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"En 2013, les biblistes francophones ont proposé de changer une phrase de la plus célèbre prière chrétienne, le Notre-Père. « Ne nous soumets pas à la tentation » est remplacé par « Ne nous laisse pas entrer en tentation ». Cette formulation, validée par Rome, pourrait entrer en vigueur dans la liturgie catholique en 2017. Dans un souci d'oecuménisme, réalité très forte chez les biblistes (on pense à l'aventure de la Traduction oecuménique de la Bible, la célèbre TOB), les responsables catholiques francophones ont eu la bonne idée de soumettre le changement aux principales Églises partenaires du monde protestant. Réuni en Synode lors du week-end de l'Ascension à Nancy, l'Église protestante unie de France (EPUdF), qui regroupe luthériens et réformés hors zone concordataire, ont étudié cette évolution qui n'est pas sans signification. Dans sa déclaration finale (à retrouver ici) , le Synode « recommande aux paroisses et Églises locales d'utiliser » la nouvelle version proposée. Non sans avoir louer la tradition oecuménique dans le domaine biblique et signaler leur « reconnaissance » envers le partenaire catholique qui les sollicite. On notera que le Synode n'impose pas, dans la tradition protestante, cette évolution. En effet, selon l'organe officielle de l'EPUdF, « il est impossible de décider d'une traduction univoque concernant certaines expressions de la prière du Notre-Père »."

"ès 1964, les évêques catholiques, les quatre Églises luthériennes et réformées en France et les évêques de trois juridictions orthodoxes s'étaient mis d'accord sur l'adoption d'un texte commun du Notre Père en français. Une commission mixte fut constituée qui aboutit en 1965 à un texte approuvé, côté catholique, le 20 décembre 1965 par Rome et entré en vigueur à Pâques 1966 qui mêle les deux versions du Notre Père données par Luc et Matthieu. Cette version « œcuménique », qui a toujours cours actuellement en France, a ensuite été reçue plus largement par les différentes Églises francophones."

"« Que ton règne vienne » est la deuxième des sept demandes du Notre Père. Julija Vidovic, théologienne serbe, professeure à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (Paris) médite cette requête;"

"Le 19 juin 2016, les primats des Églises orthodoxes présentes en Crète à l'occasion du Saint Concile ont célébré la liturgie de Pentecôte en l'église métropolitaine Saint-Minas d'Héraklion. La célébration était présidée par le patriarche œcuménique Bartholomée, en présence du président de la République de Grèce, M. Prokópis Pavlópoulos. Lors de son homélie, le patriarche a particulièrement développé le thème de l'unité. « Notre mission, c'est l'unité de l'Église orthodoxe et de ses fidèles », a-t-il ainsi déclaré. Une unité ecclésiale qui n'est ni « une quelconque forme fédérative », ni ne résulte « d'un ralliement autour d'une personne ». « Elle émane de notre foi commune et s'y accomplit, foi qui est identique au salut et à la vie éternelle », a expliqué le patriarche Bartholomée. Pour lui, vient ensuite le témoignage de l'Église afin que le monde « voie briller "ses bonnes œuvres", nos ouvrages, qu'il soit réconforté et rende gloire à "notre Père qui est aux cieux". »"

"En adoptant la nouvelle traduction catholique francophone du Notre Père, l'Église protestante unie de France (EPUdf) a pris une décision qui se veut essentiellement « œcuménique », au-delà des nombreux débats théologiques sur cette question."

"Blaise Menu, modérateur de la Compagnie des pasteurs et des diacres de l'Église protestante de Genève revient sur la modification de la traduction liturgique du Notre Père"

"Les discussions autour du Notre Père sont une occasion d'approfondir l'œcuménisme. Pas si simple..."

"Le 4 décembre, après avoir consulté ses membres et sa commission théologique, le Réseau évangélique suisse s'est prononcé en faveur de la nouvelle version du Notre Père. "

"L'Église protestante unie de France, réunie en synode à l'Ascension, discute de la nouvelle traduction du Notre-Père, proposée par l'Eglise catholique."

