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La nouvelle publication de La Fabrique Ecologique, La loi de 2015 sur la transition énergétique : Des objectifs ambitieux, une mise en oeuvre pour le moment décevante, issue du groupe de travail co-présidé par Arnaud Gossement et Géraud Guibert, est désormais disponible en ligne. Cette note est actuellement ouverte au débat collaboratif. Ceci signifie que chacun(e) peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires et surtout en proposant des amendements précis, soit ci-dessous ou par email à l'adresse contact@lafabriqueecologique.fr. À l'issue de cette période collaborative, le groupe de travail qui a rédigé le document initial se réunira une dernière fois pour retenir les amendements jugés pertinents. Leurs auteurs seront dans ce cas sollicités pour que leur nom figure, s'ils le souhaitent, dans la fiche de présentation de la note en tant que contributeur. La version définitive sera ensuite publiée.

Historiquement très centralisés, les modes de production d'électricité en France sont en train de se transformer avec le développement des énergies renouvelables et la réappropriation de la question énergétique par les citoyens. C'est ainsi que se sont récemment développés des projets coopératifs d'énergie renouvelable. Si ces initiatives sont encore marginales en France, leurs impacts seront nombreux : acceptabilité sociale des énergies renouvelables, sensibilisation à la maîtrise d'énergie, développement de la démocratie économique locale, etc. Patrick Geze, du Labo de l'Economie Sociale et Solidaire se penche, dans ce nouveau Décryptage, sur ces projets participatifs et citoyens dont les contours sont encore flous afin de mieux comprendre ce dont on parle et de mieux appréhender le phénomène.

Dans ce nouveau Décryptage, Mathilde Soret, chargée de mission à La Fabrique Ecologique, revient sur la question des OGM ! Interdits à la culture en France depuis 2008, moins présents dans l'actualité et notamment dans la campagne présidentielle, les organismes génétiquement modifiés n'en restent en effet pas moins toujours une réalité : en 2015 12% des surfaces cultivées à l'échelle mondiale étaient plantées d'OGM. Si la question des risques sanitaires et environnementaux liés à ces organismes peine encore à être tranchée, un élément nouveau, d'ordre économique, pourrait toutefois s'avérer déterminant dans le débat sur les OGM. Les données récentes ont en effet mis en doute la réalité de la rentabilité de ces organismes, et ainsi questionné leur intérêt réel.

Ce matin, La Fabrique Ecologique et la Fondation Heinrich Böll ont présenté à la presse le sondage réalisé, à leur demande, par Harris Interactive pour mieux comprendre le regard que portent les Français sur les enjeux de la politique énergétique. Les résultats sont particulièrement intéressants et montrent un basculement des Français majoritairement convaincus que les solutions d'avenir sont celles de l'efficacité et de la sobriété énergétique ainsi que le développement des énergies renouvelables. Ils identifient donc en priorité des solutions décentralisées et citoyennes comme les bons leviers de la transition énergétique. Le sondage montre aussi que si la moitié des Français considèrent que la France joue un rôle de leader mondial dans le domaine de lutte contre le changement climatique, deux personnes sur trois estiment que l'engagement de notre pays n'est pas suffisant. Enfin, les Français ne considèrent pas que l'échelle nationale soit le seule pertinente pour mettre en oeuvre notre politique énergétique. Plus de la moitié estiment que la France devrait s'associer davantage avec l'Europe sur cette question.

L'impact environnemental des grands événements sportifs fait de plus en plus l'objet de débat public, comme le montre par exemple les récentes prises de position sur le Tour de France et ses conséquences écologiques. Ce décryptage fait le point sur cet impact à partir de plusieurs exemples. Il analyse les initiatives prises pour tenter de conjuguer écologie et compétitions sportives.

Le débat électoral aux USA a fait resurgir la question du pétrole et du gaz de schiste, avec dans ce pays des enjeux importants. Certains éléments montrent qu'il pourrait être dans notre pays là aussi l'occasion de points de vue divergents lors des échéances électorales de 2017. Le présent décryptage fait un point précis et exhaustif de cette question des hydrocarbures non conventionnels. Son contenu a bénéficié d'une relecture attentive de la part d'experts partisans ou adversaires de l'exploitation de cette ressource. Au-delà des risques environnementaux, dont certains se sont nettement confirmés ces dernières années, l'analyse démontre que, dans l'état actuel des choses, l'expérimentation in situ et l'exploration ne constituent plus aujourd'hui dans notre pays un vrai enjeu économique.

