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Fred L

Stratégie nationale de recherche et d'innovation : une consultation par inter... - 0 views

  • Des universités autonomes
  • Le système français a cette particularité, qu'une partie de nos meilleurs étudiants ne va pas à l'université et qu'une partie de nos meilleurs chercheurs n'est pas à l'université. Tout l'objectif est de construire un système coopératif entre grandes écoles, universités et organismes de recherche, de renforcer un maillon qui était jusqu'à présent ni libre ni autonome, le maillon universitaire.
  • Faiblesse de l'innovation en France
  • ...62 more annotations...
  • si nous sommes un grand pays de recherche, nous ne sommes pas dans le peloton de tête des pays d'innovation
  • C'est l'objet même du crédit impôt recherche. Cet outil très puissant, avec un taux d'aide triplé depuis début 2008 fait l'objet de nombreuses convoitises à l'international, depuis l'administration Obama jusqu'au gouvernement de Madame Merkel dont la commission d'experts pour la recherche et l'innovation conseille la création d'un tel outil fiscal outre-Rhin.
  • Du côté français, nous devons encore renforcer la recherche partenariale entre laboratoires publics et entreprises privées. De nombreuses incitations existent déjà comme les Instituts Carnot, les incubateurs d'entreprises, ou le doublement des dépenses de recherche partenariale dans le calcul du crédit impôt recherche
  • Nous devrons les évaluer et les faire évoluer si elles ne sont pas suffisamment incitatives.
  • Alors que l'Etat accompagne les entreprises avec des avantages fiscaux plus que conséquents, en particulier avec le remboursement anticipé du crédit impôt recherche annoncé dans le cadre du plan de relance qui va concerner neuf mille entreprises et 90% de PME, je souhaite vraiment que les entreprises s'engagent à maintenir leur effort de recherche et renforcent aussi leurs partenariats avec les établissements publics
  • les dépenses sous-traitées à un laboratoire public comptent double dans l'assiette du CIR
  • un dispositif spécifique pour les doctorants, « les doctorant-conseils», pour permettre à un doctorant d'effectuer des missions en entreprise et donc de familiariser l'entreprise avec les thématiques de sa thèse. C'est un bon dispositif pour permettre aux entreprises de tester la valeur d'un doctorant, et pour permettre au jeune chercheur de se familiariser avec d'autres horizons. 
  • La valorisation du doctorat est un enjeu majeur pour notre université, mais aussi pour notre pays, et pour le développement de la recherche privée.
  • Ils devront devenir davantage stratèges, et s'organiser autour d'une cohérence disciplinaire forte. Leur rôle sera conforté en tant qu'agence de moyens, apportant les concours  financiers et humains aux différents laboratoires, en particulier dans les universités.
  • Ils seront également opérateurs de recherche notamment dans le cadre de leurs unités propres ou pour la gestion des très grandes infrastructures de recherche qui leur incombe.
  • Coordinations inter-organismes et décloisonnement
  • 83 universités, 225 écoles, et 21 organismes de recherche
  • Ces consortiums et autres alliances permettront une meilleure coordination de notre effort national de recherche, et viendront alimenter la programmation thématique de l'ANR.
  • s'inscrire dans la « Vision 2020 » de l'espace européen de la recherche
  • programmation conjointe
  • Cet outil radicalement nouveau a justement vocation à coordonner les actions des différents Etats-membres sur des thématiques clés au regard des grands enjeux de demain
  • Rôle de l'Agence nationale de la recherche
  • confortée dans un rôle d'agence de financement pour des projets sélectionnés et évalués sur des critères d'excellence scientifique.
  • Il y a un an l'ANR consacrait 25% de ses budgets aux programmes blancs et 75% aux projets thématiques. Je crois que nous devons faire évoluer cet équilibre
  • Pour son volet thématique, l'ANR devra puiser dans les priorités de la stratégie nationale de recherche et d'innovation et s'appuyer sur les organismes de recherche qui doivent retrouver un rôle central dans cette programmation. 
  • C'est donc plus sur une démarche « bottom-up », que l'ANR devra maintenant fonder son activité avec environ 50% de projets thématiques et, 50 % de programmes blancs faisant émerger l'excellence et la créativité.
  • Ces programmes blancs devront sans doute être un minimum orientés par discipline de manière à en préserver certaines de la concurrence des autres. Je pense notamment aux sciences humaines et sociales qui devront à mon avis disposer de programmes blancs spécifiques. 
  • Simplification de la vie quotidienne des laboratoires
  • Les unités mixtes sont les briques élémentaires de notre système de recherche. C'est le lieu de la coopération entre les organismes et les universités, et dans certains cas avec les entreprises.
  • travailler au meilleur fonctionnement des unités mixtes de recherche.
  • simplification résolue de leur gestion. Vous savez qu'il y a 400 unités mixtes qui ont plus de quatre tutelles. C'est-à-dire quatre systèmes de contrôle de gestion, quatre systèmes de financement, quatre évaluations, quatre modes de gestion des ressources humaines.
  • simplifier la gestion de la propriété intellectuelle dans les unités mixtes de recherche.
