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"Alors qu'un nouveau volet du 6e rapport du Giec a été dévoilé fin février, le chercheur Nathanaël Wallenhorst expose dans ce texte des pistes de réforme pour adapter les universités et les enseignements qui y sont prodigués à cette nouvelle donne du changement climatique."

"Pour le climatologue Michael E. Mann, les phénomènes extrêmes ne signifient pas que le réchauffement climatique est en phase d'accélération, mais, prévient-il dans un entretien au « Monde », sans action forte, un emballement ne peut être exclu"

"Plus de 1 000 scientifiques d'une cinquantaine de pays ont créé le malaise en affirmant qu'il n'est « plus acceptable d'affirmer publiquement » qu'une telle limitation soit « toujours envisageable »."

" S'il y a un mot qui revient sans cesse dans l'actualité de ces derniers mois, c'est bien celui de « pénurie ». À croire que dans notre société de consommation, on est en manque de tout. On est en manque de moutarde (l'archevêque de Poitiers, Pascal Wintzer, a rédigé sur ce thème, pendant l'été, un éditorial plein de finesse) ou d'autres produits alimentaires. La rentrée scolaire a révélé de nouveaux manques : d'enseignants ou de chauffeurs d'autocars. Ailleurs on manque de personnels soignants, de personnels de restauration. Chaque jour ou presque, les médias nous alertent au sujet de nouvelles pénuries, et faute d'en trouver de réelles, anticipent en désignant les produits qui pourraient venir à manquer. Bon moyen pour distiller l'angoisse, pour inciter à faire des stocks et pour créer les pénuries véritables.           En Église aussi, on cultive volontiers ce discours du manque : on manque de vocations, on manque de prêtres, de catéchistes, de volontaires pour renouveler les équipes. On manque de moyens matériels, on disserte abondamment sur la baisse des ressources financières. Est-ce bien là ce qui nous manque le plus ?"

"'été 2022 aura été marqué par de nombreux incendies ravageurs notamment en France. La température élevée, l'absence de pluie, mais égale[1]ment des actes de malveillance ont déclenché et favorisé l'extension galopante de ces incendies. Les causes sont multiples, la question du réchauffement climatique étant interrogée au premier plan. Ces incendies ont causé de nombreux dommages, certains ont perdu des biens, des zones entières ont été détruites par le feu. Puis, l'été finissant, on s'intéresse désormais à la question de l'énergie avec la pénurie annoncée par certains et l'invitation à une certaine sobriété relayée depuis le plus haut de l'État."

"Cette année, le monde sera en situation de « dette écologique » pendant 156 jours. Il nous faudrait 1,75 Terre pour régénérer ce que l'humanité consomme en termes de surface."

"Un sondage YouGov pour Le HuffPost révèle que près de 9 Français sur 10 font le lien entre les événements extrêmes et le réchauffement climatique."

"Laudate Deum frappe d'abord par sa forme, qu'on pourrait dire rude et factuelle. Le court texte est rempli de rappels du diagnostic scientifique sur le dérèglement climatique, et il fait un bilan des actions diplomatiques sur le sujet, notamment des multiples occurrences du dispositif « COP ». La poésie de François d'Assise présente dans Laudato si' n'est désormais plus de mise. Les constats s'enchaînent assez brutalement. La question de la spiritualité n'est abordée qu'à la fin, notamment dans un paragraphe lapidaire qui lie le refus d'agir et l'aveuglement à une forme d'idolâtrie destructrice."

"Intelligence artificielle, climatoscepticisme, groupes écologistes radicaux… dans son exhortation apostolique Laudate Deum publiée mercredi 4 octobre, le pape François s'exprime très directement sur de grands sujets contemporains. La Croix a sélectionné dix citations marquantes du texte."

"Le pape François signe, mercredi 4 octobre, une nouvelle exhortation apostolique sur le climat, huit ans après son encyclique verte et sociale, « Laudato si'» . Dans « Laudate Deum », François s'élève fermement contre les climatosceptiques et exhorte les dirigeants du monde à l'action, avant qu'il ne soit trop tard."

"Selon un rapport publié ce lundi par l'ONG de lutte contre la pauvreté, les 1% les plus riches de la planète émettent autant de gaz à effet de serre que les deux tiers de la population la plus pauvre. L'organisation préconise ainsi de davantage faire contribuer « les personnes qui émettent le plus ». De quoi alimenter, en France, le débat sur la « taxe climat »."

"Plusieurs commissions et organisations reliées à la conférence épiscopale brésilienne ont publié un manifeste dans lequel elles dénoncent les «attaques» lancées à l'encontre de l'Amazonie et de ses peuples."

"La popularité des films apocalyptiques et des ouvrages d'écofiction révèle un paradoxe chez l'être humain. Avide de ces visions anxiogènes sur un écran ou en librairie, il s'avère incapable de se mobiliser dans la réalité pour réagir face à une échéance funeste."

"Devant cette situation je me suis rappelé le jeûne, pratique traditionnelle liée à la nourriture. On jeûnait souvent dans des civilisations où on mangeait beaucoup moins qu'aujourd'hui, où la sécurité alimentaire n'était pas assurée. Aujourd'hui encore, en Afrique par exemple, le jeûne est pratiqué par des familles qui ne mangent pourtant qu'une fois par jour pour beaucoup. Pourquoi donc ne pas jeûner plus souvent dans nos sociétés de consommation ? Serait-il possible d'instituer une fois par semaine ou une fois par mois, une journée de jeûne ? Jeûner invite à consommer moins et mieux, à être moins dépendants d'une possible surconsommation alimentaire, et ainsi favorise une certaine sécurité alimentaire. Ce que nous n'aurions pas consommé pourrait être donné à ceux qui manquent de nourriture."

"Dans un message adressé aux organisateurs d'un événement prévu dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur l'eau qui se tient à New York du 22 au 24 mars, François souligne les données alarmantes concernant l'accès à cette ressource indispensable et appelle à un engagement commun pour faire face aux défis urgents auxquels la planète est confrontée."

"Lors du sommet de l'ONU à Montréal, près de 200 pays se sont engagés pour éviter une extinction massive d'espèces végétales et animales, notamment en protégeant au moins 30 % des terres et des mers d'ici à 2030. Les pays riches ont promis de doubler l'aide aux plus pauvres."