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Aurialie Jublin

Jaron Lanier: How we need to remake the internet | TED Talk - 0 views

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    "In the early days of digital culture, Jaron Lanier helped craft a vision for the internet as public commons where humanity could share its knowledge -- but even then, this vision was haunted by the dark side of how it could turn out: with personal devices that control our lives, monitor our data and feed us stimuli. (Sound familiar?) In this visionary talk, Lanier reflects on a "globally tragic, astoundingly ridiculous mistake" companies like Google and Facebook made at the foundation of digital culture -- and how we can undo it. "We cannot have a society in which, if two people wish to communicate, the only way that can happen is if it's financed by a third person who wishes to manipulate them," he says."
Aurialie Jublin

Les Communs numériques sont-il condamnés à devenir des « Communs du capital »... - 0 views

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    Faudrait-il que les géants du numérique fassent davantage et qu'ils prennent en charge de manière significative la soutenabilité à long terme du Commun numérique que représente Wikipédia ? Cette question renvoie à celle de la réciprocité pour les Communs, qui est à la fois absolument essentielle et très ambivalente. Si on élargit la perspective aux logiciels libres, force est de constater que ces Communs sont devenus une infrastructure essentielle sans laquelle Internet ne pourrait plus fonctionner aujourd'hui (90% des serveurs dans le monde tournent sous Linux, 25% des sites internet utilisent WordPress, etc.). Mais beaucoup de ces projets souffrent d'un problème de maintenance et de financement, car leur développement repose sur des communautés dont les moyens sont sans rapport avec l'importance des ressources qu'elles mettent à disposition du monde entier. C'est ce que montre très bien l'ouvrage « Sur quoi reposent nos infrastructures numériques ? Le travail invisible des faiseurs du web » signé par Nadia Enghbal
Aurialie Jublin

CHATONS, le collectif anti-GAFAM ? - Framablog - 0 views

  • Pour faire court, CHATONS serait un peu aux services libres ce que la Fédération FDN est aux fournisseurs d’accès internet libres : un moyen de rassembler, de mutualiser, de décentraliser, de donner de la visibilité, de fédérer autour de valeurs communes, de faciliter l’essaimage, mais sans pour autant centraliser, rigidifier, contrôler ces structures.
  • Framasoft ne couvre pas l’ensemble des besoins, et ne propose aucune garantie de disponibilités dans ses Conditions Générales d’Utilisation. Il serait donc utile de répartir la charge et les services sur différentes organisations, non seulement pour éviter les silos de données, mais aussi pour s’assurer de ne laisser aucun utilisateur dans l’impasse. L’un des objectifs serait de mettre en réseau les différentes organisations volontaires, afin qu’elles puissent proposer des services complémentaires (voir redondants) aux utilisateurs.
  • Pas encore, mais il est certain qu’Internet, tel que nous le connaissons, est en train de changer. Et pas forcément dans le bon sens. Les attaques contre la neutralité du net se multiplient (malgré quelques victoires). Google et Apple sont aujourd’hui les deux plus grosses capitalisation boursières mondiales, tous secteurs confondus. La valeur de leurs actions équivaut aux PIB d’États « riches » comme l’Argentine, la Belgique ou la Suède. La trésorerie des GAFAM leur permettent de faire un lobbying à une échelle jamais connue auparavant, leur assurant à terme d’avoir des lois, des réglementations, qui joueront en leur faveur. Cette puissance financière leur permet de racheter n’importe quelle start-up de la planète, leur confiant la maîtrise des innovations. La loi de Moore permet d’envisager des collectes, agrégation et analyse de données toujours plus importantes. L’internet des objets va accélérer ce mouvement et lui donner une ampleur nouvelle en « sortant » les pratiques de surveillance des périphériques habituels. Ces pratiques de surveillance sont adossées à des lois publiées en procédure accélérée, sans recul sur leur efficacité.
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  • Si nous voulons une économie qui soit aussi sociale et solidaire, il va nous falloir un internet qui soit aussi social et solidaire. Et cela passera entre autre par une diversité d’acteurs indépendants proposant des services web libres, éthiques et respectueux de vos données, décentralisés et solidaires.
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    "Suite à la mise en place de la campagne Dégooglisons Internet, Framasoft souhaite impulser la création d'un Collectif d'Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (C.H.A.T.O.N.S. ! :-P ). Ce collectif rassemblerait les organisations souhaitant proposer des services alternatifs à ceux de GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), respectueux de la vie privée des utilisateurs."
Aurialie Jublin

CHATONS, ces hébergeurs alternatifs qui ne collectent pas vos données personn... - 0 views

  • en détenant bien un quart des capitaux des entreprises américaines, Apple, Microsoft et Google forment à eux trois une domination économique, technologique et culturelle monstrueuse. Par principe de précaution, a-t-on réellement envie de totalement dépendre de ces géants de la télécommunication ?
  • C'est là que se situe tout l'intérêt d'avoir recours à des hébergeurs locaux. "Plutôt que de machinalement faire confiance au 'cloud', mot qui veut surtout dire 'serveur d'un géant du numérique', il est important de pousser la réflexion autour des hébergeurs transparents et neutres", propose Pierre-Yves Gosset. Outre-Atlantique par exemple, on a vu comme le Patriot Act avait servi de passe-droit aux autorités américaines voulant obliger les entreprises à leur céder des données personnelles de citoyens surveillés. Stocker ses informations dans des endroits moins centralisés, c'est donc aussi complexifier l'accès à nos données personnelles.
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    "Aujourd'hui, Framasoft va plus loin encore. L'association qui promeut la culture du libre veut créer un réseau d'hébergeurs libres. But : mettre à disposition des internautes la possibilité de ne pas stocker toutes leurs données personnelles au même endroit, c'est-à-dire chez les géants du numérique qui tiennent le monde entier dépendant d'eux. Pour cela, à la façon d'une AMAP, il suffit à chaque aspirant libriste [NDLR : citoyen attaché aux valeurs éthiques du logiciel libre] de consulter cette carte afin de choisir un hébergeur pas loin de chez lui. À condition d'avoir la fibre et un garage, il est également possible de soi-même devenir hébergeur. "
Cécile Christodoulou

James Bridle: Whistleblowers are a terrible answer to the problems of big tech | WIRED UK - 0 views

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    "as it's impossible to provide meaningful informed consent to a system whose operations are obscure, whose reach is unlimited, and whose products will undoubtedly outlive it, it's impossible to make meaningful decisions about our own actions on the basis of trust in those companies' self-disclosures, or by relying on the actions of whistle-blowers. What is required is the ability to rely on our own senses and judgements, and to make decisions for ourselves based on the acknowledged and existing positions of those with power. As the Swedish writer Sven Lindqvist has written regarding the violence of colonial and imperial histories: "You already know enough. So do I. It is not knowledge we lack. What is missing is the courage to understand what we know and to draw conclusions." If you need a whistle-blower to tell you that something is rotten at the heart of Silicon Valley - and the wider systems it's enmeshed with - then we need to think a lot harder about how we talk about and explain the world to one another."
Aurialie Jublin

Jean Haëntjens : comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes... - 0 views

