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Fred L

"L'université serait folle de ne pas s'emparer de cette réforme" - Autres - T... - 0 views

  • “L'université serait folle de ne pas s'emparer de cette réforme”
  • ous seriez aussi favorable à une sélection dès l’entrée à l’université ? Je veux une meilleure fluidité de l’orientation, et ce dès le lycée. Il faut en finir avec cette sélection idiote basée sur le bac S, sésame obligatoire aujourd’hui pour devenir médecin ou ingénieur ! Il faudrait permettre plus de passerelles entre les cursus universitaires, plus de variété au sein de ces cursus, créer des alternatives à ces filières impasses où les étudiants se précipitent en masse ! Il faudrait aussi revoir le système des inscriptions en première année : aujourd’hui, plus une université fait d’inscriptions, plus elle reçoit d’argent de l’Etat. Elle a donc tout intérêt à inscrire le maximum d’étudiants, quitte à ce que ceux-ci n’aient pas le niveau, et qu’ils se plantent dès la première année.
  • Dans tous les pays du monde, les sciences « dures » engendrent des revenus, dont profitent les sciences humaines et sociales. Le problème, en France, c’est que ces universités ont été séparées. En 1968, l’Etat a fragmenté l’université : d’un côté les sciences et la médecine, de l’autre les sciences humaines – sans compter que ces dernières se sont divisées en facs de droite et facs de gauche ! Ces séparations n’ont aucun sens aujourd’hui.  
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  • Plus généralement, nous sommes un pays de schizophrènes : d’un côté, on refuse la sélection à l’entrée de l’université ; de l’autre, on garde les classes préparatoires aux grandes écoles, qui pratiquent la pire des sélections. Créées au XIXe siècle pour former des cadres pour la nation, ces écoles servent une caste qui s’auto-entretient. Car qui va en classe prépa ? Pas les élèves issus du prolétariat ! Les universités ne sont plus que la roue de secours d’une petite bourgeoisie française. Ce ne sont pas les élèves les mieux « disposés » pour les sciences qui débarquent chez nous, ici, à Jussieu. Et pourtant, nous avons deux fois plus de laboratoires que Polytechnique.
  • Il faut que l’université retrouve la fierté d’elle-même !   Mais comment ? En introduisant de la sélection ? Les politiques ont reculé sur le principe d’une sélection en master... Je le regrette. Il serait bon que les étudiants ayant obtenu une licence [diplôme de troisième année, NDLR] soient admis ou non à intégrer certains masters en fonction de leurs résultats. Ce serait officialiser une sélection qui existe de façon déguisée : dans beaucoup d’universités, les étudiants qui n’ont pas leur licence en juin doivent passer leur session en septembre, c’est-à-dire trop tard pour s’inscrire en master… de fait, ils sont écartés.
  • L’ancien président de Jussieu se réjouit de l’autonomie de gestion prévue par la nouvelle loi. Homme de gauche, il rêve d’une université démocratique, mais ouverte sur le privé et, pourquoi pas, sélective. Paradoxe ? Pas si sûr.
  • Il avait été question aussi d’augmenter les droits d’inscription. Le sujet semble trop sensible, la loi ne le prévoit finalement pas. Qu’en pensez-vous ? La question se pose surtout pour certaines universités de sciences humaines et sociales qui ont du mal à joindre les deux bouts. En fait, la gratuité n’est pas une question de droite ou de gauche, mais de culture : dans les pays scandinaves, désormais à droite, les études sont gratuites. En Italie, en Allemagne, c’est un peu plus cher que chez nous... En Pologne, pour les meilleurs, c’est gratuit, mais les autres paient très cher. Pour ma part, je pense que quand on enseigne pour des étudiants qui n’ont rien payé on peut avoir la tentation d’en faire moins. Et l’étudiant, en face, a moins de poids pour se plaindre. Par ailleurs, il faut s’interroger : à qui profite la gratuité de l’enseignement supérieur ? Essentiellement aux couches bourgeoises. Ici, à Jussieu, 15 à 16 % seulement de nos étudiants sont d’origine populaire. Pour l’instant, nous nous contentons, parce que nous ne pouvons pas faire mieux, de ne pas faire payer les droits d’inscription à ceux qui n’en ont pas les moyens… droits d’inscription que nous devons quand même reverser à l’Etat !
  • Au final, cette loi donne un énorme pouvoir aux présidents d’université. C’est quoi, être un bon président ? Un bon président d’université doit connaître intimement l’enseignement et la recherche, mais aussi être un bon manager, avoir de la poigne, ne pas avoir peur de son ombre, être animé par une volonté réformatrice, savoir gérer... Ici, à Jussieu, il y a 4 500 personnes, 30 000 étudiants, 100 millions d’euros de budget annuel. C’est énorme.
  • Justement, les présidents en place sont-ils compétents pour affronter ces nouvelles responsabilités ? On leur reproche de ne pas être assez ouverts à l’international, de trop favoriser le recrutement local, de choisir les enseignants plus en fonction de leurs affinités que de leurs compétences... Il y a un point que la nouvelle loi n’aborde pas : le mode de nomination des présidents d’université. Aujourd’hui, le type qui décide de se présenter à la tête d’une université est comme un politique : il constitue sa liste et part à l’assaut pour se faire élire. Je suis contre ce système. L’université, surtout si elle est plus autonome, devrait se doter de garde-fous. La loi aurait dû proposer ce que les pays anglo-saxons ont développé depuis des années : un « search committee » qui, un an avant la retraite du président en fonction, lance une procédure de recherche. Les candidats arrivent (en ayant réfléchi) et défendent leur projet devant ce comité. On aboutit alors à une « short list » de quatre ou cinq candidats parmi lesquels le conseil d’administration choisit le meilleur.
  • Cela dit, cette loi, en donnant plus de pouvoir aux présidents, en leur offrant enfin la possibilité de diriger leurs universités, les met aussi, plus que jamais, face à leurs responsabilités. Un président ne pourra plus se reposer sur l’Etat et sur ses liens avec tel ou tel politique pour débloquer un crédit. L’autonomie va bousculer bien des choses. Et c’est très bien .
Fred L

