SÉCURITÉ : Les entreprises ne s'y retrouvent plus face au Web 2.0 - 0 views
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Selon l'étude, 95 % des responsables informatiques autorisent actuellement les employés à accéder à certains sites du Web 2.0, une liberté logique, dans la mesure où 62 % des sondés estiment que le Web 2.0 est indispensable à l'activité de leur entreprise.
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Mais la liberté accordée semble insuffisante : 86 % des responsables interrogés déclarent être sous pression, notamment de la part des cadres dirigeants et des services marketing et commerciaux, pour "autoriser un accès élargi" au Web 2.0, souvent très bridé.
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Paradoxalement, les sites les plus souvent autorisés sont aussi ceux qui sont, dans d'autres entreprises, le plus souvent bloqués : les webmails (type Hotmail, Gmail, Yahoo Mail, etc.), les portails Web comme iGoogle, les wikis (pages collaboratives, comme Wikipedia) et, évidemment, les réseaux sociaux, dont Facebook,
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80 % des responsables informatiques se déclarent confiants pour la sécurité de leur entreprise. Mais Websense, qui travaille dans le secteur, affirme : "Les chiffres montrent qu'elles (les entreprises, NDLR) ne sont pas bien équipées pour se protéger contre les menaces du Web 2.0." Paradoxalement, lorsque les questions du sondage se font plus précises, seules 9 % des entreprises reconnaissent avoir déployé des moyens de sécurité couvrant tous les vecteurs de menaces : rien à voir avec la confiance affichée au début.
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Facebook est, par exemple, un vecteur de codes malicieux, qui se propagent via les applications, des extensions du site créées par tout un chacun, et auxquelles les utilisateurs doivent donner un accès complet à leur profil pour profiter de nouvelles fonctions alléchantes (préparer des sondages pour ses amis, savoir qui a écrit quoi sur quelqu'un, etc.).
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47 % des responsables interrogés admettent que les employés essaient de contourner la politique de sécurité Web des entreprises.
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L'étude montre une méconnaissance du Web 2.0 et des nouveaux usages d'Internet en général, de la part des entreprises. Peut-être ont-elles besoin de temps pour s'adapter, mais, au vu des menaces, la prise de conscience risque d'être plutôt brutale.