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Jon Snow

ASSOCIATION NON AU MERCURE DENTAIRE - 0 views

  • DU MERCURE DANS LES SOINS DENTAIRES : UN SCANDALE SANITAIRE MAJEUR  Le MERCURE (Hg) est un métal trace dont la toxicité est connue et redoutable : c’est un neurotoxique, un reprotoxique, un immunotoxique, un génotoxique… Le mercure métallique est classé parmi les substances CMR2 (cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction) qui doivent être chassées de tous les usages pour leur dangerosité. Au cours de la vie, le mercure s’accumule dans l’organisme : c’est un toxique bioaccumulable. Rejeté dans l’environnement, il s’y accumule aussi : c’est un polluant persistant qui se concentre tout au long des chaînes alimentaires aquatiques sous sa forme méthylée, contaminant les poissons carnassiers (bioamplification). LES AMALGAMES, PREMIERE SOURCE D'EXPOSITION AU MERCURE Les amalgames dentaires sont composés pour 50% de mercure métallique, et représentent la 1ère source d’exposition à ce métal dans les pays développés.
  • PROTECTION NECESSAIRE LORS DES TRAVAUX   Toute intervention sur un amalgame dentaire (dépose ou fraisage avant une pose de couronne par exemple) comporte des risques graves en raison d'une libération de vapeurs de mercure en quantité importante. C'est pourquoi nous ne préconisons pas de systématique dépose des amalgames, décision qui doit toujours être prise en parfaite connaissance de cause, et accompagnée d'un suivi médical par un médecin "averti". Toute intervention sur un amalgame doit être faite selon un PROTOCOLE très strict précisant toutes les précautions à prendre. (voir aussi le protocole préconisé par l'IAOMT) Par ailleurs, nous ne préconisons aucun traitement de désintoxication en particulier, mais informerons au mieux (y compris sur les éventuels risques) en nous appuyant sur des publications scientifiques. Nous signalons le danger que représente toute auto-médication avec des chélateurs de métaux dits lourds ; ceux-ci nécessitent un avis et un suivi médical durant toute la période du traitement. En aucun cas les informations générales délivrées sur ce site ne doivent être interprétées comme des prescriptions médicales.
Fabien Cadet

La désobéissance civile (1), extraits, Henri David Thoreau (1817-1862) - La r... - 0 views

  • L’armée permanente n’est que l’arme d’un gouvernement permanent.
  • Les gouvernements nous montrent avec quel succès on peut imposer aux hommes, et mieux, comme ceux-ci peuvent s’en imposer à eux-mêmes, pour leur propre avantage.
  • Le citoyen doit-il jamais un instant abdiquer sa conscience au législateur ? A quoi bon la conscience individuelle alors ?
  • ...3 more annotations...
  • On a dit assez justement qu’un groupement d’hommes n’a pas de conscience, mais un groupement d’hommes consciencieux devient un groupement doué de conscience.
    • Jon Snow
       
      ohoh :) pas mal ça.
  • C’est eux l’armée permanente, et la milice, les geôliers, les gendarmes, la force publique, etc... La plupart du temps sans exercer du tout leur libre jugement ou leur sens moral ; au contraire, il se ravalent au niveau du bois, de la terre et des pierres et on doit pouvoir fabriquer de ces automates qui rendront le même service.
  • Quelle attitude doit adopter aujourd’hui un homme face au gouvernement américain ? Je répondrai qu’il ne peut sans déchoir s’y associer. Pas un instant, je ne saurais reconnaître pour mon gouvernement cette organisation politique qui est aussi le gouvernement de l’esclave.
    • Jon Snow
       
      Rassures moi il a fini pendu ce type au moins ?!
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    « Quelle attitude doit adopter aujourd'hui un homme face au gouvernement américain ? Je répondrai qu'il ne peut sans déchoir s'y associer. Pas un instant, je ne saurais reconnaître pour mon gouvernement cette organisation politique qui est aussi le gouvernement de l'esclave. »
Fabien Cadet

Concordia : Volontariat et Mobilité Internationale - 0 views

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    Concordia est une association à but non lucratif, née en 1950 suite à la Seconde Guerre Mondiale d'une volonté de jeunes anglais, allemands et français de faire renaître les valeurs de tolérance, de paix à travers un chantier international de bénévoles.
Christophe Duret

Tactique marketing et cybersquattage : quand les étudiants contre-attaquent  ... - 1 views

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    La guerre des mots-clés entre le Ministère de l'éducation et les associations étudiantes
Jon Snow

OAG Préoccupations en matière de santé et d'environnement relativement à la f... - 0 views

