Jaron Lanier: How we need to remake the internet | TED Talk - 0 views
-
"In the early days of digital culture, Jaron Lanier helped craft a vision for the internet as public commons where humanity could share its knowledge -- but even then, this vision was haunted by the dark side of how it could turn out: with personal devices that control our lives, monitor our data and feed us stimuli. (Sound familiar?) In this visionary talk, Lanier reflects on a "globally tragic, astoundingly ridiculous mistake" companies like Google and Facebook made at the foundation of digital culture -- and how we can undo it. "We cannot have a society in which, if two people wish to communicate, the only way that can happen is if it's financed by a third person who wishes to manipulate them," he says."
Les Communs numériques sont-il condamnés à devenir des « Communs du capital »... - 0 views
-
Faudrait-il que les géants du numérique fassent davantage et qu'ils prennent en charge de manière significative la soutenabilité à long terme du Commun numérique que représente Wikipédia ? Cette question renvoie à celle de la réciprocité pour les Communs, qui est à la fois absolument essentielle et très ambivalente. Si on élargit la perspective aux logiciels libres, force est de constater que ces Communs sont devenus une infrastructure essentielle sans laquelle Internet ne pourrait plus fonctionner aujourd'hui (90% des serveurs dans le monde tournent sous Linux, 25% des sites internet utilisent WordPress, etc.). Mais beaucoup de ces projets souffrent d'un problème de maintenance et de financement, car leur développement repose sur des communautés dont les moyens sont sans rapport avec l'importance des ressources qu'elles mettent à disposition du monde entier. C'est ce que montre très bien l'ouvrage « Sur quoi reposent nos infrastructures numériques ? Le travail invisible des faiseurs du web » signé par Nadia Enghbal
CHATONS, le collectif anti-GAFAM ? - Framablog - 0 views
-
Pour faire court, CHATONS serait un peu aux services libres ce que la Fédération FDN est aux fournisseurs d’accès internet libres : un moyen de rassembler, de mutualiser, de décentraliser, de donner de la visibilité, de fédérer autour de valeurs communes, de faciliter l’essaimage, mais sans pour autant centraliser, rigidifier, contrôler ces structures.
-
Framasoft ne couvre pas l’ensemble des besoins, et ne propose aucune garantie de disponibilités dans ses Conditions Générales d’Utilisation. Il serait donc utile de répartir la charge et les services sur différentes organisations, non seulement pour éviter les silos de données, mais aussi pour s’assurer de ne laisser aucun utilisateur dans l’impasse. L’un des objectifs serait de mettre en réseau les différentes organisations volontaires, afin qu’elles puissent proposer des services complémentaires (voir redondants) aux utilisateurs.
-
Pas encore, mais il est certain qu’Internet, tel que nous le connaissons, est en train de changer. Et pas forcément dans le bon sens. Les attaques contre la neutralité du net se multiplient (malgré quelques victoires). Google et Apple sont aujourd’hui les deux plus grosses capitalisation boursières mondiales, tous secteurs confondus. La valeur de leurs actions équivaut aux PIB d’États « riches » comme l’Argentine, la Belgique ou la Suède. La trésorerie des GAFAM leur permettent de faire un lobbying à une échelle jamais connue auparavant, leur assurant à terme d’avoir des lois, des réglementations, qui joueront en leur faveur. Cette puissance financière leur permet de racheter n’importe quelle start-up de la planète, leur confiant la maîtrise des innovations. La loi de Moore permet d’envisager des collectes, agrégation et analyse de données toujours plus importantes. L’internet des objets va accélérer ce mouvement et lui donner une ampleur nouvelle en « sortant » les pratiques de surveillance des périphériques habituels. Ces pratiques de surveillance sont adossées à des lois publiées en procédure accélérée, sans recul sur leur efficacité.
- ...1 more annotation...
-
"Suite à la mise en place de la campagne Dégooglisons Internet, Framasoft souhaite impulser la création d'un Collectif d'Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (C.H.A.T.O.N.S. ! :-P ). Ce collectif rassemblerait les organisations souhaitant proposer des services alternatifs à ceux de GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), respectueux de la vie privée des utilisateurs."
