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Aurialie Jublin

In the Sharing Economy, Workers Find Both Freedom and Uncertainty - NYTimes.com - 0 views

  • In a climate of continuing high unemployment, however, people like Ms. Guidry are less microentrepreneurs than microearners. They often work seven-day weeks, trying to assemble a living wage from a series of one-off gigs. They have little recourse when the services for which they are on call change their business models or pay rates. To reduce the risks, many workers toggle among multiple services.
  • Certainly, it’s a good deal for consumers. Peer marketplaces democratize luxury services by making amateur chauffeurs, chefs and personal assistants available to perform occasional work once largely dominated by full-time professionals. Venture capital firms seem convinced.
  • In July, 9.7 million Americans were unemployed, and an additional 7.5 million were working part-time jobs because they could not find full-time work, according to estimates from the Bureau of Labor Statistics.There are no definitive statistics on how many people work in the gig economy. But according to a report from MBO Partners, a company that provides consulting services to independent contractors, about 17.7 million Americans last year worked more than half time as independent contributors, among them project workers.
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  • Jamie Viggiano, senior director of marketing at TaskRabbit, says the company is trying to improve the situation for its 30,000 contractors in 19 cities in the United States. It recently instituted a sitewide minimum wage of $15 an hour. It also adopted a $1 million insurance policy, covering both clients and contractors, for any property damage or bodily harm that occurs while performing a job. Still, Ms. Viggiano says that “across the industry, we have only scratched the surface of helping freelancers work in the gig economy.”
  • Technology has made online marketplaces possible, creating new opportunities to monetize labor and goods. But some economists say the short-term gig services may erode work compensation in the long term. Mr. Baker, of the Center for Economic and Policy Research, argues that online labor marketplaces are able to drive down costs for consumers by having it both ways: behaving as de facto employers without shouldering the actual cost burdens or liabilities of employing workers.
  • Labor activists say gig enterprises may also end up disempowering workers, degrading their access to fair employment conditions.“These are not jobs, jobs that have any future, jobs that have the possibility of upgrading; this is contingent, arbitrary work,” says Stanley Aronowitz, director of the Center for the Study of Culture, Technology and Work at the Graduate Center of the City University of New York. “It might as well be called wage slavery in which all the cards are held, mediated by technology, by the employer, whether it is the intermediary company or the customer.”
  • TaskRabbit has started offering its contractors access to discounted health insurance and accounting services. Lyft has formed a partnership with Freelancers Union, making its drivers eligible for the advocacy group’s health plan and other benefit programs.That may not be enough. Dr. Standing, the labor economist, says workers need formal protections to address the power asymmetries inherent in contingent work. International rules, he says, could endow gig workers with basic entitlements — like the right to organize and the right to due process should companies seek to remove them from their platforms.
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    Le business de la "sharing economy", c'est encore beaucoup la précarité des "employés".
marinealbarede

