Des universités traduisent leurs diplômes en listes de compétences, pour faci... - 0 views
-
Le but n’est rien d’autre que de traduire l’ensemble des diplômes de cette université scientifique et médicale en listes de compétences. Cela prendra la forme de guides expliquant ce que les étudiants savent faire à la sortie de leur cursus. On y lira, par exemple, qu’à l’issue d’une licence de génie civil on sait mettre en place le plan d’installation d’un chantier, implanter un ouvrage (un bâtiment ou une route, par exemple) en utilisant des repères topographiques, etc.Plutôt que le « quoi » (les matières apprises), c’est le « pourquoi » qui est mis en avant : le sens des études, qu’il s’agit de traduire en termes concrets. « Quand on participe à des Salons, raconte Joëlle Aubert, on se rend compte que la demande des familles n’est plus “Qu’est-ce qu’on apprend dans votre établissement ?”, mais “Que feront nos enfants après des études chez vous ?” »
-
Penser compétences suppose de repenser la formation en profondeur, dit-il. « On ne peut penser compétences sans en tirer les conséquences sur la manière de faire cours et sur l’évaluation », constate Joëlle Aubert.Bref, reconnaît Yannick Morel à l’APEC, « transformer un lycéen en un professionnel en trois ans, c’est un travail énorme »
-
"Que savent faire les étudiants lorsqu'ils sortent de l'université ? Quelles compétences peuvent-ils mettre en avant sur le marché de l'emploi ? Cette question centrale, longtemps négligée, est aujourd'hui au cœur de la réflexion de quelques établissements pionniers, à Saint-Etienne ou à Lille, par exemple. C'est aussi le cas de l'université Joseph-Fourier (UJF), à Grenoble, qui tenait, jeudi 25 juin, un séminaire sur ce thème. Depuis le printemps 2013, l'équipe de Joëlle Aubert, vice-présidente de l'UJF, a engagé un vaste chantier, en invitant enseignants-chercheurs, entreprises, étudiants et parents à participer aux travaux."