"Depuis les commencements du christianisme, les chrétiens n'ont cessé de se diviser en de multiples Églises et communautés ecclésiales séparées. On y distingue trois grandes familles : orientaux et orthodoxes, catholiques, anglicans et protestants (luthériens, réformés, évangéliques et pentecôtistes…). Au début du XXe siècle, le mouvement s'est inversé. Pour le témoignage de l'Évangile dans le monde, les chrétiens aspirent aujourd'hui à leur unité visible dans une même foi et une même communion eucharistique, telle est la visée du mouvement oecuménique. Quand nous expérimentons la souffrance vive des séparations, nous désirons travailler à l'Unité. Que faire devant l'ampleur de cette tâche ? Comment s'y prendre ? L'histoire nous montre notre incapacité naturelle à garder l'Unité et notre impuissance à la rétablir quand elle est brisée. « Si le Seigneur ne bâtit pas la maison, les bâtisseurs travaillent en vain » (Psaume 127, 1) ! Nous prions le Père pour obtenir de lui l'unité comme un don. La prière pour l'unité nous jette dans le cœur du Christ où nous trouvons sa prière : « Père, qu'ils soient un pour que le monde croie » (Jean 17, 21). La prière nous ouvre au souffle de l'Esprit Saint et nous ajuste au dessein divin de salut. Nous prions pour l'unité « telle que le Christ la veut, par les moyens qu'il voudra ». Cette prière pour l'unité est le coeur de la Semaine de prière pour l'unité chrétienne mais elle peut également habiter nos prières quotidiennes. Anne-Noëlle Clément "

"Ce dialogue sera l'occasion de croiser un regard catholique et un regard protestant sur cette prière qui accompagne les chrétiens tout au long de leur vie de foi. REGARDS CROISÉS SUR LE « NOTRE PÈRE » avec le cardinal Philippe BARBARIN, archevêque de Lyon et le pasteur Antoine NOUIS, directeur du journal Réforme"

"La Commission des Eglises chrétiennes vous convie à la présentation de la nouvelle traduction du Notre Père Intervention de Mgr Guy de Kerimel et le pasteur Joël Geiser "

"Temps de prière sur notre diocèse Prière diocésaine sur Clermont-Ferrand > Le vendredi 22 janvier à 18h au Temple, rue Marmontel à Clermont-Ferrand Une retransmission sur You-tube sera assurée par le  père Yésuraja Innaci curé de St Verny et St Aubin. > Temps de prière sur la paroisse « Notre Dame des Sources au pays Riomois » : Le mardi 19 janvier à 18h (à l'église Notre Dame du Marthuret pour permettre une retransmission sur la page Youtube de la paroisse)"

"Comme tous les évêque, Mgr Olivier Leborgne a reçu le 4 décembre (2020) un vade-mecum pour l'œcuménisme, proposé par le Conseil Pontifical pour l'Unité des Chrétiens. En effet, les dialogues interreligieux avec les musulmans, provoqués par l'actualité, ne doivent pas nous faire oublier l'œcuménisme qui concerne nos relations avec les frères chrétiens des autres confessions. Dans notre diocèse sont présents des anglicans, des protestants de l'Eglise Protestante Unie de France, des baptistes, et différentes Eglises évangéliques ; sont présents aussi des orthodoxes et des chrétiens de l'Eglise orthodoxe Ethiopienne Tewahedo. En ce qui concerne ces derniers, à leur demande, l'abbé Pierre-Marie Leroy, doyen d'Arras leur a accordé de pouvoir célébrer leur liturgie tous les quinze jours en l'église de Ronville ; pour cela, une convention a été signée entre Mgr JAEGER et l'Archevêque HERYACOS en janvier de cette année.   Si nous ne sommes pas en pleine communion avec ces chrétiens d'autres confessions, nous partageons ensemble ce qui fait le principal de notre foi : nous croyons au Christ mort et ressuscité pour notre salut, nous croyons qu'il nous a révélé le mystère de Dieu, Trinité du Père, du Fils et de l'Esprit Saint ; nous avons reçu un même baptême.   Le vade-mecum reçu par les évêques s'inspire des grands textes publiés depuis le concile Vatican II et son décret « Unitatis redintegratio » notamment l'encyclique de Jean-Paul II « Ut unum sint ».   Il reprend de nombreuses propositions comme de ne pas craindre de prendre l'initiative de la rencontre, prier ensemble quand c'est possible, nous entraider, collaborer pour le service du monde, etc… Noter aussi l'importance de la purification de la mémoire et pouvoir relire ensemble nos histoires comme l'a si bien fait le rapport « Du conflit à la communion » à l'occasion des 500 ans de la Réforme en 2017.