01net. - Une consultation publique sur l'évolution de la LCEN, loi sur la con... - 0 views

  • L'Etat demande l'avis du public pour faire évoluer la LCEN
  • Une consultation est lancée pour évaluer le besoin ou non de modifier la Loi pour la confiance dans l'économie numérique. Celle-ci ne semble pas vraiment adaptée au Web 2.0.
  • Les sites communautaires sur la sellette Pour preuve, plusieurs condamnations judiciaires de blogs ou de sites communautaires, comme Fuzz.fr, ont récemment créé la polémique et mis en lumière les lacunes de la loi. Car plus les internautes prennent la main sur le Web en publiant du contenu ou en relayant des flux, plus la frontière des responsabilités devient floue.
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  • Pour ses détracteurs, la loi serait inapte à régir efficacement devant les nouveaux modes de publication apparus avec le Web 2.0. Le gouvernement semble en avoir pris conscience et profite des actuelles Assises du numérique pour ouvrir une consultation publique. Objectif : faire le bilan de la LCEN et envisager des évolutions.
  • Les réponses devraient notamment alimenter le Plan pour le développement de l'économie numérique, que le secrétaire d'Etat Eric Besson doit boucler à la fin du mois de juillet. Lors de la remise du rapport parlementaire sur le sujet, il s'était pourtant prononcé contre une révision de la loi, affirmant qu'il ne serait pas « le ministre de la castration d'Internet ».
François Bertrand

Loi relative aux libertés et responsabilités des universités - Wikipédia - 0 views

  • la loi poursuit trois objectifs[1] : « rendre l'université attractive », « sortir de la paralysie de la gouvernance actuelle » et « rendre la recherche universitaire visible à l'échelle internationale »
François Bertrand

LOI no 99-587 du 12 juillet 1999 sur l'innovation et la recherche (1) - 0 views

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    LOI no 99-587 du 12 juillet 1999 sur l'innovation et la recherche (1)
Fred L

Une loi européenne sur l'innovation à l'étude - 0 views

  • Une loi européenne sur l’innovation à l’étude
  • la protection des droits de la propriété intellectuelle demeure essentielle
  • l’innovation dans les services et l’utilisation des TIC devront également être renforcées
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  • les fonds européens sont plus que jamais axés sur l’innovation (86 milliards d’euros ont été alloués au soutien de la recherche et de l’innovation dans les régions)
  • les procédures d’accès aux différents fonds doivent être cependant revues et encore simplifiées
  • la fourniture de capital-risque reste un sujet de préoccupation
  • il faut intensifier les synergies entre les acteurs du processus d’innovation
  • la promotion de l’innovation doit demeurer une priorité politique majeure à tous les niveaux de l’UE
François Bertrand

Ecrans - Joichi Ito : « Creative Commons, ce n'est pas seulement pour les gau... - 0 views

  • convaincu que les lois traditionnelles du copyright entravaient le partage et la circulation des savoirs à l’ère d’Internet
  • Elle met à disposition des artistes, des scientifiques, des auteurs, un système souple de protection permettant à chaque auteur de définir lui-même les règles d’usage qu’il considère acceptables.
  • Joichi Ito. Si on se réfère à l’histoire, le copyright a été mis en place pour protéger un éditeur contre un autre éditeur. L’usager lui ne copiait pas les livres avant l’invention de la photocopieuse, il les lisait, les empruntait, les prêtait. Avec Internet, quand on lit un livre, on le copie, quand on donne un livre, on le copie. Chaque utilisation implique une copie. Le copyright s’est étendu pour inclure tout le monde. Durant la révolution industrielle puis à l’ère des multinationales, l’entreprise est devenue l’unité principale de l’innovation, de la création et de la production, le copyright faisait sens alors parce qu’il garantissait leur protection. L’arrivée d’Internet a tout bouleversé. La baisse des coûts de communication, de la participation et de la collaboration a soudain donné la possibilité à toute une nouvelle catégorie de personnes, les amateurs, de créer de la valeur dans ce processus. Avant, c’était très difficile pour un amateur de créer de la musique, faire de la recherche, de publier ses travaux, il n’était pas un participant viable dans l’économie et le système culturel.
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  • Les tenants du copyright disent défendre les auteurs. Mais moi aussi, je pense que l’auteur doit être protégé. Mais le copyright n’a pas été conçu pour protéger les auteurs. L’auteur bénéficie très peu du copyright. Si vous êtes un professeur et que vous publiez un article, il vous faut payer pour voir votre article apparaître dans les revues scientifiques et c’est la revue qui dispose du copyright. Si vous voulez partager votre article avec un collègue en Afrique, dont la bibliothèque n’a pas accès à cette revue, vous ne disposez plus des droits. Dans la pratique, le copyright est utilisé pour protéger les investissements des distributeurs et des financeurs de la créativité, les compagnies qui paient les artistes. Et beaucoup d’artistes sont convaincus que c’est pour eux la seule manière de s’exprimer. Je ne suis pas anti-copyright, je suis contre la manière dont il est utilisé dans la pratique aujourd’hui.
  • Joichi Ito : « Creative Commons, ce n’est pas seulement pour les gauchistes et les universitaires »
  • Pensez-vous que les Creative Commons soient une alternative viable au système actuel ? Prenons un exemple typique, celui du groupe Nine Inch Nails. Il a sorti un album intitulé Ghosts I-IV , toute leur musique était diffusée sous une licence Creative Commons qui vous permettait de le télécharger gratuitement, de partager
  • Mais en même temps, ils ont lancé un site où étaient vendus des coffrets signés, à 25000 exemplaires
  • ils ont engrangé 1,6 millions de dollar
  • Autrefois, on ne pouvait s’adresser directement à l’artiste, obtenir une version signée de l’auteur, c’était compliqué sous le vieux système de distribution de CD. Maintenant avec le net, l’artiste est très proche du fan
  • Je pense que l’internet en réalité valorise les choses et amène à accorder plus d’importance à l’authenticité, à l’expérience.
  • Par exemple, une vocaliste de l’Ohio a mis ses a capella sur Ccmixter (site de remix sponsorisé par Creative Commons NDRL) et permis aux internautes de les remixer. Certains ont fait des versions hip hop, d’autres techno. Finalement, toutes ces créations ont donné lieu à un CD et une série de concerts... En diffusant la musique sur des licences permissives, ça permet aussi aux artistes de trouver des gens avec qui collaborer et c’est une manière de se faire connaître.
  • CC a commencé comme une sympathique et intéressante discussion académique entre professeurs de droit qui voulaient créer des licences qui changeraient le monde
  • CC est un mouvement assez similaire à Internet, créé par des scientifiques et des universitaires puis adopté par tous.
  • Pour qu’un mouvement comme Creative Commons, qui est à l’origine politique et idéaliste, devienne utile à la société, il faut que les CC deviennent apolitiques de manière à ce que tout le monde les utilise et que ça soit rentable.
  • Et pour que ce soit simple à utiliser, il faut que les compagnies pensent que ça va leur rapporter de l’argent et que ça va être bon pour leurs consommateurs.
  • Ca va être ma mission, prouver que Creative Commons, c’est bon pour tout le monde et pas seulement pour les gauchistes ou les universitaires.
  • Sur Wikipédia, la règle, c’est qu’on ne peut rien écrire qui ne renvoie à une citation issue d’un livre ou d’un journal. Wikipédia en fait, ce n’est pas du contenu amateur, c’est une interprétation amateur qui fait un lien la plupart du temps vers du contenu professionnel.
  • Est-ce que la poussée des amateurs menace les professionnels ?
  • Au contraire.
  • En France, la nouvelle loi Internet et Création réprime lourdement le téléchargement illégal. Quelle est votre position ?
  • Ceci dit, je trouve que les gouvernements et les industries qui vendent de la musique sont stupides de se focaliser sur le téléchargement.
  • Il faut garder en mémoire que la seule raison qui fait que la musique ou le cinéma existe, ce sont les fans. Si on commence à menacer tout le monde de procès, les gens vont simplement s’arrêter d’acheter de la musique. Et tout le marché s’effondrera.
  • Vous êtes également un joueur assidu de World of Warcraft et un défenseur du jeu vidéo ?
  • La génération qui est au pouvoir actuellement n’a jamais joué au jeu vidéo contrairement à la nôtre qui a grandi avec ce médium. Lorsqu’elle va partir à la retraite, la stigmatisation dont souffre le jeu va disparaître...
Fred L