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    "La ville est le lieu où l'on vit, où l'on travaille et où l'on se déplace, où l'on se socialise et parfois même où l'on fonde une famille. Questionner son futur est une tâche immense. En France, un tiers du PIB est dédié à la construction et à la maintenance de nos villes sous tous leurs aspects : immeubles, maisons, réseaux de transports individuels et collectifs, etc. En 2050, trois milliards d'êtres humains vivront dans des villes qui seront des territoires de plus en plus complexes qu'habiteront une multitude d'acteurs aux intérêts parfois convergents, parfois non. Cet entremêlement de contextes renouvelle la question de la bonne administration des villes, qui de plus, se confronte à l'entrée des technologies numériques dans la vie publique. Selon l'urbaniste et économiste Jean Haëntjens, l'avenir des villes pourrait schématiquement suivre deux voies : la première serait celle de la cité politique, une agora humaniste au service du bien commun. La seconde serait la « smart-city » : une ville régie et optimisée par les algorithmes, dans ses qualités comme dans ses défauts. Dans son ouvrage Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes. La cité face aux algorithmes (Editions Rue de l'Echiquier, 2018), l'auteur nous explique ce qui différencie ces deux modèles, leurs forces et faiblesses respectives, au-delà des discours illuminés et sans entretenir une quelconque « nostalgie du village »."
manonmolins

Technology May Seek To Flatten The World, But The Digital South Will Chart Its Own Course - 1 views

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    L'article donne les résultats de "The Digital Planet" - une étude comparatives des usages des technologies entre Nord et Sud de "The Fletcher School/Mastercard". L'auteur invite les acteurs majeurs du numérique qui souhaitent "reinventer le web" à sortir de leur visions centrées sur les problématiques du Nord. "Overall, the energy, attitudes and pace of digital transformation in the Digital South are very different from that in the North. In many ways, tech innovators, investors and policymakers are in the process of re-inventing the digital value proposition given our collective reckoning of the risks of these technologies. As they do so they must examine the digital development of the South and evaluate it by its own measures and rules and not assume it will follow the historical precedent of the North.
Aurialie Jublin

Appel aux ingénieurs face à l'urgence climatique - C'est maintenant. - 0 views

  • Comme cette remarque d’un collègue « Tu te rends compte, cette génération d’ingénieurs brillants qui dédient leur temps à faire cliquer des gens sur des pubs… » Pourquoi ?Google Apple Facebook Amazon, façonnent notre quotidien, dépassent les états et sont maintenant des forces qui ébranlent nos sociétés : évasion fiscale, contrôle des données personnelles, bouleversement de l’information, incitation à la consommation à renfort de publicité et d’obsolescence programmée. Pourquoi ?
  • La Charte d’Éthique de l’Ingénieur lit entre autres :« L’ingénieur est […] moteur de progrès. »« [il] fait prendre conscience de l’impact des réalisations techniques sur l’environnement. »« L’ingénieur cherche à atteindre le meilleur résultat […] en intégrant les dimensions […] économique, […], sociale et environnementale. »« [il] sait admettre ses erreurs, […] et en tirer des leçons pour l’avenir. »
  • Internet a 30 ans. Mais pour son inventeur, « sa créature lui a échappé ».Aujourd’hui, la data et l’intelligence artificielle sont annoncées comme le pétrole du 21e siècle et son moteur. Peut-être plus juste qu’on ne croit : le numérique génère déjà plus d’émissions que l’aviation civile. Pensons bien à ces questions pour que cette nouvelle créature-là ne nous échappe pas.
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  • Préservons-nous du temps, pour nous informer.Rappelons-nous de lever le nez du guidon, questionnons, interrogeons nos fascinations, discutons, gardons le doigt sur le pouls du monde. N’attendons pas d’avoir 30 ans. C’est maintenant.
  • Et avec éthique et conscience, agissons, collectivement.Il y a un monde à réinventer, si nous apprenons du passé et avons le courage d’oser au présent. C’est maintenant.
  • Project Drawdown, un comité d’experts et de scientifiques a aussi évalué les initiatives les plus prometteuses pour réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre. Une mine d’idées assez précises à y trouver parmi les 100 initiatives les plus impactantes.
  • Nous pouvons également imaginer de nouveaux modèles pour une économie durable :Développer l’économie circulaire et le marché de l’occasion par exemple. Connaissez-vous la Blue Economy ?Repensez les services et infrastructures que nous utilisons comme plateformes en commun, au service de l’intérêt collectif et non d’intérêts privés.
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    "Il y a quelques semaines, j'ai été contactée par les alumni de mon école d'ingénieur - Télécom Paristech - pour venir témoigner de mon expérience lors de la cérémonie de remise des diplômes de la promotion 2018, et donner quelques conseils aux jeunes diplômés à l'aube de leur carrière. Alors moi-même en pleine transition professionnelle suite à ma prise de conscience accélérée de l'urgence climatique, je me suis dit que décidément oui, j'avais quelques messages qui me semblaient potentiellement utiles, et que j'aurais sûrement aimé entendre à la cérémonie de remise de diplôme que je n'ai pas vécue il y a 13 ans de cela."
Aurialie Jublin

À ceux qui ne voient aucun problème à travailler avec Facebook ou Google - No... - 0 views