CHATONS, ces hébergeurs alternatifs qui ne collectent pas vos données personn... - 0 views
-
en détenant bien un quart des capitaux des entreprises américaines, Apple, Microsoft et Google forment à eux trois une domination économique, technologique et culturelle monstrueuse. Par principe de précaution, a-t-on réellement envie de totalement dépendre de ces géants de la télécommunication ?
-
C'est là que se situe tout l'intérêt d'avoir recours à des hébergeurs locaux. "Plutôt que de machinalement faire confiance au 'cloud', mot qui veut surtout dire 'serveur d'un géant du numérique', il est important de pousser la réflexion autour des hébergeurs transparents et neutres", propose Pierre-Yves Gosset. Outre-Atlantique par exemple, on a vu comme le Patriot Act avait servi de passe-droit aux autorités américaines voulant obliger les entreprises à leur céder des données personnelles de citoyens surveillés. Stocker ses informations dans des endroits moins centralisés, c'est donc aussi complexifier l'accès à nos données personnelles.
-
"Aujourd'hui, Framasoft va plus loin encore. L'association qui promeut la culture du libre veut créer un réseau d'hébergeurs libres. But : mettre à disposition des internautes la possibilité de ne pas stocker toutes leurs données personnelles au même endroit, c'est-à-dire chez les géants du numérique qui tiennent le monde entier dépendant d'eux. Pour cela, à la façon d'une AMAP, il suffit à chaque aspirant libriste [NDLR : citoyen attaché aux valeurs éthiques du logiciel libre] de consulter cette carte afin de choisir un hébergeur pas loin de chez lui. À condition d'avoir la fibre et un garage, il est également possible de soi-même devenir hébergeur. "
James Bridle: Whistleblowers are a terrible answer to the problems of big tech | WIRED UK - 0 views
-
"as it's impossible to provide meaningful informed consent to a system whose operations are obscure, whose reach is unlimited, and whose products will undoubtedly outlive it, it's impossible to make meaningful decisions about our own actions on the basis of trust in those companies' self-disclosures, or by relying on the actions of whistle-blowers. What is required is the ability to rely on our own senses and judgements, and to make decisions for ourselves based on the acknowledged and existing positions of those with power. As the Swedish writer Sven Lindqvist has written regarding the violence of colonial and imperial histories: "You already know enough. So do I. It is not knowledge we lack. What is missing is the courage to understand what we know and to draw conclusions." If you need a whistle-blower to tell you that something is rotten at the heart of Silicon Valley - and the wider systems it's enmeshed with - then we need to think a lot harder about how we talk about and explain the world to one another."
Jean Haëntjens : comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes... - 0 views
-
"La ville est le lieu où l'on vit, où l'on travaille et où l'on se déplace, où l'on se socialise et parfois même où l'on fonde une famille. Questionner son futur est une tâche immense. En France, un tiers du PIB est dédié à la construction et à la maintenance de nos villes sous tous leurs aspects : immeubles, maisons, réseaux de transports individuels et collectifs, etc. En 2050, trois milliards d'êtres humains vivront dans des villes qui seront des territoires de plus en plus complexes qu'habiteront une multitude d'acteurs aux intérêts parfois convergents, parfois non. Cet entremêlement de contextes renouvelle la question de la bonne administration des villes, qui de plus, se confronte à l'entrée des technologies numériques dans la vie publique. Selon l'urbaniste et économiste Jean Haëntjens, l'avenir des villes pourrait schématiquement suivre deux voies : la première serait celle de la cité politique, une agora humaniste au service du bien commun. La seconde serait la « smart-city » : une ville régie et optimisée par les algorithmes, dans ses qualités comme dans ses défauts. Dans son ouvrage Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes. La cité face aux algorithmes (Editions Rue de l'Echiquier, 2018), l'auteur nous explique ce qui différencie ces deux modèles, leurs forces et faiblesses respectives, au-delà des discours illuminés et sans entretenir une quelconque « nostalgie du village »."