  • « Le fluor pénètre en quantité croissante dans les chaînes trophiques de l'homme, où il s'accumule. » CNR 1977 Environmental Fluoride. « [Traduction] Le fluor ne peut être éliminé de l'environnement : il ne peut qu'être transformé. » ATSDR Public Health Statement : Fluoride p. 2. L'ébullition de l'eau élimine le chlore, mais concentre le fluorure. Grimaldo M., Borja-Aburto V.H., Ramirez A.L., Ponce M., Rosas M., Diaz-Barriga F., « Endemic fluorosis in San Luis Potosi, Mexique. I. Identification of risk factors associated with human exposure to fluoride. Environmental Research, vol. 68, no 1, 1995, p. 25-30. Dans un récipient d'aluminium, l'ébullition d'eau potable contenant 1 ppm de F a fait passer la teneur de l'eau en Al de 0,03 ppm à 0,20 ppm, et la teneur en complexes fluorés, de « non décelable » à 50 p. 100. Brudevold F., Moreno E., Bakhos Y. (1972), « Fluoride complexes in drinking water », Archives of Oral Biology, vol. 17, p. 1155-1163. « [Traduction] Si le chlore s'évapore lorsqu'on fait bouillir de l'eau, ce n'est pas le cas du fluorure. Les concentrations de fluorure peuvent même atteindre des niveaux dangereusement élevés si l'on cuisine pendant de longues périodes. »
  • « [Traduction] En ce qui concerne l'utilisation d'acide fluorosilicique comme source de fluorure pour la fluoration de l'eau, l'Agence (EPA des États-Unis) estime qu'il s'agit d'une solution environnementale idéale à un problème de longue date. En récupérant l'acide fluorosilicique, un sous-produit de l'industrie des engrais, on réduit la pollution de l'air et de l'eau, et les services d'approvisionnement en eau disposent d'une source de fluorure à faible coût. » Rebecca Hanmer, administratrice adjointe du Bureau de surveillance de la pollution de l'eau, EPA des États-Unis, 30 mars 1983. Essentiellement, nous retirons des agents polluants de l'air (où ils contaminent les régions aux alentours des cheminées) pour les déverser dans notre eau (où ils sont dilués de manière plus efficace). Il n'en demeure pas moins que nous ajoutons des produits chimiques toxiques à notre eau. Est-ce bénéfique? légal? éthique? « [Traduction] Si ces substances sont rejetées dans l'atmosphère, ce sont des polluants; si on les déverse dans les rivières, ce sont des polluants; si on les déverse dans les lacs, ce sont des polluants; mais si on les verse directement dans notre réseau d'eau potable, ce ne sont plus des polluants. C'est incroyable! » Dr Hirzy, 2000, premier vice-président, Syndicat des professionnels de l'EPA. http://www.fluoridealert.org/phosphate/overview.htm (en anglais seulement)
  • Le traitement de la fluorose dentaire est très coûteux : les facettes en porcelaine coûtent de 600 $ à 800 $ par dent et ont une durée de vie de 10 à 15 ans. La fluoration de l'eau « [Traduction] a contribué à la naissance d'une industrie de plusieurs milliards de dollars dans le secteur de la dentisterie cosmétique et du blanchiment des dents. Actuellement, on dépense plus d'argent pour traiter la fluorose dentaire que ce qu'on aurait dépensé pour traiter les caries dentaires si on avait cessé la fluoration de l'eau ». Dr Hardy Limeback, directeur du département de dentisterie préventive, Université de Toronto, 22 octobre 1999, dans l'International Fluoride Information Network Bulletin # 3. Pour obtenir le document, veuillez vous adresser à : ggvideo@northnet.org
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  • Dans le rapport de 2006 du National Research Council des États-Unis, on explique comment le système endocrinien et les fonctions thyroïdiennes sont altérés à la suite d'une exposition à des concentrations de fluorure inférieures aux valeurs associées à la consommation « d'eau fluorée de façon optimale »; « plusieurs données indiquent que l'exposition au fluorure affecte la fonction thyroïdienne ». Selon le rapport de 2006 du NRC sur les fluorures dans l'eau potable, l'ingestion d'aussi peu que 0,7 mg de fluorure par jour par une personne de 75 kg ayant une carence en iode peut entraîner un freinage de la fonction thyroïdienne [P. 263, Tableau 8-2]. Selon de nombreuses sources [voir ATSDR 1993, CNRC 1977], nous consommons en moyenne environ 3 mg de fluorure par jour. Selon les Centers for Disease Control, aujourd'hui, les concentrations d'iode dans l'urine sont la moitié de ce qu'elles étaient en 1971. L'agence estime que 36 p. 100 des femmes américaines ont un apport en iode sous-optimal. http://www.cdc.gov/nchs/products/pubs/pubd/hestats/iodine.htm (en anglais seulement) « [Traduction] En résumé, des preuves issues de sources diverses indiquent que le fluorure affecte la fonction et la réponse endocrinienne normales; les effets des changements causés par le fluorure varient en intensité et sont différents d'une personne à l'autre. Le fluorure est donc un perturbateur endocrinien. » NRC, Report on Fluorides in Drinking Water, 2006.
  • Une récente étude publiée dans The Lancet décrit le fluorure comme une « substance neurotoxique émergente » en raison des preuves qui associent le fluorure à des QI inférieurs chez les enfants, et à des lésions cérébrales chez les animaux121. « [Traduction] Les fluorures augmentent également la production de radicaux libres dans le cerveau par l'entremise de divers processus biologiques. Ces changements ont un rapport avec la possibilité que les fluorures augmentent le risque de maladie d'Alzheimer. » NRC 2006 « [Traduction] … les animaux auxquels on a administré la dose la plus faible d'AlF [fluorure d'aluminium], soit 0,5 ppm, étaient plus sensibles à la maladie, et on a observé un taux de mortalité plus élevé chez ces animaux que chez ceux auxquels on a administré des concentrations plus élevées [5 ppm, 50 ppm]. » Varner, J.A., et coll., 1998, « Chronic administration of aluminum-fluoride and sodium-fluoride to rats in drinking water: alterations in neuronal and cerebrovascular integrity ». Brain Research, vol. 784, p. 284-298. « [Traduction] L'association possible entre la présence d'effets cytogénétiques et l'exposition au fluorure laisse entendre que le syndrome de Down serait une issue biologiquement plausible de l'exposition au fluorure. » NRC 2006 p. 170 Une étude réalisée en 1995 par une neurotoxicologue de renom, Phyllis Mullenix, Ph.D., et publiée dans la revue Neurotoxicology and Teratology révèle que les bébés rats — selon le moment auquel ils sont exposés à des doses de fluorure semblables à celles que reçoivent les enfants — montraient des signes d'hyperactivité et d'hypoactivité; lorsque les animaux étaient exposés au fluorure avant la naissance, ils avaient un comportement hyperactif, tandis que lorsqu'ils y étaient exposés après la naissance, ils devenaient plutôt hypoactifs. Mullenix, P.J., Denbesten, P.K., Schunior, A., Kernan, W.J.,  1995 « Central Nervous System Damage from Fluorides », Neurotoxicology and Teratology, 17(2),
  • Qui sont les plus sensibles au fluorure? On estime la population actuelle du Canada à 33 millions d'habitants. Environ 43 p. 100 des Canadiens ingèrent de l'acide fluorosilicique en buvant de l'eau potable fluorée artificiellement41 et bon nombre d'autres Canadiens ingèrent du fluorure présent naturellement dans l'eau à des concentrations supérieures à 0,5mg/L. Voici les groupes les plus sensibles à l'eau fluorée : Jeunes enfants et fœtus Personnes qui boivent plus de 2 litres d'eau par jour (athlètes, soldats, ouvriers, mères qui allaitent, diabétiques) Personnes qui ne peuvent pas filtrer l'eau dans leur corps (personnes souffrant d'insuffisance rénale, jeunes enfants) Personnes souffrant de maladies cardiovasculaires Personnes âgées 1 à 4 p. 100 des Canadiens pourraient être sensibles au fluorure [330 000 à 1 320 000 Canadiens] 5 p. 100 des Canadiens souffrent de diabète [1 650 000 Canadiens] 5 p. 100 des Canadiens sont atteints d'une affection rénale [1 650 000 Canadiens] 27 à 44 p. 100 des Canadiens ont un régime alimentaire faible en calcium, en magnésium et en iode (qui aide à neutraliser la toxicité du fluorure) [8 910 000 à 14 520 000 Canadiens] 5 à 40 p. 100 des Canadiens souffrent d'un dysfonctionnement de la glande thyroïde [1 650 000 à 13 200 000 Canadiens]
  • Le fluorure est distribué comme médicament dans notre eau potable, mais il n'a jamais été approuvé comme médicament aux États-Unis (on ignore où en est le processus d'approbation du médicament au Canada). « [Traduction] La Food and Drug Administration Office of Prescription Drug Compliance a confirmé, à ma grande surprise, qu'il n'existe aucune étude démontrant l'innocuité ou l'efficacité de ces médicaments que la FDA classe comme nouveaux médicaments non approuvés. » Lettre du Dr David Kessler, M.D., commissaire, Food and Drug Administration (États-Unis), 3 juin 1993 au membre du Congrès Kenneth Calvert, président du sous-comité sur l'énergie et l'environnement du comité sur les sciences, Washington, D.C. « [Traduction] Lorsque le fluorure est utilisé dans le cadre d'un diagnostic, ou pour guérir, soulager, traiter ou prévenir des maladies affectant les humains ou les animaux, il s'agit d'un médicament qui est assujetti aux règlements de la Food and Drug Administration (FDA). » Lettre de la Food and Drug Administration (États-Unis), décembre 2000, au membre du Congrès Kenneth Calvert, président du sous-comité sur l'énergie et l'environnement du comité sur les sciences, Washington, D.C « [Traduction] En pharmacologie, si l'effet d'un médicament est local (topique), il est tout à fait incongru de l'utiliser autrement qu'en application topique. Cela va de soi. Les dents sont là; elles sont facilement accessibles. Alors, pourquoi en boire? » Dr Arvid Carlsson, lauréat du prix Nobel de médecine, 2000.
Jon Snow

8 Reasons Young Americans Don't Fight Back: How the US Crushed Youth Resistance | | Alt... - 0 views

  • How exactly has American society subdued young Americans?  1. Student-Loan Debt. Large debt—and the fear it creates—is a pacifying force.
    • Jon Snow
       
      Endettés à hauteur de dizaines de millers de $ à 20 ans ça calme n'importe qui. En tout cas ça t'occupe car il faut rembourser. Sont tombés dans une belle saloperie.
  • Today in the United States, two-thirds of graduating seniors at four-year colleges have student-loan debt, including over 62 percent of public university graduates. While average undergraduate debt is close to $25,000, I increasingly talk to college graduates with closer to $100,000 in student-loan debt.
    • Jon Snow
       
      Wow... chapeau les politics. Ou comment tuer en deux générations sa jeunesse.
  • Today the function of psychiatry, psychology and psychoanalysis threatens to become the tool in the manipulation of man.” Fromm died in 1980, the same year that an increasingly authoritarian America elected Ronald Reagan president, and an increasingly authoritarian American Psychiatric Association added to their diagnostic bible (then the DSM-III) disruptive mental disorders for children and teenagers such as the increasingly popular “oppositional defiant disorder” (ODD). The official symptoms of ODD include “often actively defies or refuses to comply with adult requests or rules,” “often argues with adults,” and “often deliberately does things to annoy other people.”
    • Jon Snow
       
      Le refus de soumission à l'autorité = trouble psy = maladie. Les antidepresseurs sont pas loin, ou plutôt les submissives pills.
  • ...7 more annotations...
  • A generation ago, the problem of compulsory schooling as a vehicle for an authoritarian society was widely discussed, but as this problem has gotten worse, it is seldom discussed.
  • Heavily tranquilizing antipsychotic drugs (e.g. Zyprexa and Risperdal) are now the highest grossing class of medication in the United States ($16 billion in 2010); a major reason for this, according to theJournal of the American Medical Association in 2010, is that many children receiving antipsychotic drugs have nonpsychotic diagnoses such as ODD or some other disruptive disorder (this especially true of Medicaid-covered pediatric patients). 
  • Television. In 2009, the Nielsen Company reported that TV viewing in the United States is at an all-time high if one includes the following “three screens”: a television set, a laptop/personal computer, and a cell phone. American children average eight hours a day on TV, video games, movies, the Internet, cell phones, iPods, and other technologies (not including school-related use).
  • The more schooling Americans get, however, the more politically ignorant they are of America’s ongoing class war, and the more incapable they are of challenging the ruling class.
  • Parents routinely check Web sites for their kid’s latest test grades and completed assignments, and just like employers, are monitoring their children’s computers and Facebook pages.
  • . “No Child Left Behind” and “Race to the Top.” The corporatocracy has figured out a way to make our already authoritarian schools even more authoritarian. Democrat-Republican bipartisanship has resulted in wars in Afghanistan and Iraq, NAFTA, the PATRIOT Act, the War on Drugs, the Wall Street bailout, and educational policies such as “No Child Left Behind” and “Race to the Top.” These policies are essentially standardized-testing tyranny that creates fear, which is antithetical to education for a democratic society. Fear forces students and teachers to constantly focus on the demands of test creators; it crushes curiosity, critical thinking, questioning authority, and challenging and resisting illegitimate authority. In a more democratic and less authoritarian society, one would evaluate the effectiveness of a teacher not by corporatocracy-sanctioned standardized tests but by asking students, parents, and a community if a teacher is inspiring students to be more curious, to read more, to learn independently, to enjoy thinking critically, to question authorities, and to challenge illegitimate authorities. 
  • Fundamentalist consumerism pacifies young Americans in a variety of ways. Fundamentalist consumerism destroys self-reliance, creating people who feel completely dependent on others and who are thus more likely to turn over decision-making power to authorities, the precise mind-set that the ruling elite loves to see.
Jon Snow