minefe.gouv.fr : Communiqués de presse Économie, finances - 0 views

  • 07 février 2008 - Discours d'Hervé Novelli : conférence de presse du 7 février 2008 - Le commerce extérieur de la France en 2007 et ses défis
  • Pour faire croître nos entreprises, nous avons : - levé les freins à leur développement : simplification, dématérialisation, suppression des effets de seuils, rescrit fiscal et social. - amélioré la structure financière des entreprises : réduction des délais de paiement, suivi des encours PME des banques, réduction d’ISF pour l’investissement dans les PME, développement des business-angels - obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier.
  • 3e partie : Diagnostic des faiblesses structurelles dont souffrent nos entreprises
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  • Première faiblesse  : Notre compétitivité-coût vis-à-vis des pays de l’OCDE s’est détériorée au cours des 5 dernières années. Cette dégradation est générale au sein des pays européens, sauf l’Allemagne.
  • Deuxième faiblesse : notre position en termes de dépenses de R&D est honorable certes, mais doit encore progresser, en particulier la R&D des entreprises. Ces progrès sont nécessaires pour améliorer notre productivité et notre croissance, mais aussi pour renforcer la présence française à l’international Les dépenses consacrées à la R&D rapportées au PIB s’élevaient en France en 2005, dernies chiffres disponibles, à près de 37 milliards d’euros, soit 2,13 % du PIB. L’effort de R&D de nos entreprises est clairement insuffisant (1,12 % du PIB), notamment en comparaison de l’Allemagne (1,68 %), les Etats-Unis (1,68 %) ou le Japon (2,53 %). En particulier, les dépenses consacrées à la R&D et à l’innovation dans nos PME est nettement en retrait.
  • Slide 18 : Troisième faiblesse , relative à la structure de notre tissu d’entreprises : Premier constat : le nombre d’entreprises exportatrices baisse. Après avoir crû continument jusqu’en 2001, le nombre d’entreprises exportatrices a sensiblement baissé ces dernières années. Il se stabilise depuis 2006 à environ 98 000 entreprises mais pourrait à nouveau baisser. Pour l’essentiel, les entreprises qui ont disparu sont des PME indépendantes, de petite taille et qui ne parviennent pas à pérenniser leur activité d’exportation. Deuxième constat : l’essentiel de nos exportations est réalisé par une très faible proportion de nos exportateurs. Il est symptomatique de constater que les 100 premières entreprises exportatrices représentent 40% de nos exportations, ou encore que 1% des quelque 100 000 entreprises exportatrices concentrent 70% de la valeur de nos exportations. Or l’on sait que la croissance de nos exportations repose sur les entreprises aptes à exporter de façon régulière.
  • la cause principale de cette fragilité réside dans le nombre insuffisant de nos entreprises moyennes. Nous manquons de PME suffisamment grosses et innovantes pour profiter à plein des marchés à l’exportation. La différence avec l’Allemagne est nette : le Mittelstand allemand est parfaitement adapté à la conquête des marchés à l’exportation, y compris quand ceux-ci sont lointains. Il nous faut bâtir un « Mittelstand à la française ».
  • Conclusion intermédiaire : Certes, notre problème d’exportation ne vient pas que des PME : les grands groupes exportent moins et c’est aussi une difficulté. Toutefois, la baisse de nos entreprises exportatrices doit appeler une réaction politique. Car des travaux récents du CEPII en France et de Bruegel au niveau européen montrent que ces problèmes de démographie des entreprises exportatrices sont importants : pour augmenter nos exportations, il est plus efficace d’essayer d’augmenter le nombre d’exportateurs que la valeur moyenne exportée par chaque entreprise.
  • J’y vois un encouragement à renforcer notre action et une justification aux mesures que je vais maintenant vous présenter.   4e partie : Une politique structurelle pour restaurer la compétitivité des entreprises françaises
  • Pour répondre à ces défis, nous avons décidé de nombreuses mesures structurelles.
  • Pour inciter nos entreprises à innover davantage, nous avons réformé le CIR en le triplant, fusionné OSEO et l’AII, lancé un audit des pôles de compétitivité afin de mieux les soutenir et adopté une loi-phare en matière de propriété industrielle. Nous avons mis en place l’autonomie des Universités.