Technology May Seek To Flatten The World, But The Digital South Will Chart Its Own Course - 1 views
-
L'article donne les résultats de "The Digital Planet" - une étude comparatives des usages des technologies entre Nord et Sud de "The Fletcher School/Mastercard". L'auteur invite les acteurs majeurs du numérique qui souhaitent "reinventer le web" à sortir de leur visions centrées sur les problématiques du Nord. "Overall, the energy, attitudes and pace of digital transformation in the Digital South are very different from that in the North. In many ways, tech innovators, investors and policymakers are in the process of re-inventing the digital value proposition given our collective reckoning of the risks of these technologies. As they do so they must examine the digital development of the South and evaluate it by its own measures and rules and not assume it will follow the historical precedent of the North.
Appel aux ingénieurs face à l'urgence climatique - C'est maintenant. - 0 views
-
Comme cette remarque d’un collègue « Tu te rends compte, cette génération d’ingénieurs brillants qui dédient leur temps à faire cliquer des gens sur des pubs… » Pourquoi ?Google Apple Facebook Amazon, façonnent notre quotidien, dépassent les états et sont maintenant des forces qui ébranlent nos sociétés : évasion fiscale, contrôle des données personnelles, bouleversement de l’information, incitation à la consommation à renfort de publicité et d’obsolescence programmée. Pourquoi ?
-
La Charte d’Éthique de l’Ingénieur lit entre autres :« L’ingénieur est […] moteur de progrès. »« [il] fait prendre conscience de l’impact des réalisations techniques sur l’environnement. »« L’ingénieur cherche à atteindre le meilleur résultat […] en intégrant les dimensions […] économique, […], sociale et environnementale. »« [il] sait admettre ses erreurs, […] et en tirer des leçons pour l’avenir. »
-
Internet a 30 ans. Mais pour son inventeur, « sa créature lui a échappé ».Aujourd’hui, la data et l’intelligence artificielle sont annoncées comme le pétrole du 21e siècle et son moteur. Peut-être plus juste qu’on ne croit : le numérique génère déjà plus d’émissions que l’aviation civile. Pensons bien à ces questions pour que cette nouvelle créature-là ne nous échappe pas.
- ...4 more annotations...
-
"Il y a quelques semaines, j'ai été contactée par les alumni de mon école d'ingénieur - Télécom Paristech - pour venir témoigner de mon expérience lors de la cérémonie de remise des diplômes de la promotion 2018, et donner quelques conseils aux jeunes diplômés à l'aube de leur carrière. Alors moi-même en pleine transition professionnelle suite à ma prise de conscience accélérée de l'urgence climatique, je me suis dit que décidément oui, j'avais quelques messages qui me semblaient potentiellement utiles, et que j'aurais sûrement aimé entendre à la cérémonie de remise de diplôme que je n'ai pas vécue il y a 13 ans de cela."
À ceux qui ne voient aucun problème à travailler avec Facebook ou Google - No... - 0 views
-
La Free Software Foundation (FSF) est la principale organisation de défense du logiciel libre. La Software Freedom Conservancy « est une organisation à but non lucratif qui promeut, améliore, développe et défend les projets libres et open source (FLOSS) ». Ce mois-ci, la Software Freedom Conservancy organise la première conférence internationale Copyleft sponsorisée par Google, Microsoft et la FSF. En fait, Google est une telle force pour le bien dans le monde qu’elle est autorisée à sponsoriser une conférence Copyleft alors même que ces licences sont bannies au sein de la compagnie. Si même la FSF n’a aucun problème avec le fait d’avoir son logo juste à côté de celui de Google et Microsoft, qui suis-je pour critiquer ces sociétés ?
-
Mozilla n’a aucun problème avec Google, elle s’associe souvent avec eux et utilise même Google Analytics. Si une fondation aussi honnête et éthique qui a tellement à cœur de protéger notre vie privée n’a aucun problème avec le fait d’avoir Google comme moteur de recherche principal ou de recevoir des millions de dollars de leur part, qui suis-je pour critiquer Google sur la vie privée ?
-
Le CEO d’APPLE, Tim Cook, a personnellement approuvé cet engagement pour la vie privée et c’est pourquoi Apple a intégré Google comme moteur de recherche par défaut dans leur navigateur, c’est aussi pourquoi ils ne crachent pas non plus sur les 12 milliards de dollars de revenus que cet accord leur apporte. Parce que Google est tout comme Apple et a construit ses produits pour protéger notre vie privée. Pour quelle autre raison Apple autoriserait leur présence sur ses smartphones et mettrait en danger notre vie privée ? Si Tim Cook est content d’avoir Google dans son iPhone alors il doit certainement y avoir quelque chose qui ne tourne pas rond chez moi.
