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Ed Webb

Western media and the Brotherhood: Secrets behind the love affair - Opinion - Ahram Online - 0 views

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    Bernard Lewis, not Louis.
Ed Webb

Tunisie. Des raisons pour ne pas voter Caïd Essebsi et Nida Tounes - www.kapi... - 0 views

  • «Thawretna Thawrat Zawali, Lé Sebsi we Lé Jebali»
  • leur choix de rejoindre le nouveau parti ne correspond pas aux espérances créées par le soulèvement qui a mis fin à la dictature de la bande de Ben Ali
  • Caïd Essebsi a déjà réussi à créer une rupture politique au sein même du large conglomérat imprécis qualifié de laïque par les médias et par certains intellectuels
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  • Intellectuellement, idéologiquement et conjoncturellement, je me situe et me positionne à l’antipode des thèses, des projets et des «normes» islamistes que je considère à la fois archaïques, dangereuses, porteuses de graves risques sociaux, économiques et politiques.
  • Ceux qui ont manifesté ce 9 août 2012 à Sidi Bouzid en criant «Thawretna thawrat zawali, lé Sebsi we lé Jbali (Notre révolution est une révolution des pauvres, ni Essebsi ni Jebali), m’ont semblé demander autre chose: en finir avec la pauvreté, l’exclusion et la misère. En finir avec le chômage, le mal développement, le manque d’accès aux ressources (l’eau en particulier)
  • Incontestablement, Caïd Essebsi s’est donné la mission de «sauver» le pays contre le risque islamiste
  • Laïc convaincu, ancien compagnon de Bourguiba et défenseur de la modernité telle qu’elle est conçue en Occident mais avec une forte dose de conservatisme social, Caïd Essebsi n’est de toute évidence pas moins légitime que l’un ou l’autre. Une large partie des Tunisiens partagent, à quelques nuances près, ses convictions.
  • Je garde aussi les mêmes distances politiques, intellectuelles et idéologiques vis-à-vis des libéraux et du libéralisme économique comme une idéologie qui nourrit les processus d’appauvrissement et d’exclusion qu’on connaît en Tunisie et partout dans le monde libéral et dont les victimes se comptent par millions.
  • Mais reconnaissons que du 6 janvier 2008 à la veille du 14 janvier 2011, rares parmi celles et ceux qui se présentent aujourd’hui comme des leaders politiques, développent leurs propres stratégies pour accéder au pouvoir ou du moins en profiter directement ou indirectement et proposent initiatives et projets, peuvent se targuer d’une quelconque participation au long processus de la révolution.
  • Pas moins que l’islamiste Ghannouchi ou le populiste Marzouki, Caïd Essebsi s’inscrit pleinement dans le libéralisme économique dominant et ne voit le développement qu’en termes de taux de croissance économique et de balances commerciales. Modernisations techniques, investissements, tourisme, exportations, taux de croissances, agrobusiness,… sont ses créneaux et ses indicateurs. Les hommes et les femmes d’affaires, la grande bourgeoisie et le haut de la classe moyenne, les grandes fortunes et la finance sont ses amis. Ce sont ses amis, qu’il avait mobilisés pendant sa période de Premier ministre de la transition. Ce sont les mêmes qui l’entourent et le financent aujourd’hui. Et ce sont les mêmes qui seront demain aux commandes du pays si, par aventure, il gagnait son pari et accédait au pouvoir, en battant les islamistes. L’histoire et l’itinéraire politiques de l’homme le prouvent.
  • rien de différent par rapport aux lignes générales suivies pendant les deux présidences de Bourguiba et de Ben Ali
  • favoriser l’investissement privé, accélérer la libéralisation des marchés et la privatisation du secteur publique, le «retrait» de l’Etat et l’abandon de ses obligations économiques et surtout sociales et environnementales, l’accélération de l’intégration du pays dans les processus globaux de mondialisation économique, l’obéissance reconnaissante aux institutions financières mondiales et aux multinationales, l’aggravation de l’endettement du pays
  • ces choix économiques et sociaux n’ont fait qu’aggraver la misère d’une large partie de la population et creuser davantage l’écart, devenu de plus en plus vertigineux, entre les plus riches qui ont continué à accumuler les richesses et les pauvres et les exclus qui ont continué à s’enfoncer dans la misère et de se voir déposséder de leurs ressources, perdant à la fois les moyens de la simple survie et la dignité humaine
  • Caïd Essebsi au pouvoir ne sera pas notre prochain dictateur. Mais la dictature de la finance n’en sera que plus renforcée et encouragée
  • l’exploitation minière des ressources continuera comme avant, voire pire, les pauvres et les marginalisés de ce pays, qui ont été à l’origine de notre révolution, ne verront pas leurs situations sociales et économiques changer, comme par miracle ou magie, et les générations futures risquent de ne rien hériter des grandes ressources naturelles de ce beaux pays. Nous laisserons un désert…
  • une lutte féroce pour le pouvoir entre les islamistes (libéraux-religieux) et les modernistes (libéraux-laïques). Ces deux forces occupent la scène et ne laissent pas beaucoup d’espace aux autres forces politiques organisées
  • Géographe tunisien, chercheur enseignant. Universités Paris 8 et Paris 10 (France), Université Américaine du Caire
Ed Webb