  • Enfin, pour améliorer la compétitivité-coût de nos entreprises, nous avons entamé une réforme : - de la fiscalité (suppression de l’IFA, révision générale des prélèvements obligatoires - du coût du travail, par l’exonération des heures supplémentaires Nous avons enfin obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier et sur lequel j’ai récemment remis des propositions au Commissaire Verheugen. Je proposerai avec Christine Lagarde au printemps, au sein de la Loi de modernisation de l’économie, une série de mesures structurelles pour l’entrepreneur : transmission, financement, simplification…
  • 5e partie : Une mobilisation générale pour l’exportation
  • Slide 23 : deux grands principes animent ces 10 mesures j’ai souhaité tout d’abord que la France se hisse au niveau des meilleurs dispositifs d’aides européens. J’ai demandé une étude précise des dispositifs de nos concurrents allemand, italien, britannique, espagnol, voire même japonais sur certains aspects. J’en ai tiré des enseignements qui inspirent certaines de ces mesures. deuxième principe : recentrer nos efforts sur les PME et entreprises moyennes, dont l’analyse qui précède montre bien qu’elles doivent constituer le socle de nos exportations et de nos emplois.
  • Slide 24 : 1re mesure : nous réformons les procédures de la Coface en les simplifiant et en favorisant leur utilisation par les PME et les entreprises innovantes
  • Slide 27 : 4e mesure : nous mobilisons les grands groupes pour soutenir les PME à l’export. les grands groupes peuvent servir de tremplin à nos PME sur les marchés étrangers, de multiples façons, dès lors qu’ils peuvent y trouver un intérêt. J’ai perçu une réelle volonté de mobilisation de la part des dirigeants de grands groupes exportateurs que j’ai rencontrés et je réunirai donc les 15 premiers d’entre eux à Bercy le 3 mars pour prendre des engagements réciproques sur des objectifs de portage de PME.
  • 6e mesure  : Nous renforçons l’approche sectorielle, en lien avec les pôles de compétitivité. Les plans d’actions sectoriels ont connu un réel succès en termes de nombre d’opérations mais aussi par leur capacité à fédérer des actions collectives Nous en conservons le principe, mais je souhaite en renforcer le pilotage et lancer de nouveaux plans, dans d’autres secteurs : l’ingénierie, le ferroviaire, l’automobile, l’architecture, notamment, qui sont autant de secteurs porteurs à l’étranger et où le savoir-faire de nos entreprises n’est plus à démontrer.
Fred L

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  • Pôle de compétivité : Séguin veut des indicateurs de performance
  • Lefigaro.fr publie des extraits du rapport de la cour des Comptes sur les pôles de compétitivité et de la lettre de Philippe Séguin à François Fillon.
  • Peut mieux faire. Telle est l'appréciation portée par la Cour des Comptes sur les 71 pôles de compétitivité. Son rapport porte sur la période 2004-2008
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  • Premier point: «L'importance du dispositif de droit commun d'aides aux entreprises dans le domaine de la recherche et de l'innovation limite par comparaison l'effet incitatif spécifique de la politique des pôles de compétitivité».
  • Deuxième point: «La politique suivie à l'égard des pôles de compétitivité hésite entre une logique de compétitivité et démarche d'aménagement du territoire».
  • Ne voulant pas décevoir les élus, le gouvernement a sélectionné au total 71 pôles. Résultat, une quinzaine seulement ont tenu leurs engagements. Les autres ont réduit leurs ambitions. La Cour des comptes propose de réduire leur nombre à une vingtaine comme le gouvernement le prévoyait au départ.
  • Troisième point: «Le suivi de la dimension scientifique des pôles de compétitivité n'est pas réalisée par l'Etat de façon satisfaisante.
  • Quatrième point: «La dotation budgétaire prévue pour les pôles de compétitivité est largement sous-utilisée. Les crédits budgétaires consacrés aux pôles par le Fonds unique interministériel sont peu consommés et la majorité des crédits inscrits n'a pas été dépensée: sur la période 2006 à 2008, la dotation prévue s'élevait à 730 millions d'euros et les restes à payer ont atteint 538,7 millions d'euros.»
  • Cinquième point: «Il est difficile d'évaluer la performance du dispositif dans le cadre de la loi organique relative aux lois de finances...La Cour estime que, pour les exercices à venir, des indicateurs et des tableaux de bord pertinents soient arrêtés»
Fred L

L'Université de technologie de Troyes : un temps d'avance sur la réforme - EN... - 0 views