  • La Free Software Foundation (FSF) est la principale organisation de défense du logiciel libre. La Software Freedom Conservancy « est une organisation à but non lucratif qui promeut, améliore, développe et défend les projets libres et open source (FLOSS) ». Ce mois-ci, la Software Freedom Conservancy organise la première conférence internationale Copyleft sponsorisée par Google, Microsoft et la FSF. En fait, Google est une telle force pour le bien dans le monde qu’elle est autorisée à sponsoriser une conférence Copyleft alors même que ces licences sont bannies au sein de la compagnie. Si même la FSF n’a aucun problème avec le fait d’avoir son logo juste à côté de celui de Google et Microsoft, qui suis-je pour critiquer ces sociétés ?
  • Mozilla n’a aucun problème avec Google, elle s’associe souvent avec eux et utilise même Google Analytics. Si une fondation aussi honnête et éthique qui a tellement à cœur de protéger notre vie privée n’a aucun problème avec le fait d’avoir Google comme moteur de recherche principal ou de recevoir des millions de dollars de leur part, qui suis-je pour critiquer Google sur la vie privée ?
  • Le CEO d’APPLE, Tim Cook, a personnellement approuvé cet engagement pour la vie privée et c’est pourquoi Apple a intégré Google comme moteur de recherche par défaut dans leur navigateur, c’est aussi pourquoi ils ne crachent pas non plus sur les 12 milliards de dollars de revenus que cet accord leur apporte. Parce que Google est tout comme Apple et a construit ses produits pour protéger notre vie privée. Pour quelle autre raison Apple autoriserait leur présence sur ses smartphones et mettrait en danger notre vie privée ? Si Tim Cook est content d’avoir Google dans son iPhone alors il doit certainement y avoir quelque chose qui ne tourne pas rond chez moi.
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  • Si Apple est un exemple trop commercial pour vous, alors il y a GNOME, un projet porté par l’organisation à but non lucratif Fondation Gnome. Ils développent un environnement graphique ergonomique et populaire pour systèmes Unix Linux. GNOME ne voit aucun problème avec Google. En fait, Google siège à leur conseil d’administration et les application sur GNOME offrent un support de première classe aux applications Google.
  • Si Gmail était mauvais pour la vie privée, si par exemple, Google lisait tous vos messages et les utilisait pour créer un profil marketing (je sais, voilà que je recommence avec mes théories du complot à la noix) alors la fondation GNOME n’en ferait certainement pas la promotion dans ses logiciels. Si ils étaient obligés de supporter Gmail juste parce que c’est un service populaire mais détestaient le faire, ils afficheraient un message d’avertissement pour vous protéger. Quelque chose comme « Lorsque vous utilisez Gmail, Google Inc. utilise le contenu de vos messages pour vous profiler. Ne continuez que si vous en comprenez les dangers ». Mais ils ne le font pas. Au contraire, ils le mettent en premier et rendent sa configuration aussi simple que possible donc utiliser Gmail ne doit pas poser de problèmes.
  • Quand j’ai ajouté le support de Fastmail dans Geary, mes changements on été refusés. Si FastMail était un fournisseur de messageries éthique, je suis certain que ça n’aurait pas été le cas. Je ne doute pas que l’équipe aurait promu un service de messagerie éthique plutôt qu’un service non éthique qui lit les messages des gens et les profile. Désormais je m’inquiète et je me demande ce que les gens de GNOME connaissent de FastMail que moi je ne connais pas. Qu’est-ce donc que les gens sournois de Fastmail sont en train de nous préparer ?
  • La Nordic Privacy Arena est un événement annuel réunissant des délégués généraux de la protection des données et des professionnels de la vie privée. Lors de l’édition de cette année, Facebook a fait une présentation et les organisateurs m’ont demandé  d’être gentil avec Facebook et Google, de garder mes remarques pour ma propre présentation et de ne pas embarrasser l’orateur avec des questions après sa présentation comme j’avais pu le faire lors de la session de Mozilla.  
  • Par ailleurs, la présentation Facebook était assurée par Nicolas de Bouville, qui officiait précédemment à la CNIL, une organisation connue pour ses fabuleux pantouflages. Donc, si Nicolas a choisi de travailler pour Facebook après son passage à la CNIL, Facebook ne peut pas être si mauvais.
  • À la lumière de ces soutiens massifs au capitalisme de surveillance de la part d’organisations respectueuses, qui disent œuvrer à la protection de nos droits humains, de notre vie privée et de la démocratie, j’en suis venu à la conclusion que je devais être le seul à être dans l’erreur.   Si Google, Facebook, etc., n’étaient qu’à moitié aussi nuisibles que ce pour quoi je les fais passer, ces organisations ne passeraient pas d’accords avec eux, elles ne les soutiendraient pas non plus.
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    "De nombreuses organisations de défense des libertés numériques, essentiellement anglo-saxonnes (Access, FSF, Mozilla, GNOME, etc.), sont financées par Google ou Facebook. Ces deux sociétés vivent pourtant de l'exploitation des données personnelles de leurs utilisateurs, au mépris de leurs vies privées et de leurs libertés. Ce ne sont des acteurs sains ni pour Internet ni pour la démocratie. Aral Balkan, activiste et développeur, pointe dans son billet au titre ironique les contradictions et l'hypocrisie de ces organisations. Ce billet traduit en grande partie ce que nous pensons chez Nothing2Hide (quitte à frôler l'asphyxie financière). Nous en publions une traduction française ici."
Aurialie Jublin

Mark Zuckerberg : "Quatre idées pour réguler Internet" - JDD - 0 views

  • Une idée pourrait être de confier à des organismes tiers le soin de définir des standards sur la diffusion des contenus violents et haineux, et d'évaluer les entreprises sur la base de ces standards. La régulation pourrait établir une base de référence de ce qui est interdit, et exiger des entreprises qu'elles mettent en place des moyens pour réduire au maximum les contenus violents et haineux.
  • Mais décider de ce qui relève de la publicité politique n’est pas toujours évident. Nos systèmes seraient plus performants si la régulation établissait des standards communs pour vérifier l’identité des acteurs politiques.
  • 3. Troisièmement, pour être efficace, la protection de la vie privée et des données personnelles nécessite un cadre harmonisé à l'échelle mondiale. Partout dans le monde, les gens réclament une réglementation complète en matière de protection de la vie privée en accord avec le RGPD (Règlement Européen de Protection des Données), et je suis d'accord. Je pense qu'il serait bon pour Internet que davantage de pays adoptent une réglementation telle que le RGPD comme cadre commun.
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  • 4. Enfin, la réglementation devrait garantir le principe de la portabilité des données. Si vous partagez des données avec un service, vous devriez pouvoir les transférer facilement et de manière sécurisée vers un autre service. Cela donne aux gens le choix et permet aux développeurs d'innover et d'être plus compétitifs.
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    "TRIBUNE - Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, publie dans Le Journal du Dimanche, une longue tribune dans laquelle il dévoile quatre idées pour réguler Internet. Il indique notamment que les gouvernements doivent jouer un rôle plus important dans cette régulation. "
Aurialie Jublin