Youth Movements Criticize Government Performance : Tunisia Live - News, Economy, Cultur... - 0 views

  • “I can’t really tell if the Tunisian youth are satisfied or not. However, I can tell you about the youth around me. They are trying to be as involved as possible. Tunisian youth are active with many associations like I Watch, and JVT (Tunisian NGOs). All these are young people who are trying to sensitize other people to our political situation,”
  • Houssem Eddine Trabelsi, the coordinator of Ekbes, told Tunisia Live, “This was a way of protesting the government’s performance. We are young members of  Ennahdha with different opinions and positions than those of the government.” Trabelsi said that he and the campaign members have been connecting with ministers and plan to hold more events, as well as conduct their own investigations into how the government can do better.
  • Farah Labidi, a Constituent Assembly representative and member of Ennahdha said that the criticism of Ekbes was good for the accountability of leaders. “This is a very healthy initiative as they are asking for daring decisions to fight corruption, and immediate execution of plans. It is a plus for us as they are pointing to our weaknesses. Their criticism is a right.”
Ed Webb

Morsi's Ramadan Surprise - Carnegie Endowment for International Peace - 0 views

  • The administrative courts or the Supreme Constitutional Court might indeed refuse to honor Morsi’s addendum. But unless there is strong opposition from a powerful political force (and the most likely opponent, the SCAF itself, seems to be going along with the president instead), a court taking such a move would be bold indeed.
  • The same co-governance is in place, but with the president as the more powerful actor. Indeed, by cancelling the June 2012 constitutional addendum Morsi has now legally reinserted himself as chairman of the SCAF itself
  • Morsi’s selection of a Mahmud Makki, a prominent judge, as vice president—after selecting Mahmud’s older brother Ahmad as minister of justice—may be an attempt to outmaneuver judicial opposition. The Makki brothers were both prominent members of the 2005 judicial reform movement and thus have some credibility in circles opposed to the old regime. Both were also rumored to have mild Islamist inclinations, though such rumors are hard to evaluate since judges rarely disclose their partisan feelings even when they have them. But the placement of prominent judges in such positions—and the brief floating of a suggestion that the new justice minister draft a new judicial law to be issued by presidential decree (not waiting for the new parliament)—may be a way of signaling to the judiciary that accommodation rather than a full frontal assault may be a better strategy for those anxious about the presidency and the Islamist rise. Whether a presidency at least momentarily free of strong checks on its authority will set its sights on restructuring the judiciary is not yet clear—but judges will definitely be scouring presidential statements and decisions for indications of Morsi’s intentions
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  • It seems likely that Egypt’s current constitutional assembly will continue in its task; indeed, Morsi’s actions may give it a strange kind of insurance policy. Any potential opponents to the assembly will have to think twice about questioning its legitimacy or its work, since the body’s failure would be followed by an assembly entirely appointed by Morsi. Similarly, non-Islamists currently sitting in the assembly may calculate that the existing membership—which has been working largely by discussion and consensus—is their best bet to produce a document they can tolerate.
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