GRAIN | Seedling | 2009 | Côtes dévastées et mers stéril - 0 views

  • Les accords de partenariat de pêche (APP) permettent à l’UE de maintenir une industrie très lucrative et d’exporter ses problèmes de surpêche dans d’autres parties du monde - l’Afrique, les Caraïbes, le Pacifique - provoquant souvent pour les pêcheurs artisanaux locaux des conséquences désastreuses. L’UE a maintenant décidé de tester les eaux asiatiques. Dans cet article, GRAIN enquête pour savoir ce que signifie pour les pêcheurs artisanaux le projet d’accord de libre-échange (ALE) EU-ASEAN.
  • Mais dans cette petite communauté au large de Mauban, dans la province de Quezon aux Philippines, cette quiétude disparaît dès que les habitants commencent à parler de leurs luttes journalières. Les prises ont chuté au cours des dernières décennies, forçant beaucoup de pêcheurs à abandonner ou, dans certains cas plus désespérés, à continuer à récolter les espèces restantes en utilisant dynamite et cyanure. La plupart des pêcheurs affirment que les effets conjugués de cette pratique illégale mais couramment employée, et de la nouvelle centrale thermique de Mauban, ont quasiment fait disparaître tous les poissons des eaux municipales.
  • L’ignorance de la loi est également un facteur important. De temps à autre, on aperçoit des bateaux de pêche taiwanais, mais ni les garde-côtes ni les autorités de pêche ne réagissent. Les pêcheurs y voient le résultat de la politique du pays qui fait suite au mouvement de libéralisation des pêcheries depuis une dizaine d’années et ouvre quasiment accès à ses eaux. Pire encore, des habitants, victimes de harcèlement policier, militaire et légal, sont expulsés de chez eux, car il est prévu de transformer l’île en station touristique.
  • ...30 more annotations...
  • De fait, la vague de libéralisation qui a déferlé depuis quelques dizaines d’années sur les pays asiatiques a transformé les eaux territoriales des Philippines, de la Thaïlande ou de l’Indonésie, en un territoire de pêche industrielle gratuit pour les nations riches et puissantes, aux dépens des petits pêcheurs locaux. Et ce n’est pas terminé : en signant des accords bilatéraux, les pays continuent à brader leurs mers et leurs pêcheurs.
  • Tout comme son concurrent, les États-Unis, l’UE veut une plus grande libéralisation et l’ouverture des économies des pays en développement à ses transnationales. Depuis l’effondrement de l’OMC à Cancún en 2003, tout le système commercial multilatéral semble s’être également écroulé; les questions d’accès aux marchés et les investissements se règlent désormais à coup de négociations bilatérales.
  • En mai 2007, l’ASEAN et l’UE ont tous deux accepté de lancer des négociations visant à conclure un ALE avant trois ans.
  • Ce projet a pour but de libéraliser de façon substantielle toutes les marchandises et les services, en supprimant pratiquement toutes les formes de protection et les obstacles au commerce, de façon à ce que rien ne puisse entraver les investissements étrangers.
  • Quoique l’UE préfère un marché intégré, elle admet aussi la nécessité de forcer l’ouverture des marchés individuels, car cela crée une dynamique politique intéressante dans la région. L’ALE UE-ASEAN serait à présent suspendu; l’UE semble en effet avoir d’autres priorités pour l’instant. La lenteur des négociations est-elle responsable du blocage ? Ou bien l’UE a-t-elle obtenu tant de concessions des pays individuels de l’ASEAN qu’elle peut se permettre de laisser tomber l’ASEAN en tant que bloc ?
  • En d’autres termes, les PPA ne font qu’exporter le problème de la surpêche sous d’autre cieux.
  • Dans le même temps, cependant, les propres ressources halieutiques de l’UE connaissent un déclin rapide, ce qui force ses 27 membres à appliquer des quotas sur certaines espèces et à réduire le nombre de flottes de pêche. L’UE est à présent l’un des plus grands marchés de produits bioaquatiques du monde et dépend de l’importation pour couvrir les deux-tiers de sa consommation de poisson.
  • La consommation annuelle par habitant s’élève à environ 21 kilos.
  • M.Lamy s’est évidemment bien gardé de dire à son audience de Jakarta que l’effort pour augmenter les exportations vers l’Europe se solderait par de grosses pertes pour les petits pêcheurs artisanaux. En 1997, le Bangladesh a perdu au moins 14,7 millions de dollars US à court terme, quand l’UE a décidé d’imposer une interdiction de cinq ans sur les importations de crevettes, parce que les exportateurs bangladais n’avaient pas réussi à respecter les standards européens.
  • Dans cet ALE entre l’UE et l’ASEAN, les véritables vainqueurs ne sont pas bien sûr les gouvernements, mais les compagnies transnationales (TNC), qui se félicitent en regardant les gouvernements obtenir pour elles l’accès aux eaux côtières et à des marchés lucratifs, et leur offrir des conditions d’investissement idéales.
  • On estime qu’environ 80 % de toutes les espèces des eaux territoriales européennes sont victimes de surpêche. L’Espagne et le Royaume-Uni ont le plus grand nombre de flottes étrangères hors Europe. Certaines estimations suggèrent qu’environ 60 % du poisson débarqué en Europe a été pêché en-dehors des eaux territoriales de l’UE.
  • De fait, les subventions gouvernementales – estimées entre 15 et 20 milliards de dollars US par an – constituent presque 20 % des revenus de l’industrie mondiale de la pêche, ce qui contribue à une capacité excessive et encourage la surpêche. [10] Grâce aux accords de partenariat de pêche (APP), les flottes de l’UE peuvent payer l’accès aux eaux territoriales d’autres pays et exploiter pratiquement sans limites les ressources marines de ces derniers.
  • Au cours des cinq dernières années, l’augmentation de la demande de poisson et de produits de la pêche a provoqué une croissance brutale de la production mondiale, pour atteindre un record de 144 millions de tonnes en 2006
  • Aux Philippines, les groupements de pêcheurs se méfient de tout ce qui touche à l’ALE avec l’UE. Le Kilusang Mangingisda (une association de pêcheurs) pense que cet ALE permettrait aux pays européens d’avoir accès et d’exploiter les ressources marines des Philippines et de tout le Sud-Est asiatique.
  • Selon ces pêcheurs, les espèces hautement migratoires comme le thon, le maquereau et la sardine, qu’on trouve fréquemment dans les eaux des pays de l’ASEAN, souffriront de surexploitation. Le thon et le maquereau sont en effet parmi les espèces les plus pêchées au monde.
  • Pour cette autre association, PAMALAKAYA (la Fédération nationale des pêcheurs artisanaux aux Philippines), un accord avec l’UE est une proposition encore pire que l’Accord de partenariat économique si controversé prévu avec le Japon (JPEPA). Le JPEPA ouvrirait complètement les ressources marines des Philippines au entreprises japonaises, provoquant encore plus de surpêche, ce qui aurait de lourdes conséquences pour les petits pêcheurs. « Si le JPEPA est un cauchemar, affirme le groupe, le pacte de partenariat et de coopération entre les Philippines et l’UE est une tragédie nationale, qui ne tardera pas à frapper cette nation de pauvres et d’affamés. En orchestrant la plus grande trahison du siècle, l’UE révèle son objectif véritable : faire porter tout le fardeau de la crise économique aux populations misérables de pays comme les Philippines. »