  • L'Université de technologie de Troyes : un temps d'avance sur la réforme [ 25/07/08  ] Recrutement de contractuels, gestion des ressources humaines et financières, pédagogie innovante... l'Université de technologie de Troyes n'a pas attendu la loi LRU pour se lancer, avec succès, dans la voie de l'autonomie.
  • ne double identité également portée par le parcours de son président, un enseignant-chercheur qui a fait ses armes dans l'industrie américaine. « Pour moi, l'université doit fonctionner comme une entreprise », affirme Christian Lerminiaux.
  • Aux commandes depuis 2004, cette personnalité iconoclaste a su miser sur la spécificité de l'UTT. Résultat : 45 % des personnels universitaires sont des contractuels, issus d'entreprises industrielles et tertiaires : « Ils apportent une approche pédagogique différente », estime Christian Lerminiaux.
Fred L

Les partenariats public-privé stimulent l'innovation - SCIENCES ET TECHNOLOGI... - 0 views

  • es partenariats public-privé stimulent l'innovation
  • n moyenne, une entreprise ne produit en interne que 20 % de ses besoins technologiques. Elle doit donc acquérir le reste à l'extérieur, sous forme d'achat ou de partenariat.
  • La coopération entre la recherche publique et les entreprises est la meilleure formule pour valoriser le savoir académique. Pourtant, elle évolue lentement en France.
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  • Nous sommes toujours en quête de compétences externes. Pour une PMI comme la nôtre, les partenariats avec la recherche publique sont fondamentaux. » Jean-Luc Schuppiser, le directeur scientifique du groupe Essilor International, ne tarit pas d'éloges sur les partenariats public-privé
  • Mais, pour le patron de la R&D du leader mondial des verres ophtalmiques, le concept « PPP » a un sens bien particulier. « Le projet doit être construit autour d'un produit ou d'une technologie. Il faut définir un objectif et fixer un calendrier. Cela ne peut pas être une rente éternelle. Il faut procéder à des évaluations régulières, car le monde industriel fonctionne en créant de la valeur. Pour nous, l'idéal c'est un laboratoire mixte où les chercheurs travaillent ensemble et échangent spontanément.
  • Le groupe français dispose depuis 2003 d'une unité de ce type installée à Toulouse dans un laboratoire du CNRS. Il vient de signer un accord avec l'université de Shanghai. Ce labo commun vise des applications originales : découvrir des nanoparticules de synthèse pour l'industrie optique. Une équipe d'une quinzaine de chercheurs dont les deux tiers sont issus de l'université chinoise sera mobilisée autour du projet.
  • Pour l'instant, on est loin du compte. « Les universités françaises ne disposent ni de la possibilité de choisir et de payer leurs professeurs, ni de la liberté de sélectionner leurs élèves. C'est pourtant ce qui fait la force des établissements anglo-saxons. Où sont les universités globales en France ? » estime Charles Kleiber, ancien secrétaire d'Etat à l'éducation et à la recherche en Suisse, qui dénonce la fausse loi sur l'autonomie des universités françaises. Selon lui, les campus sont des « entreprises publiques où l'on fabrique du savoir ». Elles doivent impérativement se concentrer sur l'excellence et intégrer dans leur stratégie la « guerre des cerveaux » qui s'amplifie. « Quand on embauche les meilleurs professeurs, on fait venir les meilleurs élèves et on décroche les gros budgets de recherche. Les universités françaises sont trop autocentrées », assène Charles Kleiber.
  • Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, estime lui aussi que l'Hexagone doit entrer dans une « économie de l'innovation » pour assurer sa croissance.
  • Cet économiste patenté plaide pour une organisation très sélective de la recherche universitaire qui va faire sursauter les syndicats étudiants. Tout en haut de ce système à trois vitesses trônent une dizaine de campus de haut de gamme baptisés « universités de recherche ». Ces champions accueillent les doctorants et les post-doctorants les plus doués (et les plus motivés). Ces prix Nobel en puissance disposent d'installations de haut de gamme et produisent une recherche de qualité internationale. Un cran en dessous règnent des universités régionales (niveau licence et master) qui n'ont pas vocation à produire de la recherche de haut niveau. Le troisième degré se compose de collèges universitaires délivrant une formation plus courte et professionnalisée.
  • Courageux mais pas téméraire, Elie Cohen estime toutefois que pour ne « pas se faire assassiner, il faut prévoir des passerelles » entre les différents statuts.
  • Selon lui, « l'avalanche de réformes et de nouvelles structures » annoncées par le gouvernement depuis 2005 a provoqué un chaos créatif d'où sortira (peut-être) une organisation modernisée du système français de recherche et d'innovation (SFRI).
  • Les partenariats public-privé stimulent l'innovation
  • En attendant la reforme, le prochain budget de la recherche se présente comme un nouveau bras de fer entre certains chercheurs publics et le gouvernement. Objet de la polémique : le crédit d'impôt recherche (CIR). Dans le budget 2009, le CIR va dépasser les 3 milliards d'euros (contre 1,4 milliard d'euros en 2006). Cet instrument fiscal incitatif est destiné à développer la recherche générique dans les entreprises hexagonales (2). De nouvelles mesures de déplafonnement visent également à améliorer l'attractivité du pays pour les entreprises étrangères qui souhaitent implanter des centres de recherche industriels en Europe.
  • Décidément très accommodant, le ministère (MESR) a décidé de mettre en place un dispositif « plus sécurisé pour les entreprises ». En langage clair, il s'agit de purger le CIR de sa réputation réelle ou supposée d'« antichambre du contrôle fiscal » qui lui colle à la peau depuis son introduction (3). Une autre mesure sera particulièrement appréciée par les entreprises : à compter de la déclaration de l'année 2008, le salaire d'un jeune docteur embauché est multiplié par quatre dans l'assiette du CIR. Des « cadeaux aux patrons »que nombre de chercheurs publics plus que jamais remontés contre le privé depuis la crise boursière ne vont sans doute pas apprécier.
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    Pour faire le lien entre le sujet de la MP2008, et le sujet de la MP2009
Fred L

« Les jeunes entreprises innovantes sont dans un désert de financement » - VI... - 0 views

