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Les 27 et 28 mars, le campus de Lille de l’EDHEC s’est transformé en laboratoire éphémère d’innovation pour 16 entreprises partenaires de l’école : 500 étudiants de 2ème année du programme Grande Ecole ont planché sur des problématiques concrètes et stratégiques d’innovation.

Au sortir de ces 2 jours, la trentaine de managers et dirigeants impliqués repart avec des idées et des plans d’action pour lancer ou relancer une marque, cibler une nouvelle clientèle, proposer des axes de diversification, saisir les opportunités offertes par les réseaux sociaux… d’incroyables gisements de valeur !

les étudiants doivent intégrer l’innovation comme un élément essentiel de leur réussite future.

La définition d’une vision est une condition nécessaire, mais en général pas suffisante pour que les parties prenantes puissent se projeter dans l’organisation en devenir et, ce faisant, être de véritables acteurs du changement. Définir une cible organisationnelle consiste à circonscrire les impacts de la vision sur les deux autres composants du cadre organisationnel : la structure et le système de management. Cette cible sera déterminée de manière plus ou moins précise en fonction du degré de participation qu’on souhaite donner à la démarche. Mais, quoi qu’il en soit, un subtil équilibre est toujours à trouver entre d’une part, un cadre suffisamment précis pour permettre la projection dans le futur (qu’est-ce que cela voudra dire pour moi ?) et, d’autre part, un contenu qui reste suffisamment flou pour que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice, écrire sa petite page de texte.

La sociocratie, mise au point par Gerard Endenburg, chef d’entreprise, est un mode de gouvernance des organisations qui est expérimenté et reconnu dans plusieurs pays, notamment les Pays Bas, depuis les années 70. Approche systémique tout à fait originale du management, elle met la question du pouvoirau centre de sa réflexion et de sa pratique. La sociocratie favorise dans les organisations l’équivalence entre les membres pour donner à chacun la possibilité de s’associer en toute conscience aux décisions qui le concernent, à la lumière d’un bien commun clairement exprimé. Ce faisant, elle favorise l’auto-organisation des structures et concilie efficacité et comportement éthique. Françoise Keller et Pierre Tavernier présenteront la sociocratie à travers leurs expériences et se prêteront aux questions de la salle en prélude aux  échanges et débats des participants. Tous deux ingénieurs et consultants, ils sont les premiers experts français en mode de gouvernance sociocratique certifiés par le Global Sociocratic Center. Ils ont crée le Centre Français de Sociocratie et accompagnent des équipes et des projets novateurs avec cette approche.

L’introduction des techniques de jeu dans l’entreprise peut motiver les employés à adopter des comportements spécifiques, mais elle peut aussi améliorer le moral et l’enthousiasme autour de tâches et projets.