Peut-on créer un nouveau moteur de recherche aujourd'hui ? U&R - 0 views

  • Si elle n’est pas en mesure de construire sa propre base et son propre index rapidement et efficacement, vous aurez beau l’interroger, aucun résultat n’en sortira… Peut-elle le faire ? Techniquement oui. Cela va néanmoins lui coûter cher car il va falloir qu’elle achète des milliers de serveurs pour stocker une réplique du web. Mais c’est possible, et c’est justement ce qu’est en train de faire Qwant. Ce moteur de recherche français construit son propre index, qui contient actuellement près de 20 milliards de pages. Cette société bâtit ainsi progressivement son indépendance technologique. Cette barrière technique et financière n’est donc pas infranchissable en soi. Le problème est qu’elle est doublée d’autres barrières autrement plus élevées. Lesquelles ?
  • D’abord, toute nouvelle entreprise créant un moteur de recherche innovant commercera son travail d’indexation à partir du moment où … elle commencera à le faire. Cette lapalissade a en réalité un sens profond : si Google a commencé à indexer le web en 1998, notre jeune société innovante a accumulé un retard de 20 dans la collecte des données du web. Mais ce n’est pas tant les couches successives du web qui vont lui faire défaut. C’est surtout 20 ans d’analyse des habitudes des internautes.
  • Or Google a verrouillé la connaissance client. Comment ? En offrant toute la panoplie des parfaits services web. Voyons le cheminement de l’internaute, c’est-à-dire « vous », sur la toile. Après vous être connecté, la première chose que vous ferez sera d’ouvrir un navigateur (Google a développé le navigateur Chrome pour les ordinateurs et Android pour les téléphones, dont il détient 80% de part de marché). Puis vous allez généralement consulter vos mails (Google a développé Gmail). Vous ferez ensuite des recherches (Google search a 92% de part de marché en France). Quand vous cliquez sur un lien vous arrivez sur un site. Et même à l’intérieur du site, Google sait comment vous naviguez grâce à son outil d’analyse d’audience (Google Analytics là encore possède près de 80% de part de marché). Que vous recherchiez un endroit où aller ou une vidéo à regarder, Google Maps et Youtube règnent sans réelle concurrence. Vous êtes donc cerné par ces outils. C’est cette « capture » dans le monde Google qui est préoccupante.
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  • Les jeunes moteurs Lilo ou Ecosia sont adossés à Bing, sinon ils n’existeraient tout simplement pas. Ils ventent leur orientation écologique pour séduire l’internaute. Qwant utilise Bing pour compléter les résultats issus de son propre index, lorsque c'est nécessaire, en particulier sur les images. Et ce dernier a fait du respect de la vie privée son cheval de bataille.
  • On peut reprocher à Google sa position hégémonique, sa captation continuelle d’informations sur ses utilisateurs, sa malhonnêteté fiscale et concurrentielle sanctionnée récemment par la Commission Européenne. Mais beaucoup de personnes, en réalité, ignorent ou s’accommodent de cet état de fait. Cette soumission consentie du grand public risque de faire disparaitre une partie de notre liberté numérique. Par contre, les autorités américaines et européennes peuvent-elles accepter cette « confiscation » du web et cette « captation » des internautes qui empêchent de facto l’apparition de tout nouvel acteur ? On peut imaginer que, dans un monde normal, la réponse serait négative ! Quelle solution ?
  • Une troisième idée consiste simplement à empêcher Google d’imposer son navigateur sur les ordinateurs (Chrome) et surtout sur les mobiles (Android), privant les autres moteurs de recherche de la possibilité d'investir le marché de façon équitable. Cette solution simple et réaliste est certainement la plus prometteuse. L’amende récente de la Commission Européenne va dans ce sens.
  • On pourra poursuivre en objectant que les moteurs chinois (Baidu) ou Russe (Yandex) existent bien et prouvent qu’une alternative est possible. Mais ces derniers sont le reflet d’une politique volontariste d’Etats en délicatesse avec l’hégémonie américaine. Ils ne sont en rien le produit d’une libre concurrence.
  • On pourra objecter qu’une révolution technique peut toujours poindre, avec comme ingrédient la blockchain, une autre forme d’indexation ou une autre forme de distribution du référencement. Bien sûr, mais la création de la valeur est actuellement totalement phagocytée par les GAFAM, et si une révolution voit le jour, elle risque d’être préemptée, voire étouffée dans l’œuf par les géants en position monopolistique.
  • Une autre critique peut porter sur le fait que Google n’est qu’une partie du problème, et que c’est la puissance du système composé des GAFAM, de la dynamique d’innovation américaine, de son système de financement, … qui est en cause. Mais là encore nous pourrions rétorquer qu’en s’attaquant à un premier acteur emblématique, il se créé un précédent qui pourra ensuite s’étendre aux autres rouages du système.
  • Mais en définitive, le peuple européen peut aussi s’exprimer. Nous sommes les clients et donc avons un pouvoir considérable. Pourquoi ne pas faire l’expérience d’une sortie de Chrome et d’Android ? Firefox est un excellent navigateur pour ordinateurs. Quant aux mobiles, des solutions se font jour avec notamment FairPhone et la suite Framasoft. Soyons clair : sortir complètement de Google n’est pas facile, mais les bénéfices à long terme sont à la mesure des enjeux !
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    "Un moteur de recherche concurrent à Google n'a aujourd'hui presque aucune chance d'émerger, explique Jérôme Bondu, lecteur d'Usbek & Rica et directeur de la société Inter-Ligere. Or les implications sur notre liberté sont grandes, car nous sommes « capturés » dans le monde de Google, estime-t-il, proposant des pistes pour s'affranchir de cette emprise. "
Aurialie Jublin

[Écologie] Le monde du logiciel est en train de se détruire... Manifeste pour... - 0 views