Le Figaro - L'entreprise : Voici votre bureau en 2030 - 1 views

  • Le salarié sera sans doute présent moins de temps sur le site de l'entreprise mais il travaillera de chez lui, bénéficiant d'horaires adaptés à sa situation. « L'idée est aussi d'éviter les heures de pointe pour ceux qui dépendent de leur voiture », précise Marie Puybaraud. Ainsi, la frontière entre l'espace privé et professionnel s'estompera. Selon les différents scénarii, cette évolution sera une souplesse bienvenue ou, au contraire, une dérive vers le travailleur corvéable à merci.
  • Le scénario de l'éco bureau est le plus épanouissant, car il offre le meilleur mode de vie. Le salarié partage sa journée de travail entre son domicile, son bureau et des espaces collectifs loués pour l'occasion. Le projet a germé dans « le Hospital Club » situé à Londres qui propose aux entreprises spécialisées dans la publicité, le multimédia et le marketing des bureaux satellites.
  • Le monde du travail régi par le réseau. Scénario noir. Nous sommes en 2030, le monde subit des attaques terroristes informatiques et les pandémies se multiplient. De ce fait, le travail à domicile s'impose comme réponse à ces menaces. Les travailleurs, souvent sous un statut de micro entrepreneurs, échangent avec leurs clients et leurs collaborateurs via des réseaux. Ils perdent donc le sentiment d'appartenance à leur entreprise.
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  • Le bureau-forteresse. Le monde entre dans un déclin, martyrisé par des attaques terroristes, des troubles sociaux et une forte insécurité. Le scénario du "bureau Gattaca" projette par exemple une succession de grèves planétaires en 2015 et un monde gouverné plus que jamais par les entreprises.
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    Le groupe Johnson Controls a fait réaliser une étude sur l'évolution du cadre de travail d'ici à une vingtaine d'années. Trois scénarios sont imaginés : l'éco-bureau (travail en communauté), la Ruche (le monde du travail régi par le réseau) et "Bienvenue à Gattaca" (le bureau-forteresse). En 2030, nous aurons toujours un bureau. Même concurrencé par le travail à domicile, il restera indispensable pour se retrouver et échanger. Si le lieu demeure, sa forme change cependant. Il perd sa dimension privative pour devenir plus que jamais un espace collaboratif. 
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    Le groupe Johnson Controls a fait réaliser une étude sur l'évolution du cadre de travail d'ici à une vingtaine d'années. Trois scénarios sont imaginés.
Aurialie Jublin

Favoriser le développement professionnel des travailleurs des plateformes num... - 0 views

  • pour beaucoup de travailleurs des plateformes, l’accompagnement dans les démarches administratives pour démarrer une activité ou  pour acquérir une « capacité » professionnelle, est un besoin plus prégnant que le contenu même de la formation nécessaire pour exercer l’activité.
  • L’univers des plateformes est par ailleurs évolutif et mouvant. Apprendre à y évoluer et à se transformer, nécessite, au-delà des formations classiques, des formes d’apprentissage entre pairs et une socialité professionnelle. Cela implique aussi des formats d’apprentissage adaptés à des travailleurs très isolés et à l’activité souvent fractionnée dans le temps, ce qui renforce le besoin d’une médiation collective.
  • L’enjeu est aussi d’amener la plupart des plateformesà investir davantage dans la formation des travailleurs qu’elles intermédient. #Leplusimportant suggère d’y remédier en rapprochant les droits de ces indépendants de ceux des salariés, via une contribution « unique » applicable à toutes les plateformes (par exemple de 1% des prestations versées). Des risques de distorsions existent cependant : entre travailleurs d’une part,  dont les niveaux de tarification et de revenus varient fortement selon le type d’activité ; entre plateformes d’autre part,  certaines faisant déjà  un effort notable de formation.
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  • La possibilité que l’État abonde par ailleurs spécifiquement les CPF des travailleurs des plateformes, pour faciliter leurs évolutions professionnelles vers d’autres formes d’emploi est une piste à expertiser. La question du financement de la formation professionnelle est à inscrire dans une réflexion plus globale sur la participation des plateformes à l’effort collectif (notamment en matière de fiscalité) et à la fixation des rémunérations (prix minima par exemple).
  • #Leplusimportant propose aussi de renforcer la capacité des travailleurs des plateformes à «disposer de leur capital réputation » immatériel, au travers d’une portabilité des données numériques personnelles et réputationnelles. Une distinction doit être opérée entre (1) les données personnelles fournies par la personne à la plateforme relevant du RGPD, (2) les données d’expérience/métier, renvoyant à la question de la qualification professionnelle et pour lesquelles il serait possible de s’appuyer sur des référentiels de compétences européens, (3) et les données de notation et de réputation, sujettes à de nombreux biais. Si un effort « pédagogique » auprès des clients, en vue de les sensibiliser à l’impact de leur évaluation sur les travailleurs, est nécessaire, davantage de transparence de la part des plateformes sur les données personnelles et les critères de notation est essentiel.
  • #Leplusimportant propose de faciliter l’orientation, par les services publics de l’emploi (SPE), des demandeurs d’emplois vers des plateformes labellisées « socialement responsables », reconnues ainsi comme acteurs d’insertion ou retour à l’emploi.  Les plateformes ouvrent en effet des opportunités inédites d'activité et l’articulation avec le SPE  est à consolider.
  • #Leplusimportant propose aussi de favoriser l’expérimentation de plateformes collaboratives d’insertion. Les débats ont souligné qu’il y a là une opportunité nouvelle, illustrée par une plateforme comme Lulu dans ma rue. Les encourager peut passer par la reconnaissance du statut d’entreprise d’insertion économique au-delà des relations salariées ou par l’utilisation de clauses sociales d’insertion dans les marchés publics.
  • Autorégulation, réglementation et dialogue social constituent sans doute les différentes pièces d’un même puzzle à assembler, celui d’une économie de plateforme à la fois « financièrement soutenable, techniquement innovante et socialement responsable ».
  • Par les exercices successifs de discussion qu’ils organisent  et qui ont vocation à se poursuivre, Sharers & Workers et France Stratégie visent à poser les bases d’un « observatoire partagé » des réalités de travail sur les plateformes, lieu d’expérimentation et d’échange sur les pratiques à l’œuvre dans les plateformes numériques, mais aussi de dialogue social et professionnel entre  des acteurs peu enclins à s’appuyer sur les instances traditionnelles (branches, syndicats, et organisation patronales).
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    "Quels sont les besoins des travailleurs des plateformes en matière de formation professionnelle ? Comment faire en sorte qu'ils aient un meilleur accès à des formations financées ? Qu'ils puissent faire valoir sur l'ensemble du marché du travail les compétences qu'ils ont acquises via leurs activités sur des plateformes ? Comment faire des plateformes des acteurs de l'insertion professionnelle et de l'inclusion sociale ? Autant de questions qui ont été discutées le 13 avril 2018 lors d'ateliers réunissant, à France Stratégie, les membres du réseau Sharers & Workers dans un format visant à susciter un dialogue concret mais informel entre des plateformes numériques, des représentants de travailleurs indépendants, des représentants syndicaux, des experts et des acteurs publics. Fidèle à la démarche expérimentée par le passé (voir ici), nous avons mis en débat des propositions, émises par le think et action tank #Leplusimportant qui a ainsi pu prolonger les échanges menés avec les acteurs dans le cadre de la préparation de son rapport « Favoriser le développement professionnel des travailleurs des plateformes numériques», paru en février 2018."
Aurialie Jublin