- ...6 more annotations...
-
"De nombreuses organisations de défense des libertés numériques, essentiellement anglo-saxonnes (Access, FSF, Mozilla, GNOME, etc.), sont financées par Google ou Facebook. Ces deux sociétés vivent pourtant de l'exploitation des données personnelles de leurs utilisateurs, au mépris de leurs vies privées et de leurs libertés. Ce ne sont des acteurs sains ni pour Internet ni pour la démocratie. Aral Balkan, activiste et développeur, pointe dans son billet au titre ironique les contradictions et l'hypocrisie de ces organisations. Ce billet traduit en grande partie ce que nous pensons chez Nothing2Hide (quitte à frôler l'asphyxie financière). Nous en publions une traduction française ici."
Mark Zuckerberg : "Quatre idées pour réguler Internet" - JDD - 0 views
-
Une idée pourrait être de confier à des organismes tiers le soin de définir des standards sur la diffusion des contenus violents et haineux, et d'évaluer les entreprises sur la base de ces standards. La régulation pourrait établir une base de référence de ce qui est interdit, et exiger des entreprises qu'elles mettent en place des moyens pour réduire au maximum les contenus violents et haineux.
-
Mais décider de ce qui relève de la publicité politique n’est pas toujours évident. Nos systèmes seraient plus performants si la régulation établissait des standards communs pour vérifier l’identité des acteurs politiques.
-
3. Troisièmement, pour être efficace, la protection de la vie privée et des données personnelles nécessite un cadre harmonisé à l'échelle mondiale. Partout dans le monde, les gens réclament une réglementation complète en matière de protection de la vie privée en accord avec le RGPD (Règlement Européen de Protection des Données), et je suis d'accord. Je pense qu'il serait bon pour Internet que davantage de pays adoptent une réglementation telle que le RGPD comme cadre commun.
- ...1 more annotation...
Peut-on créer un nouveau moteur de recherche aujourd'hui ? U&R - 0 views
-
Si elle n’est pas en mesure de construire sa propre base et son propre index rapidement et efficacement, vous aurez beau l’interroger, aucun résultat n’en sortira… Peut-elle le faire ? Techniquement oui. Cela va néanmoins lui coûter cher car il va falloir qu’elle achète des milliers de serveurs pour stocker une réplique du web. Mais c’est possible, et c’est justement ce qu’est en train de faire Qwant. Ce moteur de recherche français construit son propre index, qui contient actuellement près de 20 milliards de pages. Cette société bâtit ainsi progressivement son indépendance technologique. Cette barrière technique et financière n’est donc pas infranchissable en soi. Le problème est qu’elle est doublée d’autres barrières autrement plus élevées. Lesquelles ?
-
D’abord, toute nouvelle entreprise créant un moteur de recherche innovant commercera son travail d’indexation à partir du moment où … elle commencera à le faire. Cette lapalissade a en réalité un sens profond : si Google a commencé à indexer le web en 1998, notre jeune société innovante a accumulé un retard de 20 dans la collecte des données du web. Mais ce n’est pas tant les couches successives du web qui vont lui faire défaut. C’est surtout 20 ans d’analyse des habitudes des internautes.
-
Or Google a verrouillé la connaissance client. Comment ? En offrant toute la panoplie des parfaits services web. Voyons le cheminement de l’internaute, c’est-à-dire « vous », sur la toile. Après vous être connecté, la première chose que vous ferez sera d’ouvrir un navigateur (Google a développé le navigateur Chrome pour les ordinateurs et Android pour les téléphones, dont il détient 80% de part de marché). Puis vous allez généralement consulter vos mails (Google a développé Gmail). Vous ferez ensuite des recherches (Google search a 92% de part de marché en France). Quand vous cliquez sur un lien vous arrivez sur un site. Et même à l’intérieur du site, Google sait comment vous naviguez grâce à son outil d’analyse d’audience (Google Analytics là encore possède près de 80% de part de marché). Que vous recherchiez un endroit où aller ou une vidéo à regarder, Google Maps et Youtube règnent sans réelle concurrence. Vous êtes donc cerné par ces outils. C’est cette « capture » dans le monde Google qui est préoccupante.
