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Fred L

« Les jeunes entreprises innovantes sont dans un désert de financement » - VI... - 0 views

  • PHILIPPE POULETTY - PRÉSIDENT DE FRANCE BIOTECH - GRÉGOIRE CHERTOK - ASSOCIÉ GÉRANT DE ROTHSCHILD & CIE« Les jeunes entreprises innovantes sont dans un désert de financement »
  • Après deux ans de travaux, Philippe Pouletty (France Biotech), Grégoire Chertok (Rothschild) et Pierre-Alain de Malleray (inspecteur des finances) ont remis hier au gouvernement un rapport très critique sur le dispositif français de financement des « jeunes pousses » innovantes. Rédigé sous l'égide du Conseil d'analyse économique, il propose 11 mesures concernant la recherche et développement et le crédit aux PME. Des mesures qui revêtent une actualité toute particulière en pleine crise financière.
  • En Amérique du Nord, un quart des grands groupes actuels n'étaient que des PME il y a vingt ans, voire n'étaient même pas nés. Regardez Google, Cisco, Genentech ou Amgen. En Europe, cette proportion tombe à 7 % et en France à 1 %.
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  • Tout part du financement de la recherche. Mais ce n'est pas l'argent qui manque, ce sont les bons projets qui ne sont pas assez nombreux.
  • L'une de nos propositions est donc d'accorder un volant de financement beaucoup plus important à l'Agence nationale de la recherche (ANR). Le système actuel de la recherche est beaucoup trop statique, à l'inverse de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Et pas simplement aux Etats-Unis, mais aussi en Suisse, en Irlande, au Canada. Dans ces pays, le financement se fait plus sur projet, après évaluation et sélection intransigeante par des grandes agences de moyens.
  • N'est-ce pas justement le rôle de l'ANR ?Philippe Pouletty. Oui, mais quel est son budget ? 1 milliard d'euros, soit seulement 8 % du budget de la recherche académique. Aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, 80 % du financement se fait à travers les agences de moyens. Le système contraint les chercheurs, tous les trois ou quatre ans, à aller chercher les crédits avec les dents, ce qui les oblige à se comparer aux autres - un excellent exercice de « benchmarking » - et à être performants. C'est la prime à l'excellence scientifique qui donne partout des résultats en qualité des publications, en nombre de prix Nobel, de créations de start-up ou sur l'attractivité des universités pour les entrepreneurs.
  • otre proposition est de donner 5 milliards de plus à l'ANR, quitte à faire transiter une part des crédits qui alimentent en direct les universités, le CNRS, l'Inserm, et de renforcer sa bonne gouvernance pour qu'elle soit le vecteur puissant d'une réforme profonde et rapide de la recherche française.
  • Le soutien de l'Etat aux PME est-il efficace ?Philippe Pouletty. Il est insuffisant.L'Etat doit faire des choix et focaliser ses moyens sur l'écosystème des PME innovantes et celles de moins de 250 salariés. Pour favoriser un renouveau de la recherche industrielle, mieux vaut doter l'ANR de 10 milliards d'euros et allouer 10 milliards d'euros à Oséo Innovation que saupoudrer 20 milliards de crédit d'impôt recherche sur cinq ans. Car ce dernier finance désormais à 80 % des grandes entreprises, qui risquent de substituer l'argent public à la dépense privée. Il n'y a pas que la France qui aide prioritairement ses grandes entreprises de la sorte et néglige les petites. Si l'on veut attirer des centres de recherche dans l'Hexagone, il faut des cerveaux, quelques campus de niveau international, des jeunes entreprises innovantes de croissance rapide, plutôt que des incitations fiscales mal orientées.
  • Beaucoup reste à faire en matière de fiscalité. Les pouvoirs publics pourraient utiliser les 2,6 milliards d'euros d'aides fiscales à l'assurance-vie pour inciter davantage à en réorienter un pourcentage dans les jeunes entreprises innovantes (JEI), de 3 % à 4 % par exemple, et relever certains plafonds de déductions d'impôt qui sont beaucoup plus élevés à l'étranger.
  • Cette crise est à plusieurs titres l'occasion de faire bouger les lignes. D'abord en instaurant un véritable « New Deal » avec les banques. Ensuite, en intervenant au niveau des fonds propres des entreprises, grâce à un déplafonnement des déductions loi Tepa de l'ISF. En fléchant vers les PME une partie du fonds d'investissement de 100 milliards d'euros annoncé par le gourvernement. Enfin, troisième idée, en réorientant une partie de l'assurance-vie vers les PME.
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    Un article intéressant, notamment pour David. Il faut se procurer et lire ce rapport
François Bertrand

2009/03/13 > BE Etats-Unis 157 > Innovation aux Etats-Unis : l'Amérique se re... - 0 views

  • Les mêmes indicateurs, seize au total, ont été utilisés pour évaluer la performance des 40 pays les plus développés technologiquement. Ils ont été regroupés en six catégories :- entrepreneuriat,- capital humain,- politiques de soutien,- infrastructures d'information et de communication,- capacité d'innovation et- performance économique.
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    voir aussi le site de l'ITIF : le classement de la France n'est pas très rose...
François Bertrand

ifri : Le système français d'innovation dans l'économie mondiale : enjeux et ... - 0 views

