"Adecco lance une plateforme numérique et d'une nouvelle marque (Yoss) pour mettre en relation les travailleurs indépendants et les entreprises qui font appel à eux."
D'après les auteurs, l'emploi « hors-CDI » n'a pas attendu l'émergence des plateformes pour se développer. Pour peu que celles-ci mettent en œuvre leur responsabilité sociale, elles sont de puissants leviers de croissance économique et de l'emploi (en revanche, les auteurs ne font pas d'appréciation qualitative des emplois créés). D'après eux, il convient de conserver une présomption de non-salariat pour les contributeurs, tout en définissant des principes de protection (formation assurances, etc.) et en mettant en place un système simple de collecte des cotisations sociales.
"Le statut de travailleur indépendant des coursiers et chauffeurs effectuant les courses et livraisons proposées par les plateformes du numérique devrait évoluer. Le gouvernement mènerait actuellement des discussions avec ces start-up à propos du statut d'autoentrepreneur et souhaiterait apporter plus de protection sociale à ces travailleurs. "
Le Labour de Jeremy Corbyn vient de rendre public un manifeste pour la démocratie digitale, afin que les avancées technologiques, les données et l'information soient partagées, utilisées par tous et profitent à tous. Parmi ces propositions, notons des aides publiques à la constitution de plateformes coopératives dans certains secteurs clés.
A Athènes, une plateforme digitale a été mise en place pour lancer et soutenir des projets d'initiative citoyenne. Un moyen de s'organiser et de combler des besoins collectifs face à la politique austéritaire particulièrement violente.
Les plateformes digitales peuvent être de formidables outils pour démocratiser la participation. Mais leur effets sur l'engagement citoyen peuvent être très différents selon les logiques qui sous-tendent les organisations qui les ont mises en place.
Des entreprises du numérique font appel à la Commission européenne pour qu'elle renforce la régulation des plateformes, afin qu'elles n'abusent pas de leur position dominante.
Pour lancer sa consultation sur la confiance à l'ère des plateformes numériques, le Conseil national du numérique a mis en ligne une courte vidéo pédagogique sur l'économie des plateformes et les risques dont elles sont potentiellement porteuses.
MySam, une plateforme de réservation de VTC albigeoise, va lancer une nouvelle appli en mars. Ses atouts par rapport à Uber : des commissions plutôt faibles, et un encouragement de ses chauffeurs à développer leur propre clientèle (et en les rémunérant pour cela).
Parmi les 8 pistes de réflexion, la préfiguration d'une agence européennes pour la confiance numérique chargée d'évaluer la loyauté des plateformes, le fait de peser sur les décisions européennes en matière de données, penser la coexistence entre IA et intelligence humaine, soutenir la transformation numérique de l'éducation et la formation...
"Si la "plateformisation", ou l'"uberisation", de l'économie impacte largement tous les secteurs traditionnels, il est plus compliqué d'affirmer formellement qu'une concurrence directe s'opère entre les services, d'autant plus que des acteurs de l'économie traditionnelle adoptent rapidement les mêmes codes ou types de services, comme G7 et son application de réservation, ou Accor qui se spécialise dans la location d'appartements et de villas haut de gamme de particuliers."
"Ces nouvelles activités qui ont été l'objet de virulentes critiques ont représenté 0,04 % du PIB et 2 % de sa croissance lui sont imputables.Ce résultat mérite d'être nuancé. Une partie de l'activité des VTC vient se substituer à celle des taxis traditionnels. La baisse de l'activité de ces derniers est en moyenne de 5,3 % par an en Ile-de-France depuis 2013."
"Le think tank Terra Nova vient de publier un rapport intitulé "Economie collaborative : comment encadrer et encourager le pouvoir de la multitude ?" (...) Le think tank promeut sept mesures qui, si elles ne sont pas bouleversantes, constituent une très bonne synthèse des défis à relever. "
Une confédération bulgare et une confédération roumaine ont mis en place des portails de services personnalisés et interactifs, à la fois pour communiquer sur leurs activités, et pour proposer des services à leurs adhérents : aide à la négociation collective, conseils juridiques. Des services sont aussi proposés aux non-adhérents : aide à la recherche d'emploi, infos sur les formations syndicales.