  • A l'image de l'accord signé mardi dernier entre l'Institut Pasteur et l'Université Pierre et Marie Curie, je veux que l'on fixe un responsable unique pour la gestion des brevets dans les unités mixtes.
  • Pôles et campus
  • de véritables services uniques et communs de valorisation pourront être créés au sein des grands pôles universitaires
  • es pôles de recherche et d'enseignement supérieur se dotent de structures de valorisation conjointes
  • Ces services, véritables guichets uniques, proposeront au tissu industriel local des programmes de recherche partenariale, l'expertise des laboratoires qu'ils fédèrent, ou encore l'exploitation de brevets issus de la recherche publique
  • c'est avec une logique de site renforcée, comme à Toulouse, à Grenoble ou, bientôt, à Saclay, avec de véritables clusters d'excellence, associant enseignement, recherche fondamentale, innovation et entreprenariat, que nous pourrons attirer les meilleurs chercheurs internationaux et éviter que nos meilleurs chercheurs nationaux ne partent à l'étranger
  • Plan carrières
  • insi, les jeunes maîtres de conférences qui vont être recrutés l'année prochaine le seront avec des salaires entre 12 et 25% plus élevés qu'aujourd'hui. 
  • « plan carrières » inédit de 252 millions d'euros qui concerne tous les moments clefs des carrières
  • Le « plan carrières », c'est d'abord une harmonisation par le haut des carrières des enseignants-chercheurs et des chercheurs de façon à ce qu'il n'y ait plus de décalage injustifié.
  • des primes allant jusqu'à 15 000 € par an qui pourront être attribuées sur des critères d'excellence scientifique ou d'excellence pédagogique.
  • 20% des chercheurs  des organismes qui pourront prétendre à cette prime, si elle est attribuée à un taux moyen de 6 000 € par an
  • donner une visibilité sur l'emploi scientifique public pour les dix prochaines années, discipline par discipline
  • mener une analyse prospective de l'emploi scientifique à dix ans et permettre des recrutements qui ne soient pas des recrutements par à-coups
  • Il s'agit de pouvoir s'engager avec les organismes sur de vrais contrats d'objectifs et de moyens qui doivent être le cadre d'une relation de confiance entre l'Etat et les organismes.
  • supprimer le rapport semestriel qu'elle demandait aux laboratoires : ce sont 4 500 rapports supprimés !
  • continuer dans ce sens, et supprimer les nombreuses petites, mais à la longue tellement lourdes, surcharges administratives de vos laboratoires.
  • aucun document de référence disponible définissant les priorités à quatre ans, que sont les grands défis de la connaissance, les grands défis technologiques, et les grands défis sociétaux que la recherche doit nous permettre de relever
  • La cohérence d'ensemble était en réalité le fruit de la bonne volonté d'un certain nombre de professionnels plus que celle d'un cap clair, défini aussi bien pour nos chercheurs que pour nos partenaires internationaux.
  • C'est tout le contraire de l'action des gouvernements des autres grands pays de recherche et d'innovation comme le Japon, le Royaume-Uni, la Russie ou l'Allemagne, qui, chacun, ont rassemblé leurs grandes priorités de recherche dans un document stratégique. 
  • Vocation de la stratégie nationale
  • la référence pour fixer les priorités des organismes de recherche dans leurs contrats d'objectifs qui les lieront à l'Etat, et pour donner une légitimité nouvelle à la programmation de l'Agence nationale de la recherche.
  • construite sur le socle d'une vision académique solide, et préparée avec tous les acteurs de la recherche nationale et de l'innovation, publique et privée.
  • refuse les cloisonnements artificiels entre recherche fondamentale et recherche appliquée. La recherche est un continuum qui est une réponse globale aux enjeux de notre société pour demain.
  • Une démarche « bottom-up »
  • Sciences et société
  • Il est en effet essentiel d'associer ces porteurs d'enjeux à notre stratégie pour rapprocher la science et la société
  • ceux que l'on appelle maintenant les porteurs d'enjeux, c'est-à-dire les milieux associatifs qui représentent les diverses sensibilités de notre société. Ce sont aussi les représentants de l'Assemblée Nationale et du Sénat qui participent à ce projet
  • associations de protection de l'environnement
  • un certain nombre de nos concitoyens croient au progrès, d'autres s'en méfient. Il faut donc parvenir à bâtir des consensus sur le progrès scientifique.
  • es débats citoyens que nous avons lancés notamment dans le cadre du Grenelle de l'environnement doivent être toujours présents lorsque nous définissons des nouvelles priorités de recherche
  • Nous venons d'ailleurs de lancer un débat public sur les conditions de développement des nanotechnologies
  • Je souhaite qu'il ne puisse plus y avoir à l'avenir des malentendus et de l'irrationnel quand nous parlerons de nouvelles technologies ou de nouveaux champs de recherche. C'est pourquoi, il faut pouvoir intégrer en amont les inquiétudes sociétales fortes, et c'est aussi l'objet de la stratégie nationale de recherche et d'innovation.
  • es associations de promotion des sciences qui travaillent notamment pour que les vocations scientifiques se révèlent chez nos jeunes et que la relève soit assurée.
  • avec la stratégie nationale de recherche et d'innovation, nous allons pouvoir rendre publiques et donc visibles aux yeux de tous, y compris de nos grands partenaires mondiaux, les futures orientations de notre recherche.
Fred L