  • Toutefois, si l’aquaculture est censée soulager la pression sur les océans du monde, il faut noter qu’elle contribue aussi de plus en plus à leur destruction. L’expansion rapide de l’élevage de crevettes, de saumon et autres espèces carnivores à haute valeur ajoutée comme la morue, le bar et le thon détournent les prises pour en faire des aliments industriels plutôt que d’en nourrir les gens. Il faut entre 2 et 5 kilos de poisson sauvage, transformé en farine et en huile de poisson, pour produire un kilo seulement de poisson d’élevage.
  • En 2006, le secteur de l’aquaculture a, estime-t-on, consommé 23,8 millions de tonnes de petit poisson de mer sous la forme d’intrants alimentaires, soit 26 % des prises mondiales venant des pêcheries de capture. Sur ces quantités, 3,72 millions de tonnes ont été utilisées pour fabriquer de la farine de poisson, 0,83 millions de tonnes pour faire l’huile de poisson servant aux aliments aquacoles composés et 7,2 millions de tonnes supplémentaires de poisson sans valeur commerciale ou de “faux-poisson ” ont servi d’alimentation directe ou à la fabrication d’aliments aquacoles artisanaux.
  • Une grande partie des élevages de poisson écossais appartient aujourd’hui à la gigantesque multinationale Marine Harvest, la plus grande entreprise d’aquaculture au monde et le plus gros producteur d’aliments pour animaux. Marine Harvest fait partie de la multinationale hollando-norvégienne Nutreco. Dans le même temps, une fusion de plusieurs groupes de pêche norvégiens – Cermaq va avoir entre les mains 60 % de la nouvelle compagnie, Fjord Seafoood récupère les 40 % restants et la participation de Domstein au capital de Fjord est de 26 % – a l’intention de créer la deuxième opération d’élevage de saumon au monde (après celle de Nutreco). L’entreprise a prévu d’accaparer 12 % du marché mondial de l’élevage de saumon et 40 % du marché de l’aliment pour saumon.
  • L’Espagnol Pescanova a racheté l’entreprise de chalutage Pesquera Vasco Gallega pour son quota de colin, avec les deux bateaux qui pêchent le colin au large de l’Argentine. Cette acquisition fait partie de la stratégie d’expansion de Pescanova, qui a avait commencé avec la reprise de Pescafina, une entreprise qui allait mal financièrement mais qui avait accès aux pêcheries cubaines.
  • Les grandes entreprises engrangent les énormes bénéfices de leur exploitation de la mer, mais pour les petits pêcheurs, il ne reste que côtes dévastées et mers stériles.
  • La Thaïlande est certes le plus grand exportateur du monde de crevettes d’élevage, mais l’aquaculture a provoqué la conversion massive de terres agricoles fertiles (auparavant consacrées au riz) et est devenue la source principale de la pollution littorale. [24] Elle est aussi le prix à payer pour la perte de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. En Thaïlande méridionale, du côté de la baie de Phang Nga, les habitants ont remarqué que, depuis l’introduction de la crevette à pattes blanches du Pacifique, les crevettes locales servant à faire la pâte de crevette, qui est une des bases de leur culture alimentaire, ont disparu. Cette espèce est celle que promeut Charoen Pokphand, le géant de l’agrobusiness pour l’élevage de crevettes.
  • les élevages de crevettes sur la période 2006-2013 et financé par la Banque asiatique de développement à hauteur de 30 millions de dollars US, a causé des ravages dans les communautés des zones humides et du littoral. Des inondations dans 12 000 villages sont clairement liées à la perte des zones humides et des forêts de mangroves provoquée par les activités d’élevage aquacole. [28] L’expansion des fermes à crevettes dans la province de Lampung a réduit les stocks de poisson sur la côte et forcé les pêcheurs locaux à aller pêcher en pleine mer, ce qui signifiait pour eux une dépense accrue de carburant. Parvenant à peine à couvrir leurs frais, ils ont fini tout simplement par abandonner la pêche,.
  • Des milliers de pêcheurs malais ont vu leurs prises chuter en raison des installations de bassins à crevettes le long des côtes. Telles sont les réalités qui constituent l’envers du décor de l’ALE que l’ASEAN veut négocier avec l’Europe et il y a peu de chance qu’elles s’améliorent dans un futur proche. L’interruption récente des négociations tombe peut-être à point, donnant le temps non seulement aux deux parties de prendre un peu de recul, mais surtout aux gouvernements de l’ASEAN de se poser des questions sur les avantages de cet ALE.
  • C’est la croissance du commerce mondial de poisson qui a été le principal élément déclencheur du déclin global des stocks. Il serait donc parfaitement déplacé de continuer à libéraliser les pêcheries pour augmenter encore le commerce, car cela risquerait tout simplement de provoquer la surpêche et éventuellement, la destruction complète des pêcheries mondiales.
  • Il faut renverser la tendance. Il est encore temps d’agir ensemble – pêcheurs, paysans, tout citoyen vigilant – et mettre fin à l’ALE UE-ASEAN. L’interruption des négociations fournit l’opportunité de l’achever. Les communautés de pêcheurs disposent d’une multitude d’alternatives pour gérer les ressources et encourager le commerce. Toutefois, si elles ne sont pas protégées contre les attaques des grandes entreprises, elles n’ont aucune chance de survie.
  • Les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) : Parce que le marché européen impose des exigences, toujours plus complexes, relatives à l’assurance de sécurité sanitaire et de traçabilité, l’ASEAN sera obligé de se conformer en ce domaine à des normes strictes, avant de pouvoir introduire ses poissons et produits dérivés sur le marché européen. Cela équivaudrait à interdire éventuellement les produits habituellement proposés par les pêcheurs artisanaux, mais aussi à donner à l’UE plus de liberté pour refuser tout produit qui ne serait pas conforme à ses standards.
  • Bref, cet ALE crée une compétition injuste, du fait que les règles penchent de façon déséquilibrée en faveur des conditions de pêche et de marché prévalant dans l’UE.
  • Depuis 1979, les gouvernements africains ont signé nombre d’accords de pêche avec l’UE
  • C’est ainsi que le homard de Mauritanie a disparu il y a déjà quelques années. La pieuvre du Sénégal est au bord de l’effondrement. Beaucoup, sinon la majorité des pêcheurs locaux du Sénégal et de Mauritanie sont sans travail et émigrent clandestinement vers l’Europe. C’est sur cette toile de fond qu’en 2002, l’UE a signé avec le Sénégal un nouvel accord de pêche de 64 millions de dollars US pour quatre ans, afin de pouvoir pêcher poissons de fond et thon. En 2006, l’UE a aussi conclu un accord avec la Mauritanie et obtenu, en l’échange de 146 millions de dollars US par an, l’accès à ses eaux pour 43 vaisseaux européens.1 Comment un gouvernement pauvre pourrait-il se permettre de refuser de genre d’accord ?
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    Les Accords de Libre-Echange entre L'UE et l'asie (ASEAN) accentuent la surpêche mondiale. Les poissons disparaissent des eaux asiatiques au détriment des petits pêcheurs locaux et de l'écosystème.
Jon Snow

