"LES FRANÇAIS ET L'EDUCATION DES ENFANTS
Les 4 principaux enseignement de ce sondage :
1) Les Français très sévères sur l'éducation des enfants d'aujourd'hui
74% des Français jugent les enfants d'aujourd'hui en général moins bien élevés qu'à l'époque où ils étaient eux-mêmes enfants.
85% des Français jugent la plupart des parents « pas assez sévères » avec leurs enfants.
En moyenne, les Français considèrent que les enfants devraient aller se coucher à 20h20 lorsqu'ils ont 6-7 ans ; à 20h50 lorsqu'ils ont 10-11 ans et à 21h40 lorsqu'ils ont 14-15 ans.
Ils pensent aussi qu'ils devraient être autorisés à regarder la télé à 6 ans, à aller sur Internet à 12 ans, à avoir un téléphone portable à 13 ans, à avoir un compte Facebook à 15 ans et à partir en vacances avec des ami(e)s à 16 ans.
2) L'école continue de très fortement diviser les Français
51% des Français pensent que l'enseignement à l'école est de mauvaise qualité, 48% pensent qu'il est de bonne qualité.
S'ils avaient un enfant et s'ils avaient le choix, 55% des Français préféreraient l'inscrire dans une école publique, contre 44% qui préféreraient l'inscrire dans une école privée. Mais si les sympathisants de la gauche seraient une écrasante majorité à préférer une école publique (82%), les sympathisants de la droite, au contraire, seraient une très large majorité à préférer une école privée (64%).
3) Les Français très sévères sur la réforme des rythmes scolaires et très hostiles à l'abandon des notes
6 mois après sa généralisation dans tout le pays, 68% des Français considèrent que la réforme des rythmes scolaires dans les écoles a été « une mauvaise chose ».
73% des Français seraient opposés à ce que l'évaluation des élèves ne se fasse plus par des notes.
4) L'Histoire-géographie, matière préférée des Français
A l'école, lorsqu'ils étaient enfants,
"Un sondage de l'Ifop pour le quotidien « Le Monde », publié à la veille de l'Assomption, et reprenant des questions déjà posées en 1988, montre une relative persistance de la culture chrétienne au sein de la société, mais aussi une nette diminution de cette culture chez les moins de 35 ans."
"L'Observatoire français du catholicisme (OFC) publie une étude sur l'impact de l'Église dans la société. Le sondage confirme la forte sécularisation de la France et le statut devenu minoritaire de la religion catholique. Il dévoile aussi un réveil des baptisés dans une société en quête spirituelle."
"Ils étaient promis à la traversée du désert : voici les catholiques qui sortent du tunnel ! Moins nombreux, ils sont plus fervents, mieux formés et s'engagent hors des sacristies. Notre sondage le confirme : loin de menacer la laïcité, leur parole est attendue, même si elle n'est pas toujours prise en compte. Radioscopie d'une nouvelle identité catholique en France. "
"Plus de la moitié des parents (51%) déclarent que leur enfant fréquente au moins une structure de l'Église catholique, révèle un sondage d'OpinionWay."
"« La culture chrétienne est en net recul, notamment chez les plus jeunes » : tel est le titre d'un article paru dans « Le Monde » du 14 août, donnant les résultats d'un sondage de l'IFOP réalisé début août 2020. Le commentateur Jérôme Fourquet écrit : « Il y a un phénomène global de sécularisation de la société. Pour beaucoup, cela n'a plus grand intérêt de connaître cette culture. C'est devenu une langue étrangère, voire inconnue, pour une grande partie des jeunes générations. » Telle est bien la situation dans laquelle nous nous trouvons."
"La réforme dite « Peillon » s'est retrouvée cette semaine sous les tirs croisés de la droite et de certains maires critiquant en particulier les problèmes de financement liés au passage à la semaine de quatre jours et demi. Ces critiques portent dans l'Opinion. Cela n'empêche pas les Français de penser que l'Opposition se sert surtout de cette réforme à des fins électorales."
"Comment parler de la résurrection du Christ dans une société qui a à peu près perdu toute culture biblique et chrétienne sérieuse ? La question est grave. On en mesure encore plus l'acuité lorsqu'on s'aperçoit que, selon certains sondages, nombre de chrétiens de nom n'y croient plus ! Curieusement, on serait prêt à s'intéresser à la métempsycose et à la réincarnation comme des perspectives beaucoup plus plausibles que celle de la foi chrétienne ! Par ailleurs, on ne peut ignorer une véritable expansion de l'athéisme, associée à un rationalisme issu du matérialisme des Lumières. Au nom de la raison critique, on prétend dissoudre les dogmes à coups d'évidences élémentaires. Sans porter trop de confiance aux statistiques, on ne peut négliger certaines données. Je relève ainsi que, selon l'institut Gallup, la France serait le quatrième pays du monde en nombre de personnes qui se déclarent athées (29 %). Selon le même institut, 37 % des personnes interrogées se considéreraient comme « religieuses », tandis que 34 % se déclareraient « non religieuses »."
