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"Le 1er avril 2015 se tenait le premier Hack Day chez De Marque. Un Hack Day est une journée où des développeurs travaillent sur un prototype, une preuve de concept à partir d'une idée. L'événement visait à décrocher de la frénésie quotidienne et à permettre d'explorer différentes idées que nous n'avons pas le temps de regarder en temps normal. Les participants étaient essentiellement issus de l'équipe de développement de l'entreprise. Le résultat devait être présenté à la fin de la journée, puis au reste de la compagnie au traditionnel pot d'info du vendredi - rencontre hebdomadaire de toutes les équipes de De Marque. Six équipes avaient été formées pour travailler sur autant de projets. Voici les concepts sur lesquels nous avons travaillés : Programmation de la plateforme de collaboration Slack afin de l'intégrer à d'autres outils et automatiser certaines tâches. Création d'une application Web gérant le format OPDS. Développement d'un outil pour générer une page Web permettant de faire la promotion d'une publication. Analyse des données cumulées sur le prêt de publications, avec le langage de programmation R et la librairie D3.js. Ébauche d'un outil de recommandation d'achats. Amélioration d'un outil utilisé à l'interne."

"3 champs se développent aujourd'hui en parallèle autour des routines et processus d'indexation : celui des vocabulaires contrôlés "professionnels" (thésaurus, classifications documentaires diverses - Dewey bien sûr mais également RAMEAU, etc ...) ; celui des ontologies et du web sémantique ; celui de l'indexation "libre" : à savoir les folksonomies et les #hashtags. [...] Ceci n'est pas une pipe. Mais #CeciEstLePremierHashtag. Le hashtag est la part surréaliste de l'indexation. #toutsimplement"

Aujourd'hui, médiatiquement, les jeunes et le web forment un couple infernal. À la télé, à la radio, au journal d'information comme dans les magazines d'investigation, on nous présente un web sombre, propice aux mauvaises rencontres où les adolescents, jeunes addicts crédules errent sans fin. Afin de protéger les jeunes des dangers du net, les messages de prévention s'appuient sur ces mêmes représentations. Conséquence : la prévention s'adapte mal à la réalité des risques auxquels les jeunes sont vraiment confrontés. Loin de ces représentations, cette synthèse extraite de l'enquête menée auprès de 1000 enfants et adolescents par Elodie Kredens et Barbara Fontar vient apporter un nouvel éclairage sur ces pratiques d'Internet.

[...]"Cette réflexion doit nous encourager à considérer la convergence entre institutions culturelles comme quelque chose de vital, car on ne pourra pas continuer à attendre de l'usager qu'il comprenne les barrières institutionnelles et les accepte."[...]

"L'association Wikimédia France, avec le soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (ministère de la Culture et de la Communication), vous invite à participer au concours Sémanticpédia. Ce concours vise à récompenser les acteurs qui réutilisent et valorisent les ressources présentes sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia à travers le web de données en créant des prototypes d'applications ou des sites internet innovants autour des données culturelles. L'objectif est d'encourager la constitution d'un écosystème de données culturelles liées et accessibles au public. Ce concours s'inscrit dans la continuité de la création de l'extraction sémantique de Wikipédia en français effectuée grâce au partenariat entre INRIA, la DGLFLF et Wikimédia France signé en novembre 2012. Les participants sont invités à réutiliser ces données accessibles sur fr.dbpedia.org. Chacun est libre de participer et d'envoyer un dossier avant le 1er mars 2014 à: concours@semanticpedia.fr ."

"Dans le cadre d'une collaboration avec le ministère de la Culture et de la Communication et d'une coopération avec l'association BrailleNet, Tosca Consultants et pixFL ont conduit une enquête sur la prise en compte des normes d'accessibilité par les portails de bibliothèque en France. Après une analyse quantitative (s'appuyant sur 80 BM, 40 bibliothèques intercommunales, 10 BDP ainsi que sur les portails de la BnF, de la BPI et de la Ville de Paris) dont les conclusions ont été publiées en septembre 2014, l'enquête s'achève par les résultats d'un volet qualitatif dégageant les points positifs et les améliorations possibles des sites web étudiés."

"Waterbear est présenté par son concepteur, Quentin Chevillon, comme l'un des tous premiers logiciels de gestion de bibliothèque professionnel (SIGB) totalement libre, gratuit et accessible en ligne. Il est actuellement en phase de test (version bêta) ce qui signigie que de nombreux bugs demeurent. Il se veut très simple à mettre en oeuvre et à utiliser. Après une première inscription en ligne, l'utilisateur dispose de tous les modules d'un système intégré de gestion de bibliothèque de dernière génération : catalogage, prêt, retour, réservation, import/export en Unimarc, gestion des périodiques, acquisitions, statistiques, etc. Les sauvegardes et les mises à jour sont aussi gérées en ligne par ce SIGB "full-web"."

"Le SGMAP vient de mettre à disposition des éditeurs de contenus sur le web un document pratique les aidant à les rendre accessibles aux personnes en situation de handicap. Entretien avec Philippe Bron, directeur du programme accessibilité numérique au sein de la direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'Etat (DINSIC)."

"La Bibliothèque nationale Allemande ouvre son portail dédié au numérique, baptisé : Deutsche Digitale Bibliothek (DDB). Des milliers de livres numériques, d'articles, d'images, de sculptures, de morceaux de musique et autres documents sonores, ainsi que des films et des partitions, du patrimoine culturel allemand sont maintenant accessibles au public. Inspirée de la bibliothèque numérique Europeana,la DDB a pour objectif d'offrir à la nation allemande et au monde « une société de la connaissance démocratique »."