  • Le système français d'innovation dans l'économie mondiale : enjeux et priorités 25/04/2005Coordonné par Philippe Larédo et Frédérique Sachwald, avril 2005, Les notes de benchmarking international. L'institut de l'entreprise et l'Ifri.Avec l'agenda de Lisbonne et l'espace européen de la recherche, l'Union européenne affiche l'ambition de devenir "l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde". Pourtant, depuis 2000, l'écart entre l'Europe et les Etats-Unis persiste, voire s'aggrave. Plusieurs pays européens, dont la France, ont du mal à engager les réformes de structure nécessaires et à accroître leur effort de recherche et d'innovation.La crise que traverse la recherche française et les débats en cours autour de la future loi d'orientation doivent être replacés dans ce contexte. Le système français de recherche et d'innovation doit trouver sa place dans un monde où les capacités scientifique et technologiques se développent rapidement, tant dans les pays les plus avancés que dans certains pays émergents.Cet ouvrage fait suite à une conférence qui a réuni le 4 octobre 2004, à l'initiative de l'Ifri et de l'Institut de l'entreprise, des analystes et de nombreux acteurs du système français d'innovation. Il s'appuie sur l'analyse du processus d'internationalisation de la R&D et des expériences de la France, des Etats-Unis, de l'Allemagne et de la Suède pour dégager quatre orientations pour la politique nationale de recherche et d'innovation : - renforcer l'attractivité de la France pour la R&D des multinationales, françaises ou étrangères ;-concentrer les efforts sur des pôles scientifiques et technologiques qui doivent acquérir une réputation d'excellence à l'échelle européenne et mondiale ;-mettre les universités au coeur du dispositif public de recherche ;-reconsidérer l'organisation des interventions publiques pour tirer parti du double mouvement d'européanisation et de régionalisation. 
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    ouvrage publié en 2005
Fred L

Le pourfendeur de Bush Nobel d'économie - POLITIQUE ECONOMIQUE - 0 views

  • Le pourfendeur de Bush Nobel d'économie
  • l'Américain Paul Krugman vient de recevoir le prix Nobel d'économie
  • Agé de cinquante-cinq ans, ce professeur de Princeton est l'un des éditorialistes les plus lus aux Etats-Unis. Ses chroniques dans le « New York Times » sont ardemment commentées et inspirent la réflexion de tous ceux qui sont impliqués dans le règlement de la crise financière aujourd'hui.
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  • « Il m'est arrivé quelque chose d'amusant ce matin. » Voilà le commentaire volontairement modeste que Paul Krugman a posté hier sur son blog
  • L'Académie royale des sciences de Suède a voulu récompenser ses travaux sur les échanges et la localisation de l'activité économique, car « il a ainsi réconcilié des champs de recherche auparavant disparates sur le commerce international et la géographie économique »
  • Paul Krugman a notamment expliqué pourquoi le commerce mondial est dominé par des pays qui se ressemblent et les raisons pour lesquelles un pays peut aussi bien importer qu'exporter un même produit.
  • La réponse des pouvoirs publics à la globalisation est au coeur de sa recherche.
  • Sa nouvelle théorie sur les échanges lui a déjà valu d'obtenir la médaille John Bates Clark de l'Association économique américaine en 1991
  • Cette nouvelle distinction devrait donner encore plus de poids à ses commentaires et renforcer encore l'une de ses vocations : celle d'un économiste qui cherche à écrire de façon claire, efficace et amusante pour les profanes de sa science.
Fred L

