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"Pour la 5e année consécutive, la BmL et l'Enssib rassemblent leurs forces afin de réfléchir à la question de l'architecture des bibliothèques. Le 7 avril 2016, nous nous intéresserons à l'impact du numérique sur les bibliothèques, leurs espaces, leurs collections et l'organisation des espaces internes. Alors que la bibliothèque ne cesse de réaffirmer sa position centrale dans la Cité et dans le débat public, en insistant notamment sur la réalité physique de son lieu - qu'il soit troisième, quatrième ou premier -, elle ne peut, pour autant, écarter de sa réflexion les différents aspects du numérique : mobilité connectée des usagers et/ou des personnels, développement des collections et services numériques... sont autant de points de réflexion qui intéressent l'architecture des bâtiments. Les nouveaux usages numériques ont-ils modifié en profondeur la conception des bâtiments, dans leur organisation spatiale pour les publics mais aussi dans les espaces internes ? Quelle place matérielle services et collections numériques peuvent-ils avoir dans l'espace concret de la bibliothèque ? Conférence, tables rondes et échanges devraient apporter matière à réflexion sur ces questions concernant l'impact du numérique dans nos bâtiments."

"Rosalis est un portail web proposant un large éventail de ressources accessibles à tous. 60 000 documents et environ 6 millions d'images sont disponibles sur le site et sur les espaces thématiques dédiés : 9 collections thématiques patrimoniales et un Espace presse régionale."

(Lu dans la lettre Complément d'objet n°267) Le fossé numérique en France, rapport du Centre d'analyse stratégique, avril 2011. Constatant que l'usage et l'accès aux réseaux et aux technologies numériques est devenu l'une des conditions d'intégration dans notre société, cet état des lieux met en évidence l'existence de trois fossés numériques, générationnel, social et culturel. En France, 18 % des plus de 65 ans utilisent Internet contre 65 % au Danemark et 68 % en Finlande ; 34 % des personnes aux plus faibles revenus ont un ordinateur à domicile et 28,2 % une connexion à Internet contre respectivement 91 % et 87,1 % pour les revenus les plus élevés ; les personnes les moins diplômées utilisent peu l'outil informatique. Ce rapport établit un lien entre moindre réussite scolaire et absence d'un ordinateur et d'Internet à domicile. Il constate que les inégalités se creusent dans la population la plus jeune et alerte sur le risque que « ces fossés sociaux et culturels risquent de perdurer tout au long de leur vie et les placerait un peu plus à l'écart de la société ». Il relève de "nouveaux clivages avec l'Internet mobile" et atténue l'idée d'une fracture géographique très importante entre les zones urbaines et rurales. Des propositions pour rééquilibrer ces écarts sont avancées, par exemple : dans le cadre du plan de développement des nouvelles technologies à l'école, favoriser l'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) pour une meilleure prise en compte de l'hétérogénéité et accorder une place particulière aux 15-24 ans qui n'ont pas accès à la Toile à leur domicile ; instaurer un tarif social de l'Internet ; déployer des espaces numériques publics avec un accès gratuit au Réseau et des formations pour les ménages aux plus faibles revenus ; familiariser les personnes âgées à l'informatique et mettre en place des espaces numériques dans les maisons de retraite

"Or donc : nous sommes actuellement en train de monter une structure dont le nom de code temporaire, labUA, dit assez de quoi il retourne (j'y reviens), et qui doit officiellement démarrer au 01 janvier 2015. Ladite structure doit rassembler à partir de cette date des personnels de la Bibnum BUA (2 personnes) et des personnels (5 personnes) issus de la DDN UA (la Direction du Développement Numérique, qui s'appelle sans doute DSI chez vous). Ce labUA a vocation, globalement et très rapidement, à traiter de thématiques numériques, principalement e-pédagogiques mais pas que, le volet recherche devant à mes yeux en être une part aussi, dans des logiques (je vous colle ça en vrac) : de défrichage et repérage, puis tests d'outils utiles qu'on peut ensuite conseiller aux personnels UA en les accompagnant dans leur déploiement ; de travail sur les espaces d'enseignement (c'est quoi une salle de classe en 2014 ? quels outils, quels matériels, quelles occupations des espaces ?) ; de travail sur les méthodes (enseigner avec twitter, au hasard) ; d'accompagnement des enseignants et chercheurs dans leur évolution vers le numérique ; Vaste programme, qui nous occupe déjà pas mal (le montage d'une telle structure supposant de convaincre en local et donc d'élaborer un modèle qui puisse s'avérer convaincant) ; et nous occupera encore plus à partir de janvier. On remarquera que le labUA va nous permettre de prendre à bras le corps des problématiques d'innovation numérique qui débordent des bibliothèques où, je l'ai déjà dit et j'en reste persuadé, les moyens nécessaires à répondre au numérique comme à ses impacts ne sont toujours pas présents."