Portail du Gouvernement - site du Premier ministre - 0 views

  • Lancée sous l’autorité du Président de la République, la première édition de cet exercice de définition d’une stratégie nationale de recherche et d’innovation pour la période 2009-2012 aura lieu à compter du mois d’octobre 2008, pour une remise du document prévue pour mars 2009. Thèmes Cet article se rattache à ... Recherche Ministère de l’Enseignement
  • La stratégie nationale de recherche et d’innovation permettra de dégager une vision d’ensemble des défis à relever dans le domaine de la recherche et de l’innovation, pour établir les priorités, mettre en cohérence l’action de tous les acteurs et allouer au mieux les financements publics. Elle veillera à ne pas opposer recherche fondamentale et appliquée, prenant en compte l’existence d’un véritable continuum qui va de la recherche la plus fondamentale à l’innovation, comme l’ont encore montré les travaux du dernier Prix Nobel de physique français, M. Albert Fert.
  • A l’image des grands pays européens, la France doit se doter d’une stratégie de recherche et d’innovation lui permettant d’affronter la compétition scientifique et économique mondiale.
  • ...2 more annotations...
  • La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a présenté une communication relative à la définition d’une stratégie nationale de recherche et d’innovation.
  • Conseils des ministres Utilisez la commande Fichier > imprimerde votre navigateursi ce bouton ne fonctionne pas. 3-09-2008 13:58 La définition d’une stratégie nationale de recherche et d’innovation
François Bertrand

Science21 : CNRS, Pécresse, précarité... et vingt-cinq ans de « véritables st... - 0 views

  • Valérie Pécresse présentait en Conseil des Ministres  une communication sur la « stratégie nationale de recherche et d'innovation », avec pour but proclamé « d'identifier des priorités de recherche au niveau national en fonction des besoins de la société, des défis scientifiques à relever et des marchés porteurs pour les entreprises »
  • La recherche publique est ainsi mise en demeure de voler au secours des besoins d'une industrie privée en difficulté. Mais quelle est la source réelle des problèmes de l'industrie française ? Il semble bien que les privatisations, les délocalisations et la généralisation de la précarité d'emploi y soient pour beaucoup. Résultat de vingt-cinq ans de la même politique, invariablement accompagnée de discours sur une prétendue « modernisation ». Rien de vraiment nouveau dans les écrits et déclarations de Valérie Pécresse.
  • Ces derniers temps, de plus en plus de réunions européennes et internationales de «décideurs » au sommet sont consacrées à l'organisation de la recherche fondamentale à l'échelle planétaire ayant manifestement en vue des « optimisations budgétaires ». Quel est donc l'objectif de la « réforme » en cours des institutions scientifiques françaises, si ce n'est la privatisation et la délocalisation de la recherche ?
  • ...3 more annotations...
  • Le texte ministériel « Stratégie nationale de recherche et d’innovation »
  • La cible est donc clairement l'indépendance et la liberté d'initiative de la recherche publique.
  • Au vu de ce tableau, il ne semble pas que les concessions faites par les organisations majoritaires des personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur à l'occasion de la séance du Conseil d'Administration du CNRS du 1er juillet aient permis de stabiliser la situation. La réalité semble bien être que l'opération de démantèlement du CNRS et de précarisation de l'emploi de chercheur se poursuit malgré les marchandages de la fin du mois de juin.
François Bertrand