Le blog Marcel Gauchet: Nicolas Sarkozy, un symptôme de son temps - 0 views

  • Quelle responsabilité, quel périmètre d’autorité et de légitimité l’Etat doit-il assurer pour être « dans » son rôle démocratique? L’Etat est dans un moment de complète redéfinition de sa fonction. Le rôle, « pilote » et «régulateur » de l’économie, qui était le sien dans les années soixante est obsolète. Aujourd’hui, l’Etat ne doit pas être une « super structure », mais une « infrastructure » qui charpente l’espace collectif, qui veille au haut degré d’homogénéité matérielle sur un territoire, qui assure l’éducation, les soins, de multiples protections, l’ouverture au monde et les déplacements sécurisés au-delà des frontières, sans lesquels le marché serait inopérant. Pour toutes ces raisons, la vocation de l’Etat n’est pas de nous conduire, mais de nous permettre d’exister. Comment peut-on encore s’acharner à nier cette évidence?
  • Le discrédit dont il affuble l’Etat et la collectivité, et le culte de la réussite individuelle qu’il promeut, rendent-ils le libéralisme ennemi de la démocratie? Le libéralisme est une des valeurs de la démocratie, mais il ne suffit pas par lui-même à faire fonctionner la démocratie. Une certaine forme de libéralisme est un symptôme de la crise de la démocratie, puisqu’elle cultive la fiction d’un individu irresponsable par rapport à la collectivité. Pour cette raison, rien ne me semble plus important que de redonner un sens juste au libéralisme, capable de contrecarrer les embardées idéologiques récemment traversées. Il faut riposter à « l’unilatéralisme » du libéralisme qui érige ce dernier en dogme et trouve un relais, un amplificateur formidables dans l’individualisme dominant. Le mouvement a d’ailleurs débuté.
  • A partir de quels compromis peut-on concilier les droits de l’homme, formidable progrès, et les droits de la collectivité, ferments de la démocratie ? Etablissez-vous une hiérarchie des démocraties, existe-t-il des démocraties « pilotes » ? Nulle part il n’existe de formule satisfaisante. En revanche, certaines démocraties adoptent des institutions admirables et des formes d’exemplarité intéressantes. Outre l’Angleterre, il y a la social-démocratie scandinave, riche de conditions culturelles et de civisme difficilement transposables mais justement instructives pour identifier nos carences. Les Etats-Unis ont développé un sens aigu de l’intégration démocratique, dont la France gagnerait à s’inspirer. Toutes les démocraties sont plongées dans la perplexité, à des niveaux et sur des aspects différents et inégaux. La France tout particulièrement, elle qui, forte de son histoire, croyait sa démocratie encore à l’avant-garde et la découvre balbutiante.
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  • Vous considérez qu’à court terme la crise de la démocratie ne peut que s’aggraver, mais qu’en revanche, à l’aune par exemple de l’enjeu écologique, elle peut déboucher vers une démocratie « supérieure ». Quel contenu donnez-vous à cette classification? Mon optimisme à long terme repose sur un constat: l’individu a besoin de la collectivité et ne cesse d’ailleurs d’exprimer ce besoin. Pour preuve, la forme paroxystique de l’individualisme contemporain n’est pas le rejet ou le mépris de la société, caractéristiques de l’anarchisme de 1880,ou même l’autarcie. On peut la résumer à une formule: « Je ne dois rien à la société, mais elle me doit tout ». Il faut se méfier de certaines images d’Epinal. Par exemple, il est fréquemment évoqué la dissolution du lien social, mais pourtant jamais ce lien n’a été aussi fort si on le mesure au degré de dépendance des individus à leur téléphone portable… A leur échelle, les individus expriment un désir d’équilibre entre leur affirmation individuelle, parfaitement légitime, et celle de s’inscrire dans une communauté où leur existence prend un sens. L’un des aspects majeurs de la privatisation des existences, si emblématique de notre société, c’est le repli sur la famille, donc sur les enfants. Or existe-t-il lien plus puissant avec l’humanité que considérer que la vie ne se réduit pas à soi et se poursuit avec une descendance qu’il faut préparer le mieux possible ? Qui donc peut rêver pour ses enfants d’un monde infernal, pire que celui qu’il connaît ? Personne. D’ailleurs, le pessimisme des Français est corrélé à leur peur d’un avenir moins enviable pour leurs enfants. Finalement, la société, ce n’est rien d’autre qu’assurer la pérennité de l’humanité. Et effectivement, la préoccupation écologique doit constituer la forme la plus explicite de ce souci de poursuivre l’aventure humaine.
  • L’entreprise, dont les manifestations collectives et les contre-pouvoirs syndicaux sont anémiques, est-elle définitivement dans le déni démocratique ou bien certaines formes - coopératives - constituent-elles un modèle ? Il n’y a rien de définitif dans l’histoire. D’un côté, le travail est central dans la vie des individus aujourd’hui. C’est bien ce qui fait le drame du chômage. Ils attendent donc quelque chose de l’entreprise. De l’autre côté, l’efficacité ne peut pas suffire à définir une communauté de travail. Nous en sommes là. La recherche sur des modèles d’organisation véritablement efficaces, c'est-à-dire dans lesquels les individus pourraient se reconnaître, me semble un des grands sujets d’avenir. Le secteur coopératif pourrait en effet avoir un rôle pionnier à jouer dans ce domaine.
François Bertrand

R&d : L'Europe progresse, mais il s'agit de poursuivre les efforts - Itinera Institute - 0 views

  • R&d : L’Europe progresse, mais il s’agit de poursuivre les efforts
  • Selon l’édition 2008 du tableau de bord sur les investissements en R&D industrielle de la Commission européenne, avec 8,8%, les entreprises de l'UE affichent pour la première fois une croissance des investissements en R&D plus forte que leurs homologues américaines (8,6%). L’intensité de recherche, c'est-à-dire la dépense de R&D ramenée au chiffre d’affaire, reste néanmoins très supérieure aux Etats-Unis, où elle s’établit, en moyenne à 4,5% contre 2,7% en Europe. Par ailleurs, la R&D du secteur privé en Europe ne représente que 1% du produit intérieur brut, ce qui indiquerait qu’une part croissante des investissements en R&D des firmes européennes se fait hors de l’Union. On se rapproche des objectifs de Lisbonne, mais il s’agit de poursuivre les efforts pour espérer les atteindre.
Fred L

Créer une culture de la communication - 0 views

  • Créer une culture de l’innovation
  • Quelles sont les principales caractéristiques d’une culture d’entreprise qui favorise l’innovation? Et celles qui inhibent l’innovation?
  • Selon un colloque qui a planché sur le sujet (aux Etats-Unis) les huit facteurs clés sont, dans l’ordre d’importance: La communication interne - Surmonter les réticences. Admettre le droit à l’échec et éliminer la culture du blâme. Permettre à quiconque de remettre en question quoi que ce soit. Le développement d’une attitude positive face au changement - surmonter la peur et la complaisance. Le développement d’une attitude positive pour la gestion des risques. Encourager les personnes à essayer de nouvelles voies même sans approbation explicite. Accueillir les idées venues de l’extérieur - refuser le prétexte du «pas inventé ici». Encourager les idées nouvelles.
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    8 facteurs clefs par ordre d'importance selon étude US
Fred L