"Rosalis est un portail web proposant un large éventail de ressources accessibles à tous. 60 000 documents et environ 6 millions d'images sont disponibles sur le site et sur les espaces thématiques dédiés : 9 collections thématiques patrimoniales et un Espace presse régionale."

"Pour clore cette série de billets sur mon voyage à l'IFLA, je voulais revenir sur quelques idées fortes qui se sont avérées récurrentes quand il a été question de Web sémantique et de Linked Data." Emmanuelle Bermès aborde les questions de licence, de format, d'OCLC, de mise à jour des données...

"L'organisation mondiale au service des bibliothèques recommande à ses membres de privilégier la licence OCD-BY dans le cadre de leurs projets de mise en ligne de leurs bases de données. Celle-ci leur servira sous certaines conditions au partage ainsi qu'à la copie, à la distribution, la modification ou encore la transformation des catalogues de fichiers concernés. La licence Open Data, de type share alike, offre la possibilité à ses utilisateurs de partager des données dans le respect des normes communautaires définies par le « WorldCat Rights and Responsabilities ». WorldCat, bibliographie sur le web propre à l'OCLC, est réputée comme le plus grand registre accessible en ligne. Depuis sa création en 1971, le catalogue mondial a su attirer les bases de données relatives à des dizaines de milliers d'institutions publiques et privées à travers de nombreux pays."

"Le document numérique à l'heure du web de données tel est le thème du prochain séminaire Inria qui se tiendra du 30 septembre au 5 octobre 2012 à Carnac, Morbihan. Intervenants : Jean-Michel Salaün, Gautier Poupeau, Emmanuelle Bermès, Antoine Isaac, Nathalie Aussenac-Gilles, Valérie Peugeot, Lionel Maurel, Stéphane Crozat, Alexandre Monnin, Fabien Gandon."

"Ce n'est pas seulement la mémoire humaine ou la manière dont nous recherchons des informations qui sont impactées par le Web. C'est notre conception même des objets culturels et de la culture qui est modifiée."

"J'intervenais ce matin à la BPI en conférence introductive d'une journée professionnelle sur l'avenir des collections. Je me suis bien amusé (j'espère que la salle aussi) et suis plus sérieusement parti du postulat - discutable - que le web n'était rien d'autre qu'une somme de collections pour arriver à la conclusion que la bibliothèque était un mème. Bref."

"A l'occasion des commémorations du centenaire de la Guerre 14-18, Europeana, la bibliothèque numérique européenne a mis en ligne le site Europeana 1914-1918. Ce site web recense à ce jour la collection de documents la plus importante au monde sur la Première Guerre mondiale : 400 000 documents numérisés, 660 heures de films, 90 000 documents personnels et les souvenirs de 7 000 personnes impliquées dans la guerre. Il aura fallu près de trois ans pour donner le jour à ce centre de ressources numériques. La particularité de cette plateforme c'est qu'elle a été alimentée notamment par les familles qui ont contribué en ajoutant les ressources documentaires familiales."

"Quarante ans ont passé depuis la création du contrôle bibliographique universel, trente depuis la constitution d'un fichier national des autorités sujet et vingt depuis la première convention de réutilisation des notices de la BnF par une bibliothèque publique. Où en est-on aujourd'hui, neuf mois après l'ouverture des métadonnées descriptives de la BnF placées sous licence ouverte de l'Etat ? Quel intérêt les bibliothèques ont-elles à utiliser des référentiels communs ou à récupérer des notices produites par d'autres ? Quels sont les nouveaux usages de l'information bibliographique et des autorités diffusées sur le web par les bibliothèques ? "

"La documentation ne disparait pas avec le numérique et encore moins avec le web. Le refrain est certes connu, mais il faut encore tenter d'en montrer les bien-fondés. C'est l'enjeu de l'ouvrage La documentation dans le numérique, publié très prochainement aux Presses de l'enssib, dans la collection Papiers. Olivier Le Deuff viendra animer une conférence sur ce même sujet avec, à tout le moins, deux objectifs : présenter l'ouvrage et échanger des points de vue sur cette thématique riche de problématiques."

"Cela fait quelques semaines maintenant qu'une nouvelle version du site [de la bibliothèque de Clermont Université] est en ligne ! Cette nouvelle mouture permet une consultation plus aisée sur plate-forme mobile que ce soit sur tablette ou smartphone. Il y a plusieurs solutions pour adapter un site pour mobile : créer une application à part entière ou partir du site existant. Étant donné le contenu important du site, nous avons préféré opter pour la deuxième solution. Ceci nous a été permis grâce aux Media Queries."

"La domination des GAFAM et leur politique boulimique en matière de données personnelles ainsi que les récentes dispositions législatives ont mis en avant la précarité de notre vie privée sur Internet. Les annonces de Snowden ont mis la lumière sur des pratiques d'espionnage des citoyens mises en œuvre au nom de la démocratie,des libertés des citoyens et de la lutte contre l'obscurantisme. Il est communément admis que notre activité sur Internet est épiée en permanence et notre vie privée mise au rebut y compris par des acteurs qu'on n'attendait pas comme Spotify… Toutes ces annonces plus anxiogènes les unes que les autres laissent à penser que la seule alternative pour protéger notre vie privée serait de débrancher notre câble RJ45. Il existe pourtant des moyens de limiter la surveillance en chiffrant ses échanges mails par exemple. On peur recourir au réseau TOR pour anonymiser sa présence sur le Web. Il existe une multitude de possibilités pour préserver nos libertés numériques et beaucoup d'associations s'y atèlent (La Quadrature du Net, Electronic Frontier Foundation, Framasoft, l'April…) Il y en a une qui m'intéresse tout particulièrement à savoir les bibliothèques."