dans la main pour seulement 99$. Avec un tel gadget intégré sous la peau, vous pourrez ouvrir votre voiture en passant la main devant, ouvrir une porte avec serrure électronique, un ordinateur, éteindre des lumières et bien plus encore."

"Le cyberespace n'est plus. Il est l'espace. L'outerweb c'est le web «retourné comme un gant», c'est l'autre côté du miroir-écran : les contenus qui font corps avec le monde, que nous portons «sur», «dans» notre corps. L'infranet c'est celui des objets connectés, extérieurs à nous-mêmes ou arborés comme autant de nouveaux oripeaux. Dans l'outerweb et dans l'infranet, l'essentiel des interactions s'effectue en-deçà de notre seuil de perception, «à l'insu de notre plein gré». Les algorithmes en pilotage automatique. L'internet de l'hypertexte s'était construit sur de l'écrit réagissant au clic d'une souris. Un texte et son périphérique. L'outerweb et l'infranet se bâtissent dès aujourd'hui sur des gestuelles mobiles adaptées aux terminaux les supportant désormais (tablettes) et correspondant au taux d'équipement du prochain milliard d'internautes connectés (mobiles), ainsi que sur des interfaces vocales qui verront la disparition complète des claviers et peut-être même de l'écrit, des objets connectés rendus autonomes par la volumétrie des données que nous acceptons de leur confier, des interfaces «à même la peau» qui nous permettent de le faire à un coût cognitif nul."

"Ce patch fixé à même la peau via un sparadrap (4mm d'épaisseur) mesure la température, l'activité - via le nombre de mouvements effectués dépassant une certaine amplitude - et l'inclinaison du corps. Une fois les informations transmises en temps réel par Bluetooth 4.0 jusqu'à une montre (ou bien stockées dans le patch), il permet un suivi en temps réel de l'activité de personnes malades de maladies chroniques, du bon respect de programmes de rééducation physique thérapeutiques, ou encore de s'assurer qu'un insuffisant cardiaque ne se tienne jamais à l'horizontal."

Humanæ is a "work in progress" by the Brazilian Angélica Dass, who intends to deploy a chromatic range of the different human skin colors. Those who pose are volunteers who have known the project and decide to participate. There is no previous selection of participants and there are no classifications relating to nationality, gender, age, race, social class or religion. Nor is there an explicit intention to finish it on a specific date. It is open in all senses and it will include all those who want to be part of this colossal global mosaic. The only limit would be reached by completing all of the world's population.