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"Valérie Devèze, avocate de la première victime de Mathieu, revient sur le drame du Chambon-sur-Lignon et sur le procès tendu du Puy-en-Velay. Le jeune Gardois a été condamné à la réclusion à perpétuité pour le viol de Julie, 15 ans, dans le Gard en 2010, puis du viol et de l'assassinat d'Agnès Marin, 13 ans, au Chambon sur Lignon en novembre 2011."

Le coeur du procès portait sur la nature de ce comportement : était-il de nature sexuelle ? Le tribunal a estimé que non. "Les infractions d'exhibition sexuelle ont été reconnues comme non caractérisées", a-t-il indiqué, et précisé que l'article de loi sur l'exhibition sexuelle est "imprécis".

"FACT CHECKING - Alors que les syndicats de policiers ont manifesté ce mercredi place Vendôme pour dénoncer la politique pénale de Christiane Taubira, la droite alimente le procès de la ministre de la Justice en enchaînant des contre-vérités."

"Procédures longues, policiers sans tact... Souvent, les victimes de viol que Nolwenn Weiler rencontre soupirent : « Si j'avais su, je n'aurais pas porté plainte. » Entretien."

"Le jugement dans l'affaire particulièrement dramatique du Chambon-sur-Lignon est tombé : le jeune Mathieu est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour assassinat et viols sur mineures. Bien évidemment, il n'est pas question ici de porter une appréciation sur cette décision. D'autant qu'elle n'est pas définitive. Qu'il soit seulement permis de relever une nouvelle fois que notre droit et les juridictions ne sont pas laxistes en direction de mineurs comme il est régulièrement affirmé. Pas de compassion ! Et quand il le faut notre droit sait oublier qu'une personne de moins de 18 ans est un enfant."

"Après la condamnation du Dr Hazout, retour historique sur l'évolution dans le droit et la société de la notion de viol. L'ex gynécologue André Hazout a été condamné ce jeudi à 8 ans de prison pour des viols et agressions sexuelles commis sur ses patientes, avec les circonstances aggravantes qu'il était dans une position d'autorité (en tant que docteur) et qu'elles étaient vulnérables (elles suivaient un programme de procréation médicalement assistée). Il n'a jamais contesté les gestes dénoncés, mais soutient que ces femmes étaient consentantes. Toutes admettent avoir été fascinées par lui, et toutes ont mis des années à porter plainte. Et la question de la qualification de viol a été au coeur des débats pendant les trois semaines d'audience."

"Les sénatrices centristes Chantal Jouanno et Muguette Dini ont déposé aujourd'hui une proposition de loi modifiant le départ de la prescription pour les viols et les agressions sexuelles."

La Cour suprême d'Inde a réitéré mardi la nécessité d'une procédure accélérée et le recours à des tribunaux spéciaux pour les viols d'enfants.