Toute l'Europe: Comparatif : l'innovation en Europe - 0 views

  • Comparatif : l'innovation en Europe Le palmarès de l'innovation 2008 a été rendu public : Etats-Unis, premier. Japon, deuxième. Europe, troisième. Aucun changement dans le trio de tête des régions les plus innovantes au monde, mais l'écart se resserre dans la course à l'innovation.
François Bertrand

Contrepoint » Culture : entité de l'université? - 0 views

  • Dans ce contexte, qui considère la culture en lui accordant une place dans le patrimoine universitaire, l’esprit critique, analytique que tend ce champ disciplinaire, semble sollicité chez les étudiants. En ayant la possibilité d’accéder à la culture, ces derniers ont le choix de découvrir la démocratie culturelle pour pouvoir élargir leurs réflexions, et comme le prononçait justement Malraux « d’être moins esclave ».
  • La culture prend une place ambivalente. Elle est d’une part dévalorisée par le principe de compétitivité, et, d’autre part, avoir accès à elle, demandera encore plus d’effort qu’il n’en faille déjà, dans la mesure où s’organisant sous un seul aspect, il faudra pour la réfléchir autrement s’en donner les moyens.
  • De plus, on peut craindre par ce partenariat entre l’université et l’entreprise, un manque à gagner à instaurer du culturel.
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  • Contrairement à la France, le financement des entreprises privées des universités américaines permet « de maintenir un niveau décent de soutient à l’éducation et à la recherche dans le domaine des humanités et des sciences humaines grâce au bénéfice dégagé du côté des sciences et des technologies. ». Or, ce n’est pas le cas en France, l’accès à la connaissance, à la culture est ignoré par la réforme, et il n’est pas question comme aux Etats-Unis de constituer une charte de soutien à ce qu’on appelle les « Liberal Arts » dans le monde anglo-saxon. Alors, revoir la copie de ceux à qui on souhaite s’apparenter serait peut-être le point de départ à reconsidérer la vertu de la culture.
david duplouy

Jeffrey Sachs : "Il faut changer le monde pour notre propre survie" - Le Monde.fr - 0 views

  • Jeffrey Sachs
  • L'économiste qui a converti les pays de l'Est à l'économie de marché est au chevet d'un monde en crise.
    • david duplouy
       
      En complément des réflexions d'Albert Ollivier sur la durabilité de notre système économique
  • A 53 ans, Jeffrey Sachs est directeur de l'Institut de la terre (université Columbia, New York), un organisme unique en son genre mêlant recherche en sciences économiques et sociales et travail de terrain. Le but : mettre la planète sur la voie du développement durable.
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  • Dans son dernier ouvrage, paru aux Etats-Unis en mars, Common Wealth, Economics for a Crowded Planet ("Richesse pour tous, économie pour une planète surpeuplée", Penguin Press), il explique que la Terre est proche du point de rupture, menacée par la croissance, la surpopulation et les désastres écologiques. Proposant un " plan Marshall " à l'échelle mondiale
  • La crise alimentaire est selon vous un signe avant-coureur du diagnostic développé dans votre dernier livre. N'êtes-vous pas trop alarmiste ? Souvenez-vous de cette devinette : si sur un point d'eau donné le nombre de nénuphars double chaque jour et qu'ils recouvriront toute la surface au bout de trente jours, quand le nombre de nénuphars recouvriront-ils la moitié du point d'eau ? Réponse : le 29e jour. Je pense que nous sommes au 29e jour. Nous avons laissé les choses évoluer en se disant qu'on avait le temps. Et aujourd'hui, nous sommes 6,7 milliards d'habitants, le PNB mondial atteint les 70 trillions de dollars, nous infligeons des dommages sans précédent à notre environnement et nous voulons avoir une croissance de 5 % par an comme si de rien n'était. Cela signifie un doublement de la taille de l'économie mondiale tous les quatorze ans.
david duplouy

L'euro, monnaie de réserve, par Patrick Artus - Opinions - Le Monde.fr - 0 views

  • Patrick Artus
  • l'euro s'est fortement apprécié vis-à-vis du dollar en 2006 et au premier semestre 2007 alors que les taux d'intérêt à court terme sur le dollar étaient beaucoup plus élevés que les taux d'intérêt sur l'euro (au début de 2006, 4,5 % aux Etats-Unis contre 2,25 % dans la zone euro), ce qui montre que les niveaux relatifs de taux d'intérêt ne sont pas les déterminants essentiels de la parité de l'euro.
    • david duplouy
       
      Analyse macro-économique
  • L'euro fort vient donc du rôle croissant de monnaie internationale de réserve de l'euro
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  • Lorsqu'un pays (une région) peut facilement financer un déficit extérieur en s'endettant (c'est-à-dire en vendant des actifs) auprès du reste du monde à un taux d'intérêt faible, puisque les actifs de ce pays sont recherchés, font l'objet d'une forte demande, on dit usuellement qu'il bénéficie "du privilège exorbitant de la monnaie de réserve",
  • L'Europe pourrait éviter ce piège en utilisant sa capacité nouvelle à se financer à des conditions favorables auprès du reste du monde pour réaliser des dépenses d'infrastructures publiques, de recherche et d'éducation supérieure, d'investissements dans le capital de PME innovantes
  • Concrètement, ce projet pourrait prendre la forme d'un programme spécial d'émissions d'obligations en euros de la Banque européenne d'investissements destinées aux non-résidents, calibré en fonction de l'excès de demande d'euros
  • 300 à 500 milliards d'euros par an en ce moment
  • projets stimulant la croissance à long terme et sélectionnés au niveau européen, afin d'éviter la dérive vers le financement de transferts publics, de dépenses courantes
Fred L