SMart : comment une coopérative d'artistes a séduit 35 000 travailleurs europ... - 0 views

  • SMart est l’acronyme de Société mutuelle pour artistes. Cette coopérative de travailleurs a en effet vu le jour il y a 20 ans, en Belgique, pour répondre aux besoins spécifiques des intermittents et des auteurs : travail irrégulier avec des clients multiples, importants délais de paiements, absence de contrat… Si elle a conservé son nom, elle rassemble cependant aujourd’hui des coopérateurs de tous les horizons : communication, mode, web, conseil…
  • Depuis, peu, certains membres de SMart bénéficient même d’un CDI, grâce à un mécanisme de lissage des rémunérations.
  • SMart fonctionne selon les principes du mutualisme : en mettant leur chiffre d’affaire en commun, les coopérateurs peuvent partager les risques et partager des outils auxquels ils n’auraient jamais eu accès en tant que particulier, où même dans une TPE (toute petite entreprise). La contrepartie ? « Nous prenons 8,5 % du chiffre d’affaire de tous nos coopérateurs, dont 2 % pour le fonds de garantie et 6,5 % pour nos services administratifs », explique Emily Lecourtois.
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    "Sur un modèle mutualiste, cette communauté offre à ses travailleurs de nombreux avantages tels qu'un fond de garantie pour les paiements et une assistance administrative. Compromis entre travail indépendant et salarié, la coopérative innove avec une gouvernance partagée et l'ouverture d'espaces de travail pour ses membres."
Aurialie Jublin

Travail : 4 propositions pour éviter la précarisation généralisée | Usbek & Rica - 0 views