Revue ESPRIT - Introduction. La réhabilitation inattendue de l'université au ... - 0 views

  • La réhabilitation inattendue de l'université au sein de l'enseignement supérieur
  • un diagnostic précis sur l’université : la plus-value apportée aux talents individuels par l’institution y apparaît faible
  • ne faisons pas comme si les hausses de budget
  • ...46 more annotations...
  • Curieux paradoxe : il faut mettre en scène une volonté centrale de pousser des établissements à devenir autonomes, alors que le mouvement entamé déjà depuis une dizaine d’années avait montré une assez grande appétence des présidents d’université à prendre leurs responsabilités
  • La contractualisation entre l’État et les universités (depuis 1988), des mesures incitatives, la concertation au sein de la Conférence des présidents d’université (CPU), la volonté des acteurs locaux de surmonter de vieilles querelles et de ne pas se complaire dans la morosité de la crise ont débouché, de manière encore peu reconnue et discrète, sur des évolutions institutionnelles majeures.
  • pouvaient, à elles seules, régler tous les problèmes
  • Que manque-t-il à cette réforme pour qu’elle porte des promesses de redressement de l’université dans son ensemble et qu’elle ne débouche pas sur une compétition darwinienne ?
  • que la compétition
  • se déroule
  • de manière
  • plus visible et moins trompeuse
  • Mais quel sera le rôle régulateur de l’État
  • Il convient donc
  • de se demander comment ce projet peut être une réforme véritablement démocratique et favorable à une plus grande égalité des chances pour les étudiants
  • a perspective de l’autonomie inquiète les universitaires. Les critiques qui lui sont adressées, à ce stade, sont de quatre ordres.
  • 1. Faut-il craindre un pouvoir excessif des présidents d’université ?
  • La réponse viendra plus sûrement des contraintes réelles que rencontre un président d’université dans l’exercice de ses attributions
  • 2. La deuxième inquiétude concerne le localisme.
  • L’autre aspect du localisme serait une trop grande dépendance de l’université aux acteurs économiques locaux
  • 3. La crainte du dualisme est réelle chez tous les acteurs universitaires
  • Elle peut être une occasion pour les étudiants des filières littéraires de prendre conscience qu’ils maîtrisent plus de savoir-faire qu’ils ne le pensent.
  • C’est pourquoi la loi prévoit un mouvement en deux étapes
  • sur le modèle de Dauphine ou de Sciences Po
  • n’est-elle pas pensée de manière trop uniforme, c’est-à-dire en faisant passer les humanités classiques sous la toise des sciences dures ?
  • 4. Cette réforme
  • En effet, plutôt que cette opposition dommageable, inculquée dès le lycée dans notre système, ce sont trois autres partages qui apparaissent déterminants aujourd’hui.
  • Tout d’abord, la distinction entre recherche fondamentale et recherche finalisée, qui court à l’intérieur de chaque domaine de savoir, évoquée ici dans la discussion entre Marion Guillou et Alain Trautmann sur l’avenir de la recherche : le maintien de l’équilibre entre les deux est un critère déterminant de la qualité de la recherche dans l’avenir.
  • est celle qui intervient entre culture de la recherche et culture d’application, la première caractérisant plutôt l’université et la seconde plutôt les écoles d’ingénieur ou les grandes écoles à la française.
  • La deuxième distinction
  • Plusieurs auteurs soulignent
  • que l’évolution de l’économie favorise bien la première
  • Enfin
  • le partage déterminant pour des langues et, au-delà, de la culture, était celui entre langue technique et langue de savoir
  • il n’existe pas un modèle unique d’organisation de la vie universitaire
  • Catherine Paradeise en dénombre ici précisément quatre modes différents (napoléonien, humboldtien, britannique et nord-américain)
  • Dans un précédent grand dossier de la revue Esprit consacré à l’université en 1978, il était pertinent de titrer le premier article : « L’Université n’est plus un enjeu majeur ». Aujourd’hui, c’est exactement le contraire qui se passe
  • alors que le nombre d’étudiants a été multiplié par soixante-dix au cours du XXe siècle en France, le nombre de polytechniciens n’a été multiplié que par deux, ce qui signifie qu’il est devenu trente-cinq fois plus dur d’entrer à l’École polytechnique qu’un siècle plus tôt. Comme le montrent Henri Guillaume et Emmanuel Macron, dans la société postindustrielle qui doit miser sur la connaissance, ce n’est plus une stratégie adaptée.
  • Entrer dans la société de la connaissance
  • Qu’est-ce que l’innovation et comment la recherche peut-elle avoir un effet positif sur le développement économique ?
  • quelle est la spécialisation économique de la France ? Comment peut-elle s’insérer au mieux dans la mondialisation ? Quel est l’impact du nouveau mon­de industriel sur la politique des territoires
  • Dans l’économie mondiale, les chances des pays développés de maintenir une création de richesse sur leur territoire ne peuvent passer que par le développement de nouvelles activités, de nouvelles productions ou de nouvelles manières de faire qui permettront à nos économies de maintenir un avantage comparatif vis-à-vis de pays émergents avec lesquels nous ne pouvons pas rivaliser sur les productions anciennes.
  • Et ces nouveautés ne viendront que d’innovations issues de personnes bien formées, ouvertes et curieuses, à travers notamment la recherche instituée
  • voir l’article de Pierre Veltz et l’encadré qui présente les nouveaux modèles de la création technologique
  • On savait depuis longtemps qu’un Européen ou un Américain ne comprenait pas bien notre système de grandes écoles…
  • Mais les étudiants que nous formons parmi les meilleurs, selon un standard international, ne trouvent pas d’emploi ni de poste de recherche adaptés à leur profil en France et partent à l’étranger.
  • Et cela est sans doute lié à l’absence de campus.
  • La réforme de l’autonomie, bien qu’elle ne concerne que des aspects limités de l’organisation universitaire, touche à un point stratégique.
  • Bref, la période formule une « demande d’université ».
  • D’autres rendez-vous ont été manqués, si l’université manque celui-ci, ce n’est pas seulement elle qui en souffrira mais la société entière, les opportunités des étudiants, sa faculté d’innovation, ses perspectives économiques, l’ensemble de notre capacité de réaction pour l’avenir.
François Bertrand