"Voici les grandes lignes de mon intervention du mardi 24 septembre 2013 à l'enssib sur le thème : Bibliothèque physique, bibliothèque numérique : organiser leur valorisation mutuelle en bibliothèque publique. Les bibliothèques publiques interviennent désormais à la fois sur un territoire physique et sur un territoire numérique. La valorisation de ses services, de ses ressources, de ses contenus doit être pensée dans un espace global et organisée en un écosystème dans lequel chacune de ces actions de communication et de médiation impactent à la fois le physique et le numérique."

intervention du mardi 24 septembre 2013 à l'enssib sur le thème : Bibliothèque physique, bibliothèque numérique : organiser leur valorisation mutuelle en bibliothèque publique.  Les bibliothèques publiques interviennent désormais à la fois sur un territoire physique et sur un territoire numérique. La valorisation de ses services, de ses ressources, de ses contenus doit être pensée dans un espace global et organisée en un écosystème dans lequel chacune de ces actions de communication et de médiation impactent à la fois le physique et le numérique. 

Inauguration samedi 26 avril 2014 à la bibliothèque de la Part-Dieu à Lyon. "Inspirée par le mouvement des radios et de la culture libre, la Bibliobox est un espace de partage de fichiers numériques en OpenSource qui permet à chaque utilisateur connecté au réseau WiFi de la Bibliobox d'accéder à son contenu mais aussi d'y déposer ses propres fichiers. Toute personne munie d'un ordinateur, tablette, smartphone ... présente dans la pièce où se trouve la Bibliobox peut donc accéder à son contenu via le réseau WiFi. "

"Le Labo BnF, espace expérimental pour la lecture et l'écriture, lance une grande animation autour de la lecture numérique enrichie. Un focus particulier est fait sur les livres et les applications pour enfants. Pendant plusieurs mois, Le Labo ouvert au grand public, va mettre «la lecture dans tous ses états» ! Ce parcours ludique est accompagné de cartels à encre électronique délivrant une foule d'informations à la portée de tous, le programme est riche !"

"Alors qu'en France le marché du livre en retrait depuis deux ans a abordé sa digitalisation, Nelson Wolff un entrepreneur Américain lance à San Antonio au Texas une Bibliothèque numérique. Le concept ? Un espace de 1 500 mètres carrés à l'architecture inspirée des Apple Store proposant en libre service des liseuses, des ordinateurs et l'accès à un catalogue de livres numériques. Le service offert ? 175 liseuses électroniques et tablettes sont mises à disposition du public qui pourra louer des livres numériques dans le catalogue de la bibliothèque à distance ou sur place. Le contenu de celles-ci s'effacera au bout de quinze jours rendant l'objet inutilisable. Le « rendu » des livres pourra se faire à distance par un simple bouton « check-out »."

"Face aux nouveaux enjeux de l'édition, huit pistes pour les bibliothèques sont ici explorées qui sont en accord avec le système des valeurs et les principes qui les définissent au sein de la sphère public. Ces propositions sont aussi en phase avec le modèle symbolique de la bibliothèque publique en tant que tiers lieu qui est une place pour l'humain et les connections avant d'être un espace pour les collections."

"Les recommandations de la Commission européenne en matière de diffusion en accès ouvert (donc gratuit) des publications financées par des fonds publics divise la communauté scientifique. Des représentants des éditions de revues en sciences humaines et sociales ont déjà exprimé leurs inquiétudes. Cependant, dans une tribune du Monde, une communauté de responsables d'universités, d'enseignants-chercheurs, d'éditeurs et de responsables de bibliothèques propose une pétition I love open access : "Craindre l'accès ouvert nous paraît relever d'une vision étroite et, pour tout dire, erronée de l'avenir. Isoler, aujourd'hui, les SHS dans un espace spécifique ferait de ce dernier un conservatoire voué à la disparition. Selon nous, les SHS peuvent au contraire se placer à l'avant-garde de ce mouvement d'ouverture, en raison même de la demande sociale grandissante dont elles sont l'objet". Les signataires soulignent l'émergence de "modèles économiques nouveaux qui renforcent la position des éditeurs sans pour autant faire payer les auteurs"."

"Cette journée d'étude fait suite à celle organisée en juin 2010 par le centre d'histoire « Espaces et cultures » de l'université de Clermont-Ferrand autour des bases de données et des ressources numériques. Elle fera un bilan d'étape de l'évolution des offres dans ce domaine et présentera différentes réalisations appliquées à la musique, à la littérature, à l'histoire du spectacle et aux arts plastiques. Les difficultés applicatives dans un contexte général de regroupement et de recoupement des données, le besoin d'interopérabilité et de pérennité des outils figureront parmi les thèmes abordés par les intervenants."