- ...7 more annotations...
-
"Un moteur de recherche concurrent à Google n'a aujourd'hui presque aucune chance d'émerger, explique Jérôme Bondu, lecteur d'Usbek & Rica et directeur de la société Inter-Ligere. Or les implications sur notre liberté sont grandes, car nous sommes « capturés » dans le monde de Google, estime-t-il, proposant des pistes pour s'affranchir de cette emprise. "
[Écologie] Le monde du logiciel est en train de se détruire... Manifeste pour... - 0 views
-
Tout est lent, et cela ne va pas dans le bon sens. Certaines voix s’élèvent. Je vous invite notamment à lire “Le désenchantement du logiciel”. Tout est insupportablement lent, tout est ÉNORME, tout finit par devenir obsolète… La taille des sites web explose. Un site web est aussi gros que le jeu Doom. Le phénomène ne touche pas que le Web mais aussi l’IoT, le mobile… Le saviez-vous ? Il faut 13% de CPU pour faire clignoter un curseur…
-
Tout grossit : la taille des applications, les données stockées, la taille des pages web, la mémoire des téléphones… Les téléphones ont maintenant 2 Go de mémoire, échanger une photo de 10 Mo par mail est maintenant classique… À la limite, cela ne serait peut-être pas un problème si tous les logiciels étaient utilisés, efficaces et performants… Mais cela n’est pas le cas,
-
Alors tout le monde se cale sur une lenteur. Tout est uniformément lent. On se cale sur cela et tout va bien. Être performant aujourd’hui, c’est arriver à atteindre un ressenti utilisateur qui correspond à cette lenteur uniforme. On élague les choses qui pourraient être trop visibles. Une page qui met plus de 20 secondes à se charger, c’est trop lent. Par contre, 3 secondes c’est bien. 3 secondes ? Avec les multicoeurs de nos téléphones/PC et les data centers partout dans le monde, le tout relié par des supers technologies de communication (4G, fibre…),c’est un peu bizarre non ? Si on regarde la débauche de ressources pour le résultat obtenu, 3 secondes, c’est énorme. D’autant plus que les bits circulent dans nos processeurs avec des unités de temps du niveau de la nanoseconde. Donc oui, tout est uniformément lent.
- ...29 more annotations...
[Données Perso] Facebook dit avoir besoin de vos données combattre le terrorisme - 0 views
-
Le régulateur fédéral allemand de la concurrence, le Bundeskartellamt, vient d’ordonner à Facebook de cesser de collecter les données des utilisateurs de ses différents réseaux sociaux sans leur consentement explicite. Jusqu’à présent, les données des utilisateurs allemands de Facebook, WhatsApp, Instagram et d’autres applications tierces étaient en effet combinées et associées au même compte Facebook sans possibilité de désactiver cette collecte.
-
Très contrarié par cette décision, Facebook s’est défendu d’une manière surprenante. Dans son communiqué officiel, la firme estime que » le Bundeskartellamt interprète mal sa conformité au RGPD et méprise les mécanismes prodigués par la loi européenne pour assurer les standards de protection des données cohérents dans toute l’UE « .
-
En outre, Facebook insiste sur le fait que le fait de combiner toutes les données en provenance de ses différents réseaux sociaux est une pratique très bénéfique dont le véritable objectif est de » protéger les utilisateurs en identifiant par exemple les comportements abusifs et en désactivant les comptes liés au terrorisme ou à la maltraitance infantile « .
-
"Alors que les régulateurs allemands demandent à Facebook de ne plus associer les données collectées sur Instagram et WhatsApp d'une personne à son compte Facebook, l'entreprise de Mark Zuckerberg se défend en affirmant que cette pratique a pour but de protéger les utilisateurs contre les terroristes ou la maltraitance infantile… "
Solidarité avec les profs de Paris 13 remplacés par Google - La Quadrature du... - 0 views
-
En présence d’une centaine d’étudiant·e·s, de Jean-Pierre Astruc (Président de l’Université) et Younès Bennani (Vice-Président « transition numérique » de l’Université), ils ont pu prendre la parole et dénoncer : l’ingérence d’intérêts privés dans l’enseignement supérieur public, qui corrompt l’indépendance des savoirs enseignés à l’Université, la faiblesse pédagogique de la formation qui se résume à de la publicité gratuite, la politique d’évasion fiscale massive pratiquée par Google qui contribue à la destruction de l’enseignement supérieur français, ce qui fournit en retour l’excuse pour céder à ce type de formations.