L'Europe menace d'interdire les suppléments nutritionnels - 0 views

  • Une législation qui devrait sévèrement limiter le droit d’un consommateur de choisir et d’utiliser des suppléments nutritionnels est actuellement à l’étude en Europe. Cette réglementation restrictive est une première étape importante vers l’adoption de normes mondiales pour la réglementation des suppléments nutritionnels. De même, la Commission du Codex Alimentarius des Nations Unies travaille dans ce sens.
  •  Les Etats-Unis, étant membres de l’Organisation Mondiale du Commerce (World Trade Organisation), pourraient être contraints d’harmoniser leur législation sur les vitamines avec ces nouvelles normes internationales hautement restrictives.
  • Les 13 principales vitamines sont autorisées, mais la Directive exclut la plupart des formes biodisponibles de complexes de vitamine. Ainsi, elle bannit tout minéral chélaté ou composant minéral organique comme la sélénométhionine. De plus, elle n’autorisera que les alpha-tocophérols de la vitamine E mais exclura l’éventail complet des tocophérols tels qu’on les trouve dans la nature (y compris le gamma-tocophérol) et qui sont des antioxydants beaucoup plus efficaces que le seul alpha-tocophérol. La recherche a prouvé que de nombreux minéraux et vitamines ont une bien meilleure biodisponibilité lorsqu’ils sont dans les formes que l’on trouve dans la nature. Tant que la Directive actuelle n’aura pas été annulée, beaucoup de produits seront bannis, et les fabricants de suppléments seront contraints de cesser la vente de certains produits spécifiques ou d’en reformuler certains pourtant scientifiquement équilibrés.
  • ...5 more annotations...
  • J’ai eu la grande chance d’être rejoint, pour défendre nos droits à la santé et les suppléments nutritionnels, par Clinton Ray Miller, un vétéran du lobbying pour la liberté de la santé en Angleterre. A 81 ans, Clinton n’aurait pas quitté le confort de sa maison de Statesville en Caroline du Nord s’il n’avait pas pensé que nous étions face à ces enjeux cruciaux. A la conférence que j’ai donnée récemment lors du salon Vitality vitamin en Angleterre, j’ai annoncé que la Food and Drug Administration (FDA), sous couvert de “mettre complètement en application le DSHEA”, avait signé un contrat avec l’Académie Nationale des Sciences pour qu’elle prépare un rapport et un avant-projet de monographie sur la sécurité des suppléments nutritionnels les plus efficaces et les plus vendus: le palmier scie, le chaparral, le picolinate de chrome, la mélatonine, la DHEA et le cartilage de requin. Cette monographie sera finalement appliquée à tous les nutriments des suppléments alimentaires dans le cadre d’un processus en trois étapes. Dans la dernière, le processus est très similaire à celui, très rigoureux, d’évaluation des médicaments considérée comme une évaluation critique de la sécurité. La FDA veut qu’avec le temps, tous les ingrédients des compléments nutritionnels passent par cette troisième voie très onéreuse tout comme l’ensemble des nouveaux ingrédients, sans considération pour leur étroite similitude avec d’autres ingrédients très connus et sans danger
  • Les remplacer signifierait que les vitamines auraient une moins bonne biodisponibilité, qu’elles seraient potentiellement plus toxiques et mieux adaptées à la fabrication de suppléments nutritionnels par des sociétés affiliées à l’industrie pharmaceutique. Dans d’autres cas, des minéraux comme le bore, le soufre, ou le vanadium devront être éliminés parce qu’ils ne seront pas autorisés par cette Directive européenne. Si elle n’est pas annulée, elle sera applicable dans chaque pays membre de l’Union Européenne, y compris le Royaume Uni, l’Irlande, les Pays-bas et la Suède qui, actuellement, ont des lois libérales similaires à celles des Etats-Unis. En plus de la Directive des Suppléments Alimentaires, il existe une autre menace venant de la Directive sur les produits traditionnels de phytothérapie qui devrait imposer une loi sur les produits de phytothérapie et autres suppléments qualifiés de limites. Ces deux Directives devraient sérieusement limiter nos chances de prendre en charge notre santé comme nous le souhaiterions.
  • Ce dernier mouvement, venant de la FDA, a immédiatement attiré l’attention du DrRobert Verkerk et de David Hinde, avocat, de l’Alliance pour la Médecine Naturelle. Ils ont tout de suite compris que l’impact du projet de la FDA pouvait avoir un impact plus ou moins identique à celui des législations proposées par l’Union Européenne. Vues de l’extérieur, les législations américaines et européennes peuvent paraître différentes, mais elles auraient la même incidence sur notre liberté de gérer nous-mêmes notre santé. Les deux systèmes sont mis en place pour tuer l’innovation dans le secteur de l’industrie des suppléments nutritionnels non pharmaceutiquement alignés, pour ne laisser la porte ouverte qu’aux seules sociétés de l’industrie pharmaceutique. Le programme de la FDA est clairement une initiative visant à pousser les Etats-Unis à harmoniser leurs lois sur les suppléments nutritionnels avec une norme internationale émergeante scandaleusement restrictive. L’avocate Suzanne Harris du Law Loft dans le Missouri a souligné que la Conférence Internationale des Nations Unies sur les Autorités de Régulation des Médicaments a coordonné les actions générées par des idées en vogue venues du monde entier. Un grand nombre de documents officiels sur le web sont remplis d’éléments qui le prouvent.
  •  Un fait encore plus perturbant est la mise en place par l’industrie pharmaceutique, à travers le monde entier, de groupes d’opposition contrôlés. Ces groupes énigmatiques semblent entrer seulement dans des mouvements de défense et, trop souvent, les consommateurs et les fabricants de vitamines sont manipulés pour les rejoindre sans comprendre leur véritable programme.
  • L’International Alliance of Dietary Supplement Associations (IADSA) est un exemple de groupe d’opposition contrôlé. (www.iadsa.org) L’IADSA a un statut d’organisme non gouvernemental des Nations Unies pour représenter l’industrie des suppléments nutritionnels aux réunions du Codex en Allemagne. Son président, Randy Dennin, employé par Pfizer, une des plus grandes sociétés pharmaceutiques mondiales. Le programme de l’IADSA a été dévoilé lors d’une interaction avec un membre de la NNFA de Nouvelle Zélande (National Foods Association of New Zealand). Une correspondance entre la NNFA de Nouvelle Zélande et l’IADSA montre que cette dernière ne voulait pas aider la Nouvelle Zélande à défendre sa loi, très libérale, sur les suppléments alimentaires contre une harmonisation avec les réglementations pharmaceutiques australiennes. Ces dernières, bien plus rigoureuses, empêchent le consommateur d’avoir accès aux produits. Lorsque la NNFA de Nouvelle Zélande a soulevé la question d’un conflit d’intérêt et a interrogé l’IADSA sur ses véritables intentions pour défendre la liberté de la santé, celle-ci l’a jetée hors de l’association.
Jon Snow

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    Manif le 3 mars à Paris + pétition.
Jon Snow

La désobéissance civile (1) - La Revue des Ressources - 0 views

  • Le commerce et les affaires s’ils n’avaient pas de ressort propre, n’arriveraient jamais à rebondir par-dessus les embûches que les législateurs leur suscitent perpétuellement et, s’il fallait juger ces derniers en bloc sur les conséquences de leurs actes, et non sur leurs intentions, ils mériteraient d’être classés et punis au rang des malfaiteurs qui sèment des obstacles sur les voies ferrées.
    • Jon Snow
       
      Les conservateurs doivent le kiffer et le hair en meme temps :)
  • Mais pour parler en homme pratique et en citoyen, au contraire de ceux qui se disent anarchistes, je ne demande pas d’emblée "point de gouvernement", mais d’emblée un meilleur gouvernement. Que chacun fasse connaître le genre de gouvernement qui commande son respect et ce sera le premier pas pour l’obtenir.
  • Je crois que nous devrions être hommes d’abord et sujets ensuite. Il n’est pas souhaitable de cultiver le même respect pour la loi et pour le bien. La seule obligation qui m’incombe est de faire bien. On a dit assez justement qu’un groupement d’hommes n’a pas de conscience, mais un groupement d’hommes consciencieux devient un groupement doué de conscience. La loi n’a jamais rendu les hommes un brin plus justes, et par l’effet du respect qu’ils lui témoignent les gens les mieux intentionnés se font chaque jour les commis de l’injustice. Le résultat courant et naturel d’un respect induit pour la loi, c’est qu’on peut voir une file de militaires, colonel, capitaine, caporal et simples soldats, enfants de troupe et toute la clique, marchant au combat par monts et par vaux dans un ordre admirable contre leur gré, que dis-je ? contre leur bon sens et contre leur conscience, ce qui rend cette marche fort âpre en vérité et éprouvante pour le cœur. Ils n’en doutent pas le moins du monde : c’est une vilaine affaire que celle où ils sont engagés. Ils ont tous des dispositions pacifiques. Or, que sont-ils ? Des hommes vraiment ?, ou bien des petits fortins, des magasins ambulants au service d’un personnage sans scrupule qui détient le pouvoir ? Visitez l’arsenal de la flotte et arrêtez-vous devant un fusilier marin, un de ces hommes comme peut en fabriquer le gouvernement américain ou ce qu’il peut faire d’un homme avec sa magie noire ; ombre réminiscente de l’humanité, un homme debout vivant dans son suaire et déjà, si l’on peut dire, enseveli sous les armes, avec les accessoires funéraires, bien que peut être...
    • Jon Snow
       
      Superbe. Et que dire de l'excuse du devoir patriotique, de l'hÔnneur de la nation que l'on agite sous le nez de la population? Carotte bien tentante meme si on voit qu'elle est pourrie! Choix ou asservissement volontaire?
  • ...9 more annotations...
  • La plupart du temps sans exercer du tout leur libre jugement ou leur sens moral ; au contraire, il se ravalent au niveau du bois, de la terre et des pierres et on doit pouvoir fabriquer de ces automates qui rendront le même service. Ceux-là ne commandent pas plus le respect qu’un bonhomme de paille ou une motte de terre. Ils ont la même valeur marchande que des chevaux et des chiens. Et pourtant on les tient généralement pour de bons citoyens.
    • Jon Snow
       
      Et pan! :)
  • D’autres, comme la plupart des législateurs, des politiciens, des juristes, des ministres et des fonctionnaires, servent surtout l’État avec leur intellect et, comme ils font rarement de distinctions morales, il arrive que sans le vouloir, ils servent le Démon aussi bien que Dieu.
    • Jon Snow
       