Pour cette treizième édition, l'œil de la Fabrique Ecologique se penche sur une étude publiée par le Think Tank Carbon Tracker, comparant la compétitivité des énergies fossiles et renouvelables. A la fois éclairant et réjouissant, le rapport met en exergue la dynamique amorcée depuis quelques années, qui voit le prix des énergies renouvelables baisser de manière constante. Ce travail fait échos au World Energy Outlook, publié hier par l'Agence Internationale de l'Energie, faisant état d'une nette amélioration de la compétitivité des énergies renouvelables, moteurs de la transition vers une économie bas-carbone. Néanmoins, si elles se développent à grande vitesse, les énergies renouvelables restent confinées à la production d'électricité. L'enjeu reste donc d'étendre leur usage aux secteurs du bâtiment, de l'industrie et des transports.

La Fabrique Ecologique commence cette nouvelle année avec avec la publication de son quatorzième Œil ! Il s'intéresse au lien entre dette écologique accumulée et système juridique international. Novatrice et pertinente, l'idée que développent quatre universitaires est de refonder l'ordre juridique international, selon l'utilisation présente, mais aussi passée, par les Etats des ressources naturelles. Via leur article publié dans la revue The Journal of Political Ecology, ils proposent que la justice environnementale repose sur un équilibre entre l'accès équitable à l'écosystème et la juste distribution des dommages provenant de son usage. Sujet captivant, idée inspiratrice, cette proposition place l'écologie au centre de nos sociétés et l'inscrit comme référence dans un ordre international différent.

En mars dernier, le groupe de travail co-présidé par Guillaume Joly et Géraud Guibert publiait une première version de la note « Quelles priorités dans la lutte contre la précarité énergétique ? ». Ouverte à commentaires pendant plusieurs mois, nous nous réjouissons que ses propositions aient animé le débat et publions aujourd'hui sa version définitive. La précarité énergétique est un défi social et environnemental qu'il convient de relever avec urgence. En France, 5.6 millions de ménages, représentant 12 millions de personnes, étaient en 2013 en situation de précarité énergétique selon les derniers chiffres de l'Observatoire national de la précarité énergétique. Sur la base d'un bilan rigoureux, la note propose dans la cadre des réformes déjà engagées de donner une vraie priorité à la réalisation de travaux dans les « passoires » énergétiques du parc résidentiel privé ainsi que de privilégier pour les modes de chauffages fortement émetteurs de gaz à effet de serre, l'utilisation du chèque énergie à des travaux d'isolation énergétique ou de conversion vers un mode de chauffage plus propre.

Dans ce nouveau Décryptage, c'est un cri d'alerte que Benjamin Dessus, ingénieur, économiste et fondateur de Global Chance et Bernard Laponche, polytechnicien et membre de Global Chance, lancent : dans la lutte contre le dérèglement climatique, le méthane est une préoccupation de second ordre pour les décideurs contrairement au CO2. Pourtant, il serait responsable de 32% du réchauffement constaté depuis 1750 (56% pour le CO2). Il est donc urgent de réagir d'autant plus que la concentration de méthane dans l'atmosphère augmente et le rythme s'accélère depuis 2006, contrairement au CO2 dont le rythme des émissions s'est stabilisé. Ce document propose un bilan précis et exhaustif des données scientifiques autour du lien entre méthane et réchauffement climatique. A partir de ces éléments, les auteurs tirent la sonnette d'alarme sur l'impératif d'agir et de définir des programmes ambitieux de réduction d'émissions de méthane. Sans effort spécifique, les objectifs de l'Accord de Paris n'ont aucune chance d'être respectés.