  • Tout est lent, et cela ne va pas dans le bon sens. Certaines voix s’élèvent. Je vous invite notamment à lire “Le désenchantement du logiciel”. Tout est insupportablement lent, tout est ÉNORME, tout finit par devenir obsolète… La taille des sites web explose. Un site web est aussi gros que le jeu Doom. Le phénomène ne touche pas que le Web mais aussi l’IoT, le mobile… Le saviez-vous ? Il faut 13% de CPU pour faire clignoter un curseur…
  • Tout grossit : la taille des applications, les données stockées, la taille des pages web, la mémoire des téléphones… Les téléphones ont maintenant 2 Go de mémoire, échanger une photo de 10 Mo par mail est maintenant classique… À la limite, cela ne serait peut-être pas un problème si tous les logiciels étaient utilisés, efficaces et performants… Mais cela n’est pas le cas,
  • Alors tout le monde se cale sur une lenteur. Tout est uniformément lent. On se cale sur cela et tout va bien. Être performant aujourd’hui, c’est arriver à atteindre un ressenti utilisateur qui correspond à cette lenteur uniforme. On élague les choses qui pourraient être trop visibles. Une page qui met plus de 20 secondes à se charger, c’est trop lent. Par contre, 3 secondes c’est bien. 3 secondes ? Avec les multicoeurs de nos téléphones/PC et les data centers partout dans le monde, le tout relié par des supers technologies de communication (4G, fibre…),c’est un peu bizarre non ? Si on regarde la débauche de ressources pour le résultat obtenu, 3 secondes, c’est énorme. D’autant plus que les bits circulent dans nos processeurs avec des unités de temps du niveau de la nanoseconde. Donc oui, tout est uniformément lent.
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  • Il est nécessaire de revenir à plus d’efficience, de « challenger » les besoins en matériel, de redéfinir ce qu’est la performance. Tant que l’on se satisfera de cette lenteur uniforme avec des solutions pour ne pas ralentir plus (comme l’ajout de matériel), nous n’avancerons pas. La dette technique, notion largement assimilée par les équipes de développement, n’est malheureusement pas adaptée à ce problème (on y reviendra). Nous sommes sur une dette de ressources matérielles et de mauvaise adéquation entre le besoin utilisateur et la solution technique. On parle ici d’efficience et non pas uniquement de performance. L’efficience est une histoire de mesure du gaspillage. L’ISO définie l’efficience avec comme domaine : Time behaviour, Resource utilization et Capacity. Pourquoi ne pas pousser plus ces concepts ?
  • Développez du code Java pour un serveur J2EE ou pour un téléphone Android, ce n’est pas pareil. Des structures spécifiques existent par exemple pour traiter des données en Android mais les structures classiques sont toujours utilisées. Les développeurs ont perdu le lien avec le hardware. C’est malheureux car c’est passionnant (et utile) de savoir comment fonctionne un processeur. Pourquoi : abstraction et spécialisation (nous verrons cela plus loin). Car en perdant ce lien, on perd une des forces du développement. Ce lien est important chez les hackers ou chez les développeurs d’informatique embarquée mais malheureusement de moins en moins présent chez les autres développeurs.
  • Les pratiques devops pourraient répondre à cette perte de lien. Là, c’est pareil, nous n’allons pas jusqu’au au bout : généralement le devops va se focaliser à bien gérer le déploiement d’une solution logicielle sur une infrastructure mixte (matérielle et un peu logicielle). Il faudrait aller plus loin en remontant par exemple les métriques de consommation, en discutant sur les contraintes d’exécution… plutôt que de “scaler” juste parce que c’est plus simple.
  • Certaines technologies ont une utilité mais sont maintenant systématiquement utilisées. C’est le cas par exemple des ORM qui sont devenus systématiques. Aucune réflexion n’est faite sur son intérêt en début des projets. Résultat : on a rajouté une surcouche qui consomme, qu’il faut maintenir et des développeurs qui n’ont plus l’habitude d’effectuer des requêtes natives. Cela ne serait pas un problème si chaque développeur connaissait très bien le fonctionnement des couches d’abstraction : comment fonctionne HIBERNATE par exemple ? On s’appuie hélas de façon aveugle sur ces frameworks.
  • Le besoin d’abstraction est lié à un autre défaut: nous attendons toujours des outils miracles. La silver bullet qui améliorera encore plus nos pratiques. Le langage idéal, le framework pour aller plus vite, l’outil de gestion miracle des dépendances… C’est la promesse à chaque fois d’un nouveau framework : gagner du temps en développement, être plus performant… Et on y croit, on fonce. On abandonne les frameworks sur lesquels nous avions investi, sur lesquels on avait passé du temps… et on passe au nouveau. C’est le cas actuellement des frameworks JS. L’histoire du développement est pavé de framework oubliés, non maintenus, abandonnés… Nous sommes les champions pour réinventer ce qui existe déjà. Si on le gardait suffisamment longtemps, on aurait le temps de maîtriser un framework, de l’optimiser, de le comprendre. Mais ce n’est pas le cas. Et que l’on ne me dise pas que si on n’avait pas continuellement réinventé la roue, on aurait encore des roues en pierre… Innover serait d’améliorer les frameworks existants .
  • Sur les langages, c’est la même rengaine. Attention, je ne préconise pas de rester sur l’assembleur et sur le C… C’est le cas par exemple dans le monde Android, pendant plus de 10 ans les développeurs ont pu travailler sur des outils et des frameworks Java. Et comme cela, par magie, le nouveau Langage de la communauté est Kotlin. On imagine l’impact sur les applications existantes (si elles doivent changer), il faut recréer des outils, retrouver des bonnes pratiques… Pour quel gain?
  • Sincèrement, on ne voit aucun ralentissement sur les cycles de renouvellement des technologies. C’est toujours un rythme frénétique. Nous trouverons bien le Graal un jour. Le problème est ensuite l’empilement de ses technologies. Comme aucune ne meurt vraiment et que l’on en maintient toujours des parties, on développe d’autres couches pour s’adapter et continuer à maintenir ces bouts de code ou ces librairies. Le problèmen’est pas le code legacy,, c’est la glue que l’on développe autour qui pêche.
  • Au final, on passe du temps à résoudre des problèmes techniques internes, on recherche des outils pour résoudre les problèmes que l’on ajoute, on passe son temps à s’adapter à ses nouveaux outils, on ajoute des surcouches (voir chapitre précédent…) … et on n’a pas améliorer la qualité intrinsèque du logiciel ou les besoins auxquels on doit répondre.
  • Au final, le rythme frénétique des changements ne nous permet pas de nous stabiliser sur une technologie. J’avoue qu’en tant que vieux développeur que je suis, j’ai été découragé par le changement Java vers Kotlin pour Android. C’est peut-être pour certains de véritables challenges, mais quand je repense au temps que j’ai passé sur l’apprentissage, sur la mise en place d’outils
  • Ensuite, comme aucune solution ne meurt vraiment, que de nouvelles arrivent… on se retrouve avec des projets avec des multitudes de technologies à gérer avec les compétences associées aussi… On s’étonne ensuite que le marché du recrutement de développeur soit bouché. Pas étonnant.. Il y a énormément de développeurs mais il est difficile de trouver un développeur React avec 5 ans d’expérience qui connaîsse le Go. Le marché est fractionné, comme les technologies. C’est peut-être bon pour les développeurs car cela crée de la rareté et cela fait monter les prix, mais pas pour le projet !
  • Cependant, cet apprentissage continu des technologies pose le problème d’apprentissage de domaines transverses : accessibilité, agilité, performance… En effet, qu’est-ce qui nous prouve que les outils et les langages que nous allons choisir ne vont pas changer dans 4 ans ? Rust, Go… dans 2 ans ? Rien ne tend à donner une tendance.
  • On ne se remet pas en question car on veut s’amuser. Le fun est important, car si l’on s’ennuie dans son boulot, on va déprimer. Par contre, on ne peut pas, sous prétexte de vouloir du fun tout le temps, changer nos outils continuellement. Il y a un déséquilibre entre l’expérience du développeur et l’expérience de l’utilisateur. On veut du fun, mais qu’est-ce que cela va réellement apporter à l’utilisateur ? Un produit plus « joyeux » ? Non, nous ne sommes pas des acteurs.
  • On ne se pose pas de question sur l’éthique de notre domaine, sur sa durabilité… Cela vient peut-être du fait que notre domaine n’a pas réellement de code éthique (comme par exemple les médecins ou les avocats). Mais sommes-nous en tant que développeurs réellement libres si l’on ne peut pas avoir une autocritique ? Nous sommes peut être asservis à une cause portée par d’autres personnes ? Le problème n’est pas simple mais nous avons dans tous les cas une responsabilité. Sans code éthique, c’est le plus fort et le plus malhonnête qui est le plus fort. Le buzz et les pratiques pour manipuler les utilisateurs sont de plus en plus répandus. Sans Dark Pattern ton produit ne sera rien. Les plus gros (GAFA…) n’en sont pas arrivés là pour rien.
  • Est-ce que la solution est politique ? Il faut légiférer pour mieux gouverner le monde du logiciel. On le voit avec les dernières réponses législatives aux problèmes concrets : RGPD, notification des cookies… la source du problème n’est pas résolue. Peut-être parce que les politiques ne comprennent que très mal le monde du logiciel.
  • Car si cette structuration n’est pas faite, les développeurs vont perdre la main sur ce qu’ils font. Or le manque d’éthique de la profession est critiqué à l’extérieur. Rachel Coldicutt (@rachelcoldicutt) directrice de DotEveryOne, un think tank britannique qui promeut une technologie plus responsable, encourage à former des diplômés non-informaticiens qui traiteraient de ces problèmes (Voir plus précisément dans l’article d’Internet Actu). Pour poursuivre sur ce dernier article, cela serait dans la droite ligne de l’informatique, domaine issu du monde militaire où les ingénieurs et développeurs seraient formés à suivre des décisions et des commandements.
  • Le monde du logiciel s’intègre dans un système organisationnel classique. Grands groupes, sous-traitances via des ESN, web agencies… Tous suivent les mêmes techniques de gestion des projets informatiques. Et tout le monde va « dans le mur ». Aucune analyse sérieuse n’est faite sur le coût global d’un logiciel (TCO), sur son impact sur la société, sur son bénéfice, sa qualité… C’est la rapidité de release(Time to Market), la surcharge featurale (fonctionnelle), la productivité immédiate, qui comptent. Premièrement car les gens externes à ce monde ne connaissent que trop peu la technicité du logiciel et son monde. Il est virtuel donc simple (sic). Mais ce n’est pas le cas. Les écoles de commerce et autres usines de managers n’ont pas de cours de développement. Comment peuvent-ils bien diriger et piloter des projets ?
  • On continue a vouloir chiffrer des projets informatiques comme de simples projets alors que des mouvements comme le no estimate propose des approches innovantes. Les projets continuent d’échouer : le chaos report rapporte que simplement 30% des projets réussissent bien. Et face à cette mauvaise gouvernance, les équipes techniques continuent de se battre sur les technologies. Dommages collatéraux : la qualité, l’éthique, l’environnement… et au final l’utilisateur. Cela ne serait pas si critique si le logiciel n’avait pas un impact aussi fort sur le monde. Software eats the world… et oui, on le « bouffe »…
  • Si ces décisions absurdes arrivent, ce n’est pas uniquement la faute du développeur mais bien de l’organisation. Et qui dit organisation dit management (sous-différente forme). Si l’on revient au livre de Morel, il parle de piège cognitif dans lesquels les managers et les techniciens tombent souvent. C’est le cas de la navette Challenger qui a été quand même lancée malgré la connaissance du problème d’un joint défectueux. Les managers ont sous-évalué les risques et les ingénieurs ne les ont pas prouvés. Chacun a reproché à l’autre de ne pas fournir assez de preuves scientifiques. C’est souvent ce qui se passe dans les entreprises : des warnings sont levés par certains développeurs mais le management ne les prend pas assez au sérieux.
  • En même temps, on revient aux causes précédentes (silver bullet, on s’amuse…), il est nécessaire d’avoir une vraie ingénierie et une vraie analyse des technologies. Sans cela, les équipes techniques seront toujours non-écoutées par le management. Des outils et benchmark existent mais ils sont encore trop peu connus. Par exemple, Technologie Radar qui classe les technologies en terme d’adoption.
  • Ce phénomène de décision absurde est renforcé par le tissu complexe du développement logiciel : Les sociétés historiquement hors du numérique sous-traitent à des entreprises du numérique, les ESN sous-traitent aux freelances… Le partage de responsabilité technique / management est encore plus complexe et les décisions absurdes plus nombreuses.
  • Mais cela ne s’arrête pas là. On peut aussi voir l’usage de l’open-source comme une sorte de sous-traitance. Idem pour l’usage de framework. On est juste consommateur passif, on se déleste de plein de problématiques (qui ont un impact sur les ressources, la qualité…).
  • C’est d’autant plus facile que le domaine est passionnant et que la pratique des sides-projects, du temps passé sur les projets open-source hors des horaires de bureau est chose commune… La recherche de “fun” et le temps passé bénéficient alors plus aux organisations qu’aux développeurs. Difficile dans ce cas de chiffrer le coût réel d’un projet. Et pourtant, cela ne serait pas un problème si on arrivait à des logiciels « au top ».
  • Le développeur n’est ici plus un artisan du code, mais plutôt un pion dans un système critiquable du point de vue humain. Cela n’est pas visible, tout va bien et on s’amuse. En apparence seulement, car certains domaines du développement logiciel vont plus loin et rendent beaucoup plus visible cette exploitation : Le domaine du jeux-vidéo où les heures explosent.
  • Et donc, toutes ces maladresses (logiciel trop lourd, sans qualité…) se retrouvent chez les utilisateurs. Comme on doit releaser au plus vite les logiciels, que l’on ne tente pas de résoudre les inefficiences internes, et que l’on ne met pas plus de ressource pour faire de la qualité, on arrive à des logiciels médiocres. Mais on a tellement d’outils de monitoring et de suivi des utilisateurs pour détecter ce qui se passe directement chez eux qu’au final, on pense que ce n’est pas grave. Cela serait une bonne idée si les outils étaient bien utilisés. Or la multitude d’informations récoltées (en plus des bugs remontés par les utilisateurs) n’est que faiblement utilisée. Trop d’information, difficulté de cibler la vraie source du problème… on s’y perd et au final, c’est l’utilisateur qui trinque. Tous les logiciels sont maintenant en bêta-test. A quoi bon faire de la sur-qualité, autant attendre que l’utilisateur le demande. Et on revient ainsi au premier chapitre : un logiciel uniformément lent … et médiocre.
  • Heureusement, on est sauvé par la non-sensibilisation des utilisateurs au monde du logiciel. C’est un monde effectivement virtuel et magique qu’ils ont l’habitude d’utiliser. On leur a mis en main les outils mais sans notice explicative. Comment évaluer la qualité d’un logiciel, les risques sur l’environnement, les problèmes de sécurité… si l’on n’a pas des notions d’informatique, même rudimentaires ?
  • L’informatique du 21ème siècle est ce que l’agroalimentaire était pour les consommateurs au 20ème siècle. Pour des raisons de productivité, on a poussé des solutions médiocres avec un calcul court-termiste : mise sur le marché de plus en plus rapide, profit en hausse constante… agriculture intensive, malbouffe, pesticides… avec des impacts importants sur la santé, sur l’environnement… Les consommateurs savent maintenant (de plus en plus) les conséquences désastreuses de ces dérives, l’industrie agroalimentaire doit donc se réinventer, techniquement, commercialement et éthiquement. Pour le logiciel, quand les utilisateurs comprendront les tenants et les aboutissants des choix techniques, l’industrie du logiciel devra gérer les mêmes problèmes. En effet, le retour au bon sens et aux bonnes pratiques n’est pas une chose simple pour l’agroalimentaire. Dans l’IT, on commence à le voir avec ses conséquence sur la vie privée des utilisateurs (mais nous n’en sommes qu’aux balbutiements).
  • On va dans la mauvaise direction. L’industrie de l’informatique a déjà effectué dans les années 70 des erreurs avec des impacts non-négligeables. L’exclusion des femmes de l’informatique en fait partie. Non seulement cela a été fatal pour certaines industries mais on peut se poser la question de comment on peut maintenant adresser des réponses à seulement 50% de la population informatique, avec une représentativité très faible. Le chemin est maintenant difficile à retrouver.
  • Mais l’impact du monde IT ne s’arrête pas là. La source et le modèle d’une grosse partie de l’informatique sont issus de la Silicon valley. Si l’on écarte les gagnants de la Silicon Valley, les populations locales subissent la montée des prix, le déclassement, la pauvreté…
  • Dans sa lancée vers le progrès technique, le monde du logiciel crée aussi sa dette environnementale…
  •  
    "Le monde du logiciel va mal et si l'on n'agit pas, on risque de le regretter. Environnement, qualité, exclusion… Software Eats The World (Le logiciel mange le monde…) ? Oui un peu trop. "
Aurialie Jublin