"Quelques lieux de prière recensés dans notre diocèse -Morez : Mercredi 18 janvier à 18h00 - presbytère "Pour une meilleure connaissance du protestantisme" avec le Pasteur Andréas Seybolt et le Père Jean-Marie Bouhans. -Dole : Vendredi 20 janvier à 20h00 - salle du Rallye Témoignage de trois frères de Taizé suivi d'une prière à la manière de Taizé -Champagnole : Vendredi 20 janvier à 18h00 à la chapelle Saint-François Veillée de prière -Clairvaux : Lundi 23 janvier à 20h00 - presbytère Soirée de rencontre et d'échange avec le Père Armand Athias "

" Seigneur Jésus, qui à la veille de mourir pour nous as prié pour que tous tes disciples soient parfaitement un, comme toi en ton Père, et ton Père en toi. Fais-nous ressentir douloureusement l'infidélité de notre désunion. Donne-nous la loyauté de reconnaître et le courage de rejeter ce qui se cache en nous d'indifférence, de méfiance, et même d'hostilité mutuelle. Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi, afin que, de nos âmes et de nos lèvres, monte incessamment ta prière pour l'unité des chrétiens, telle que tu la veux, par les moyens que tu veux."

"Deuil-la-Barre. Voici la sixième fois que les trois communautés chrétiennes, catholique, copte, évangélique, se sont réunies pour une célébration commune de la paix le 11 novembre 2014. Entrecoupés par les beaux chants « Seigneur fais de nous des ouvriers de paix », « Si tu dénoues les liens de servitude », « Vienne la paix sur notre terre » trois temps forts ont été proposés aux participants : le commentaire du pasteur De Pol sur le texte d'Isaïe 58,3-8 ;celui du Père Louis-Marie Chauvet sur l'évangile de Matthieu 25, 31-40 et parmi les prières préparées ensemble par les trois communautés celle pour les chrétiens d'Orient de Madame Nervin Naguib, épouse du Père Moussa. "

"ans les locaux de l'Œuvre d'Orient le Patriarche Younan témoigne de ses attentes pour la visite du Saint Père en Turquie SB Younan SB Younan « Chaque visite que le Saint Père le Pape François fait dans un pays est un temps de grâce pour le pays, pour le peuple, pour les croyants, surtout pour l'Église catholique. Mais un voyage dans un pays où la chrétienté orientale a été enracinée depuis le début de notre ère chrétienne apporte beaucoup de fruits spirituels et appelle les chrétiens à l'unité, il appelle le gouvernement du pays à être fidèle à ses promesses de donner les vraies libertés religieuses aux communautés chrétiennes qui ont été usurpées de leurs biens d'Église, et à ne pas se contenter seulement de déclarations, de mots : il faut concrétiser tout cela, c'est-à-dire redonner le droit à ces communautés chrétiennes qui se sont retrouvées très très réduites suite à beaucoup d'évènements. » "

"En Thiérache, le groupe de lecture biblique a préparé cette prière, avec un partage de la galette des rois. Le Jour J,un membre de la communauté protestante a remplacé la pasteure souffrante, au temple de Landouzy- La-Ville : chants,  témoignages émouvants, écoute de la Parole de Dieu,  construction d'une chaîne pour dire notre union, et homélie du Père Louis Péry ont rythmé cette prière œcuménique. Depuis peu, une fois par mois, des chrétiens se réunissent autour d'un repas convivial. A Saint-Quentin, direction l'église évangélique « Nouveau départ » :  une centaine de chrétiens fervents se sont réunis dans une animation bien partagée pour les prières, chants et lectures : à la guitare, le pasteur Olivier PINCEMIN et à l'homélie, Père François GOLDENBERG . La soirée s'est terminée par un temps convivial. Dans la zone de Château-Thierry, plus de 60 chrétiens se sont réunis en l'église saint-Crépin, où chacun a pu déposer une pierre blanche devant la croix. Un temps fraternel s'est  clôturée la soirée."

"Aujourd'hui commence la grande prière pour l'Unité des chrétiens. Elle se concluera le 25 janvier par la fête de la conversion de Saint Paul. Pour les Père de l'Eglise, pour le Credo de Nicée-Constantinople, comme celui des Apôtres, l'Eglise est une. Toutefois, vu notre fragilité humaine, l'Eglise est blessée en nous. Le Cardinal Journet pensait que les frontières de l'Eglise passaient par notre coeur."