      Ahah excellent!
  • Quelle attitude doit adopter aujourd’hui un homme face au gouvernement américain ? Je répondrai qu’il ne peut sans déchoir s’y associer. Pas un instant, je ne saurais reconnaître pour mon gouvernement cette organisation politique qui est aussi le gouvernement de l’esclave.
    • Jon Snow
       
      A garder en mémoire pour une pancarte future !!
  • En d’autres termes, lorsqu’un sixième de la population d’une nation qui se prétend le havre de la liberté est composé d’esclaves, et que tout un pays est injustement envahi et conquis par une armée étrangère et soumis à la loi martiale, je pense qu’il n’est pas trop tôt pour les honnêtes gens de se soulever et de passer à la révolte. Ce devoir est d’autant plus impérieux que ce n’est pas notre pays qui est envahi, mais que c’est nous l’envahisseur.
  • En langage clair, ce n’est pas la kyrielle de politiciens du Sud qui s’oppose à une réforme au Massachusetts, mais la kyrielle de marchands et de fermiers qui s’intéressent davantage au commerce et à l’agriculture qu’à l’humanité et qui ne sont nullement prêts à rendre justice à l’esclave et au Mexique, à tout prix.
    • Jon Snow
       
      Parfois on peut se demander de quels moyens d'information il disposait pour etre capable de séparer vérité étatique de la Vérité tout court?! Meme aujourd'hui c'est pas simple du tout alors à l'époque!
  • Je ne cherche pas querelle à des ennemis lointains mais à ceux qui, tout près de moi, collaborent avec ces ennemis lointains et leur sont soumis : privés d’aide ces gens-là seraient inoffensifs
    • Jon Snow
       
      Merde je vais finir par tout annoter.. La formule est subtile: "ces ennemis lointains qui leur sont soumis" et implacable " privés d'aide ces gens-là seraient inoffensifs"!
  • Quel est le cours d’un honnête homme et d’un patriote aujourd’hui ? On tergiverse, on déplore et quelquefois on pétitionne, mais on n’entreprend rien de sérieux ni d’effectif. On attend, avec bienveillance, que d’autres remédient au mal, afin de n’avoir plus à le déplorer. Tout au plus, offre-t-on un vote bon marché, un maigre encouragement, un "Dieu vous assiste" à la justice quand elle passe. Il y a 999 défenseurs de la vertu pour un seul homme vertueux. Mais il est plus facile de traiter avec le légitime possesseur d’une chose qu’avec son gardien provisoire.
    • Jon Snow
       
      ~soupir~ :)
  • Un sage n’abandonne pas la justice aux caprices du hasard 
    • Jon Snow
       
      Pffff je suis béat d'admiration !!!
  • Ils adoptent sans tarder un des candidats ainsi choisis comme le seul disponible, prouvant ainsi leur propre disponibilité aux desseins du démagogue.
    • Jon Snow
       
      Eh oui c'était déjà comme ça à l'époque.... pas eu d'améliorations depuis.
Jon Snow

Etats-Unis: un système de santé qui n'assure pas - 0 views

  • Les Américains dépensent beaucoup d'argent sur la santé : plus de 2 mille milliards de dollars par an, soit 7400 dollars par personne, ou 16% du PIB.
  • De fait, les programmes publics se chargent déjà de 46% des dépenses médicales, selon les analystes de la  Kaiser Family Fondation. Pour commencer, le "Medicare", établi en 1965, assure les invalides et les plus de 65 ans qui n'ont pas d'assurance privée. Avant sa mise en place, 40% des personnes âgées n'avaient aucune protection. Il y a ensuite le "Medicaid", qui concerne plus de 40 millions d'Américains à bas revenus. Cependant, de nombreux Américains, comme ceux qui n'ont pas d'enfants, ne sont pas éligibles. Et la moitié de ceux qui seraient éligibles ne s'inscrivent pas, par manque d'information ou par crainte du stigmate.
  • 60% des personnes en âge de travailler sont assurés par leur employeur. Au niveau individuel, une police d'assurance coûte environ 4700 dollars par personne par an, et entre 13 000 et 17 000 dollars pour une famille de quatre personnes. Depuis 25 ans, les primes ont augmenté plus que les revenus et que l'inflation. "Cette formule marche assez bien, en grande partie parce qu'elle est réglementé par le gouvernement", explique Paul Krugman. Le client paie entre 15 et 25% de l'assurance de sa poche et l'entreprise paie le reste.
  • ...6 more annotations...
  • Mais les petites et moyennes entreprises ne peuvent pas toujours se le permettre. La part d'entre elles qui offrent une police est ainsi passée de 67 à 38% entre 1995 et 2008 selon le National Small Business Association. Même dans les entreprises qui proposent une couverture, certains employés n'y ont pas accès, comme les travailleurs à mi-temps ou en période d'essai. 
  • En plus, la prime peut s'envoler si le client présente un historique médical. D'ailleurs, les assureurs ont le droit de le refuser.
  • "Une fois que les compagnies d'assurance  acceptent un client, elles font tout pour éviter de payer ses soins", s'indigne Paul Krugman. Gare à ceux qui ne lisent pas attentivement les conditions écrites en tout petit caractères à la fin du contrat...L'électricien Rick Reckoway en a fait l'amère expérience : quand son fils de 12 ans a commencé à souffrir de problèmes cardiaques et respiratoires, il s'est cru protégé par son assurance. Sauf que les remboursements étaient plafonnés à 100 000 dollars. Il croule désormais sous 700 000 dollars de dettes.
  • Pire, l'assurance se réserve le droit d'annuler rétroactivement le contrat. Il suffit qu'elle prouve que le patient avait omis, lors de l'inscription, un détail sur son passé médical.
  • Près de 46 millions d'Américains, dont 8 millions d'enfants, seraient dépourvus de couverture médicale, soit parce qu'ils ne peuvent pas se la payer, soit parce qu'ils ne sont pas éligibles à l'assurance publique. Première conséquence : le surendettement . Plus de 77 millions d'Américains de plus de 19 ans auraient des difficultés pour payer leurs factures médicales.
  • Selon l'institut de recherche Urban, le manque d'assurance est à l'origine de 27 000 décès évitables par an aux Etats-Unis.
Jon Snow

2009/07/10 > BE Etats-Unis 173 > La santé et les groupes de pression, une aff... - 0 views

  • Comme souvent aux Etats-Unis, les sommes en jeu sont assez colossales. Pour les débats qui entourent l'adoption d'une loi sur une couverture publique, les assurances privées continuent d'exercer de fortes pressions sur les parlementaires. On apprend ainsi qu'aux moments les plus critiques du travail parlementaire, la journée de lobbyiste de haut niveau a atteint quelque 1,4 million de dollars. A ce tarif, personne ne doute de la motivation et de la qualité des représentations faites par d'anciens sénateurs ou autres. Une organisation comme PhRMA (association regroupant des sociétés pharmaceutiques et d'appareillage médical) a récemment doublé son budget consacré au travail de lobby qui a atteint au premier trimestre 7 millions de dollars. Quant à Pfizer, la dépense se monte sur la même période à 6 millions de dollars.
  • En 2007, déjà, le Congrès s'était ému de ces pratiques, susceptibles de se rapprocher du conflit d'intérêt. Une loi avait même été passée. Elle interdisait aux anciens membres du Congrès d'y introduire leurs clients ou employeurs, d'agir sur d'anciens parlementaires, ou encore d'intervenir auprès de ceux qui fréquentent "des clubs de salles de sport" réservés aux parlementaires. De même, pour la branche exécutive, l'un des premier "executive orders" du Président Obama en janvier 2009 visait à interdire aux agents quittant l'administration de travailler pour des entreprises qu'ils auraient eu à réguler, et ce pour une durée de 2 ans. Mais de toute évidence, ces dispositions ne suffisent pas et à mesure que les décisions se rapprochent sur le dossier médical informatisé et les réformes de santé, l'activité des groupes de pression augmente et les transferts de la sphère publique vers les lobbies de toutes sortes s'accélèrent.
  • A ceci s'ajoute le fait que les lobbyistes en profitent sans doute pour actionner les parlementaires sur des questions connexes qui coûtent ou rapportent des milliards aux sociétés pharmaceutiques et que le gouvernement fédéral a remis sur le métier : la réforme de l'USPTO (un million de brevets en retard, le dépôt d'un médicament coûte plus d'un million), le système national des brevets, la réforme de la FDA, la relance des programmes d'innovation, etc.
Jon Snow

