celui de la Commission pour la libération de la croissance française, présidée par Jacques Attali, et le rapport d'étape de la mission L'Europe dans la mondialisation, que Christine Lagarde et Xavier Bertrand m'ont chargé de conduire
Il n'en reste pas moins qu'en ce qui concerne la France, les analyses convergent. Une bonne part des prescriptions de la commission Attali - notamment celles portant sur l'éducation, l'enseignement supérieur, la recherche, l'innovation, la mobilité du capital humain, l'accompagnement social des mutations... - relèvent de la stratégie européenne lancée à Lisbonne en mars 2000.
Le rapport d'étape sur le prochain cycle 2008-2010 de la stratégie de Lisbonne qui vient d'être remis aux pouvoirs publics (www.minefe.gouv.fr) analyse ce retard français par rapport aux objectifs de Lisbonne et aux performances européennes, et recommande son rattrapage en sélectionnant quelques axes prioritaires de réforme plus amplement développés et complétés par la commission Attali.
Il suggère également de donner une définition unique de la PME innovante pour celles qui exportent le plus à l’étranger et consacrent au moins 10% de leurs dépenses à la recherche et au développement. Cette définition unique permettrait de fixer un cadre commun dans l'UE afin de mener une politique ciblant plus précisément les PME innovantes.
L’ancien secrétaire d’Etat au Plan de François Mitterrand, Lionel Stoléru, a rendu son second rapport sur la politique européenne en faveur des PME. Il s'agit de l'un des dossiers phares de la prochaine Présidence française de l'UE.
Small is beautiful pensait l’économiste Schumacher ; une éthique économique
visant à satisfaire les besoins dans le contexte du choc pétrolier de 1973.
C’est exactement le contrepied pris par la tangente réformiste française qui,
forte de son culte du centralisme jacobin, tente de concentrer les compétences
scientifiques pour les rendre plus efficaces, visibles, attirantes,
prestigieuses, taillées sur les normes des campus américains. La réforme des universités va dans ce sens et prolonge les manœuvres décidées par les
précédents gouvernements.
Admettre une plus grande liberté quitte à
quelques déperditions de moyens, ou contrôler les moyens, quitte à
bureaucratiser et stériliser l’imagination scientifique.
Animé par l'Ecole des mines de Paris, à la demande de l'Association des Régions de France, l'Observatoire des pôles de compétitivité est une plateforme d'échanges, d'information et de discussions ouverte à tous ceux qui s'impliquent dans la vie des pôles de compétitivité, les accompagnent ou les observent.