  • PHILIPPE POULETTY - PRÉSIDENT DE FRANCE BIOTECH - GRÉGOIRE CHERTOK - ASSOCIÉ GÉRANT DE ROTHSCHILD & CIE« Les jeunes entreprises innovantes sont dans un désert de financement »
  • Après deux ans de travaux, Philippe Pouletty (France Biotech), Grégoire Chertok (Rothschild) et Pierre-Alain de Malleray (inspecteur des finances) ont remis hier au gouvernement un rapport très critique sur le dispositif français de financement des « jeunes pousses » innovantes. Rédigé sous l'égide du Conseil d'analyse économique, il propose 11 mesures concernant la recherche et développement et le crédit aux PME. Des mesures qui revêtent une actualité toute particulière en pleine crise financière.
  • En Amérique du Nord, un quart des grands groupes actuels n'étaient que des PME il y a vingt ans, voire n'étaient même pas nés. Regardez Google, Cisco, Genentech ou Amgen. En Europe, cette proportion tombe à 7 % et en France à 1 %.
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  • Tout part du financement de la recherche. Mais ce n'est pas l'argent qui manque, ce sont les bons projets qui ne sont pas assez nombreux.
  • L'une de nos propositions est donc d'accorder un volant de financement beaucoup plus important à l'Agence nationale de la recherche (ANR). Le système actuel de la recherche est beaucoup trop statique, à l'inverse de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Et pas simplement aux Etats-Unis, mais aussi en Suisse, en Irlande, au Canada. Dans ces pays, le financement se fait plus sur projet, après évaluation et sélection intransigeante par des grandes agences de moyens.
  • N'est-ce pas justement le rôle de l'ANR ?Philippe Pouletty. Oui, mais quel est son budget ? 1 milliard d'euros, soit seulement 8 % du budget de la recherche académique. Aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, 80 % du financement se fait à travers les agences de moyens. Le système contraint les chercheurs, tous les trois ou quatre ans, à aller chercher les crédits avec les dents, ce qui les oblige à se comparer aux autres - un excellent exercice de « benchmarking » - et à être performants. C'est la prime à l'excellence scientifique qui donne partout des résultats en qualité des publications, en nombre de prix Nobel, de créations de start-up ou sur l'attractivité des universités pour les entrepreneurs.
  • otre proposition est de donner 5 milliards de plus à l'ANR, quitte à faire transiter une part des crédits qui alimentent en direct les universités, le CNRS, l'Inserm, et de renforcer sa bonne gouvernance pour qu'elle soit le vecteur puissant d'une réforme profonde et rapide de la recherche française.
  • Le soutien de l'Etat aux PME est-il efficace ?Philippe Pouletty. Il est insuffisant.L'Etat doit faire des choix et focaliser ses moyens sur l'écosystème des PME innovantes et celles de moins de 250 salariés. Pour favoriser un renouveau de la recherche industrielle, mieux vaut doter l'ANR de 10 milliards d'euros et allouer 10 milliards d'euros à Oséo Innovation que saupoudrer 20 milliards de crédit d'impôt recherche sur cinq ans. Car ce dernier finance désormais à 80 % des grandes entreprises, qui risquent de substituer l'argent public à la dépense privée. Il n'y a pas que la France qui aide prioritairement ses grandes entreprises de la sorte et néglige les petites. Si l'on veut attirer des centres de recherche dans l'Hexagone, il faut des cerveaux, quelques campus de niveau international, des jeunes entreprises innovantes de croissance rapide, plutôt que des incitations fiscales mal orientées.
  • Beaucoup reste à faire en matière de fiscalité. Les pouvoirs publics pourraient utiliser les 2,6 milliards d'euros d'aides fiscales à l'assurance-vie pour inciter davantage à en réorienter un pourcentage dans les jeunes entreprises innovantes (JEI), de 3 % à 4 % par exemple, et relever certains plafonds de déductions d'impôt qui sont beaucoup plus élevés à l'étranger.
  • Cette crise est à plusieurs titres l'occasion de faire bouger les lignes. D'abord en instaurant un véritable « New Deal » avec les banques. Ensuite, en intervenant au niveau des fonds propres des entreprises, grâce à un déplafonnement des déductions loi Tepa de l'ISF. En fléchant vers les PME une partie du fonds d'investissement de 100 milliards d'euros annoncé par le gourvernement. Enfin, troisième idée, en réorientant une partie de l'assurance-vie vers les PME.
  •  
    Un article intéressant, notamment pour David. Il faut se procurer et lire ce rapport
Fred L

L'Etat dévoile (en partie) son projet de "Silicon Valley" - 0 views

  • L'Etat dévoile (en partie) son projet de "Silicon Valley"
  • 1. Triangle Sud
  • Le secrétaire d'Etat chargé du développement de la Région capitale, Christian Blanc, a dévoilé jeudi son projet d'aménagement du plateau de Saclay, à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris. LEXPRESS.FR vous propose d'en découvrir les principales lignes.
  • ...16 more annotations...
  • Ce territoire, grand comme deux fois la ville de Paris, est destiné à devenir un pôle de recherche scientifique de rang mondial.
  • Une sorte de "Silicon Valley à la française".
  • Pour concrétiser cette vieille ambition nationale, qui n'a jamais véritablement aboutie, l'Etat compte prendre le leadership sur la région Ile-de-France au travers d'un arsenal juridique.
  • Un établissement public spécifique, qui associera tous les protagonistes (Etat, collectivités locales, représentants du monde scientifique et économique), doit être créé par une loi au cours du premier trimestre de l'année prochaine.
  • Le préfet de région disposera en outre de la haute main sur la délivrance des permis de construire, grâce à la création d'une opération d'intérêt national (OIN) annoncée pour janvier 2009. 
  • les zones d'ombre demeurent importantes -notamment sur la façon de financer un investissement global de 2,5 à 3 milliards d'euros-
  • Cette première zone scientifique et technologique sera le coeur du dispositif. Elle aura pour vocation les sciences dures (physique, chimie, mathématiques...).
  • y implanter l'université Paris XI
  • De prestigieuses écoles d'ingénieurs (Centrale, Mines...) mais aussi l'Ecole Normale Supérieure de Cachan ou Agro Paris Tech sont également pressentis pour rejoindre ce site. Avec les organismes déjà présents (CEA, CNRS, SupElec, Polytechnique...), l'ensemble pourrait atteindre la taille critique indispensable afin d'être crédible à l'échelle internationale.
  • 2. Satory La Minière La vocation de cette deuxième zone scientifique et technologique doit encore être confirmée. L'idée serait de la spécialiser sur le véhicule du futur
  • 3. Espaces verts
  • "sanctuariser" 1800 hectares de surfaces agricoles utiles.
  • 4. Transport Le secrétaire d'Etat souhaite de longue date relier le plateau de Saclay d'est en ouest par un métro automatique rapide (comparable au Orlyval) partiellement souterrain.
  • pas du tout au goût de la région Ile-de-France
  • élargir la vocation de l'aérodrome de Toussu-le-Noble au tourisme d'affaires (à l'image de l'aéroport du Bourget au nord de Paris).
François Bertrand