  • Première piste d’évidence : briser la neutralité, l’équivalence des différents types de travail, ou plutôt d’emplois.
  • Une deuxième piste supposerait, pour être tracée, de revaloriser les métiers du care, du soin, de l’éducation et du service à la personne, qui relèvent d’une intelligence pratique et empathique qu’aucune machine ne remplacera jamais. Mais il s’agit également, dans les réponses individuelles comme dans le modèle de travail à encourager, de refuser la fragmentation de l’individu et des communautés. De considérer toujours les gens comme bien plus que juste des clients, juste des patients, juste des usagers, juste des bénévoles, juste des patrons, juste des travailleurs ou juste des parents.
  • Une troisième clé, sur laquelle parie à juste titre Dominique Méda, consiste à oublier la boussole imbécile et destructrice du PIB ainsi que les billevesées de la croissance purement comptable pour mieux construire la nouvelle économie d’une reconversion écologique radicale – mais sans s’illusionner sur quelque retour au plein emploi… Nous pourrions d’ailleurs associer à ce sésame environnemental et non entropique l’horizon de la « société des communs » telle qu’aimeraient par exemple la construire Michel Bauwens et les acteurs de la P2P Foundation. Ce qui supposerait d’inventer un nouveau régime de valeur, où « des citoyens qui s’organisent pour nettoyer une plage à la suite d’une marée noire » ne feraient pas baisser la mesure de ce qui « compte » (aujourd’hui le PIB), « là où le bateau qui l’a provoquée crée de la valeur, puisqu’il engendre une activité économique liée à la réparation de ses propres dommages[3]. 
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  • Enfin, quatrième chemin, plus complexe encore à engager : la réforme en profondeur, en Allemagne et surtout en France, de notre modèle social, que les sociologues qualifient de « corporatiste conservateur », pour la raison qu’il ne conçoit l’inscription dans la société, et donc la protection sociale, qu’au filtre du groupe professionnel, en particulier du chef de famille, c’est-à-dire d’un statut (teinté de machisme) qui ne tient qu’à l’emploi salarié et à lui seul[4]. Ce système devient totalement absurde dès lors que la majorité desdits emplois seraient assurés par des machines, sauf à accorder une retraite et des droits sociaux aux robots et aux algorithmes.
  • Le « comment » de cette route vers l’horizon mouvant d’une société non plus gouvernée par l’emploi mais par un travail au sens d’œuvre, de care et de singularité personnelle et collective, reste évidemment à creuser. L’une des voies envisageables, défendue par les auteurs du Manifeste accélérationniste[5], Nick Strinek et Alex Williams, tient en deux mouvements intenses et apparemment contradictoires : d’une part accélérer le remplacement de l’humain par les machines, afin d’éliminer au plus vite les tâches nous transformant nous-mêmes en femmes et hommes machines ; d’autre part baisser au plus vite le temps de travail et instaurer un revenu universel suffisant, supérieur au SMIC, donc à terme de 1 100 à 1 500 euros par mois.
  • Cette somme, bien sûr, serait infinançable à très court terme, d’où l’idée, défendue par la revue Multitudes et Yann Moulier-Boutang, d’y ajouter une radicale refonte de la fiscalité selon les principes de la taxe pollen, ponctionnant tous les flux d’argent plutôt que les revenus, quitte à instaurer d’abord une taxe européenne sur ceux issus du trading haute fréquence pour financer le revenu universel
  • Une autre piste, portée par Bernard Stiegler et l’association Ars Industrialis, consiste à élargir le statut de l’intermittence à l’ensemble de la population et à instaurer pour ce faire un revenu contributif. Le statut d’intermittent – et donc le droit à toucher ce revenu – nécessiterait d’acquérir et de transmettre en permanence ses connaissances, ses savoir-faire et savoir-être
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    "« Réinventer le travail sans l'emploi. Pourquoi le numérique nous contraint à changer notre conception du travail ». Tel est le titre de la note écrite pour l'Institut Diderot par l'essayiste Ariel Kyrou. L'auteur a souhaité partager ce texte avec Usbek & Rica, dans une version légèrement augmentée. Le dernier épisode de ce feuilleton réflexif sur le futur du travail présente quatre pistes majeures pour bien anticiper les bouleversements nés de l'innovation technologique et pour contrer les mécanismes de précarisation actuellement en cours."
Aurialie Jublin