[Données Perso] Facebook dit avoir besoin de vos données combattre le terrorisme - 0 views

  • Le régulateur fédéral allemand de la concurrence, le Bundeskartellamt, vient d’ordonner à Facebook de cesser de collecter les données des utilisateurs de ses différents réseaux sociaux sans leur consentement explicite. Jusqu’à présent, les données des utilisateurs allemands de Facebook, WhatsApp, Instagram et d’autres applications tierces étaient en effet combinées et associées au même compte Facebook sans possibilité de désactiver cette collecte.
  • Très contrarié par cette décision, Facebook s’est défendu d’une manière surprenante. Dans son communiqué officiel, la firme estime que  » le Bundeskartellamt interprète mal sa conformité au RGPD et méprise les mécanismes prodigués par la loi européenne pour assurer les standards de protection des données cohérents dans toute l’UE « .
  • En outre, Facebook insiste sur le fait que le fait de combiner toutes les données en provenance de ses différents réseaux sociaux est une pratique très bénéfique dont le véritable objectif est de  » protéger les utilisateurs en identifiant par exemple les comportements abusifs et en désactivant les comptes liés au terrorisme ou à la maltraitance infantile « .
  •  
    "Alors que les régulateurs allemands demandent à Facebook de ne plus associer les données collectées sur Instagram et WhatsApp d'une personne à son compte Facebook, l'entreprise de Mark Zuckerberg se défend en affirmant que cette pratique a pour but de protéger les utilisateurs contre les terroristes ou la maltraitance infantile… "
Aurialie Jublin

