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D'après les auteurs de cette note sur la protection sociale, celle-ci doit être de droit commun, et non reposer sur un filet de sécurité. Pour diminuer les inégalités, il convient de lutter contre sa fragmentation et d'y intégrer, graduellement, d'autres formes/statuts d'emploi et d'activité. Cette réforme doit s'accompagner d'un débat collectif citoyen, qui porte sur le droit du travail et le droit social.

"Le gouvernement britannique a dévoilé ce mercredi 7 février sa réponse au rapport Taylor sur le travail publié en juillet. Afin de booster la qualité de l'emploi et les conditions de travail dans le pays, une pluie de mesures a été annoncée dont l'instauration inédite du droit aux congés payés et au congé maladie dès le premier jour d'embauche pour les salariés les plus vulnérables ainsi que le lancement d'une consultation très attendue sur le statut des employés."

En Grande-Bretagne, la commission parlementaire sur le travail et les retraites (Work and Pensions Committee) a estimé que les contrats des travailleurs indépendants de la gig economy étaient « incompréhensibles ». Par ailleurs, ils ont estimé que certaines clauses de ces contrats visaient à empêcher les travailleurs de remettre en question leur statut, et d'aller au tribunal pour obtenir des droits qu'ils pourraient peut-être prétendre avoir.

Dans ce billet, l'auteur indique que les syndicats doivent être très vigilants en particulier aux plateformes de crowdworking, dont il s'agit d'organiser, "au-delà de leur statut et de leur pays", les travailleurs.

Cette revue de littérature du Parlement européen porte sur la situation des travailleurs du digital, notamment ceux qui effectuent des micro-tâches : manque du clarté de leur statut légal, précarité financière, absence de protection sociale, etc. La note reprend également certaines suggestions faites ça et là en matière de définition d'une rémunération minimale, de transparence fiscale des plateformes, etc.

Réflexion de Droit du partage sur le statut juridique du robot.

"Dès le 1er janvier 2018, les chauffeurs ne pourront exercer que sous le statut de taxi ou de VTC. "

" Il importe, au-delà du cas d'Uber qui polarise le débat en France, au-delà aussi de diverses affirmations - basculement d'une économie de la production vers une économie de la demande ou d'une économie de la propriété vers une économie du partage - et des débats sur le statut des travailleurs des plateformes, de comprendre ce qu'il y a de singulier dans l'économie des plateformes numériques. Nouvelle forme de capitalisme ou version extrême d'un « néolibéralisme mondialisé » ?"

Airbnb, Uber, BlaBlaCar résisteront-elles à la volonté des politiques de les soumettre aux mêmes législations que l'économie classique ? Fin de l'état de grâce pour l'économie collaborative. A l'enthousiasme du début ont succédé des interrogations sur cette forme d'activité qui bouleverse le monde du travail. Droit social, fiscalité : plus question pour ce secteur de se développer en restant à l'écart de la réglementation. Un tribunal du travail britannique vient même de condamner la société Uber à donner le statut de salariés à ses chauffeurs.

"Le développement rapide du travail en freelance pousse les syndicats à s'adapter à cette nouvelle donne. C'est ainsi que le syndicat des journalistes finlandais Journalistiliitto vient de créer une coopérative, Mediakunta, qui embauche les pigistes finlandais, leur donne un statut de salarié et prend en charge la partie administrative de leur activité. (...) Actuellement le syndicat PAM lui aussi membre de SAK, qui avec 230 000 membres couvre l'ensemble des services privés, est en train d'étudier la possibilité de créer sa propre agence de travail temporaire. "

D'après l'auteur, la création d'une nouvelle catégorie légale de "travailleur" permettrait de garantir aux travailleurs de la gig economy des conditions de travail, une rémunération et des horaires décents.

"Le tribunal populaire de Beijing, le district de Chaoyang, a tranché un premier litige sur la relation d'emploi de travailleurs d'une plateforme. Le juge qui a statué sur l'affaire a largement communiqué sur les fondements de sa décision."

"This paper discusses the implications of this commodification and advocates the full recognition of activities in the gig-economy as "work". It shows how the gig-economy is not a separate silo of the economy and that is part of broader phenomena such as casualization and informalisation of work and the spread of non-standard forms of employment. It then analyses the risks associated to these activities with regard to Fundamental Principles and Rights at Work, as they are defined by the International Labour Organisation (ILO), and addresses the issue of misclassification of the employment status of workers in the gig-economy. Current relevant trends are thus examined, such as the emergence of forms of self-organisation of workers. Finally, some policy proposals are critically analysed, such as the possibility of creating an intermediate category of worker between "employee" and "independent contractor" to classify work in the gig-economy, and other tentative proposals are put forward such extension of fundamental labour rights to all workers irrespective of employment status, and recognition of the role of social partners in this respect."

Bilan sur le mouvement des plateformes coopératives, à l'issue du Ouishare Fest de juin 2017. Au coeur des préoccupations du mouvement, qui commence à faire parler de lui : le financement et le statut juridique des coopératives.