Les Echos : Pour réussir la réforme de notre système de recherche scientifique - 0 views

  • ALBERT FERT, professeur à l'université Paris-XI, chercheur à l'UMR CNRS-Thales, prix Nobel de physique 2007. YVES LASZLO, professeur associé à l'Ecole polytechnique, professeur à l'université Paris-VI
  • La France doit donc faire évoluer son système de recherche, mais en utilisant ses atouts, autour du couple universités fortes opérateurs nationaux.
  • Cependant, la recherche, qu'elle soit finalisée ou non, nécessite une politique scientifique : il faut faire remonter les idées des laboratoires, penser la stratégie à court et long terme, coordonner la distribution de moyens sur le territoire national, organiser des réseaux nationaux et internationaux, valoriser les découvertes.
  • ...2 more annotations...
  • L'ANR a un rôle important mais différent de celui du CNRS. Ses financements de projets ponctuels sont utiles pour lancer de jeunes équipes et dynamiser le système. Mais n'oublions pas que la recherche doit fondamentalement faire reculer les limites de la connaissance pour permettre les ruptures scientifiques et technologiques de demain.
  • Il faudra en effet de longues années avant que des universités acquièrent la puissance de leurs homologues anglo-saxons (les seuls actifs d'Harvard représentent le budget annuel de l'enseignement supérieur et de la recherche français !) et puissent se passer des organismes, avant que les universités et grandes écoles se rapprochent, permettant notamment à la recherche de prendre la place qu'elle doit avoir dans ces dernières.
  •  
    papier d'Albert Fert et de Yves Laszlo
Micheline LIAGRE