Les écoles coréennes en compétition sur le web : Actualités > Actualités : Au... - 0 views

  • La publication de ces informations, bientôt disponibles sur le site www.schoolinfo.go.kr, est le résultat de l'application d'une nouvelle loi sur la transparence dans l'éducation, qui vise à donner aux parents d'élèves toutes les données nécessaires pour choisir l'établissement de leurs enfants...et à inciter les écoles à améliorer leurs prestations
Fred L

Ecosysteme-croissance.com - Liens pour en savoir plus - 0 views

  • Avoir des leaders dans la compétition universitaire mondiale. Président du groupe de travail : Philippe Wahl. Le groupe de travail « Enseignement supérieur » de l'Institut Montaigne propose ici, après avoir identifié les sept conditions que doit remplir un pôle universitaire et de recherche pour prétendre à l'excellence mondiale, cinq projets de rapprochement ou de création d'établissements. À nos universités et grandes écoles d'en dessiner maintenant les contours précis. Vite. Il en va de la compétitivité du pays tout entier. RAPPORT - Octobre 2006 http://www.institutmontaigne.org/site/page.php?page_id=2502
  • 21 mai 2006  Pôles de compétitivité, qu'en penser ?   par Henri Audier, Cette série de textes est d’abord informative et vise à donner les moyens à chacun de se faire une idée concrète de la politique gouvernementale en matière d’innovation, et d’abord sur les pôles de compétitivité. Les informations données ici proviennent des CIADT, des sites des pôles et de la presse. http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1434  
  • http://www.operation-futuris.org/dyn_menu.asp   Opération FutuRIS Recherche Innovation Société Lancée par l'Association Nationale de la Recherche Technique, l'opération FutuRIS présente son diagnostic, ses scénarios et ses propositions dans un contexte particulièrement riche (loi d'orientation et de programmation de la recherche, nouveaux conseils régionaux, nouveau programme-cadre européen de  recherche et développement).  
Fred L

Ecosysteme-croissance.com - - 0 views

  • Proposition de loi relative à l’économie de l'innovation déposée le 28 juin 2005 par Christian Blanc  
François Bertrand

Lettre de mission adressée à Mme Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement... - 0 views

  • bataille mondiale de l'intelligence
  • réforme son système d'enseignement supérieur et de recherche pour le porter au meilleur niveau mondial
  • mettre fin à l'inacceptable gâchis que représentent l'échec universitaire et l'inadéquation de nombreuses filières d'enseignement supérieur aux besoins du marché du travail
  • ...2 more annotations...
  • Dans tous les pays du monde, la réussite universitaire repose sur une plus grande liberté des universités
  • C'est pourquoi vous allouerez les moyens attribués aux établissements d'enseignement supérieur en fonction de leurs résultats en matière d'accès de leurs étudiants au diplôme et d'insertion de leurs diplômés sur le marché du travail
François Bertrand

Revue ESPRIT - Introduction. La réhabilitation inattendue de l'université au ... - 0 views