minefe.gouv.fr : Communiqués de presse Économie, finances - 0 views

  • 07 février 2008 - Discours d'Hervé Novelli : conférence de presse du 7 février 2008 - Le commerce extérieur de la France en 2007 et ses défis
  • Pour faire croître nos entreprises, nous avons : - levé les freins à leur développement : simplification, dématérialisation, suppression des effets de seuils, rescrit fiscal et social. - amélioré la structure financière des entreprises : réduction des délais de paiement, suivi des encours PME des banques, réduction d’ISF pour l’investissement dans les PME, développement des business-angels - obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier.
  • 3e partie : Diagnostic des faiblesses structurelles dont souffrent nos entreprises
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  • Première faiblesse  : Notre compétitivité-coût vis-à-vis des pays de l’OCDE s’est détériorée au cours des 5 dernières années. Cette dégradation est générale au sein des pays européens, sauf l’Allemagne.
  • Deuxième faiblesse : notre position en termes de dépenses de R&D est honorable certes, mais doit encore progresser, en particulier la R&D des entreprises. Ces progrès sont nécessaires pour améliorer notre productivité et notre croissance, mais aussi pour renforcer la présence française à l’international Les dépenses consacrées à la R&D rapportées au PIB s’élevaient en France en 2005, dernies chiffres disponibles, à près de 37 milliards d’euros, soit 2,13 % du PIB. L’effort de R&D de nos entreprises est clairement insuffisant (1,12 % du PIB), notamment en comparaison de l’Allemagne (1,68 %), les Etats-Unis (1,68 %) ou le Japon (2,53 %). En particulier, les dépenses consacrées à la R&D et à l’innovation dans nos PME est nettement en retrait.
  • Slide 18 : Troisième faiblesse , relative à la structure de notre tissu d’entreprises : Premier constat : le nombre d’entreprises exportatrices baisse. Après avoir crû continument jusqu’en 2001, le nombre d’entreprises exportatrices a sensiblement baissé ces dernières années. Il se stabilise depuis 2006 à environ 98 000 entreprises mais pourrait à nouveau baisser. Pour l’essentiel, les entreprises qui ont disparu sont des PME indépendantes, de petite taille et qui ne parviennent pas à pérenniser leur activité d’exportation. Deuxième constat : l’essentiel de nos exportations est réalisé par une très faible proportion de nos exportateurs. Il est symptomatique de constater que les 100 premières entreprises exportatrices représentent 40% de nos exportations, ou encore que 1% des quelque 100 000 entreprises exportatrices concentrent 70% de la valeur de nos exportations. Or l’on sait que la croissance de nos exportations repose sur les entreprises aptes à exporter de façon régulière.
  • la cause principale de cette fragilité réside dans le nombre insuffisant de nos entreprises moyennes. Nous manquons de PME suffisamment grosses et innovantes pour profiter à plein des marchés à l’exportation. La différence avec l’Allemagne est nette : le Mittelstand allemand est parfaitement adapté à la conquête des marchés à l’exportation, y compris quand ceux-ci sont lointains. Il nous faut bâtir un « Mittelstand à la française ».
  • Conclusion intermédiaire : Certes, notre problème d’exportation ne vient pas que des PME : les grands groupes exportent moins et c’est aussi une difficulté. Toutefois, la baisse de nos entreprises exportatrices doit appeler une réaction politique. Car des travaux récents du CEPII en France et de Bruegel au niveau européen montrent que ces problèmes de démographie des entreprises exportatrices sont importants : pour augmenter nos exportations, il est plus efficace d’essayer d’augmenter le nombre d’exportateurs que la valeur moyenne exportée par chaque entreprise.
  • J’y vois un encouragement à renforcer notre action et une justification aux mesures que je vais maintenant vous présenter.   4e partie : Une politique structurelle pour restaurer la compétitivité des entreprises françaises
  • Pour répondre à ces défis, nous avons décidé de nombreuses mesures structurelles.
  • Pour inciter nos entreprises à innover davantage, nous avons réformé le CIR en le triplant, fusionné OSEO et l’AII, lancé un audit des pôles de compétitivité afin de mieux les soutenir et adopté une loi-phare en matière de propriété industrielle. Nous avons mis en place l’autonomie des Universités.
  • Enfin, pour améliorer la compétitivité-coût de nos entreprises, nous avons entamé une réforme : - de la fiscalité (suppression de l’IFA, révision générale des prélèvements obligatoires - du coût du travail, par l’exonération des heures supplémentaires Nous avons enfin obtenu la mise en place d’un Small Business Act européen, annoncée par M. Barroso en décembre dernier et sur lequel j’ai récemment remis des propositions au Commissaire Verheugen. Je proposerai avec Christine Lagarde au printemps, au sein de la Loi de modernisation de l’économie, une série de mesures structurelles pour l’entrepreneur : transmission, financement, simplification…
  • 5e partie : Une mobilisation générale pour l’exportation
  • Slide 23 : deux grands principes animent ces 10 mesures j’ai souhaité tout d’abord que la France se hisse au niveau des meilleurs dispositifs d’aides européens. J’ai demandé une étude précise des dispositifs de nos concurrents allemand, italien, britannique, espagnol, voire même japonais sur certains aspects. J’en ai tiré des enseignements qui inspirent certaines de ces mesures. deuxième principe : recentrer nos efforts sur les PME et entreprises moyennes, dont l’analyse qui précède montre bien qu’elles doivent constituer le socle de nos exportations et de nos emplois.
  • Slide 24 : 1re mesure : nous réformons les procédures de la Coface en les simplifiant et en favorisant leur utilisation par les PME et les entreprises innovantes
  • Slide 27 : 4e mesure : nous mobilisons les grands groupes pour soutenir les PME à l’export. les grands groupes peuvent servir de tremplin à nos PME sur les marchés étrangers, de multiples façons, dès lors qu’ils peuvent y trouver un intérêt. J’ai perçu une réelle volonté de mobilisation de la part des dirigeants de grands groupes exportateurs que j’ai rencontrés et je réunirai donc les 15 premiers d’entre eux à Bercy le 3 mars pour prendre des engagements réciproques sur des objectifs de portage de PME.
  • 6e mesure  : Nous renforçons l’approche sectorielle, en lien avec les pôles de compétitivité. Les plans d’actions sectoriels ont connu un réel succès en termes de nombre d’opérations mais aussi par leur capacité à fédérer des actions collectives Nous en conservons le principe, mais je souhaite en renforcer le pilotage et lancer de nouveaux plans, dans d’autres secteurs : l’ingénierie, le ferroviaire, l’automobile, l’architecture, notamment, qui sont autant de secteurs porteurs à l’étranger et où le savoir-faire de nos entreprises n’est plus à démontrer.
François Bertrand

