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"En France, les « biodéchets » constituent environ 40 % des ordures ménagères. Ils regroupent les déchets verts et alimentaires issus de ressources naturelles animales ou végétales. Dans les déchets ménagers, ils sont constitués surtout des déchets de cuisine (épluchures de légumes, etc.), des déchets verts du jardin (tailles de haie, tonte de gazon, etc.) et des déchets en cellulose (essuie-tout, mouchoir en papier)."

"Avant le début, le 15 mai dernier, d'une enquête publique concernant le projet de stockage de déchets radioactifs dans la Meuse, dit projet Cigéo, Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes et président du mouvement Pax Christi France, avec le groupe de réflexion sur les enjeux éthiques de la gestion des déchets nucléaires, qu'il pilote, a rencontré L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) en charge de ce projet le 3 avril 2013. Il s'agissait d'échanger sur les enjeux éthiques liés au projet de stockage profond des déchets radioactifs."

"Le Bon Endroit, c'est la boutique d'Andréa et Sonia. Ouverte depuis le 18 septembre 2019, 6 mois avant le premier confinement. Elles y proposent la vente de produits en vrac, locaux et bio. Créée dans l'objectif de diminuer notre consommation plastique et pour aller vers du sain. Les deux amies ont chacune un parcours différent qui les a menées à l'environnement. C'est ce dernier qui les a rapprochées. Andréa a d'abord initié sa famille au zéro déchet quant à Sonia c'est à travers ses voyages qu'elle s'est retrouvée face aux déchets rejetés par la mer mais pas seulement. Ensemble, elles ont eu l'idée de monter leur magasin, afin d'initier les personnes au zéro déchet."

L'évêque de Troyes, Mgr Marc Stenger, a pointé jeudi 17 janvier à Joinville (Haute-Marne) le danger moral lié à l'enfouissement des déchets radioactifs à l'occasion d'un débat sur le futur centre de stockage de Bure (Meuse). « Quelles garanties peut-on donner aux générations à venir de la validité des systèmes techniques actuels ? », s'est interrogé l'évêque, également président de Pax Christi-France, qui pilote depuis 2011 un groupe de réflexion de onze contributeurs sur les enjeux éthiques de la gestion des déchets nucléaires.

"Pour le Commissariat général au développement durable(CGDD), la tarification incitative en matière de déchets ménagers, qui concerne aujourd'hui 5 millions d'habitants, s'avère très efficace pour inciter au tri et à la réduction des déchets. Alors que la loi sur la transition énergétique fixe des objectifs très ambitieux pour étendre le dispositif, l'étude du CGDD propose notamment de renforcer les soutiens financiers de l'Ademe aux collectivités et d'accroître la lutte contre le gaspillage et la surconsommation d'emballages."

L'ADEME a mis en place depuis 2005 différents indicateurs permettant d'évaluer l'évolution dans le temps des connaissances et des pratiques des Français allant dans le sens d'une plus grande vigilance à l'égard de l'environnement et notamment concernant la prévention des déchets. C'est à ce titre que l'Ifop a été mandaté par l'ADEME pour mener l'enquête auprès d'un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus afin de mieux appréhender la sensibilité de la population à l'égard de la production de déchets et d'obtenir un état des lieux des pratiques. De cette photographie de l'opinion publique réalisée tous les deux ans, se dégagent différents profils de citoyens ainsi que des évolutions tant de comportements que de perceptions.

Dans cette 5ème édition du baromètre évaluant la sensibilité des moins de 15 ans à la prévention des déchets, l'ADEME en partenariat avec l'Ifop à chercher à mesurer les attitudes des 6-14 ans face à la prévention des déchets, dans la continuité des précédentes évaluations. Ces jeunes ont-ils déjà assimilés quelques pratiques et modifié leurs habitudes ? Dans la positive, quel a été l'élément moteur ? Dans la négative, que seraient-ils éventuellement prêts à faire une fois avertis ? De cette étude découlent des pistes éclairantes tant en termes d'état des lieux des pratiques que de leviers de sensibilisation auprès de cette cible « jeune » à l'enjeu de la protection de leur planète.

"D'après l'inventaire réalisé par l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) rendu public le 1er juillet, le stock de déchets radioactifs s'élève aujourd'hui à près de 1,5 million de mètres cubes."

"L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) doit finaliser dans les jours qui viennent son estimation du coût du projet de stockage à grande profondeur des déchets nucléaires les plus dangereux (projet Cigéo)."