"Il y a quelques mois j'ai été amené à proposer un plan d'action pour un poste de chef de projet "Médiation numérique". Je compile ici les lignes de force qui sont susceptibles d'être réutilisées dans d'autres contextes. Le plan d'action se déploie sur 3 axes principaux qui pourront être modifiés et affinés avec un groupe projet : 1. La médiation numérique ; 2. Définir et développer les espaces de médiation numérique ; 3. Actions culturelles et développement des partenariats dans le domaine numérique."

"La Réunion des musées nationaux - Grand Palais vient de lancer son nouveau site internet, construit comme un écosystème numérique. Ce concept nouveau se décline à la fois en canal d'informations pratiques, média, outil de médiation culturelle et espace social d'échanges et d'interactions."

"Le Web s'est imposé comme un vecteur de diffusion du patrimoine culturel. Les initiatives de numérisation et de mise à disposition via un site Web de la richesse du patrimoine ont permis de prolonger sur Internet les actions des institutions de ce secteur (musées, archives, bibliothèques…) et de renforcer la diffusion de la Culture au plus grand nombre dans un nouvel espace sans frontières."

"L'AAF organise le premier Forum des archivistes à Angers du 20 au 22 mars 2013. Il répondra à différentes caractéristiques : réunir tous les pro­fes­sion­nels des archi­ves dans un espace dédié et présenter des confé­ren­ces, ate­liers, tables ron­des ani­més par des pro­fes­sion­nels des archi­ves."

Colloque qui se déroulera les 19 et 20 novembre 2012 à Lyon : "Au fur et à mesure que la société de l'information avance, les entreprises, les marchés, les sociétés se transforment en réseaux interconnectés et flexibles. L'Internet d'aujourd'hui n'est qu'une petite partie de l'infrastructure de communication ubiquitaire de demain. La construction de ce monde nouveau requiert un nouveau type d'architecture, centrée sur les structures numériques et non physiques. Comme ils passeront plus de temps de travail et de loisir dans les espaces d'informations partagées, les gens demanderont de meilleurs systèmes de recherche, de navigation et de collaboration. (Information Architecture Institute)"

"Aujourd'hui les médiathèques sont des espaces d'accès privilégié aux contenus numériques et les liseuses et tablettes tactiles permettent d'imaginer de nouveaux services avec des ressources adaptées et référencées. Dans ce contexte, et dans la logique des travaux menés par le groupe de travail du CRL sur le livre numérique, le CRL et quatre médiathèques régionales ont répondu ensemble à un appel à projets du ministère de la Culture et de la Communication et leur projet d'expérimentation de prêt de tablettes et liseuses en bibliothèque a été retenu. Un projet labélisé par le ministère de la Culture et de la Communication."

"L'impact de la culture numérique et de la dématérialisation se concrétise de plus en plus dans nos sociétés modernes au travers de lieux passerelles coopératifs pour travailler, se former et échanger tels que les FabLabs, les Hackers Spaces, les Espaces Publics Numériques, etc. C'est ainsi qu'un groupe de travail international francophone sur les Tiers Lieux a été créé début 2012. Ses animateurs sont actuellement rassemblés à Brest au 5e Forum des usages coopératifs. Ces modèles, en plein essor aux États-Unis, sont également revendiqués par les bibliothèques qui voient un nouveau rôle à jouer. Deux bibliothèques américaines viennent ainsi de se lancer dans l'aventure en aménageant des makerspaces, ces lieux dédiés à la fabrication d'objets. En France, le phénomène tend à émerger lentement dans les bibliothèques, avec l'exemple de la médiathèque de Toulouse qui a accueilli en juin dernier le Fab Lab Artilect et ses imprimantes 3D."

Publication de l'ouvrage aux Éditions du Cercle de la Librairie. "La nouvelle physionomie de l'Internet, avec l'avènement des médias sociaux comme Google et Facebook, devient un espace moins documentaire que conversationnel. Des bibliothèques y inscrivent de nouveaux usages de médiation documentaire. De nouveaux dispositifs de communication pour l'éducation, la recherche, les collectivités locales sont possibles."

"Ce que j'ai retenu : Le rôle du bib/doc sera de construire des espaces d'information ouverts et adaptés à l'usager... mais ça ne va pas être facile avec nos outils bien fermés et avec la dépendance croissante à des gros fournisseurs (dont les monopolistiques Googles et Amazon à l'horizon). D'un point de vue plus général, pour profiter pleinement du numérique il faudrait pouvoir inventer de nouvelles méthodes de lecture et de mémorisation."