Antidote-europe.org - 0 views

  • Le recours au supposé modèle animal pour les problèmes de santé humaine est-il basé sur des principes raisonnables ? Il y a une preuve simple et claire du fait qu'aucune espèce animale ne peut être prise comme modèle biologique fiable d'une autre. Une espèce est définie par son isolement reproductif, ce qui signifie que les membres d'espèces différentes ne peuvent pas se croiser. Cela est la conséquence du fait qu'une espèce donnée a un patrimoine génétique unique, qu'il s'agisse du nombre, de l'organisation et de la structure des chromosomes, ou de la régulation et du contrôle de l'expression génique. La biologie moderne a mis en évidence que le patrimoine génétique d'un individu détermine les activités biologiques précises de ses cellules, tissus et organes. Ainsi, les individus d'espèces différentes ont des patrimoines génétiques différents et présentent donc des activités biologiques différentes, pouvant, selon, paraître similaires, différentes ou opposées à celles d'une autre espèce. Du fait de ce comportement biologique aléatoire, l'affirmation que les membres d'une espèce donnée peuvent se substituer comme modèles biologiques fiables pour une autre espèce est fausse.
  • En particulier, l'hypothèse que les résultats obtenus chez certains mammifères seraient applicables aux humains est non fondée et compromet sérieusement la santé humaine. Considérons, par exemple, le chimpanzé, notre parent le plus proche en termes évolutifs. Exposé au virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le chimpanzé ne développe pas de maladie - chez les humains, ce virus provoque le SIDA. Si on lui injecte le virus de l'hépatite B, un chimpanzé sur dix peut développer une forme atténuée d'hépatite et il récupérera rapidement - chez les humains, ce virus provoque une hépatite chronique et parfois le cancer du foie. Et, quand on lui injecte le virus Ebola, le chimpanzé meurt de fièvre hémorragique, comme les humains. En d'autres termes, le meilleur modèle animal se comporte d'une manière opposée, différente ou identique aux humains, face à un facteur donné. Personne ne pourrait avoir prévu ces résultats, qui ne peuvent être obtenus qu'après observation chez les deux espèces. Tester sur les modèles animaux est donc inutile au mieux, dangereux au pire, parfois fatal pour les humains : le scandale français du sang contaminé a eu lieu parce que les "experts", notant que le chimpanzé ne présentait pas de réaction, ont approuvé la mise sur le marché de ce sang. Une estimation conservatrice du nombre de morts en France, résultant de cette méthodologie imparfaite d'évaluation de la toxicité des médicaments et produits carcinogènes seuls, est de 100 000 à 120 000 décès par an. En supposant que des taux similaires per capita soient valides dans les autres nations de l'Union européenne, quelque 600 000 à 750 000 citoyens européens mourront prématurément année près année, à cause des effets secondaires des médicaments et des produits carcinogènes présents dans notre environnement.
  • Avantages de la toxicologie scientifique par rapport à l'évaluation de la toxicité basée sur les animaux Comme montré précédemment, les réactions biologiques des individus d'une espèce donnée sont uniques. Les individus d'espèces différentes peuvent, à l'occasion, présenter des réponses grossièrement similaires quand ils sont exposés au même produit toxique, mais on ne doit jamais se laisser tromper par ces phénomènes de hasard. Le mécanisme par lequel un produit induit une réaction pathologique peut être assez différent dans des espèces différentes. Parmi les médicaments utilisés, 60 % sont métabolisés, chez les humains, par le même membre de la famille des cytochromes P450, mais plusieurs membres différents de cette famille d'enzymes sont impliqués chez les singes, les chiens ou les rongeurs. La toxicologie scientifique, en identifiant précisément les gènes sollicités dans la réaction à la substance, permet de déduire le mécanisme d'action de cette substance. Par ailleurs, les effets à long terme chez les humains sont impossibles à évaluer dans un espèce avec une espérance de vie plus courte. Chez les souris, le développement spontané du cancer commence à l'âge de 10 mois, alors que chez les humains il commence en général après l'âge de 40 ans, et les mécanismes qui favorisent le cancer sont très différents dans chaque espèce. La susceptibilité au cancer de différentes souches de souris peut varier jusqu'à cent fois, certaines souches tolérant, sans effets de maladie apparents, des doses d'oestrogène plusieurs fois supérieures à celles qui rendent malades d'autres souches. Même si les réponses grossières dans deux espèces différentes se ressemblent sur le court terme, le mécanisme sous-jacent qui détermine le résultat à long terme est très vraisemblablement différent et peut donc aboutir à des résultats très différents au fil des années.
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  • Une sécurité du consommateur améliorée entraînerait le soulagement immédiat des coûts socio-économiques résultant des maladies, dont les taux sont présentement en plein essor dans les pays de l'Union européenne. L'industrie trouverait de nombreux avantages à la toxicologie scientifique. Les expériences ne prennent que quelques jours en moyenne, sont relativement peu coûteuses, faciles à standardiser et nécessitent des quantités infimes du produit à tester. La compréhension du mécanisme de l'effet toxique peut permettre aux chimistes de modifier le produit pour annuler ou réduire sa toxicité (avec l'aide des modèles de relation structure-activité, par exemple) ou pour améliorer sa qualité - et l'image du fabriquant !. Bien que des compétences techniques avancées soient nécessaires pour la plupart des méthodes de toxicologie scientifique et que l'équipement de laboratoire requis soit coûteux, cela serait plus que contrebalancé par les avantages scientifiques, économiques et de santé publique. De plus, des économies d'échelle pourraient rapidement être réalisées. La toxicologie scientifique peut s'appliquer à n'importe quelle espèce et peut donc être utilisée pour évaluer les toxicités environnementales dans toute espèce animale ou végétale. En évitant le sacrifice de millions d'animaux, la toxicologie scientifique satisferait les associations de protection animale.
Jon Snow

Quand le volcan irlandais se réveillera ! - ASSOCIATION POUR UNE CONSTITUANTE - 0 views

  • Les choses ne se passent ni aussi facilement, ni aussi vite qu’exigé par la BCE : le seconde plan de rigueur de 4 ans aurait du être voté en novembre par la majorité Républicains-Verts. Il ne l’a été que de justesse, fin décembre : il a fallu promettre aux élus la dissolution du Parlement et de nouvelles élections…tout le monde a compris qu’il y aurait alors un gouvernement « intérimaire » irresponsable soumis a toutes les pressions des lobbies…sans garantie d’élections générales et de la capacité du nouveau Parlement de remettre en cause ce plan. Aucun parti ne veut rester en tête-à-tête avec son électorat révolté par les diktats de l’oligarchie financière, de la BCE et du FMI et par les faux-fuyants des leaders politiques et syndicaux qui donnent l’impression de gagner du temps sans préparer l’inévitable conflit ouvert par la mobilisation d’un Peuple qui n’accepte pas un recul social imposé par la finance étrangère.
Jon Snow

Taxer les riches ? Quelle riche idée ! - Acrimed | Action Critique Médias - 0 views

  • Disons plutôt que certains médias sont partis au coup de sifflet de Warren Buffet… et se sont emballés un peu rapidement.
    • Jon Snow
       
      oui c'est plutôt ça.
  • A l’automne 2010, à l’heure où il s’agissait de faire voter au parlement une contre-réforme des retraites, on ne croit pas avoir lu, dans Le Monde, une tribune de M. Robert Martin, smicard, pour demander que le projet soit retiré. On ne croit pas avoir entendu, au journal de 13 heures de France Inter, M. Rafik Moukine, ouvrier, dire pendant deux minutes s’il était « prêt à travailler deux années de plus ». Les responsables syndicaux, certes, ont eu la parole. Mais des centaines de milliers de manifestants qui se sont exprimés publiquement dans la rue il n’est resté sur les chaînes de télévision que quelques bénéficiaires de micro-trottoirs : quinze secondes pour chacun, et pas plus ! Il est vrai que l’idée de reporter l’âge de départ à la retraite ne venait pas des salariés mais du Medef. Il faut alors constater que, quelle que soit l’idée soumise à nos responsables politiques, les principaux médias français semblent ne s’intéresser qu’à l’avis de ceux qu’ils appellent « les décideurs ».
  • Si des journalistes en prennent prétexte pour analyser les effets possibles d’une telle taxation, les éditorialistes ont du mal à se remettre de leur stupéfaction. Ainsi celui du Monde peut courageusement titrer : « Taxer les riches, avec leur bénédiction » 
    • Jon Snow
       