Solidarité avec les profs de Paris 13 remplacés par Google - La Quadrature du... - 0 views

  • En présence d’une centaine d’étudiant·e·s, de Jean-Pierre Astruc (Président de l’Université) et Younès Bennani (Vice-Président « transition numérique » de l’Université), ils ont pu prendre la parole et dénoncer : l’ingérence d’intérêts privés dans l’enseignement supérieur public, qui corrompt l’indépendance des savoirs enseignés à l’Université, la faiblesse pédagogique de la formation qui se résume à de la publicité gratuite, la politique d’évasion fiscale massive pratiquée par Google qui contribue à la destruction de l’enseignement supérieur français, ce qui fournit en retour l’excuse pour céder à ce type de formations.
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    "Lundi matin, La Quadrature du Net est intervenue aux côtés d'enseignant·es de l'université de Paris 13 pour interrompre une dizaine de minutes la formation de 4 jours donnée par Google à une centaine d'étudiant·es. Cette formation de Google est un exemple de plus où l'État désinvestit le service public pour le déléguer à des acteurs privés, faisant directement écho à nos principaux dossiers en cours - où l'État délègue la censure du Net aux GAFAM dans le règlement de censure terroriste et où certaines villes confient leur politique sécuritaire à des technologies privées."
Aurialie Jublin

The left needs to get radical on big tech - moderate solutions won't cut it | Evgeny Mo... - 0 views

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    "Radical democratic transformation seeks to empower those that have been excluded from the leading roles in the digital economy"
Aurialie Jublin

Demain, les nains… - Framablog - 0 views

  • Les géants du numérique, avec leurs « licornes » à plusieurs milliards de dollars, nous ont confisqué le potentiel d’Internet. Alimentée par la très courte vue et la rapacité du capital-risque et des start-ups, la vision utopique d’une ressource commune décentralisée et démocratique s’est transformée en l’autocratie dystopique des panopticons de la Silicon Valley que nous appelons le capitalisme de surveillance. Cette mutation menace non seulement nos démocraties, mais aussi l’intégrité même de notre personne à l’ère du numérique et des réseaux1.
  • Alors que la conception éthique décrit sans ambiguïté les critères et les caractéristiques des alternatives éthiques au capitalisme de surveillance, c’est l’éthique elle-même qui est annexée par les Big Tech dans des opérations de relations publiques qui détournent l’attention des questions systémiques centrales2 pour mettre sous les projecteurs des symptômes superficiels3.
  • Small Tech elle est conçue par des humains pour des humains 4 ; elle n’a pas de but lucratif 5 ; elle est créée par des individus et des organisations sans capitaux propres6 ; elle ne bénéficie d’aucun financement par le capitalisme de la surveillance des Big Tech7 ; elle respecte la vie privée par défaut8 ; elle fonctionne en pair à pair9 ; elle est copyleft10 ; elle favorise les petits plutôt que les grands, les simples plutôt que les complexes et tout ce qui est modulaire plutôt que monolithique11 ; elle respecte les droits humains, leurs efforts et leur expérience12 ; elle est à l’échelle humaine13.
  • ...6 more annotations...
  • Ces critères signifient que la Small Tech : est la propriété des individus qui la contrôlent, et non des entreprises ou des gouvernements ; respecte, protège et renforce l’intégrité de la personne humaine, des droits humains, de la justice sociale et de la démocratie à l’ère du numérique en réseau ; encourage une organisation politique non-hiérarchisée et où les décisions sont prises à l’échelle humaine ; alimente un bien commun sain ; est soutenable ; sera un jour financée par les communs, pour le bien commun. ne rapportera jamais des milliards à quiconque.
  • Des entreprises comme Google et Facebook sont des fermes industrielles pour les êtres humains. Leurs produits sont les machines agricoles. Ils doivent fournir une façade brillante pour garder notre attention et nous rendre dépendants afin que nous, le bétail, puissions volontairement nous autoriser à être exploités. Ces institutions ne peuvent être réformées. Les Big Tech ne peuvent être réglementées que de la même manière que la Big Tobacco pour réduire ses méfaits sur la société. Nous pouvons et devrions investir dans une alternative éthique : la Small Tech
  • Nous construisons la Small Tech principalement pour le bien commun, pas pour faire du profit. Cela ne signifie pas pour autant que nous ne tenons pas compte du système économique dans lequel nous nous trouvons actuellement enlisés ou du fait que les solutions de rechange que nous élaborons doivent être durables. Même si nous espérons qu’un jour Small Tech sera financé par les deniers publics, pour le bien commun, nous ne pouvons pas attendre que nos politiciens et nos décideurs politiques se réveillent et mettent en œuvre un tel changement social. Alors que nous devons survivre dans le capitalisme, nous pouvons vendre et faire des profits avec la Small Tech. Mais ce n’est pas notre but premier. Nos organisations se préoccupent avant tout des méthodes durables pour créer des outils qui donnent du pouvoir aux gens sans les exploiter, et non de faire du profit. Small Tech n’est pas une organisation caritative, mais une organisation à but non lucratif
  • La vie privée, c’est avoir le droit de décider de ce que vous gardez pour vous et de ce que vous partagez avec les autres. Par conséquent, la seule définition de la protection de la vie privée qui importe est celle de la vie privée par défaut. Cela signifie que nous concevons la Small Tech de sorte que les données des gens restent sur leurs appareils. S’il y a une raison légitime pour laquelle cela n’est pas possible (par exemple, nous avons besoin d’un nœud permanent dans un système de pair à pair pour garantir l’accessibilité et la disponibilité), nous nous assurons que les données sont chiffrées de bout en bout et que l’individu qui possède l’outil possède les clés des informations privées et puisse contrôler seul qui est à chacun des « bouts » (pour éviter le spectre du Ghosting)
  • La configuration de base de notre technologie est le pair à pair : un système a-centré dans lequel tous les nœuds sont égaux. Les nœuds sur lesquels les individus n’ont pas de contrôle direct (p. ex., le nœud toujours actif dans le système pair à pair mentionné dans la note précédente) sont des nœuds de relais non fiables et non privilégiés qui n’ont jamais d’accès aux informations personnelles des personnes.
  • La Small Tech est conçue par des humains, pour des humains ; c’est une approche résolument non-coloniale. Elle n’est pas créée par des humains plus intelligents pour des humains plus bêtes (par exemple, par des développeurs pour des utilisateurs – nous n’utilisons pas le terme utilisateur dans Small Tech. On appelle les personnes, des personnes.) Nous élaborons nos outils aussi simplement que possible pour qu’ils puissent être compris, maintenus et améliorés par le plus grand nombre. Nous n’avons pas l’arrogance de supposer que les gens feront des efforts excessifs pour apprendre nos outils. Nous nous efforçons de les rendre intuitifs et faciles à utiliser. Nous réalisons de belles fonctionnalités par défaut et nous arrondissons les angles.
  •  
    "Et si les géants de la technologie numérique étaient concurrencés et peut-être remplacés par les nains des technologies modestes et respectueuses des êtres humains ? Telle est l'utopie qu'expose Aral Balkan ci-dessous. Faut-il préciser que chez Framasoft, nous avons l'impression d'être en phase avec cette démarche et de cocher déjà des cases qui font de nous ce qu'Aral appelle une Small Tech (littéralement : les petites technologies) par opposition aux Big Tech, autrement dit les GAFAM et leurs successeurs déjà en embuscade pour leur disputer les positions hégémoniques. Article original sur le blog d'Aral Balkan : Small technology"
Aurialie Jublin

