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Les questions du financement de la création, de la délimitation des contours du domaine public et du droit d'auteur sont plus que jamais sous le feu des projecteurs en France. Plusieurs évènements récents sont venus réveiller les consciences. Tout d'abord, la parution de deux livres. The Case for Copyright Reform est un court ouvrage rédigé par les fondateurs du Parti Pirate Suédois Rick Falvinge et Christian Engström, et qui, comme son titre l'indique, prône une modification et une simplification du droit d'auteur. Sharing par Philippe Aigrain, l'un des principaux promoteurs de la contribution créative précise les fondements et les modalités d'un financement de la création permettant le libre partage des oeuvres. C'est ensuite la consultation lancée par la hadopi sur les exceptions au droit d'auteur relayée par la commissaire européenne Neelie Kroes sur son blog. Entre également pour une bonne part, la promesse du nouveau gouvernement en place de procéder à une révision de la loi hadopi après concertation avec les différents acteurs de la société civile. Encore plus récemment, le réseau européen Communia a publié un rapport préconisant des mesures visant à mieux définir les contours du domaine public. L'OMPI examinera prochainement trois propositions timides allant dans le sens d'une meilleure identification, mise en valeur et protection du domaine public. Enfin les élections législatives prochaines sont l'occasion pour le Parti Pirate français de se faire connaître

Déformer, détourner, transformer, partager : le remix et le mashup nous enrichissent, à l'image de ces festivals consacrés à ces pratiques amateurs. Jusqu'aux frontières du légal aussi, vu que le droit d'auteur n'a pas été inventé pour amuser la galerie. Entre "droit moral" et "liberté d'expression", choisis ton camp !

Tuer dans l'oeuf la nouvelle technique disruptive : c'est le risque qui vise les imprimantes 3D. Des machines connectées aux ordis permettant, à la maison, de fabriquer des objets réels en leur transmettant des plans. Les premières demandes de retrait de fichiers arrivent, au nom du droit d'auteur. Mais ses défenseurs prennent les devants et organisent leur lobbying.

Qu'ils s'agisse d'illustrer les pages web d'un blog, ou d'un site d'e-commerce, la question du choix des photos/pictogrammes/icônes se pose rapidement. De nombreuses banques d'images proposent des millions de photos couvrant de très nombreuses thématiques, mais la plupart de ces images sont payantes. Une solution alternative consiste à trouver des photos gratuites, sous licences Creative Commons, et/ou tombés dans le domaine public, afin de pouvoir les utiliser librement dans le cadre d'une activité commerciale. Mais comment effectuer cette recherche, et surtout, respecter le cadre d'utilisation de ces images, pour ne pas enfreindre les droits d'auteur ? 

« Il est temps de déboulonner le mythe qui voudrait que le droit d'auteur soit nécessaire pour gagner de l'argent, ou même qu'il en rapporte », tel est le titre frappant d'un récent article de Rick Falkvinge (désormais habitué du Framablog).

"Google's long-running fight to digitize the world's written works has closed two more chapters, but the story hasn't quite reached the end. Despite stakes that include millions of dollars of ad revenue for Google versus the potential loss of revenue and royalties for publishers and authors, however, the epic saga's climax is turning out to be surprisingly muted. There are three parts to this story so far, with Google Books the protagonist (or antagonist, depending on your point of view) at the center of all of them. Following two separate court decisions this week and last, two of those parts are now concluded, leaving only one more thread of the tale to wrap up."

Last winter, Thomas Valenty bought a MakerBot - an inexpensive 3-D printer that lets you quickly create plastic objects. His brother had some Imperial Guards from the tabletop game Warhammer, so Valenty decided to design a couple of his own Warhammer-style figurines: a two-legged war mecha and a tank.