Transformers est une trilogie cinématographique de science-fiction (tirée de jeux de figurines des années 80) réalisée par Michael Bay dont les films sont sortis respectivement en 2007, 2009 et 2011 en France.
Surréalisme : automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de tout autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. » (D'après André Breton, Manifestes du Surréalisme, Gallimard)
Article de Nicolas Pierron sous la direction de Edouard Jimenez
Comment expliquer la capacité des réalisateurs asiatiques à représenter la pudeur dans leurs films ? On peut se baser sur les bases de leur culture, à savoir le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme, pour expliquer cette pudeur qui semble inhérente à leur culture.
Article de Florian Jomain
Article de Nicolas Debarle - Depuis le début de sa carrière de cinéaste, David Cronenberg a toujours considéré le corps humain comme son centre d'intérêt capital, son principal objet. Dans chacun de ses films, le corps est toujours placé au centre des événements. Le réalisateur canadien, dans ses interviews, ne cesse de répéter par ailleurs que le corps est le fait primordial de l'existence, que le premier événement de la vie est précisément d'avoir un corps (D'après David Cronenberg, Entretiens avec Serge Grünberg, p.100) La condition humaine selon Cronenberg est avant tout corporelle. Bien que ses films s'inscrivent dans le genre fantastique et pour certains d'entre eux dans celui de l'horreur, ils ne proposent aucune histoire de fantômes et ne font jamais allusion à de quelconques esprits ou autres revenants. La seule horreur envisageable est celle qui provient de l'intérieur de soi : « Chez Cronenberg, il n'y a d'horreur vraie, réellement vécue, que dans le corps » (Charles Tesson, propos rapportés par Serge Grünberg, David Cronenberg, p. 85 n. 4).
Ce cours a pour objectif d'ouvrir un espace de réflexion sur la pratique artistique selon différentes problématiques liant pratique artistique, politique et société(s) : la fonction de l'art et de l'artiste dans les différents types de société; la reconnaissance et la légitimation de l'oeuvre; le rapport aux publics; les relations avec les institutions; les motivations des mouvements sociaux dans le champ social et politique de l'art; l'analyse historique des divers engagements politiques de la pratique artistique, notamment à travers les cas de la musique et du cinéma. Des études de cas illustrent les concepts abordés. Frédéric GIMELLO-MESPLOMB, Maître de conférences
Working paper, Jacques Araszkiewiez, 16 décembre 2003
La question des genres est une question transversale à de nombreux domaines (genres cinématographiques par exemple). On peut tenter de décrire le genre par sa forme intrinsèque : le film policier par exemple. Il présente par définition du suspense, son héros se rapproche généralement de l'Anti-sujet entendu au sens de la grammaire narrative proposée par Algirdas Julien Greimas (il ne progresse pas à la différence du sujet et n'est pas glorifié en fin de parcours). Mais cette définition intrinsèque du genre s'effondre devant le renvoi à de nouvelles définitions et sa tendance tautologique. Si le film policier, c'est le suspense, qu'est-ce alors que le suspense ? Et ne trouve-t-on pas du suspense dans des films non policiers ?
Ce cours magistral, qui s'appuie sur la projection de près de 70 extraits de films (classiques du cinéma, films de genre...), a pour vocation de fournir aux étudiants des outils méthodologiques leur permettant d'approcher les films (documentaires et fictions) tournés pour le cinéma par le biais des techniques de la mise en scène et des techniques narratives. Une attention particulière est apportée à la caractérisation des personnages, la construction du récit et de l'intrigue. Frédéric GIMELLO-MESPLOMB, Maître de conférences
L'image-mouvement est la manière de faire participer le spectateur au temps du film en excitant ses fonctions sensori-motrices. Dans un film fait d'une immense image-mouvement, on peut trouver six types d'image (l'image-perception, l'image-action, l'image-affection, l'image-pulsion, l'image-reflexion et l'image-relation), chacune d'elles possédant plusieurs signes de reconnaissance.
En privilégiant, telle ou telle type de ces six images, on obtient trois grands types de cinéma : le cinéma réaliste avec ses trois types d'images-mouvements (perception, action, affection), le cinéma naturaliste avec l'image-pulsion et le cinéma moderne qui joue sur la rupture des liens sensori-moteurs pour proposer des images mentales dont Alfred Hitchcock est le précurseur. Celui-ci invente en effet l'image-relation et l'image-réflexion.
Cette remarquable synthèse de l'oeuvre de Gilles Deleuze a été réalisée par l'équipe du ciné-club de Caen
Imaginez que vous êtes un jeune sociologue travaillant aux environs de 1907. Lors de vos trajets quotidiens vers l'université, vous voyez les "nickelodéons" se multiplier sur la voie du trolley. Ils semblent fonctionner en continu, le jour et la nuit, et il est rare de ne pas voir une queue devant leurs portes. Parce que votre enfant dépense sans contrôle une quantité extravagante de temps et d'argent à l'intérieur de leurs murs, et montre une fascination extraordinaire, quelque peu incompréhensible, envers les personnages qu'ils présentent et les gens qui les incarnent, peut-être êtes-vous entré vous-même à l'intérieur de l'un d'entre eux pour voir une projection ou deux ? Comment vous serait-il possible de deviner, en dépit de l'ampleur et de la profondeur de vos connaissances, qu'un medium entièrement nouveau et une industrie importante étaient éclos là, qui, à beaucoup d'égards, viendraient déterminer la culture visuelle du XXème siècle ? ...
