Au-delà des données liées nos avons besoin de contexte, nous devons enraciner et relier nos données à des ontologies interopérables, nous avons besoin d’améliorer les interfaces, l’accessibilité et la qualité de nos assertions et de nos usages. Ce sont des problèmes qui vont bien au-delà des données liées et constituent les prochains défis à relever pour gagner une plus large adoption du web et de l’entreprise sémantique.
Mais n’oublions pas que ces résultats s’appuient au départ sur un travail patient et minutieux de collecte de l’information par des Wikipédiens passionnés (et bénévoles) sur ces sujets, suivi d’un travail non moins minutieux d’extraction et de filtrage des données structurées et d’explicitation de leur sémantique par l’équipe de DBpedia
liens qui se répercutent par la dimension complexe de l'information dans la biologie, les sciences humaines, l'éthique... cf. Morin
Dans mon prochain livre, la métaphore me suffit, appuyée sur cette vague justification. J’ai l’habitude de me fier à mon intuition.
L’analogie, ou la métaphore, ont une grande puissance littéraire et poétique et une grande force pédagogique, mais elles doivent être extirpées de tout raisonnement scientifique, et de tout discours philosophique rationnel.
Ecological systems are inextricably linked with the social systems of people – in effect, all life exists within a social-ecological system. Changes in one domain of the system, either social or ecological, inevitably impact the other.
These questions explore the concept of resilience. Resilience is the capacity of a system to undergo change and still retain its basic function and structure. In other words, it's the capacity to undergo some change without crossing a threshold into a different system regime.
Un écosystème assez vertueux s’est ainsi créé entre Google et les blogueurs (mais sans les journalistes et les sites de médias, qui n’y participaient pas, et même le subissaient), qui conduisait à mettre en place un système de diffusion de l’information propre au web, et d’une nature totalement différente de ce qu’on avait connu auparavant. Jusqu’à ce que cet écosystème soit fragilisé et même fondamentalement remis en cause aujourd’hui, par le développement progressif de nouvelles pratiques par les internautes.
La prédictibilité statistique est l'arme de tous les totalitarismes : elle escamote
l'existence pour prédire (ou réécrire) l'essence. Elle réinstaure un
arbitraire d'autant plus insupportable qu'il se pare des atours de la
vérifiabilité.
Avec internet, nous avons accès à tout, à tous les textes, à tous les amis des amis, à toutes les photos mais je crois, comme le personnage de Calvino, que Google ne sera jamais capable de comprendre ce qui n'est pas écrit.
Ce grand médiateur de contenu est, selon moi, incapable de toute interprétation. Et ça me fait respirer..
le nazisme fut la version anticipée, paroxystique et donc suicidaire, d’un processus d’appropriation du monde et de la nature humaine que le néolibéralisme contemporain poursuit de manière sournoise
un autre jeu sur la matrice des possibles noirs ouverte par la modernité
en opposition à toutes les croyances et superstition de l’époque
un présage favorable ou funeste
On peut se demander alors si la crise économique (et sociale) n’influe pas sur le déroulement des peurs. Car comme l’expose si bien Spinoza, en période d’abondance, et j’ajoute, d’abondance perçue par les gens, la sagesse est répandue et chacun gère son cours existentiel sans avoir besoin de conseil. Alors que dans l’adversité, les comportements les plus déraisonnables se répandent. Les gens devenant superstitieux, ne savant plus où donner de la tête, obéissant à des ordres stupides et suivant des conseils ineptes, absurdes ou inefficaces.
Car Gilles, mieux que quiconque, savait que son ennemie - la Bêtise -,
qu’elle soit hargneuse ou grassouillette et « pluraliste », ne fait et ne
fera jamais de cadeau. Il ajouterait peut-être ; la Bêtise a beaucoup
d’avenir.
C’est toujours la Bêtise qui ne sait pas « prendre son temps ou plus
exactement qui le perd en oscillant toujours entre l’impatience et
l’accablement. Elle ignore le ressort parce qu’elle confond la force et la
pétulance : ivre d’elle-même, elle croit bondir et ne fait que ricaner et
gesticuler pour « faire l’intéressante ».... ce qui, bien sûr, lui fait
manquer toutes les rencontres.
pensez au milieu et pensez le milieu
comme cour des choses et comme cour de la pensée, quittez la pensée-arbre
avec ses hauts et ses bas, ses alphas et ses omégas, devenez un penseur-brin
d’herbe qui pousse et pense !
Gilles aimait les «
embryons larvaires », non parce qu’ils sont promesses de papillons, mais
parce qu’il y a beaucoup à apprendre de leur sobriété et de leur plasticité
et peut-être surtout parce qu’ils savent comme l’herbe, pousser par le
milieu.
au milieu l'individu qui pousse entre document et concept
II
savait très bien que l’objecteur professionnel des tables rondes, le citoyen
panéliste fait toujours l’âne pour avoir du son, et que s’il prétend «
alimenter le débat », c’est surtout pour se positionner aux moindres faux
frais : ce sont les fameux coups d’oeil de travers des panélistes pour
prendre la température du raisonnable.
Dans le futur, il nous semble indispensable de proposer des outils intégrant plus intimement l’exploration visuelle et analyse statistique. Effectivement, si l’exploration génère un lot de questions nouvelles ou orientent l’analyse, une analyse statistique est très souvent nécessaire pour répondre à ces questions et éliminer les biais potentiellement introduit par la représentation graphique et l’interprétation de cette représentation.
À divers degrés, il s’agit d’une interactivité permanente : l’usager ne se voit pas simplement proposer un résultat fini, mais manie et transforme à son tour des données, dans des expériences dont il est responsable.