-
"Lundi matin, La Quadrature du Net est intervenue aux côtés d'enseignant·es de l'université de Paris 13 pour interrompre une dizaine de minutes la formation de 4 jours donnée par Google à une centaine d'étudiant·es. Cette formation de Google est un exemple de plus où l'État désinvestit le service public pour le déléguer à des acteurs privés, faisant directement écho à nos principaux dossiers en cours - où l'État délègue la censure du Net aux GAFAM dans le règlement de censure terroriste et où certaines villes confient leur politique sécuritaire à des technologies privées."
The left needs to get radical on big tech - moderate solutions won't cut it | Evgeny Mo... - 0 views
Demain, les nains… - Framablog - 0 views
-
Les géants du numérique, avec leurs « licornes » à plusieurs milliards de dollars, nous ont confisqué le potentiel d’Internet. Alimentée par la très courte vue et la rapacité du capital-risque et des start-ups, la vision utopique d’une ressource commune décentralisée et démocratique s’est transformée en l’autocratie dystopique des panopticons de la Silicon Valley que nous appelons le capitalisme de surveillance. Cette mutation menace non seulement nos démocraties, mais aussi l’intégrité même de notre personne à l’ère du numérique et des réseaux1.
-
Alors que la conception éthique décrit sans ambiguïté les critères et les caractéristiques des alternatives éthiques au capitalisme de surveillance, c’est l’éthique elle-même qui est annexée par les Big Tech dans des opérations de relations publiques qui détournent l’attention des questions systémiques centrales2 pour mettre sous les projecteurs des symptômes superficiels3.
-
Small Tech elle est conçue par des humains pour des humains 4 ; elle n’a pas de but lucratif 5 ; elle est créée par des individus et des organisations sans capitaux propres6 ; elle ne bénéficie d’aucun financement par le capitalisme de la surveillance des Big Tech7 ; elle respecte la vie privée par défaut8 ; elle fonctionne en pair à pair9 ; elle est copyleft10 ; elle favorise les petits plutôt que les grands, les simples plutôt que les complexes et tout ce qui est modulaire plutôt que monolithique11 ; elle respecte les droits humains, leurs efforts et leur expérience12 ; elle est à l’échelle humaine13.
- ...6 more annotations...
-
"Et si les géants de la technologie numérique étaient concurrencés et peut-être remplacés par les nains des technologies modestes et respectueuses des êtres humains ? Telle est l'utopie qu'expose Aral Balkan ci-dessous. Faut-il préciser que chez Framasoft, nous avons l'impression d'être en phase avec cette démarche et de cocher déjà des cases qui font de nous ce qu'Aral appelle une Small Tech (littéralement : les petites technologies) par opposition aux Big Tech, autrement dit les GAFAM et leurs successeurs déjà en embuscade pour leur disputer les positions hégémoniques. Article original sur le blog d'Aral Balkan : Small technology"
Tout ce que dit Mark Zuckerberg sur Facebook dans sa tribune est vrai* - Numerama - 0 views
-
Dans ces lignes, tout est effectivement vrai : Le « produit Facebook » n’est pas son business model (Facebook est un service pour mettre en relation les particuliers entre eux et les particuliers avec des professionnels). Facebook ne vend pas vos données à des tiers (ce serait céder son trésor de guerre qui, du coup perdrait énormément de valeur). Facebook n’a pas d’intérêt à favoriser des contenus « appât à clic » sur sa plateforme (il n’est pas apprécié par ses utilisateurs et n’a qu’une durée de vie à court terme qui n’est pas rémunératrice) Facebook n’a pas intérêt à garder les contenus de haine sur sa plateforme (il n’est pas rémunéré, car les marques qui font de la pub ne s’y associent pas). Humains et algorithmes ont une tâche encore jamais vue dans l’histoire, pour modérer une quantité de données colossale et font encore des erreurs même s’ils cherchent à faire de leur mieux.