Avec Uber et Airbnb, les travailleurs indépendants sont heureux, mais… | Fren... - 0 views

  • Les 4 profils d’indépendants Les «free agents», qui ont volontairement choisi de se mettre à leur compte et pour qui le travail indépendant est la première source de revenu, qui représentent 30% des cas.  Les «casual earners», qui ont recours au travail indépendant pour compléter leurs revenus, qui pèsent pour 40% du total. C'est le profil le plus répandu.  Les «reluctants», qui tirent la plus grosse part de leurs revenus du travail indépendant mais qui préfèreraient avoir un poste salarié, 14% des cas.  Et enfin les «financially strapped», contraints d'avoir recours à du travail indépendant en plus d'un autre emploi pour faire face à leurs charges, qui représentent 16% des cas. 
  • le digital et plus particulièrement l'avènement des plateformes ont profondément modifié la façon dont les travailleurs indépendants s'organisent. Accès à une base de clients potentiels bien plus importante, information accessible en temps réel, mises en relation plus pertinentes: les avantages de ces plateformes ont déjà convaincu près de 15% des indépendants, et ce n'est que le début si l'on en croit McKinsey. 
  • En terme de satisfaction au travail, sans surprise les indépendants ayant choisi leur statut volontairement (la majorité des cas donc) sont bien plus satisfaits de leurs conditions de travail que les autres. Parmi les éléments qui poussent les «casual earners» à avoir recours à du travail indépendant en parallèle de leur emploi, on trouve l'autonomie, l'atmosphère de travail, le fait d'être son propre patron, les horaires de travail adaptables et la possibilité de travailler où on le souhaite. 
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  • A l'inverse, les travailleurs indépendants qui n'ont pas choisi leur statut déplorent le manque de sécurité des revenus, et un niveau de rémunération qu'ils considèrent comme faible. Ils apprécient en revanche le contenu de leurs missions, leur autonomie, l'atmosphère de travail, ainsi que la flexibilité qui caractérise le travail indépendant (horaires et lieu de travail). 
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    "Près de 162 millions de travailleurs aux Etats-Unis et en Europe ont aujourd'hui un statut d'indépendant, soit 20 à 30% de la population active dans ces deux zones gégographiques, selon l'étude «Independant work: Choice, necessity, and the gig economy» réalisée par McKinsey. "
Aurialie Jublin

Après le burn-out et le bore-out, voici le brown-out - LeMonde - 2 views

  • Au cœur de cette forme réactualisée d’écartèlement psychique, la perspective d’un salaire régulier finit par entrer en opposition avec le caractère rebutant des missions qui vous sont confiées. Mettre la pression sur les échelons inférieurs comme si vous étiez un garde-chiourme du bagne de Cayenne, travailler pour un client dont vous savez pertinemment que l’action produit un effet néfaste sur la marche du monde, se prosterner devant les chiffres et favoriser ainsi l’avancée de cette froide logique statistique devenue étalon existentiel : les occasions de participer à l’édification d’un monde qu’on exècre sont légion en entreprise.
  • On en vient alors à se demander si la fonction réelle de l’entreprise ne serait pas le concassage de l’individu, l’être humain étant devenu la matière première d’un processus global de destruction créatrice directement inspiré par l’économiste Joseph Schumpeter.
  • Syndrome plein d’avenir, le brown-out – et sa prise en charge – se révèle une aubaine pour l’industrie pharmaceutique (réponse moléculaire), les psys (réponse conversationnelle) et la myriade de sous-traitants qui revendent désormais de la quête de sens en pack (réponse transcendantale).
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    "Cette nouvelle pathologie touche le salarié laminé par l'absurdité quotidienne des tâches à accomplir."
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