Propositions Allègre sur l'innovation - 0 views

  •  
    10 propositions concrètes pour une stratégie européenne accélérée de l'innovation : année 2009 dédiée à l'innovation, stimuler l'innovation dans les nouveaux pays membres de l'UE, mise en réseaux des universités de technologie, mettre en place un système de mobilité pour les chercheurs et les universitaires, relancer Eureka, coordonner les programmes nationaux de recherche, créer un emprunt européen de la BEI pour l'innovation, consacrer chaque année un Conseil européen à l'innovation pour définir les grands programmes de recherche européens.
François Bertrand

Le Figaro - Débats : Nobel : un hommageà la recherche française - 0 views

  • Président de l'Académie de médecine et ancien président de la Croix-Rouge, l'auteur réagit à la nouvelle du prix Nobel de médecine, qui vient d'être décerné aux chercheurs français Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi, pour la découverte du virus du sida.
  • C'est dans ce contexte que l'annonce du prix Nobel de médecine à Luc Montagnier et à Françoise Barré-Sinoussi est une excellente nouvelle pour la France, pour les instituts de recherche (Pasteur en priorité), pour le combat de tous contre le sida, chercheurs, soignants, responsables associatifs et politiques.
  • C'est un honneur aussi pour l'Académie de médecine, qui détient avec Jean Dausset (élu en 1977)et Luc Montagnier (élu en 1989)… 10 % des prix Nobel de médecine français !
  • ...1 more annotation...
  • Mais en ces temps troubles où notre civilisation mondiale paraît dominée par l'argent et les trafics de toutes sortes, cette bonne nouvelle, en affichant la victoire de la science et celle de l'esprit, est réconfortante. Elle permettra aussi à ses bénéficiaires, avec tous les hommes de bonne volonté, de relancer le combat international contre le sida, qui continue en dépit des effets d'annonces et de tous les fonds mondiaux, de tuer hommes, femmes et enfants en particulier en Afrique où l'accès aux soins est notoirement insuffisant.
François Bertrand

Innovation le journal : 3 % du PIB pour la R&D - 0 views

  • Je suis ici pour nous fixer cet objectif : nous allons consacrer plus de 3 % de notre PIB à la recherche et au développement. Nous n’allons pas seulement égaler, mais dépasser le niveau atteint au plus fort de la course à l’espace, en investissant dans la recherche fondamentale et la recherche appliquée, en encourageant l’innovation privée, en favorisant les avancées dans les domaines de l’énergie et de la médecine et en améliorant l’enseignement des mathématiques et des sciences
Fred L

L'ascenseur social ne démarre pas au 15e étage !... par Alain Cadix - LeMonde.fr - 0 views

  • L'ascenseur social ne démarre pas au 15e étage !... par Alain Cadix
  • A défaut de faire fonctionner l'ascenseur social, n'était-il pas plus aisé d'étêter l'édifice éducatif ? Mais tirer vers le bas ne grandit pas une nation. Cette tentation n'épargne pas encore quelques milieux où l'on argue que les grandes écoles détournent les meilleurs éléments des voies qui conduisent à la recherche, occultant la contribution essentielle des grandes écoles et de leurs anciens élèves à la R & D des entreprises mais aussi à la recherche publique ; que les grandes écoles ont une faible valeur ajoutée, seul le concours d'entrée ayant la valeur d'une certification
  • Au fond, la raison de ce malaise et de ces débats vient du fait qu'on essaie de pallier en fin de parcours éducatif les dysfonctionnements majeurs de notre système scolaire. L'ouverture sociale des grandes écoles soulève polémiques et pose questions dans la sphère du ministère de Valérie Pécresse. Fondamentalement, c'est celui de Luc Chatel qui est concerné. En effet, les grandes écoles (et les formations universitaires de master), en bout de chaîne, puisant dans les viviers qui leur sont préparés en amont, c'est vers l'amont qu'il faut porter le regard pour essayer d'expliquer (en grande partie) cet élitisme du haut enseignement supérieur.
  • ...7 more annotations...
  • Près de 80 % des élèves de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) étaient dans le quart supérieur à l'évaluation en 6e ; les jeux semblant ainsi quasiment faits dès l'entrée au collège. Cette proportion va peut-être évoluer avec le quota désormais atteint de 30 % de boursiers dans les CPGE.
  • Il existe une corrélation très forte entre les résultats à l'évaluation en 6e et les résultats à l'évaluation en CE2, avec un avantage marqué aux enfants des catégories professionnelles intellectuelles et supérieures.
  • Plus en amont encore, au début du CP, l'avantage des enfants de milieux favorisés est particulièrement net pour la pré-lecture, la reconnaissance des lettres, la maîtrise des concepts liés au temps.
  • Les grandes écoles ont fait de méritoires efforts ces dernières années pour s'ouvrir à la mixité. Mais l'ouverture sociale est bridée par la structure catégorielle des viviers en amont.
  • Elles vont probablement faire évoluer leurs concours pour permettre une plus grande mixité sociale à l'entrée. Mais il y a fort à parier qu'alors, pour garantir la qualité de leur diplôme principal, ce qui est essentiel, vital pour elles, certaines grandes écoles seront amenées à créer un diplôme à bac+3, une licence, comme du reste Sciences-Po récemment, transformant la première année d'études en leur sein (troisième et dernière année du cycle licence) en une année de sélection qui sera théorique par ses enseignements et draconienne par ses évaluations.
  • Et nous reviendrons peu ou prou à la case départ tant que le problème ne sera pas pris en charge très en amont, bien avant le baccalauréat, au cours des quinze années de scolarité, maternelle, primaire et secondaire.
  • Alain Cadix, ancien président de la Conférence des grandes écoles, est directeur de l'Ecole nationale supérieure de création industrielle (ENSCI – Les Ateliers). Cet article n'engage pas la Conférence des grandes écoles.
François Bertrand

