Monoprix, en collaboration avec l'Institut CSA, a réalisé une étude portant sur les rapports qu'entretiennent les citadins avec le commerce de proximité. 91 % se déclarent satisfaits de vivre en ville grâce, notamment, à la facilité d'accès aux commerces multiformats.
Les ventes en ligne ont progressé de 22% l'an passé en France, à 37,7 milliards d'euros, tirées par un bond des transactions et quelque 3 millions de consommateurs hexagonaux supplémentaires, a annoncé lundi la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).
En 2011, plus de 30 millions de Français - soit 60% des internautes - ont acheté au moins une fois sur internet, soit une hausse de 11% par rapport à 2010, indique la Fevad dans un communiqué. Après une croissance de 25% en 2010, le chiffre d'affaires en ligne a maintenu le cap avec une progression de 22%, malgré le coup de frein de la consommation observé par ailleurs.
"Après avoir construit la France moche et dévitalisé les centres-villes, l'industrie du centre commercial veut inverser le mouvement de balancier. Le registre de l'industrie a considérablement évolué: il s'agit désormais de privilégier l'urbanité, la ville dense, la mixité des fonctions (commerce, logements, bureaux, loisirs, services publics), soit exactement l'inverse de la feuille de route initiale du modèle du centre commercial de périphérie. Cette reconquête du commerce de ville s'observe par exemple dans l'intérêt croissant du secteur pour les lieux de flux, comprendre les gares et autres lieux urbains de passage. La gare Saint-Lazare à Paris fait par exemple partie des centres commerciaux les plus performants du pays."
"Les hypermarchés ont du mal à survivre et les grandes gares se transforment en centres commerciaux. Voilà qui invite à repenser la dynamique de nos villes."
"Sans tomber dans le misérabilisme, ni s'attaquer à la politique culturelle en tant que telle, il nous semble nécessaire de rappeler que tout impact supposément positif (ici, le renouvellement du quartier) génère inévitablement son lot d'effets pervers. Autrement dit, de nuancer un peu ce discours angélique qui veut que la culture améliore nécessairement l'urbanité. « La culture transforme la ville », souvent pour le meilleur mais parfois aussi pour le pire. Il importe donc de prendre en compte l'ensemble des transformations possibles dans la conception de sa politique culturelle.
Concrètement, comment inclure cette externalité négative dans la litanie d'externalités positives promises par de tels programmes d'investissements ? La collectivité a ici une vraie responsabilité. On sait qu'une infrastructure culturelle lourde irrigue un quartier sur un périmètre plus ou moins étendue (quelques centaines de mètres). Dès lors, pourquoi ne pas inclure dans le programme de développement local une clause de maîtrise du foncier de quelques années, sur la sphère d'influence estimée du bâti, et qui garantirait ainsi aux habitants et commerces « autochtones » de pouvoir rester dans le quartier ?"
Le "drive" connaît un succès croissant, c'est un fait. Révolutionnant les modes de vie, de consommer, de se déplacer sur le territoire... confirmant sûrement par là l'enchevêtrement du physique et du numérique, la situation de blocage de l'essor du commerce, mais aussi que la France change bel et bien en dehors de Paris, et sûrement plus que dans la capitale.
" Paris n'est pas Los Angeles. Nous n'avons pas de grandes avenues en bord de plages qui se prêtent à la venue des food trucks. Nous avons réalisé les Vélib', les Autolib' et la piétonisation des voies sur berge. Ce n'est pas pour accueillir maintenant des camions-restaurants », conclut Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris chargée du commerce. "
"La bataille des géants du Net se déplace dans votre rue : dans un futur proche, Amazon, Google ou eBay seront capables de vous livrer vos courses le jour même. Grâce à une maîtrise impressionnante de la logistique, des algorithmes et des moyens de livraison, ils sont en passe d'effacer les dernières contraintes du e-commerce. Et prendre encore plus pied dans votre vie quotidienne."
À contre courant des clichés selon lesquels la grande distribution constituerait un frein à la consommation collaborative, Neal Gorenflo, éditeur de Shareable.net envisage un scénario où la distribution jouerait un rôle central dans le passage à l'échelle de l'économie du partage.
La chaîne de supermarchés Wal-Mart réfléchit actuellement à l'opportunité de passer par ses clients physiques pour effectuer les livraisons à ses clients en ligne.
Des aéroports transformés en railport: des TGV fret relieront en 2015 les grands aéroports de l'ouest européen pour prendre en charge le fret aérien, afin de réduire les nuisances sonores des vols de nuit et abaisser les émissions de CO2.