01net. - Le Seesmic de Loïc Le Meur séduit Pierre Omidyar - 0 views

  • Comment fait-on aujourd'hui, quand on veut lancer sa start-up dans la Silicon Valley ? Le plus important, après ma famille, là je parle un peu philosophie, c'est ma communauté. Elle représente à peu près 10 000 personnes dans le monde. Autant sur Twitter, sur Facebook, que sur Friendfeed.
  • Seesmic, c'est aussi parfois l'occasion de rencontres surprenantes... En effet. Un moment fort pour moi cela a été l'arrivée sur Seesmic de Pierre Omidyar, le fondateur d'eBay. Quelqu'un qui ne faisait pas du tout partie de mon réseau. Du jour au lendemain, Pierre débarque sur Seesmic et poste 70 vidéos. Il est passionné par le projet, par ses possibles conséquences sociales. Il pense que cela peut contribuer à rapprocher les gens dans le monde.
  • Pierre rejoint aujourd'hui le conseil d'administration de Seesmic. Il participe, via sa structure d'investissement Omidyar Network, et aux côtés de Wellington Partners, à un second tour de table de 6 millions de dollars. Une levée de fonds qui vient s'ajouter à un premier investissement de 6 millions de dollars réalisé en février 2008 notamment par Atomico, le fonds d'investissement des créateurs de Skype et de Joost, ou encore par Steve Case, le fondateur d'AOL.
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  • Nulle part. Aux Etats-Unis ce n'est pas la préoccupation première pour des investisseurs. Pour eux, l'important c'est que cela décolle, en termes d'audience et de notoriété notamment. Après, on s'intéresse aux revenus. Nous parions sur une reproduction du phénomène des Google Adsense mais en vidéo.
Fred L

IsraelValley | EDITO: EXCLUSIF FRANCE ISRAËL - QUESTIONS A DOMINIQUE. KLEIN -... - 0 views

  • Troisième question CCFI : la France et Israël se positionnent sur le créneau high-tech et innovation, y a-t-il une complémentarité suffisante entre les deux pays, comment mieux faire ? DK : Dans le domaine de la R&D des programmes bilatéraux existent depuis plusieurs années. Ils sont pilotés par OSEO du côté français et OCS (Office of Chief Scientist) institution équivalente du côté israélien. 6 à 8 projets sont retenus chaque année et aucun n’est refusé pour manque de crédits disponibles. Des équipes françaises et israéliennes coopèrent au sein de programme R&D lancés pas l’Union Européenne. En 2008, la Mission Economique a pris l’initiative de créer, dans le domaine des biotechnologies et en marge d’un grand salon international qui se tient annuellement en Israël : BioMed, des rencontres entre les 7 pôles de compétitivité français du domaine santé et des grandes universités israéliennes principalement représentées par leurs responsables de transfert de technologie. Cela étant, tout ceci reste modeste par rapport à ce qui est fait entre Israël et les Etats Unis (financement trois fois plus important en matière de R&D). Depuis longtemps les entreprises américaines sont à la recherche des capacités d’innovation qui existent dans les universités et les start ups israéliennes et les entreprises innovantes israéliennes s’intéressent au marché des USA (70 sociétés israéliennes cotées au NASDAQ contre 6 françaises !). Comme précédemment une plus grande présence des responsables de l’innovation français en Israël devrait conduire à des résultats sensiblement meilleurs. Propos recueillis pas Jacques Beer-Gabel, administrateur de la CCFI
François Bertrand