Tout ce que dit Mark Zuckerberg sur Facebook dans sa tribune est vrai* - Numerama - 0 views

  • Dans ces lignes, tout est effectivement vrai : Le « produit Facebook » n’est pas son business model (Facebook est un service pour mettre en relation les particuliers entre eux et les particuliers avec des professionnels). Facebook ne vend pas vos données à des tiers (ce serait céder son trésor de guerre qui, du coup perdrait énormément de valeur). Facebook n’a pas d’intérêt à favoriser des contenus « appât à clic » sur sa plateforme (il n’est pas apprécié par ses utilisateurs et n’a qu’une durée de vie à court terme qui n’est pas rémunératrice) Facebook n’a pas intérêt à garder les contenus de haine sur sa plateforme (il n’est pas rémunéré, car les marques qui font de la pub ne s’y associent pas). Humains et algorithmes ont une tâche encore jamais vue dans l’histoire, pour modérer une quantité de données colossale et font encore des erreurs même s’ils cherchent à faire de leur mieux.
  • Par exemple, quand il est question de vendre des données pour la publicité, il est évident que Facebook ne les vend pas : il n’a aucun intérêt, en tant qu’entreprise, à faire sortir ce précieux trésor de son enclave. Si Facebook vendait vos données à une marque, pourquoi paierait-elle Facebook la fois d’après, pour vendre ses produits ? Et pourtant, une fois cette tournure exclue, on se rappelle que Facebook vend un droit d’utilisation de ces profils publicitaires ciblés. Ce qui, pour l’utilisateur, est exactement la même chose en termes d’expérience : il va être pressé par la publicité ciblée.
  • Oui, des données collectées par Facebook ont été sorties illégalement et utilisées illégalement — c’est toute l’affaire Cambridge Analytica. Oui, tout logiciel, même sur le web, contient des bugs, des failles de sécurité ou des problèmes de fonctionnement qui peuvent entraîner une perte de données — Facebook, comme Google, n’est pas épargné. La question est donc plutôt à reposer en ces termes : de quelles données a-t-on vraiment besoin pour faire tourner un business  ? Peut-on prendre le risque de collecter autant d’information, parce que l’on peut ? Et si Mark Zuckerberg semble croire que ce profilage permet un meilleur ciblage et une plus grande satisfaction des internautes, l’esprit du privacy by design qui semble prendre de l’ampleur dans le web dit tout au contraire qu’il n’y a aucun intérêt, ni économique ni pratique, à s’embarrasser de données inutiles.
  • ...1 more annotation...
  • La tribune de Mark Zuckerberg n’est donc pas fausse, mais elle parle d’un Facebook dans un best case scenario. Alors oui, si tout se passait bien, Facebook serait utilisé pour rapprocher les gens et se rémunérerait avec de la publicité tout juste ciblée qui rendrait tout le monde plus heureux. Mais les affaires à répétition, mises en évidence depuis que la presse s’intéresse sérieusement aux acteurs du web, montrent que ce scénario idéal n’existe pas. S’il veut grandir et être une meilleure version de lui-même pour ses 25 ans, au lieu de répéter qu’il n’est pas dangereux par essence, Facebook devrait au contraire mettre les deux pieds dans le plat et affronter son pire cauchemar : qu’est-ce qu’il se passe si tout va mal ?
  •  
    "*mais c'est ce qu'il ne dit pas qui nous intéresse. Pour la nouvelle année, Facebook a lancé en Europe et aux États-Unis un plan de communication articulée autour d'une tribune de son CEO, Mark Zuckerberg. En France, c'est le quotidien Le Monde qui a eu la primeur sur la parole du fondateur du réseau social - et a réservé la tribune à ses abonnés, comme d'autres médias. Une version gratuite en anglais est disponible à cette adresse pour qui souhaiterait se confronter directement à la prose de M. Zuckerberg."
Aurialie Jublin

Si c'est pourri c'est que t'es pas le bon produit (ma réponse à Mark Zuckerbe... - 0 views

  • D'abord il indique qu'il ne changera pas de modèle économique. Et que la publicité continuera donc d'être l'alpha et l'oméga. Sur cette base il est évident que Facebook ne peut que continuer de s'enfoncer dans une série de scandales qui finiront probablement par avoir la peau de la plateforme
  • sur la base du modèle économique actuel et de l'architecture technique qui le sert, toutes les logiques d'exposition et de circulation de contenus sont biaisées et entretiennent et maximisent les effets de polarisation et autres Fake News. Je reste donc convaincu que la seule issue - pour Facebook - est de basculer dans un modèle payant. Comme le font d'ailleurs de plus en plus les grosses plateformes (Youtube Red par exemple). Et qu'il finira par le faire mais qu'il a encore besoin d'un ou deux scandales planétaires pour s'en convaincre.
  • Ensuite il explique que si c'est pourri c'est que tu n'es pas le bon produit. Plus précisément ce que dit Zuckerberg c'est que si l'expérience utilisateur est pourrie (publicités inappropriées, contenus viraux, promiscuités toxiques, etc.) c'est que l'utilisateur fait mal son boulot.
  • ...2 more annotations...
  • "Sur nos services, vous pouvez gérer les informations que nous utilisons pour vous montrer des publicités, et vous pouvez empêcher n’importe quel annonceur de vous atteindre. Vous pouvez savoir pourquoi vous voyez une réclame, et modifier vos préférences pour voir celles qui vous intéressent. Vous pouvez également utiliser nos outils de transparence pour voir les différentes publicités qu’un annonceur diffuse auprès d’autres personnes."
  • C'est quand même surtout la faute de ces débiles d'utilisateurs qui ne se servent pas des toutes ces potentialités que la plateforme met à leur disposition. Comme résolution pour l'année prochaine je suggère à Mark Zuckerberg d'apprendre le français et, dans la foulée, d'aller lire "Dans l'internet des familles modestes" de Dominique Pasquier. Il y apprendra plein de choses. Parce que bien sûr "Yes we can" Mark. C'est vrai. "Yes we can" mais "No we won't do it mostly and you know it perfectly". On peut "gérer des trucs", "empêcher d'autres trucs", "savoir des trucs", on peut le faire. Mais la plupart du temps on ne le fait pas. J'ai déjà traité mille fois sur ce blog la question du "pourquoi on ne le fait pas" (ou alors pas régulièrement, ou pas complètement) et j'insiste encore une fois sur le fait que Dominique Pasquier démontre remarquablement pourquoi certains d'entre nous le feront encore moins que d'autres au regard de la sociologie et d'une approche "de classe" des usages du web.
  •  
    "Mark Zuckerberg vient de se lancer dans une grosse campagne de communication en publiant une tribune simultanément dans plusieurs très grands journaux dont Le Monde ou le Wall Street Journal. Elle est intitulée : "Je souhaite clarifier la manière dont Facebook fonctionne." Il y rappelle avec raison une première vérité qui est que le métier de Facebook n'est pas de vendre des données personnelles à des annonceurs mais de permettre à des annonceurs d'accéder à un ciblage très fin d'audience pour l'affichage de leurs publicités. La nuance est de taille et je le dis sans aucune ironie.  Mais pour le reste, comment dire ... "
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