Olga Hazan, qui enseigne à l'Université de Montréal, a récemment écrit un livre d'histoire de l'art, fort érudit et intéressant, intitulé Le mythe du progrès artistique. Elle y pourfend un certain nombre de lieux communs à la validité douteuse, dont sont responsables les historiens d'art qui l'ont précédée. Or sa préfacière, qui est aussi sa collègue à l'Université de Montréal, après avoir souligné que le prototype de l'historien d'art du passé - celui qui a commis un certain nombre d'erreurs, donc - est "de peau blanche, de sexe masculin et d'origine européenne", nous précise :
"Olga Hazan, elle, est originaire du Moyen-Orient ; on comprend qu'elle n'adopte pas d'emblée le point de vue des histoires générales de l'art".
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Très tôt le cinéma a fasciné André Breton et ses amis. Si la musique a toujours laissé indifférents les membres du groupe surréaliste, si la peinture s'est imposée presque tardivement, le cinéma s'est trouvé, avant même que le groupe ne soit constitué, l'objet d'un culte fervent.
Une fascination immédiate
De même que les mondes futurs ou imaginaires, les mondes passés ont toujours fasciné le cinéma. Avec leurs décors grandioses, leurs costumes chatoyants (on parle souvent de « films en costume » pour souligner leur importance), les films historiques offrent une promesse de grand spectacle et de dépaysement immédiat.
A côté de son célèbre Voyage dans la lune et autres fantasmagories, George Méliès tourne ainsi une Cléôpatre et une Jeanne d'Arc. Mais ce sont deux films produits la même année qui par leur succès vont marquer leur temps et célébrer les noces du couple « cinéma et histoire ». L'Assassinat du duc de Guise (1908) d'André Calmettes est à la fois l'une des premières tentatives de reconstituer une scène historique, et le premier « film d'art », pour reprendre le nom de la société qui le produit : il a été écrit par un académicien, interprété par des comédiens de la Comédie Française, mis en musique par Camille Saint-Saëns. Son succès va sortir le « cinématographe » des baraques de foire et du mépris dans lequel le tiennent les intellectuels, et constituer le film historique comme un genre à part entière. Au même moment Luigi Maggi tourne en Italie Les Derniers Jours de Pompéi (1908), premier avatar d'un genre, le peplum, qui va faire les beaux jours du cinéma italien (Cabiria de Giovanni Pastrone, 1918) puis américain (voir les fresques bibliques de Cecil B. de Mille).
De toutes les émotions provoquées par le cinéma, la peur est sans doute la première de toutes. On raconte que les spectateurs de L'Entrée du train en gare de la Ciotat (1896) des frères Lumière quittèrent la salle terrifiés par ce procédé surnaturel (et ce train fantôme qui fonçait vers eux). A leur suite, des générations de spectateurs allèrent chercher le frisson dans les salles obscures.
Aujourd'hui encore le « fantastique » au sens large est sans doute le plus populaire parmi les genres cinématographiques, le seul en tout cas à avoir ses propres fans et à générer une abondante production éditoriale (presse spécialisée, sites internet).
On a d'ailleurs souvent souligné que le cinéma et le vampirisme étaient nés au même moment (le roman Dracula de Bram Stoker est publié en 1897) : des Vampires (1916) de Louis Feuillade jusqu'à la série Twillight, en passant par les versions de F.W. Murnau (Nosferatu, 1922), Carl Dreyer (Vampyr, 1932), Tod Browning (Dracula, 1931) Terence Fisher (Le Cauchemar de Dracula, 1958), Werner Herzog (Nosferatu, 1978), et Francis Ford Coppola (Dracula, 1992), le cinéma n'a d'ailleurs eu de cesse de réactualiser le mythe, comme s'il lui était consubstantiel.
La comédie est peut-être le genre le plus facile à définir a priori : tout le monde sait qu'une comédie est un film destiné à faire rire. C'est en tout cas le genre plus populaire (les films français qui ont fait le plus d'entrées depuis cinquante ans sont tous des comédies, depuis La Grande Vadrouille jusqu'à Bienvenue chez les ch'tis...), même s'il est loin d'être le plus prestigieux (les grandes récompenses officielles du type César ou Oscar, les prix dans les festivals lui échappent quasiment toujours).
C'est en tout cas un genre qui a tenu un rôle très important dans l'histoire du cinéma. Historiquement, la première fiction du cinéma est une comédie : L'Arroseur arrosé, un film de… 42 secondes des Frères Lumière, faisait partie de la première séance payante du cinématographe du 28 décembre 1895. Par la suite, ce sont les films comiques, assurant à un large public un délassement franc et immédiat, qui vont faire le succès fulgurant de ce divertissement de masse. C'est le règne du « slapstick », héritier de genres populaires comme la farce ou le théâtre de Guignol : personnages très typés voire réduits à une silhouette, rythme effréné (la poursuite est une figure récurrente du genre), avalanche de gags simples et efficaces (chutes, bagarres, tartes à la crème). Certains acteurs et metteurs en scène vont toutefois faire évoluer le genre vers plus de subtilité, à commencer par Charles Chaplin.