"Dans la nature, les déchets produits par certains écosystèmes servent de ressources pour d'autres. Cet équilibre du zéro-déchet est bien loin d'être le même dans nos sociétés humaines."

"En juin 2014, le conseil de Paris a adopté la stratégie « zéro déchet ». Elle a pour objectif de réduire l'incinération et l'enfouissement des déchets qui pourraient être réutilisés."

"Contrairement aux écosystèmes naturels pour lesquels les déchets des uns sont ressources pour les autres dans un remarquable équilibre, les sociétés humaines sont loin du modèle zéro-déchet"

"La Métropole européenne de Lille a lancé en novembre son premier défi « Famille zéro déchet » : 350 familles ont six mois pour tenter de réduire leurs déchets et modifier leurs habitudes de consommation."

"A l'occasion du Carême, le chantier diocésain à l'écologie intégrale vous propose un ciné-débat autour de la question du zéro-déchet, à partir d'un documentaire réalisé par Public Sénat : « Aux déchets citoyens ! »"

"Avec la fermeture des marchés, les magasins de vrac soumis à de nouvelles contraintes, la vente à emporter chez les restaurateurs en passant par le suremballage dans les grandes surfaces, consommer zéro déchet est devenu un véritable casse-tête depuis le début de la crise du Covid-19. Au point de se poser la question : faut-il faire une croix sur le zéro déchet, en contexte de Covid-19" [RDP du 26 mai 2020]

"Chaque année, le volume total d'équipements électriques et électroniques que l'on utilise dans le monde augmente de 2,5 millions de tonnes. Téléphones, radios, jouets, ordinateurs - s'ils disposent d'une alimentation électrique ou d'une batterie, ils rejoindront une montagne croissante de « déchets électroniques » après utilisation. Rien qu'en 2019, le monde en a généré 53,6 millions de tonnes. Ce qui représente 7,3 kilogrammes par personne et l'équivalent en poids de 350 bateaux de croisière. L'Asie a produit la part du lion - 24,9 millions de tonnes - suivie par l'Amérique (13,1) et l'Europe (12), tandis que l'Afrique et l'Océanie en ont généré respectivement 2,9 et 0,7 million. D'ici à 2030, cette masse annuelle planétaire devrait atteindre les 74,7 millions de tonnes. En seulement 16 ans, elle aura donc presque doublé. Ce qui en fait le flux de déchets domestiques à la croissance la plus rapide au monde, alimentée principalement par le fait que davantage de personnes achètent des produits électroniques ayant un cycle de vie plus court et offrant moins de possibilités de réparation."

"Dans l' Union européenne (UE), la quantité de déchets municipaux produits par personne s'est élevée à 475 kg en 2014, en baisse de 10% par rapport au pic de 527 kg par personne atteint en 2002. Depuis 2007, la production de déchets municipaux par personn e a constamment diminué dans l' UE pour s'établir en-deçà de son niveau du milieu des années 1990."

"J'ai regardé hier soir « La Tragédie électronique » et comme souvent face à ce type de reportage, j'étais scandalisée, la souris de mon ordinateur dans une main et mon smartphone dans l'autre. "Chaque année, environ 50 millions de tonnes de déchets d'équipements électriques et électroniques sont jetés. On estime que dans le monde développé, environ 75% de ces déchets disparaissent des circuits officiels de retraitement. Une grande partie est exportée illégalement, vers des décharges clandestines en Afrique (Ghana, Nigeria…) ou en Asie (Chine, Inde, Pakistan, Bengladesh…), ou encore en Amérique du Sud." "

"En récoltant les invendus des magasins, une association berlinoise les met à la disposition des plus démunis dans des réfrigérateurs en libre-service Chaque année, rien qu'en France, les déchets alimentaires représentent 10 millions de tonnes (!). En moyenne, les Français jettent 20 kg à 30 kg de déchets alimentaires chaque année, dont 7 kg de produits non consommés encore emballés ! Bien entendu, nous ne sommes pas les seuls à produire ce phénomène, et il peut s'interpréter de différentes manières. En Belgique, par exemple, les gens jettent l'équivalent de 174 euros de nourriture à la poubelle chaque année, et en Grande-Bretagne, un aliment acheté sur quatre est jeté…"

"Utiliser du gaz carbonique (CO2) pour récupérer les métaux rares contenus dans votre vieux téléphone ? En d'autres termes, avoir recours à un déchet pour recycler d'autres déchets ? C'est la piste prometteuse ouverte par des chercheurs lyonnais."