"Nous devons reconnaître ces jours-ci que, en plusieurs domaines, une vision superficielle de l'Église est plutôt déconcertante. Un archevêque, dans une réunion internationale, ne semble pas connaître la théologie catholique de base sur la conscience. Des gros titres dans les journaux annoncent que pour une personne qui rejoint l'Église, six la quittent. Des paroisses ferment. Et des sondages indiquent que près de 60% des catholiques se compromettent - et la foi avec eux - en votant pour des partis pro-avortement.
Mais il y a un côté positif à ces problèmes. Avec d'autres tout aussi négatifs, ils ont poussé pas mal de gens que je rencontre régulièrement à se préoccuper de l'Église. Et c'est toujours une bonne chose. Mais ce qui m'intéresse est qu'ils commencent à se poser des questions et également à douter de leur compréhension superficielle de la foi."
"La moitié des parents (51 %) d'un échantillon représentatif de la population (avec très peu de catholiques pratiquants donc) déclarent que leur enfant fréquente au moins une structure d'Église, selon un sondage Opinionway pour la Conférence des évêques de France (CEF) rendu public ce 13 septembre"
"Aujourd'hui comme hier, Dieu attire. Par-delà les chiffres et les sondages prophétisant le déclin du christianisme, la foi continue à gagner le secret des âmes. Qu'est-ce que la conversion ? Comment change-t-elle la vie de ceux qui l'expérimentent ?"
"Traditionnellement tous les deux ans, le Service AEP lance un sondage pour avoir un aperçu de ce qui se vit au sein des aumôneries, dans la diversité des réalités du diocèse. L'enquête lancée en mai 2020, suivie d'une deuxième enquête complémentaire en décembre 2020, ont été l'objet d'une analyse détaillée par le Service AEP, permettant une vision d'ensemble, ainsi que la définition de certains axes de travail, d'amélioration et de coopération, tels que la préparation aux sacrements, la relation avec les établissements scolaires et/ou avec les paroisses ou le lien avec le service diocésain des AEP."
"« Le nombre d'adultes baptisés à Pâques est au plus haut depuis dix ans », titre Ouest-France. La Conférence des évêques de France observe que la part des 18-25 ans a doublé en cinq ans parmi les catéchumènes concernés et détecte « un frémissement ». Pourtant, si l'on en croit Marianne, « la foi religieuse recule en France avec 44 % de croyants, selon un sondage ». Quand on sait que, d'après une enquête de l'INSEE, 29 % des Français âgés de 18 à 59 ans se disent catholiques, 10 % musulmans et 1 % de confession juive, on ne peut guère être optimiste sur l'avenir du christianisme en France. Et pourtant..."
"Questionnaire de consultation de l'état des lieux
Audit concernant les formations proposées par le service de formation permanente des chrétiens.
«Aller vers»: une démarche systématique de consultation de l'état des lieux, des besoins et attentes en formation vous est proposée à travers cette grille de questions. Cet audit se situe dans la dynamique du Projet global de catéchèse (première annonce, pédagogie d'initiation chrétienne, catéchèse «à toutes les étapes de la vie ») et de l'élan missionnaire des paroisses (lien entre annonce de l'Evangile, vie des communautés et formation). "
Sept parents d'enfants âgés de 3 à 18 ans sur dix ont déjà eu recours à des centres de loisirs ou des colonies de vacances pour leur(s) enfant(s) (70%). Il apparaît que les centres de loisirs, probablement plus intégrés dans le quotidien des familles, sont presque deux fois plus plébiscités que les colonies de vacances (65% y ont recours VS 36% pour les colonies de vacances). Au final, 31% des parents ont déjà proposé à leur(s) enfant(s) d'aller en centre de loisirs et en colonie de vacances.
Les Accueils Collectifs de Mineurs jouissent d'une très bonne image auprès des parents qui y ont déjà eu recours : L'impact social ressort comme le premier atout des colos, reconnu par quasiment l'ensemble des personnes interrogées qui y ont inscrit leur(s) enfant(s) : elles estiment en effet qu'ils sont source d'épanouissement pour leur enfant et qu'il socialise en apprenant la vie en collectivité (92 %). Les familles estiment encore que les ACM participent à la mixité sociale : leur(s) enfant(s) rencontre(nt) des camarades d'origines sociales et de cultures différentes à la sienne (86 %). Leur valeur ajoutée pédagogique en continuité de l'école, sans être aussi unanimement perçue, est tout de même reconnue par huit parents sur dix (79%). On relèvera que 86 % des ouvriers perçoivent cette valeur.
"La politique, une affaire d'adultes ? Pas si sûr. À deux mois de l'élection présidentielle, Squla et Ipsos se sont penchés sur le point de vue des enfants (6-12 ans) quant à ce temps fort de la vie politique française. Quelle est leur perception et leur connaissance du sujet ? Mais aussi quelles sont leurs attentes à l'égard du prochain Président de la République ?"