Innovation le journal : 3 % du PIB pour la R&D - 0 views

  • Je suis ici pour nous fixer cet objectif : nous allons consacrer plus de 3 % de notre PIB à la recherche et au développement. Nous n’allons pas seulement égaler, mais dépasser le niveau atteint au plus fort de la course à l’espace, en investissant dans la recherche fondamentale et la recherche appliquée, en encourageant l’innovation privée, en favorisant les avancées dans les domaines de l’énergie et de la médecine et en améliorant l’enseignement des mathématiques et des sciences
Fred L

Stratégie nationale de recherche et d'innovation : une consultation par inter... - 0 views

  • Des universités autonomes
  • Le système français a cette particularité, qu'une partie de nos meilleurs étudiants ne va pas à l'université et qu'une partie de nos meilleurs chercheurs n'est pas à l'université. Tout l'objectif est de construire un système coopératif entre grandes écoles, universités et organismes de recherche, de renforcer un maillon qui était jusqu'à présent ni libre ni autonome, le maillon universitaire.
  • Faiblesse de l'innovation en France
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  • si nous sommes un grand pays de recherche, nous ne sommes pas dans le peloton de tête des pays d'innovation
  • C'est l'objet même du crédit impôt recherche. Cet outil très puissant, avec un taux d'aide triplé depuis début 2008 fait l'objet de nombreuses convoitises à l'international, depuis l'administration Obama jusqu'au gouvernement de Madame Merkel dont la commission d'experts pour la recherche et l'innovation conseille la création d'un tel outil fiscal outre-Rhin.
  • Du côté français, nous devons encore renforcer la recherche partenariale entre laboratoires publics et entreprises privées. De nombreuses incitations existent déjà comme les Instituts Carnot, les incubateurs d'entreprises, ou le doublement des dépenses de recherche partenariale dans le calcul du crédit impôt recherche
  • Nous devrons les évaluer et les faire évoluer si elles ne sont pas suffisamment incitatives.
  • Alors que l'Etat accompagne les entreprises avec des avantages fiscaux plus que conséquents, en particulier avec le remboursement anticipé du crédit impôt recherche annoncé dans le cadre du plan de relance qui va concerner neuf mille entreprises et 90% de PME, je souhaite vraiment que les entreprises s'engagent à maintenir leur effort de recherche et renforcent aussi leurs partenariats avec les établissements publics
  • les dépenses sous-traitées à un laboratoire public comptent double dans l'assiette du CIR
  • un dispositif spécifique pour les doctorants, « les doctorant-conseils», pour permettre à un doctorant d'effectuer des missions en entreprise et donc de familiariser l'entreprise avec les thématiques de sa thèse. C'est un bon dispositif pour permettre aux entreprises de tester la valeur d'un doctorant, et pour permettre au jeune chercheur de se familiariser avec d'autres horizons. 
  • La valorisation du doctorat est un enjeu majeur pour notre université, mais aussi pour notre pays, et pour le développement de la recherche privée.
  • Ils devront devenir davantage stratèges, et s'organiser autour d'une cohérence disciplinaire forte. Leur rôle sera conforté en tant qu'agence de moyens, apportant les concours  financiers et humains aux différents laboratoires, en particulier dans les universités.
  • Ils seront également opérateurs de recherche notamment dans le cadre de leurs unités propres ou pour la gestion des très grandes infrastructures de recherche qui leur incombe.
  • Coordinations inter-organismes et décloisonnement
  • 83 universités, 225 écoles, et 21 organismes de recherche
  • Ces consortiums et autres alliances permettront une meilleure coordination de notre effort national de recherche, et viendront alimenter la programmation thématique de l'ANR.
  • s'inscrire dans la « Vision 2020 » de l'espace européen de la recherche
  • programmation conjointe
  • Cet outil radicalement nouveau a justement vocation à coordonner les actions des différents Etats-membres sur des thématiques clés au regard des grands enjeux de demain
  • Rôle de l'Agence nationale de la recherche
  • confortée dans un rôle d'agence de financement pour des projets sélectionnés et évalués sur des critères d'excellence scientifique.
  • Il y a un an l'ANR consacrait 25% de ses budgets aux programmes blancs et 75% aux projets thématiques. Je crois que nous devons faire évoluer cet équilibre
  • Pour son volet thématique, l'ANR devra puiser dans les priorités de la stratégie nationale de recherche et d'innovation et s'appuyer sur les organismes de recherche qui doivent retrouver un rôle central dans cette programmation. 
  • C'est donc plus sur une démarche « bottom-up », que l'ANR devra maintenant fonder son activité avec environ 50% de projets thématiques et, 50 % de programmes blancs faisant émerger l'excellence et la créativité.
  • Ces programmes blancs devront sans doute être un minimum orientés par discipline de manière à en préserver certaines de la concurrence des autres. Je pense notamment aux sciences humaines et sociales qui devront à mon avis disposer de programmes blancs spécifiques. 
  • Simplification de la vie quotidienne des laboratoires
  • Les unités mixtes sont les briques élémentaires de notre système de recherche. C'est le lieu de la coopération entre les organismes et les universités, et dans certains cas avec les entreprises.
  • travailler au meilleur fonctionnement des unités mixtes de recherche.
  • simplification résolue de leur gestion. Vous savez qu'il y a 400 unités mixtes qui ont plus de quatre tutelles. C'est-à-dire quatre systèmes de contrôle de gestion, quatre systèmes de financement, quatre évaluations, quatre modes de gestion des ressources humaines.