En France, Microsoft place la barre très haut - Enquête - Calixte Laurent - 0 views

    • François Bertrand
       
      un titre pour un de nos chapitres ?
  • En 2004, en effet, Bertrand Delanoë lâche une bombe : la mairie de Paris va abandonner Windows pour Linux.
  • Si Microsoft France est aujourd'hui la cinquième «région» dans l'organisation du groupe, c'est sans doute parce que cette filiale concentre tous les défi s auxquels est confrontée la multinationale et tous les atouts qui peuvent assurer son avenir.
  • ...7 more annotations...
  • En sortiront deux grands programmes : Idées (un plan d'aide aux start-up) et un partenariat de recherche fondamentale avec l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Le but ? Modifier la perception de Microsoft par la presse et les élites politiques.
  • Comment garder l'esprit start-up quand on étouffe sous le cash ?
  • «Aujourd'hui, on nous motive à la schlague : les deux phrases préférées de la direction sont «c'est inacceptable !» et «c'est inadmissible !». Et traiter en public des ingénieurs commerciaux de «chicken» (poules mouillées), c'est humiliant mais surtout contre-productif : comment garder l'envie de se défoncer après avoir été traité comme ça devant ses pairs ?» soupire un cadre avec amertume.
  • ce qui allait permettre à Microsoft France de gagner ses galons de «fi lle aînée de l'église Microsoft»
  • De fait, le bilan social indique que le nombre de licenciements à Microsoft France a augmenté de 80% entre 2002 et 2007 et que celui des démissions a été multiplié par trois dans la même période. Au premier trimestre 2008, il y a eu 33 démissions, c'est-à-dire autant que sur tout 2006. Et, entre 2002 et 2008, Microsoft a dégringolé de la première à la cinquième place au classement français des «entreprises où il fait bon travailler», qui faisait sa fierté.
  • Exportation d'idéesSeul problème avec ce système des score cards : il rend difficile l'évaluation de qualités spécifiques, comme l'innovation ou la créativité. Or ce sont justement ces deux critères où excellent les Français, deux critères qui sont des atouts pour le siège.
  • C'est en France qu'a été développé Messenger pour mobile, lancé en première mondiale avec Bouygues Telecom en 2005; c'est la France qui va mener le projet de refonte de la page d'accueil de MSN au niveau mondial; la France, surtout, qui a inventé le programme Idées, né du fameux «plan image». L'initiative a d'ailleurs été «exportée» au siège, où son auteur, Julien Codorniou, va la déployer à l'échelle mondiale. Même la score card est née dans l'Hexagone : «C'est moi qui l'avais mise en place à Microsoft France il y a trois ans, raconte Eric Boustouller; un jour, je l'ai montrée à Kevin Turner (directeur opérationnel) qui a décidé de la déployer dans tout le groupe !»
François Bertrand

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