Ce qui nous intéresse est la manière dont les gens peuvent utiliser des technologies en réseau pour leurs propres fins et, ce faisant, changer la société pour le meilleur, au regard des trois critères que sont l’équité, la durabilité et l’ouverture. Si, dans le même élan, nous parvenons à dépasser le modèle extractif et exploiteur du capitalisme global, au profit d’un système de création et d’échange de valeur, fondé sur les communs, il en résultera un changement profond de la nature même de notre civilisation.
Les technologies P2P sont-elles bonnes ou mauvaises ? | Solidarités Émergentes - 0 views
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Les technologies numériques « de beaucoup a beaucoup » facilitent non seulement l’auto-organisation de masse à l’échelle globale, mais aussi le développement de nouveaux modes de production, d’un nouveau mode d’échange et de nouveaux types de relations de production, en dehors de l’emprise conjointe de l’État et du marché.
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Mais il est désormais possible de développer des projets à grande échelle grâce à de nouveaux mécanismes de coordination qui permettent de rester dans une dynamique de petits groupes à l’échelle globale. Il devient donc possible de combiner des structures plus horizontales tout en opérant de manière efficace à grande échelle. Ce qui n’avait jamais été le cas auparavant.
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"Notre thèse n'est pas qu'une technologie particulière mènera inévitablement à un État social déterminé. Nous reconnaissons néanmoins le rôle clé joué par les technologies dans l'évolution de la société, les nouvelles possibilités qu'elles ouvrent dès lors que certains groupes humains les utilisent avec succès. Différentes forces sociales investissent ces possibilités et tentent de les tourner à leur avantage en luttant pour tirer profit de leur utilisation. La meilleure manière d'appréhender la technologie est donc de la considérer comme un enjeu de lutte sociale, et non comme un déterminisme qui ne peut mener qu'à un seul avenir possible."
Building the Peer-to-Peer Internet - 0 views
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Participants will learn about community networks, wireless mesh networks, distributed applications, and train their pet Raspberry Pi to do networking things. While this course assumes no technical expertise, all sessions contain a technical hands-on component and a reflection activity to explore the role of technologies on our society. A socially-minded tinkerer who enjoys a collaborative learning experience will be the ideal participant.
Pire to pire : le fantasme de la perfection sociale - P2P Foundation France - 0 views
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Car cette liberté retrouvée semble à tout prix devoir être mise au service d’un but « noble » qui serait une espèce d’efficacité sociale, et d’une rationalisation de nos comportements. Il semble acquis que si « nous » communiquons mieux, et sans intermédiaires pour nous en empêcher, « nous » arriverons plus rapidement au but. Mais lequel ? Et qui est ce « nous » ? Tout se passe comme si, effrayés par l’autonomie à laquelle ils sont peut-être en train d’accéder, les chantres de la décentralisation inventent en même temps la méta-organisation qui remplacera la figure du père, à défaut de savoir s’en passer.
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Le passage d’un système fondé sur la confiance en l’humain vers un système fondé sur la preuve (où la confiance est déléguée à la technologie) semble ainsi pouvoir panser toutes les plaies, éviter toutes les trahisons, désillusions, imperfections… et l’on imagine que ce système parfait, à la fois incorruptible et incontrôlable, rendra nos vies meilleures et nous mettra à l’abri des tricheurs, des abuseurs et des voleurs.
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celui qui gouverne, c’est celui qui indique la direction, qui donne un sens, qui guide. Ils défendent donc avec ardeur un système qui va aider à coordonner les mouvements des rameurs de la galère, sans considérer que si le projet social de la-dite embarcation diffère de ce qu’ils ont imaginé, ils sont en train de fabriquer eux-mêmes l’instrument de leur propre aliénation : une boussole autogène !
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"Décentralisation, distribution, peer-to-peer, blockchain : on assiste à un déferlement de termes censé ouvrir un nouvel horizon de libertés individuelles et collectives. Pourtant, quelque chose cloche dans les discours et un frisson me parcourt souvent l'échine à l'écoute de certaines vidéos ou à la lecture de certains articles…"
Comment les blockchains peuvent sauver la culture - 0 views
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Le premier est de former des registres immuables et distribués, enrichis au fil de l’eau et de façon sécurisée, tout en restant facilement consultables par tous à tout moment. En matière de gestion des droits d’auteur, ou de simple référencement des oeuvres, c’est un fort atout, en rupture avec la logique de fichier centralisé qui prévaut aujourd’hui.
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Le second est de permettre la création de « contrats intelligents », c’est-à-dire des transactions programmables, conditionnées à des événements futurs. Ce sont ces contrats qui sont à l’origine de toutes les ICO (« Initial Coin Offering »), permettant à quiconque d’acquérir un token avant qu’il ne soit créé. Transposé au domaine culturel, le principe d’associer flux financiers et conditions pré-programmées automatisables peut s’avérer puissant. Il devient par exemple facile de faire évoluer le prix d’un album musical en fonction de son succès, ou d’offrir aux 100 premiers acheteurs de cet album une remise sur un concert à venir.
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Le troisième atout tient aux paiements proprement dits : toute blockchain publique (ou tout token) est aussi une crypto-monnaie, convertible en d’autres monnaies, et autorisant de façon efficace des transactions de montants très faibles (inférieurs au centime d’euro), ce que nulle autre solution ne permettait jusqu’alors.