  • simplifier la gestion de la propriété intellectuelle dans les unités mixtes de recherche.
  • A l'image de l'accord signé mardi dernier entre l'Institut Pasteur et l'Université Pierre et Marie Curie, je veux que l'on fixe un responsable unique pour la gestion des brevets dans les unités mixtes.
  • Pôles et campus
  • de véritables services uniques et communs de valorisation pourront être créés au sein des grands pôles universitaires
  • es pôles de recherche et d'enseignement supérieur se dotent de structures de valorisation conjointes
  • Ces services, véritables guichets uniques, proposeront au tissu industriel local des programmes de recherche partenariale, l'expertise des laboratoires qu'ils fédèrent, ou encore l'exploitation de brevets issus de la recherche publique
  • c'est avec une logique de site renforcée, comme à Toulouse, à Grenoble ou, bientôt, à Saclay, avec de véritables clusters d'excellence, associant enseignement, recherche fondamentale, innovation et entreprenariat, que nous pourrons attirer les meilleurs chercheurs internationaux et éviter que nos meilleurs chercheurs nationaux ne partent à l'étranger
  • Plan carrières
  • insi, les jeunes maîtres de conférences qui vont être recrutés l'année prochaine le seront avec des salaires entre 12 et 25% plus élevés qu'aujourd'hui. 
  • « plan carrières » inédit de 252 millions d'euros qui concerne tous les moments clefs des carrières
  • Le « plan carrières », c'est d'abord une harmonisation par le haut des carrières des enseignants-chercheurs et des chercheurs de façon à ce qu'il n'y ait plus de décalage injustifié.
  • des primes allant jusqu'à 15 000 € par an qui pourront être attribuées sur des critères d'excellence scientifique ou d'excellence pédagogique.
  • 20% des chercheurs  des organismes qui pourront prétendre à cette prime, si elle est attribuée à un taux moyen de 6 000 € par an
  • donner une visibilité sur l'emploi scientifique public pour les dix prochaines années, discipline par discipline
  • mener une analyse prospective de l'emploi scientifique à dix ans et permettre des recrutements qui ne soient pas des recrutements par à-coups
  • Il s'agit de pouvoir s'engager avec les organismes sur de vrais contrats d'objectifs et de moyens qui doivent être le cadre d'une relation de confiance entre l'Etat et les organismes.
  • supprimer le rapport semestriel qu'elle demandait aux laboratoires : ce sont 4 500 rapports supprimés !
  • continuer dans ce sens, et supprimer les nombreuses petites, mais à la longue tellement lourdes, surcharges administratives de vos laboratoires.
  • aucun document de référence disponible définissant les priorités à quatre ans, que sont les grands défis de la connaissance, les grands défis technologiques, et les grands défis sociétaux que la recherche doit nous permettre de relever
  • La cohérence d'ensemble était en réalité le fruit de la bonne volonté d'un certain nombre de professionnels plus que celle d'un cap clair, défini aussi bien pour nos chercheurs que pour nos partenaires internationaux.
  • C'est tout le contraire de l'action des gouvernements des autres grands pays de recherche et d'innovation comme le Japon, le Royaume-Uni, la Russie ou l'Allemagne, qui, chacun, ont rassemblé leurs grandes priorités de recherche dans un document stratégique. 
  • Vocation de la stratégie nationale
  • la référence pour fixer les priorités des organismes de recherche dans leurs contrats d'objectifs qui les lieront à l'Etat, et pour donner une légitimité nouvelle à la programmation de l'Agence nationale de la recherche.
  • construite sur le socle d'une vision académique solide, et préparée avec tous les acteurs de la recherche nationale et de l'innovation, publique et privée.
  • refuse les cloisonnements artificiels entre recherche fondamentale et recherche appliquée. La recherche est un continuum qui est une réponse globale aux enjeux de notre société pour demain.
  • Une démarche « bottom-up »
  • Sciences et société
  • Il est en effet essentiel d'associer ces porteurs d'enjeux à notre stratégie pour rapprocher la science et la société
  • ceux que l'on appelle maintenant les porteurs d'enjeux, c'est-à-dire les milieux associatifs qui représentent les diverses sensibilités de notre société. Ce sont aussi les représentants de l'Assemblée Nationale et du Sénat qui participent à ce projet
  • associations de protection de l'environnement
  • un certain nombre de nos concitoyens croient au progrès, d'autres s'en méfient. Il faut donc parvenir à bâtir des consensus sur le progrès scientifique.
  • es débats citoyens que nous avons lancés notamment dans le cadre du Grenelle de l'environnement doivent être toujours présents lorsque nous définissons des nouvelles priorités de recherche
  • Nous venons d'ailleurs de lancer un débat public sur les conditions de développement des nanotechnologies
  • Je souhaite qu'il ne puisse plus y avoir à l'avenir des malentendus et de l'irrationnel quand nous parlerons de nouvelles technologies ou de nouveaux champs de recherche. C'est pourquoi, il faut pouvoir intégrer en amont les inquiétudes sociétales fortes, et c'est aussi l'objet de la stratégie nationale de recherche et d'innovation.
  • es associations de promotion des sciences qui travaillent notamment pour que les vocations scientifiques se révèlent chez nos jeunes et que la relève soit assurée.
  • avec la stratégie nationale de recherche et d'innovation, nous allons pouvoir rendre publiques et donc visibles aux yeux de tous, y compris de nos grands partenaires mondiaux, les futures orientations de notre recherche.
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