      Larbins un jour...
  • ...2 more annotations...
  • Ainsi, il a fallu attendre que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel commencent à penser d’envisager de taxer les transactions financières pour que cette proposition, défendue depuis plus de dix ans par Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne), émerge dans nos grands quotidiens, télévisions et radios comme une éventualité concevable. Les propositions d’Attac ont été, durant ces longues années, régulièrement tournées en dérision par nombre d’éditocrates, qui ne voyaient aucune raison de prendre au sérieux de doux rêveurs qui affirmaient qu’« un autre monde est possible ». Il faut donc, une nouvelle fois, constater le suivisme médiatique vis-à-vis des possédants, seuls à même d’imposer une question dans le débat public.
  • Ainsi émergent, du jour au lendemain, de « grandes questions », souvent dérisoires et toujours circonscrites au cercle critique constitué par les animateurs des débats et leurs partenaires, déterminé par ceux-là même qui sont tout à la fois l’objet et les animateurs du débat. Et c’est ainsi, également, que peu suggéreront que cette « taxe pour les riches » ne soit pas qu’exceptionnelle, et pas seulement destinée à « réduire le déficit », mais aussi durable et destinée à soutenir la justice sociale.
Jon Snow

La gauche dans son labyrinthe, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • Comme de nombreux représentants de la gauche de gouvernement, M. François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste français, considère ainsi que l’impératif de construire « l’Europe » implique de passer outre (temporairement ?) les revendications sociales de son électorat traditionnel. C’est pourquoi, dans le droit-fil des positions adoptées par son parti depuis vingt ans, il appelle ses militants à prononcer un « oui socialiste » au traité constitutionnel européen. Cependant, ce traité provoque – davantage que le traité de Maastricht en 1992 – une division manifeste tant à la base qu’au sommet du parti refondé par François Mitterrand : 42 % des militants s’y sont opposés lors du référendum du 1er décembre 2004 ainsi que certaines figures du parti tels l’ancien premier ministre Laurent Fabius ou la très fédéraliste Pervenche Béres.
  • Cette fragilité apparaît comme le produit d’une double évolution : d’une part, sa conversion progressive au libéralisme économique au cours des années 1980 et, d’autre part, une profonde perte de repères politiques qui fait de l’Europe – indépendamment de son contenu – l’idéal de substitution d’une gauche en mal de projet. Ce « grand bond en arrière (3) » – dont l’Union européenne constitue la synthèse ultime – a des causes multiples, notamment l’origine sociologique des représentants officiels du camp dit « progressiste » et la colonisation des lieux de pensée et d’influence par les libéraux (4).
  • L’Europe constitue pour elle un idéal prioritaire qui justifie des concessions, même si ces dernières frisent le tête-à-queue idéologique. Car il y a du renoncement dans cette attitude.
  • ...11 more annotations...
  • Toute alternative au capitalisme ou au libéralisme semble condamnée par l’histoire. Dans ce champ de cadavres, l’Europe apparaît comme un idéal de rechange. Les partisans de gauche du « oui » (à Maastricht ou au traité constitutionnel) invoquent d’ailleurs davantage ce que l’Europe pourrait être que ce qu’elle est.
  • Pourtant, la construction européenne est une réalité sociale, économique, qui a des effets sociaux, économiques, politiques réellement ressentis (5), et une culture politique s’est progressivement décomposée, facilitant son acceptation telle quelle. On confond l’intégration continentale avec l’internationalisme ouvrier d’antan (6), alors même que l’Union européenne ressemble davantage à une société anonyme qu’à une expression de la solidarité transfrontière des dominés (7). On invoque Victor Hugo et son appel à créer des « Etats-Unis d’Europe » sans préciser que, pour le poète, il s’agissait d’une Europe « républicaine dont le siège serait en France »...
  • La confusion est d’autant plus grande que les représentants officiels de la gauche s’acharnent à éviter tout débat sur le contenu du projet européen. De la même manière que les choix économiques gouvernementaux ont progressivement été exclus de la confrontation idéologique, l’Europe est « dépolitisée ». Elle ne serait ni de droite ni de gauche. Toute critique devient donc une discussion sur l’Europe elle-même. Cette attitude dénie tout espace à l’argumentation et au raisonnement politiques. Elle empêche d’envisager une autre conception de l’intégration continentale. « Je ne respecte pas les défenseurs du “non” au traité constitutionnel qui se prétendent pro-européens », ne craint pas de dire M. Michel Rocard, ancien premier ministre socialiste (8).
  • la définition d’une Europe progressiste a toujours suscité la division. De prime abord, la pertinence même de l’échelon européen ne sautait pas aux yeux d’une gauche avant tout internationaliste. Malgré les conflits meurtriers qui ravageaient régulièrement le Vieux Continent, l’Europe n’émergea dans son imaginaire que lentement et par les élites.
  • Dès l’origine, les projets sont largement économiques et suscitent la méfiance à gauche. Entre les deux guerres mondiales, du Français Louis Loucheur – industriel devenu ministre de l’industrie de Georges Clemenceau – à Emile Mayrisch – patron de la sidérurgie luxembourgeoise –, on propose des cartels et des ententes dans l’acier ou le charbon (12). Dans un discours à la Société des nations (SDN), le 5 septembre 1929, le ministre français des affaires étrangères, Aristide Briand, proposa, sous le nom d’Union européenne, une association qui « agira surtout dans le domaine économique ». Il s’agissait notamment d’un désarmement douanier accompagné d’une « sorte de lien fédéral (13) ». Soutenu par les radicaux, il rencontre le scepticisme de Léon Blum – européen convaincu – et de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), hostiles aux abandons de souveraineté et inquiets du court-circuitage éventuel de la SDN.
  • Après 1945, l’idée d’Europe est à nouveau associée à la préservation de la paix et de nombreuses personnalités de gauche, marquées par la guerre et la résistance, participent au Congrès fédéraliste de La Haye en mai 1948 (14). Cependant, cette idée continue d’être diversement appréciée, d’autant plus qu’elle renaît dans le cadre de la guerre froide et sous le parapluie américain.
  • Dans le contexte idéologique ouvert dans les années 1980, la construction européenne est de plus en plus associée au libéralisme économique. L’incapacité à définir une Europe progressiste est masquée par une sorte de dogmatisme étayé par de bons sentiments. Comme on ne fait plus de politique, on donne des leçons de morale. A l’instar du premier ministre britannique Anthony Blair, qui a troqué la justice sociale contre des prêches dénonçant la pauvreté, une certaine gauche ralliée à l’« Europe » manifeste davantage de bons sentiments que de bonnes idées.
  • Ce moralisme habille le fatalisme revendiqué d’une gauche qui a perdu sa culture des rapports de forces et la mémoire de ses luttes. L’obligation de négocier entre vingt-cinq pays impliquerait notamment des concessions qui (malheureusement) vont toujours dans le même sens. L’ancien ministre socialiste des affaires européennes Pierre Moscovici qualifie ainsi le traité constitutionnel de « compromis indispensable et imparfait (16) ». Mais les négociations sont faussées, et on voit bien que ceux pour qui le « compromis » est « indispensable » ne sont pas ceux qui seront victimes de son imperfection. Car les représentants de la gauche ont oublié que, pour obtenir ce qu’ils ont, les peuples ont dû se battre et parfois payer le prix du sang. Aujourd’hui, les porte-parole du camp « progressiste » partent battus d’avance. Les négociations n’ont même pas été entamées qu’ils ont déjà renoncé à tout. L’idée de prononcer un « non », même « à l’anglaise », ne les effleure pas. Celle de mettre en place un rapport de forces entre gouvernements, avec les citoyens ou les syndicats, leur semble inimaginable.
  • En outre, le fonctionnement des instances internationales – et l’Union européenne n’échappe pas au phénomène – se révèle quelque peu anesthésiant. Isolé du reste du monde, affairé dans des bureaux où on parle plusieurs langues, on peut sincèrement éprouver le sentiment de participer à une grande aventure fraternelle. On peut se sentir grisé dans ce petit monde qui se conforte, se coopte et se congratule, loin des destinataires des décisions que l’on adopte. Naïveté pour le politologue socialiste Jacques Généreux (19), trahison pour le chercheur Raoul Marc Jennar (20), cette attitude, qui concerne aussi les députés européens et les fonctionnaires de la Commission, accroît le décalage avec les préoccupations populaires (délocalisations, chômage, etc.).
  • Le tropisme « européen » de la gauche peut aussi traduire une vision technocratique du pouvoir (21). Estimer, comme un député européen Vert, que la possibilité accordée aux citoyens de rédiger des pétitions sans aucune conséquence juridique (article I-47 du projet de traité constitutionnel) constitue « une avancée considérable de la démocratie » montre la dégradation de l’idéal démocratique d’une partie du camp progressiste 
  • Entre faillite idéologique, connivence sociale et inculture historique, l’Europe est devenue le triangle des Bermudes de la gauche. Corps et âmes, ses forces et ses représentants y disparaissent les uns après les autres. Sans doute l’animosité qui monte chez les partisans du « oui » révèle-t-elle la crainte, diffuse, qu’une éventuelle victoire du « non » ne déchire les brumes bermudiennes et ouvre une redistribution des cartes politiques.
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