Pour cette dixième édition l'Oeil de La Fabrique Ecologique est revenu sur un document particulièrement éclairant six mois après l'Accord de Paris sur le climat, s'intéressant aux limites planétaires, dont la définition et la quantification ont ces dernières années fait l'objet de nombreux travaux dans les communautés scientifiques. Ces recherches ont été reprises et compilées sous la direction de Johan Rockström et Will Steffen dans l'article : "Planetary boundaries : Guiding human development on a changing planet". Sont ainsi proposés des outils pour quantifier les dix limites planétaires recensées (érosion de la biodiversité, changement climatique, utilisation des sols...), et des données chiffrées pour sept d'entre elles. Cette étude invite également à poursuivre la démarche entreprise, à définir et quantifier de nouvelles limites, et surtout à mettre en place, à partir de ces données, des mécanismes d'alerte permettant de prémunir nos sociétés de toute transgression, afin de guider le développement humain futur.

L'adaptation aux changements induits par les dérèglements climatiques est un enjeu majeur et inséparable de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle fait pourtant souvent figure de grand oublié en France, souvent considérée comme synonyme de pesanteur sur le développement de notre pays. Un tel déni pourrait pourtant avoir de graves conséquences, comme le constate dans sa note le groupe de travail présidé par Maximilien Rouer. Plus qu'un signal d'alarme cette note est avant tout un appel aux décideurs et à l'ensemble des acteurs de notre société. Elle propose des solutions et des outils nouveaux pour mettre en oeuvre une politique économique de l'adaptation au niveau français. Pour y parvenir elle préconise une méthode originale, schématisée dans une roue de l'adaptation au changement climatique donnant les trois grandes orientations à la mise en place de cette politique. Puisque nous n'avons plus le choix, que les dérèglements climatiques se font déjà ressentir, il est désormais nécessaire et urgent de les anticiper, d'autant que les opportunités sur le plan économique sont nombreuses.

1. le Climat 2. Le mix énergétique 3. Le gaz et le pétrole de schiste 4. La mobilité durable 5. Le principe de précaution 6. La rénovation énergétique 7. Fiscalité environnementale e le prix du carbone 8. Les normes et la simplification 9. La démocratie environnementale 10. Peut-on associer référendum et écologie ? 11. L'artificialisation des sols 12. La biodiversité 13. L'agriculture et l'alimentation 14. L'éducation à l'environnement et au développement durable

Ce matin, La Fabrique Ecologique a présenté à la presse ses "14 idées et mesures concrètes suggérées aux candidats pour le prochain quinquennat". Son souhait est de mettre dans le débat public sur l'écologie des propositions à la fois innovantes, concrètes et ambitieuses. Ces 14 idées sont le fruit des travaux sur plusieurs mois de groupes d'experts restreints et de haut niveau qui ont réfléchi non seulement à leur définition mais aussi à leur mise en oeuvre pendant le prochain quinquennat. La démarche suivie est expliquée dans l'avant-propos de ce document. Ces propositions seront débattues lors d'un grand colloque organisé conjointement avec Sciences Po Environnement, à Sciences Po Paris, le jeudi 23 février. Les candidats, ou leurs représentants, seront invités à exprimer leur vision de l'écologie, et à débattre autour de ces 14 nouvelles idées.

L'Union européenne a souvent été pionnière dans le domaine de l'environnement, aussi bien au niveau de son rôle auprès des Etats-membres que sur la scène internationale. Son ambition forte vient de la structure même de cette organisation, construite autour du marché unique et en dehors des frontières nationales, et qui rend plus simple la gestion de ces problématiques à l'échelle européenne. Elle s'est, en conséquence, dotée des moyens législatifs et financiers nécessaires pour faire face à ces enjeux. Cependant les résultats ne sont pas à la hauteur de l'ambition affichée. De la gestion des ressources à la protection de la biodiversité en passant par la santé, les efforts sont inégaux, et souvent insuffisants. D'où vient ce paradoxe ? C'est à cette question que s'attaque ce Décryptage, écrit par Lucas Globensky, chargé de mission à La Fabrique Ecologique, qui fait un état des lieux précis des sujets en lien avec l'environnement dans l'Union européenne. Dans cette perspective, il s'attache à définir les raisons qui expliquent ces résultats inégaux, et à en tirer des leçons pour l'avenir.

