Contents contributed and discussions participated by Jon Snow
Les Big Pharma en rêvaient, Sarkozy le fait... - 0 views
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D'ailleurs, Marc Cluzel, responsable de la branche R&D de Sanofi-Aventis, l'a clairement affirmé lors de l'annonce du plan de licenciement : "Pourquoi voudriez-vous qu'on continue à financer 100% de notre recherche interne alors qu'à l'extérieur, les organismes de recherche publique, les biotechs, les universités sont financés en tout ou partie par l'état et les collectivités territoriales".
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Les firmes s'en désengagent donc massivement, préférant licencier ses chercheurs pour s'appuyer sur les laboratoires publics, en grande partie financés par l'Etat.
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Comprenez : on assèche les financements de la recherche publique française (qui est vraiment nulle) pour mieux la contraindre à accepter des partenariats public-privé (puisque les labos la trouve super efficace)... Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Pôle emploi ("lessivé par l'Etat, essoré par le privé") par exemple... le scénario est bien rôdé. Au final, au moment de négocier, les instituts publics se retrouvent en situation de faiblesse, et les labos privés se goinfrent !
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« Le Moment unipolaire et l'ère Obama » : une conférence de Noam Chomsky - Ar... - 0 views
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Quant on se penche sur les affaires internationales, il est important de garder à l’esprit plusieurs principes considérablement répandus et utilisés. Le premier est la maxime de Thucydide : les forts agissent tel qu’ils le veulent, et les faibles souffrent tel qu’ils le doivent.
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Un second thème directeur fut exprimé par Adam Smith. Il parlait de l’Angleterre, la plus grande puissance de son époque, mais son observation peut se généraliser. Smith observait que les « architectes principaux » de la politique anglaise étaient les marchands et les fabricants, lesquels s’assuraient que leurs intérêts personnels soient bien servis par la politique, quelles qu’en soient les conséquences néfastes sur les autres (y compris sur le peuple anglais).
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Dans un cours d’économie, on apprend que les marchés sont basés sur des consommateurs éclairés qui prennent leurs décisions de manière rationnelle. Mais quiconque regarde une publicité télé sait que les entreprises consacrent de grosses ressources à créer des consommateurs standardisés prenant des décisions irrationnelles. Les méthodes utilisées pour ébranler les marchés sont adaptées afin de saper la démocratie, créant un électorat profane qui prendra des décisions irrationnelles sur un faible éventail d’alternatives compatibles avec les intérêts des deux partis, lesquels devraient être considérés comme des factions concurrentes du parti unique des affaires. Dans le monde des affaires et celui de la politique, les architectes politiques ont régulièrement été hostiles aux marchés et à la démocratie, sauf en cas d’avantages temporaires. La rhétorique est différente bien sûr, mais les faits sont là.
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La gauche dans son labyrinthe, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique) - 0 views
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Comme de nombreux représentants de la gauche de gouvernement, M. François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste français, considère ainsi que l’impératif de construire « l’Europe » implique de passer outre (temporairement ?) les revendications sociales de son électorat traditionnel. C’est pourquoi, dans le droit-fil des positions adoptées par son parti depuis vingt ans, il appelle ses militants à prononcer un « oui socialiste » au traité constitutionnel européen. Cependant, ce traité provoque – davantage que le traité de Maastricht en 1992 – une division manifeste tant à la base qu’au sommet du parti refondé par François Mitterrand : 42 % des militants s’y sont opposés lors du référendum du 1er décembre 2004 ainsi que certaines figures du parti tels l’ancien premier ministre Laurent Fabius ou la très fédéraliste Pervenche Béres.
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Cette fragilité apparaît comme le produit d’une double évolution : d’une part, sa conversion progressive au libéralisme économique au cours des années 1980 et, d’autre part, une profonde perte de repères politiques qui fait de l’Europe – indépendamment de son contenu – l’idéal de substitution d’une gauche en mal de projet. Ce « grand bond en arrière (3) » – dont l’Union européenne constitue la synthèse ultime – a des causes multiples, notamment l’origine sociologique des représentants officiels du camp dit « progressiste » et la colonisation des lieux de pensée et d’influence par les libéraux (4).
