Refuser de mener le débat, comme vouloir aller dans le sens d’une opinion que l’on estime majoritaire, c’est pour moi au contraire la garantie de perdre nos repères politiques en la matière, peut-être notre âme au passage, mais aussi le soutien des français, car ce qui est attendu de nous c’est de définir les orientations claires d’une politique qui s’assume, qui s’explique, qui s’incarne, et qui montre, sur ce sujet de l’immigration comme sur tous les autres, que le clivage entre la gauche et la droite a plus que jamais du sens.