A l'approche des élections européennes, La Fabrique Ecologique publie un dossier sur leurs enjeux écologiques. Ce document comporte notamment 18 fiches thématiques portant sur les principaux sujets climatiques et écologiques auxquels l'Union européenne est confrontée. Ceux-ci ont été divisés en 6 grands thèmes : climat, biodiversité, condition animale, santé et environnement, consommation durable, et gouvernance. Sont ainsi décrits, de manière rigoureuse et exhaustive, l'état des lieux, les actions conduites par l'Union européenne, l'actualité récente et les perspectives d'avenir. Le dossier met en avant huit principales propositions, qui ont été voulues concrètes, applicables, structurantes et le plus innovantes possibles. Ces propositions sont mises en débat avec les citoyens, conformément aux méthodes de La Fabrique Ecologique. Elles vont faire l'objet d'une transmission et de discussions avec d'autres think-tanks français et européens. Elles seront, le moment venu, adressées aux forces politiques présentant des candidats aux élections européennes. Nous souhaitons bien sûr qu'elles soient reprises le plus largement possible dans les programmes des candidats. Ce dossier a été préparé à partir des travaux (notes, décryptages,...) de Géraud Guibert, Président de La Fabrique Ecologique, Thierry Libaert, Vice-président et membre du Comité économique et social européen, Lucile Schmid, Vice-présidente et ancienne présidente de la Green european foundation et Lucas Globensky, chargé de mission.

Le groupe de travail, présidé par Thomas Binet, publiait en fin d'année la version provisoire de la note « les monnaies complémentaires au service de la transition écologique ». Après un premier Atelier Co-Ecologique à Paris en octobre 2017, c'est à Bordeaux en mars 2018 que nous avons poursuivi le débat autour de cette note. Cette période de d'échanges collaboratifs avec les citoyens, les décideurs et la presse a été passionnante. Nous remercions l'ensemble des contributeurs qui ont permis d'enrichir ce travail et cette réflexion. Nous sommes heureux de vous présenter la version définitive de la note. Elle propose de développer les monnaies complémentaires environnementales, véritables outils au service de la transition écologique et énergétique. Le groupe de travail a avancé trois propositions dans ce but : accroître la confiance dans les monnaies complémentaires environnementales, construire de nouvelles boucles d'échanges sur le territoire intégrant une grande diversité d'acteurs et de prestataires et inciter les collectivités locales à contribuer au développement de ces monnaies par la mobilisation de divers leviers.

En ce lundi 19 Septembre, la Fabrique Ecologique publie son douzième Œil portant sur le rapport « Family planning and Environmental Sustainability : assessing the science », publié en juin 2016 par le Worldwatch Institute. Celui-ci se propose de questionner la pertinence de la connexion entre l'usage de la planification familiale et la durabilité environnementale. Aussi passionnant que brûlant, ce sujet est aujourd'hui en train de prendre de l'ampleur ; certains estimant même que la question démographique devrait être au cœur du débat de la prochaine COP à Marrakech. Cette étude éclairante, qui donne des outils et des concepts utiles à la compréhension du sujet, ne doit cependant pas faire oublier que la démographie ne saurait être perçue comme la seule question environnementale.

D'ici 2050, la demande en eau des villes va augmenter de 80 % du fait du changement climatique et de la croissance urbaine, créant un déficit de cette ressource pourtant indispensable. C'est le constat dressé dans l'article "Water competition between cities and agriculture driven by climate change and urban growth". Comment répondre à cet enjeu ? Les auteurs préconisent en priorité pour alimenter les agglomérations des réformes dans les pratiques agricoles afin d'économiser l'eau.

C'est un état des lieux critique qui ne coule pas de source, que dresse notre 17ème Oeil. Publié dans Nature en février 2017, l'article "Decline in global oceanic oxygen content during the past five decades" s'intéresse à la désoxygénation des océans depuis ces 60 dernières années. Ce déclin, aux causes multiples et variables selon les zones géographiques, rend actuellement certaines eaux inhabitables. Tout en dressant un bilan du phénomène, les auteurs de l'article s'intéressent également aux conséquences inquiétantes à venir sur l'écosystème marin comme sur l'homme. Dans son 17ème Oeil, La Fabrique Ecologique revient sur ce travail aux idées novatrices et concrètes qui permet de comprendre les enjeux que la question de la désoxygénation des océans implique.