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"Du bon gros trolling comme on l'aime. Depuis ce mardi 8 septembre, un site AuteursEnDanger.com est en ligne et demande «Qui veut faire peur aux auteurs et aux lecteurs»?"

"La ministre de la Culture et de la Communication a présenté, en conseil des ministres, le 11 mars, une communication relative à la lutte contre le piratage des œuvres sur internet. Au-delà de la réponse graduée, elle a précisé que le Gouvernement met en œuvre un plan d'action contre les sites internet de streaming, de téléchargement ou de référencement tirant profit des œuvres piratées, qui comporte les mesures suivantes : La première vise à assécher des modes de financement des sites spécialisés dans la contrefaçon d'œuvres sur internet."

"Artistes, activistes et théoriciens réunis au festival Accè)s( ont contribué à l'e-book «Artisans numériques», qui vient d'être mis en ligne. Makery vous en propose un extrait. Johan Söderberg, chercheur en technologies de l'information, y questionne la propriété intellectuelle à l'heure des fablabs."

"L'industrie culturelle s'est engagée dans une escalade légale et morale qui ferait pâlir n'importe quel alpiniste chevronné. L'outillage utilisé commence à être gravement risqué sur le long terme au niveau des libertés et de la vie de tous les jours. Même pour l'industrie elle-même, le durcissement de l'environnement légal de la propriété intellectuelle devient une balle qu'on se tire dans le pied. Chaque jour l'environnement juridique devient de plus en plus complexe et risqué, la capacité d'innovation et de création s'écrasent. Seuls les copyright-bot et copyright-troll sont florissants. [...] Justifier l'escalade par la volonté de faire survivre le modèle est un manque de recul flagrant mais le faire au nom de la légitimité de sa cause c'est juste être hors sujet. Le poids économique de l'industrie culturelle garantit de tenir encore quelques temps, surtout renforcé par le poids de l'État, mais ça ne fera au final que du poids en plus lors du décrochage. Il serait tellement plus rentable de profiter de ce refuge temporaire pour commencer à descendre et changer de chemin…"

"Do You Love Your Publisher? (Aimez-vous votre éditeur ?) , c'est le thème du sondage effectué par deux auteurs, Harry Bingham (UK) et Jane Friedman (US) auprès de 812 écrivains. L'objectif était de faire le point entre les relations auteurs - éditeurs et de savoir si ces auteurs étaient prêts à passer le pas de l'autoédition. Sur la relation auteur / éditeur 75 % estiment qu'ils ne sont pas sollicités par leur éditeur une fois un livre publié, et seulement 7 % estiment être correctement payés et 25% ne touchent pas d'avance sur recettes de leur éditeur. "

"Pour faire simple, c'est une forme de watermark (filigrane) qui va effectuer des modifications minimes dans le texte pour que chaque copie soit unique (et donc traçable). On pourra dire « oui mais le watermark avec notre e-mail en fin de chaque chapitre est déjà traçable ». Oui c'est totalement vrai, mais le problème, n'est pas tant la traçabilité ou le watermark actuel. Mais plutôt l'idée d'avoir un « watermark DRM » qui modifie le texte."