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"Les blockchains et les crypto-monnaies intriguent, excitent ou effraient, c'est selon, mais tout porte à croire qu'elles sont en train de donner naissance à une nouvelle économie, déjà baptisée « Token economy », reposant sur une myriade de monnaies et/ou jetons électroniques qui réinventent les usages, décentralisent la valeur et bousculent les systèmes en place. Pour démarrer cette série de « Mes tokens et moi », penchons-nous sur la diffusion d'oeuvres culturelles grâce aux blockchains. Episode 1 : Décentraliser la culture. "
dWeb : vers un web (à nouveau) décentralisé ? | InternetActu.net - 0 views
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Les partisans du web décentralisé, explique Corbyn, souhaitent promouvoir et développer un web qui ne dépendrait plus des grandes entreprises qui amassent nos données pour en tirer profit. Pour ses promoteurs (parmi lesquels on trouve Tim Berners-Lee, Brewster Kahle ou Ted Nelson…), l’enjeu est de revenir à un web originel, avant qu’il ne soit perverti par les grandes plateformes qui ont émergé avec le web 2.0. Redistribuer le web afin que les utilisateurs gardent le contrôle de leurs données, interagissent et échangent des messages directement avec les autres membres du réseau sans passer par des services centralisés : tel est l’enjeu du dWeb.
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Dans une série de billets un peu techniques présentant des applications concrètes de ce nouveau web décentralisé, on découvre plusieurs solutions émergentes comme Scuttlebutt, un réseau social décentralisé qui repose sur un protocole chiffré qui permet de stocker ses messages en local afin de les partager avec d’autres utilisateurs en pair à pair ; WebTorrent, un lecteur de torrent qui fonctionne dans le navigateur ; ou encore IPFS, un protocole pour remplacer le protocole HTTP du web…
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Si ce web décentralisé est encore balbutiant, ce mouvement a été largement renouvelé par le développement des protocoles blockchain. De nouvelles applications sont apparues, comme Stealthy (un système de messagerie instantanée décentralisée), OpenBazaar (une place de marché décentralisée), GraphiteDocs (une alternative à Google Doc), Textile (une alternative à Instagram), Matrix (une alternative à Slack), DTube (une alternative à YouTube)… On y trouve aussi bien sûr les alternatives décentralisées aux réseaux sociaux que sont Akasha et Diaspora… Et même un navigateur pour explorer le web en pair à pair : Beaker Browser basé sur le protocole dat (voire les explications).
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Des impacts énergétiques et sociaux de ces data-centers qu'on ne voit pas - M... - 0 views
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Côté consommation pour commencer, les études les plus pessimistes avancent que ceux-ci pourraient représenter jusqu’à 13% de l’électricité mondiale en 2030 (avec un secteur informatique qui consommerait jusqu’à 51% du total de la consommation électrique mondiale). Des chiffres qui ne font pas l’unanimité, The Shift Project prévoyant plutôt 25% pour le secteur informatique et 5% pour les data centers en 2025 (ces 5% équivaudraient tout de même à toute la consommation électrique actuelle du secteur numérique).
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Même si l’on constate de nombreux efforts faits pour améliorer l’efficacité énergétique des infrastructures, par exemple du côté des « big tech », l’ADEME rapporte que les géants du numérique ne portent pas un véritable discours sur la « sobriété énergétique et numérique nécessaire pour rester sous la perspective d’une augmentation des températures planétaires de 1,5°.»
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Le rapport insiste ensuite sur les déséquilibres qui résultent de certaines implantations dans les territoires. Première constatation : ces impacts sociaux sont très peu documentés. Bien souvent, les data centers arrivent sans dire leur nom, en périphérie des villes, aux Etats-Unis ou en France, à Saclay par exemple ou encore Plaine Commune. Cette furtivité des bâtiments rend d’autant plus difficile les contestations ou demandes de participation de la part des populations locales.
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"L'ADEME, via le projet Enernum, vient de publier une étude approfondie sur les impacts à la fois énergétiques et sociétaux de l'installation et du déploiement des data centers, en France et ailleurs. Ce travail vient confirmer les conclusions du Think tank The Shift Project qui alertait déjà des coûts carbone importants de ces infrastructures qui soutiennent tous nos usages numériques. Par delà les chiffres, l'ADEME replace les data-centers dans leur contexte humain et géographique et interroge la gestion de ce type d'infrastructure sur le territoire."
(Un retour sur) Peertube. - Mr. Funk E. Dude - 0 views
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One of the ways that it distinguishes itself from YouTube and Vimeo however, is in its peer to peer sharing structure. If just one person is watching your video, then it’s pulling it straight from the server. If two or more are watching your video, then it shares bits of the video between them, creating less activity on the server. The idea is that, like all other decentralized social networks, you can run your own instance of the software and the server load is significantly reduced.
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As with most decentralized social networks each instance of PeerTube has it’s own rules, guidelines, and restrictions. The biggest difference between the instances probably boils down to daily upload file limitations. It’s important when choosing an instance to see what their restrictions are as it may effect your experience.
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My first problem is with finding anything interesting to watch. Because PeerTube is worldwide you’ll notice right away that a LOT of the videos on the front page are mostly in different languages. French, Spanish, Russian, English, and others. This isn’t necessarily a bad thing in and of itself, but it does slow down the amount of time it takes to find a good video to watch. An option to sort by language would be a big step.
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