"En Espagne entre 2007 et 2013, le nombre de mariages religieux a baissé de 52 %, rapporte le quotidien ABC mardi 13 octobre. Au cours de la dernière décennie, le nombre total de mariages a baissé, lui, de 25 % (209 000 mariages en 2005).
Chaque année, pour 10 mariages célébrés, sept divorces sont enregistrés, rapporte encore le quotidien espagnol catholique."
"Le sénat espagnol a définitivement adopté le 10 septembre 2015 une loi réformant l'accès à l'avortement pour les mineures en introduisant la nécessité d'un consentement parental.
La réforme a pour objectif de « rendre aux pères et aux mères la capacité de conseiller leur fille et d'être à ses côtés dans ce moment si difficile de sa vie », a expliqué la sénatrice María Dolores Pan, du Parti populaire majoritaire en Espagne.
En France, le consentement parental a été supprimé par la loi de 2001. "
"Le Parlement européen à Strasbourg va débattre sur la décision du gouvernement conservateur espagnol de légiférer pour interdire l'avortement dans le pays. Un projet contesté par l'opposition et une partie de la majorité dont certains membres demandent la suspension du projet."
"Des milliers de familles de toute l'Europe sont attendues pour célébrer la fête de la Sainte Famille, du 27 au 29 décembre 2013, sur la place Colón de Madrid, en Espagne."
Pays-Bas, Belgique, Espagne, Suède, Portugal et Danemark... Au début du XXIe siècle, le mariage homosexuel est une réalité en Europe (1). La France sera-t-elle le 7ème pays européen à sauter le pas en 2013 ou 2014 ?
"L'archevêque de Valence (Espagne), le cardinal Antonio Cañizares Llovera, est actuellement au cœur d'une tempête médiatique et judiciaire. Un collectif LGBT, une association d'aide aux réfugiés et plusieurs partis politiques ont décidé de l'attaquer en justice pour homophobie et incitation à la haine."
"Véritable laboratoire en Europe, l'Espagne s'apprête à limiter l'avortement. C'est la conséquence de la mobilisation massive des Espagnols contre les lois du gouvernement précédent. Des Espagnols qui seront très présents à la Marche pour la vie le 19 janvier, à Paris. Analyse."
"En France, la révision de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse intervient alors que l'Etat espagnol vient, à l'inverse de décider de durcir les conditions de l'accès à l'avortement."
"Le ministre espagnol de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, a annoncé sa démission après le retrait du projet de loi supprimant le droit à l'avortement. "
"Un avant-projet de loi, présenté vendredi 20 décembre en conseil des ministres, limite les conditions d'accès à l'interruption volontaire de grossesse."
"Le 20 décembre dernier, l'Espagne a surpris l'Europe entière avec un projet de loi remettant en cause la loi sur l'avortement adoptée par le gouvernement socialiste en 2010. Si ce projet est voté, l'avortement ne sera plus autorisé que dans les cas de viol ou de mise en danger de la santé de la mère.
Une information qui n'a pas manqué de choquer les médias français (Le Monde a titré « La régression espagnole »). Le Petit Journal, l'émission d'informations de Canal+, a souhaité ainsi prouver que ce projet de loi était l'œuvre de « vieux cathos nostalgiques du franquisme ». Raté…"
"« En Espagne, on ne croyait pas que les Français allaient réagir », me dit Asuncion Serena, que le froid et la pluie n'ont pas découragée de rester là, au Champ de Mars, micro en main, interrogeant les marcheurs de « La Manif pour tous », dimanche 13 janvier. Le sursaut français étonne d'autres nations."
Il est probable cependant que cette action de masse, aussi spectaculaire soit-elle, ne suffira pas à faire fléchir un gouvernement et un président qui s'accrocheront aux promesses « sociétales » de leur programme, comme le Premier ministre socialiste Zapatero l'avait fait en Espagne alors que son pays buvait la tasse... Ils devront pourtant finir par admettre eux aussi qu'ils ont choisi de diviser notre pays au plus mauvais moment d'une des plus grandes crises économiques et sociales que le monde d'après-guerre ait connue.