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L’Europe constitue pour elle un idéal prioritaire qui justifie des concessions, même si ces dernières frisent le tête-à-queue idéologique. Car il y a du renoncement dans cette attitude.
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Directive européenne sur les Compléments alimentaires (vitamines minéraux..) - 0 views
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Les compléments alimentaires peuvent uniquement contenir les vitamines et les sels minéraux déterminés dans l'annexe I de la directive, et les formules vitaminiques et minérales énumérées dans l'annexe II, seuls ou combinés. La Commission est chargée de fixer les critères de pureté des substances qui composent les compléments alimentaires, ainsi que les quantités maximales et minimales autorisées, à l'aide du comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale. Jusqu’au 31 décembre 2009, les États membres peuvent autoriser, sur leur territoire, l’utilisation de vitamines et de minéraux non mentionnés à l’annexe I ou sous des formes non mentionnées à l’annexe II à condition que: la substance en question soit utilisée dans un ou plusieurs compléments alimentaires commercialisés dans la Communauté à la date d’entrée en vigueur de la présente directive; l’Autorité européenne de sécurité des aliments n’ait pas émis un avis défavorable sur l’utilisation de cette substance, sur la base d’un «dossier scientifique de sécurité» que l’État membre a dû remettre à la Commission avant le 12 juillet 2005.
L'Europe menace d'interdire les suppléments nutritionnels - 0 views
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Une législation qui devrait sévèrement limiter le droit d’un consommateur de choisir et d’utiliser des suppléments nutritionnels est actuellement à l’étude en Europe. Cette réglementation restrictive est une première étape importante vers l’adoption de normes mondiales pour la réglementation des suppléments nutritionnels. De même, la Commission du Codex Alimentarius des Nations Unies travaille dans ce sens.
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Les Etats-Unis, étant membres de l’Organisation Mondiale du Commerce (World Trade Organisation), pourraient être contraints d’harmoniser leur législation sur les vitamines avec ces nouvelles normes internationales hautement restrictives.
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Les 13 principales vitamines sont autorisées, mais la Directive exclut la plupart des formes biodisponibles de complexes de vitamine. Ainsi, elle bannit tout minéral chélaté ou composant minéral organique comme la sélénométhionine. De plus, elle n’autorisera que les alpha-tocophérols de la vitamine E mais exclura l’éventail complet des tocophérols tels qu’on les trouve dans la nature (y compris le gamma-tocophérol) et qui sont des antioxydants beaucoup plus efficaces que le seul alpha-tocophérol. La recherche a prouvé que de nombreux minéraux et vitamines ont une bien meilleure biodisponibilité lorsqu’ils sont dans les formes que l’on trouve dans la nature. Tant que la Directive actuelle n’aura pas été annulée, beaucoup de produits seront bannis, et les fabricants de suppléments seront contraints de cesser la vente de certains produits spécifiques ou d’en reformuler certains pourtant scientifiquement équilibrés.
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Blog de Paul Jorion : Comment le FMI verrait la crise financière aux USA, par... - 0 views
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Avec cette formule redoutable, qui rend compte du caractère proprement corrosif de l’ensemble de son article : « Bien sur, les Etats-Unis sont uniques. A un point tel si que nous avons l’économie, la force militaire et la technologie les plus avancés du monde, nous avons aussi l’oligarchie la plus développée de celui-ci ».
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Simon Johnson décrit ensuite comment l’industrie financière américaine a abandonné les méthodes expéditives et violentes utilisées dans les systèmes politiques primitifs, ainsi que les pratiques classiques de corruption, pour constituer son influence politique en s’appuyant sur une sorte de capital culturel, de système de croyance. Il donne aussi les exemples des allers-retours systématiques opérés par de nombreux grands noms de la finance américaine, entre l’administration de l’Etat et le privé. Pour estimer qu’une génération entière d’homme politique a finalement été « hypnotisée » par Wall Street.
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La critique qui s’en suit des mesures prises par les administrations successives Bush et Obama est sans appel, expression selon lui de la combinaison d’intérêts qu’elles cherchent à préserver, sans autre justification que ce sont les seules possibles et qu’il faut les accepter sans discussion. L’auteur montre ensuite comment le gouvernement a soigneusement évité de porter atteinte aux intérêts des institutions financières, appuyant son propos sur un décryptage des mesures qui ont été prises.
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