-
Par exemple, quand il est question de vendre des données pour la publicité, il est évident que Facebook ne les vend pas : il n’a aucun intérêt, en tant qu’entreprise, à faire sortir ce précieux trésor de son enclave. Si Facebook vendait vos données à une marque, pourquoi paierait-elle Facebook la fois d’après, pour vendre ses produits ? Et pourtant, une fois cette tournure exclue, on se rappelle que Facebook vend un droit d’utilisation de ces profils publicitaires ciblés. Ce qui, pour l’utilisateur, est exactement la même chose en termes d’expérience : il va être pressé par la publicité ciblée.
-
Oui, des données collectées par Facebook ont été sorties illégalement et utilisées illégalement — c’est toute l’affaire Cambridge Analytica. Oui, tout logiciel, même sur le web, contient des bugs, des failles de sécurité ou des problèmes de fonctionnement qui peuvent entraîner une perte de données — Facebook, comme Google, n’est pas épargné. La question est donc plutôt à reposer en ces termes : de quelles données a-t-on vraiment besoin pour faire tourner un business ? Peut-on prendre le risque de collecter autant d’information, parce que l’on peut ? Et si Mark Zuckerberg semble croire que ce profilage permet un meilleur ciblage et une plus grande satisfaction des internautes, l’esprit du privacy by design qui semble prendre de l’ampleur dans le web dit tout au contraire qu’il n’y a aucun intérêt, ni économique ni pratique, à s’embarrasser de données inutiles.
- ...1 more annotation...
-
"*mais c'est ce qu'il ne dit pas qui nous intéresse. Pour la nouvelle année, Facebook a lancé en Europe et aux États-Unis un plan de communication articulée autour d'une tribune de son CEO, Mark Zuckerberg. En France, c'est le quotidien Le Monde qui a eu la primeur sur la parole du fondateur du réseau social - et a réservé la tribune à ses abonnés, comme d'autres médias. Une version gratuite en anglais est disponible à cette adresse pour qui souhaiterait se confronter directement à la prose de M. Zuckerberg."
Si c'est pourri c'est que t'es pas le bon produit (ma réponse à Mark Zuckerbe... - 0 views
-
D'abord il indique qu'il ne changera pas de modèle économique. Et que la publicité continuera donc d'être l'alpha et l'oméga. Sur cette base il est évident que Facebook ne peut que continuer de s'enfoncer dans une série de scandales qui finiront probablement par avoir la peau de la plateforme
-
sur la base du modèle économique actuel et de l'architecture technique qui le sert, toutes les logiques d'exposition et de circulation de contenus sont biaisées et entretiennent et maximisent les effets de polarisation et autres Fake News. Je reste donc convaincu que la seule issue - pour Facebook - est de basculer dans un modèle payant. Comme le font d'ailleurs de plus en plus les grosses plateformes (Youtube Red par exemple). Et qu'il finira par le faire mais qu'il a encore besoin d'un ou deux scandales planétaires pour s'en convaincre.
-
Ensuite il explique que si c'est pourri c'est que tu n'es pas le bon produit. Plus précisément ce que dit Zuckerberg c'est que si l'expérience utilisateur est pourrie (publicités inappropriées, contenus viraux, promiscuités toxiques, etc.) c'est que l'utilisateur fait mal son boulot.
- ...2 more annotations...
-
"Mark Zuckerberg vient de se lancer dans une grosse campagne de communication en publiant une tribune simultanément dans plusieurs très grands journaux dont Le Monde ou le Wall Street Journal. Elle est intitulée : "Je souhaite clarifier la manière dont Facebook fonctionne." Il y rappelle avec raison une première vérité qui est que le métier de Facebook n'est pas de vendre des données personnelles à des annonceurs mais de permettre à des annonceurs d'accéder à un ciblage très fin d'audience pour l'affichage de leurs publicités. La nuance est de taille et je le dis sans aucune ironie. Mais pour le reste, comment dire ... "
‹ Previous
21 - 40 of 52
Next ›
Showing 20▼ items per page