  • La réhabilitation inattendue de l'université au sein de l'enseignement supérieur
  • un diagnostic précis sur l’université : la plus-value apportée aux talents individuels par l’institution y apparaît faible
  • ne faisons pas comme si les hausses de budget
  • ...46 more annotations...
  • Curieux paradoxe : il faut mettre en scène une volonté centrale de pousser des établissements à devenir autonomes, alors que le mouvement entamé déjà depuis une dizaine d’années avait montré une assez grande appétence des présidents d’université à prendre leurs responsabilités
  • La contractualisation entre l’État et les universités (depuis 1988), des mesures incitatives, la concertation au sein de la Conférence des présidents d’université (CPU), la volonté des acteurs locaux de surmonter de vieilles querelles et de ne pas se complaire dans la morosité de la crise ont débouché, de manière encore peu reconnue et discrète, sur des évolutions institutionnelles majeures.
  • pouvaient, à elles seules, régler tous les problèmes
  • Que manque-t-il à cette réforme pour qu’elle porte des promesses de redressement de l’université dans son ensemble et qu’elle ne débouche pas sur une compétition darwinienne ?
  • que la compétition
  • se déroule
  • de manière
  • plus visible et moins trompeuse
  • Mais quel sera le rôle régulateur de l’État
  • Il convient donc
  • de se demander comment ce projet peut être une réforme véritablement démocratique et favorable à une plus grande égalité des chances pour les étudiants
  • a perspective de l’autonomie inquiète les universitaires. Les critiques qui lui sont adressées, à ce stade, sont de quatre ordres.
  • 1. Faut-il craindre un pouvoir excessif des présidents d’université ?
  • La réponse viendra plus sûrement des contraintes réelles que rencontre un président d’université dans l’exercice de ses attributions
  • 2. La deuxième inquiétude concerne le localisme.
  • L’autre aspect du localisme serait une trop grande dépendance de l’université aux acteurs économiques locaux
  • 3. La crainte du dualisme est réelle chez tous les acteurs universitaires
  • Elle peut être une occasion pour les étudiants des filières littéraires de prendre conscience qu’ils maîtrisent plus de savoir-faire qu’ils ne le pensent.
  • C’est pourquoi la loi prévoit un mouvement en deux étapes
  • sur le modèle de Dauphine ou de Sciences Po
  • n’est-elle pas pensée de manière trop uniforme, c’est-à-dire en faisant passer les humanités classiques sous la toise des sciences dures ?
  • 4. Cette réforme
  • En effet, plutôt que cette opposition dommageable, inculquée dès le lycée dans notre système, ce sont trois autres partages qui apparaissent déterminants aujourd’hui.
  • Tout d’abord, la distinction entre recherche fondamentale et recherche finalisée, qui court à l’intérieur de chaque domaine de savoir, évoquée ici dans la discussion entre Marion Guillou et Alain Trautmann sur l’avenir de la recherche : le maintien de l’équilibre entre les deux est un critère déterminant de la qualité de la recherche dans l’avenir.
  • est celle qui intervient entre culture de la recherche et culture d’application, la première caractérisant plutôt l’université et la seconde plutôt les écoles d’ingénieur ou les grandes écoles à la française.
  • La deuxième distinction
  • Plusieurs auteurs soulignent
  • que l’évolution de l’économie favorise bien la première
  • Enfin
  • le partage déterminant pour des langues et, au-delà, de la culture, était celui entre langue technique et langue de savoir
  • il n’existe pas un modèle unique d’organisation de la vie universitaire
  • Catherine Paradeise en dénombre ici précisément quatre modes différents (napoléonien, humboldtien, britannique et nord-américain)
  • Dans un précédent grand dossier de la revue Esprit consacré à l’université en 1978, il était pertinent de titrer le premier article : « L’Université n’est plus un enjeu majeur ». Aujourd’hui, c’est exactement le contraire qui se passe
  • alors que le nombre d’étudiants a été multiplié par soixante-dix au cours du XXe siècle en France, le nombre de polytechniciens n’a été multiplié que par deux, ce qui signifie qu’il est devenu trente-cinq fois plus dur d’entrer à l’École polytechnique qu’un siècle plus tôt. Comme le montrent Henri Guillaume et Emmanuel Macron, dans la société postindustrielle qui doit miser sur la connaissance, ce n’est plus une stratégie adaptée.
  • Entrer dans la société de la connaissance
  • Qu’est-ce que l’innovation et comment la recherche peut-elle avoir un effet positif sur le développement économique ?
  • quelle est la spécialisation économique de la France ? Comment peut-elle s’insérer au mieux dans la mondialisation ? Quel est l’impact du nouveau mon­de industriel sur la politique des territoires
  • Dans l’économie mondiale, les chances des pays développés de maintenir une création de richesse sur leur territoire ne peuvent passer que par le développement de nouvelles activités, de nouvelles productions ou de nouvelles manières de faire qui permettront à nos économies de maintenir un avantage comparatif vis-à-vis de pays émergents avec lesquels nous ne pouvons pas rivaliser sur les productions anciennes.
  • Et ces nouveautés ne viendront que d’innovations issues de personnes bien formées, ouvertes et curieuses, à travers notamment la recherche instituée
  • voir l’article de Pierre Veltz et l’encadré qui présente les nouveaux modèles de la création technologique
  • On savait depuis longtemps qu’un Européen ou un Américain ne comprenait pas bien notre système de grandes écoles…
  • Mais les étudiants que nous formons parmi les meilleurs, selon un standard international, ne trouvent pas d’emploi ni de poste de recherche adaptés à leur profil en France et partent à l’étranger.
  • Et cela est sans doute lié à l’absence de campus.
  • La réforme de l’autonomie, bien qu’elle ne concerne que des aspects limités de l’organisation universitaire, touche à un point stratégique.
  • Bref, la période formule une « demande d’université ».
  • D’autres rendez-vous ont été manqués, si l’université manque celui-ci, ce n’est pas seulement elle qui en souffrira mais la société entière, les opportunités des étudiants, sa faculté d’innovation, ses perspectives économiques, l’ensemble de notre capacité de réaction pour l’avenir.
François Bertrand

Revue ESPRIT - 0 views

  • De la sélection à l'innovation
  • Adoptée au mois d’août, la loi portant sur la gouvernance et l’autonomie des universités fait aujourd’hui l’objet d’une contestation de la part d’une frange des étudiants et d’une partie (plus consistante) des enseignants chercheurs.
  • Aujourd’hui, le contexte a changé, le principal défi étant celui de la mise en concurrence des établissements au niveau international et de l’entrée dans une économie des savoirs qui, plus que jamais, requiert l’université, qui demeure de loin le principal lieu de recherche en France
  • ...1 more annotation...
  • En délaissant la recherche au profit de la sélection des étudiants et de l’excellence dans l’enseignement, les écoles d’ingénieurs auraient raté le tournant constitué par une économie mondialisée fondée sur les nouvelles connaissances. Volontiers généralistes, ces écoles sont encore orientées vers la formation des grands corps de l’État (X, les Mines), même si la plupart de leurs étudiants migrent vers le secteur privé.
Fred L

Le gouvernement veut définir les "priorités" de la recherche - Environnement,... - 0 views

  • La ministre de la recherche, Valérie Pécresse, devait présenter au conseil des ministres, jeudi 21 août, une communication sur la "stratégie nationale de recherche et d'innovation". Il ne s'agit plus de réformer le système de recherche, comme le gouvernement s'y est attelé depuis seize mois, avec la loi sur l'autonomie des universités et la restructuration des organismes en instituts thématiques. Mais de définir les "priorités" qui constitueront la feuille de route de l'Etat pour la période 2009-2012.
  • Le gouvernement veut définir les "priorités" de la recherche LE MONDE | 21.08.08 | 15h28  •  Mis à jour le 21.08.08 | 18h52
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