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"La photo est éloquente à elle seule. Elles sont une soixantaine de mamans, pour la plupart voilées, manifestant dans un quartier réputé difficile de Montpellier en faveur de la mixité scolaire et d'un plus haut niveau d'excellence pour leurs enfants. Elles bloquent la circulation d'un tramway, pour mieux interpeller Philippe Saurel, le maire de la ville. Comment interpréter cette scène, alors que fait rage la contestation de la réforme du collège proposée par Mme Vallaud-Belkacem ? Tout d'abord, il y a le refus du quartier ghetto et a fortiori de l'école ghetto. C'est le contraire du repli communautariste sur une identité d'origine. On veut que les enfants se mêlent aux enfants d'autres origines et sans aucun doute d'abord à ceux que Pierre Bourdieu aurait appelé « les héritiers ». À cette différence près que pour le sociologue cette appellation était péjorative et que pour les mamans montpelliéraines il y a tout avantage à côtoyer les héritiers de tout un passé culturel."

"Mercredi 13 mai, une soixantaine de femmes ont bloqué le tramway pendant une heure au Petit Bard-Pergola, quartier chaud de Montpellier, pour protester contre une modification de la carte scolaire locale. So what, me direz-vous ? Le reportage du Figaro qui nous a informés de ce micro-événement se révèle fort instructif, notamment à travers les propos rapportés de ces mères de jeunes élèves, dont la majorité ne parle qu'arabe et porte le voile islamique."

"Dans la capitale de l'Hérault, une maison d'Église dénommée « L'Escale » vient d'être inaugurée, fruit d'une longue réflexion menée auprès des habitants d'un nouveau quartier."

"Lors de son déplacement à Montpellier, le chef de l'État a été alerté par une femme d'un quartier populaire sur le manque de mixité sociale. Mais l'enjeu est-il vraiment social ou bien plutôt celui d'une mixité culturelle battue en brèche par la constitution d'une contre-société animée par des sentiments anti-français ?"

"L'action Catholique Ouvrière (l'ACO) vous invite à un partage sur le thème de : L'abstention et la citoyenneté Au fil des scrutins, et quelle que soit leur nature, l'abstention augmente et gagne du terrain chez les jeunes de moins de 35 ans, mais aussi pour les personnes en précarité et pour les classes populaires en général. En effet la désindustrialisation de nos régions a apauvri certains quartiers, des zones rurales ou péri-urbaines, et créé ainsi des déserts militants, même si cela seul ne suffit pas à expliquer un tel désaveu de participation aux processus de décisions que représentent les élections, le phénomène est inquiétant. La division en secteurs marchandisés, individualisés, communautarisés entraîne une fracturation des groupes d'individus diminuant ainsi le désir de faire société ensemble. Ceci est néfaste aussi à l'engagement citoyen. Toutes ces réalités renforcent l'exclusion ou le sentiment d'exclusion qui est un des facteurs importants de l'abstention. « En chaque nation, les habitants développent la dimension sociale de leurs vies, en se constituant citoyens responsables au sein d'un peuple, et non comme une masse asservie par les forces dominantes ». (pape François, La joie de l'Évangile, 220) Voter est-il le premier ou le dernier pas dans un engagement citoyen ?"

"Une soixantaine de mamans d'un quartier difficile sont mobilisées contre une évolution de la carte scolaire qui risque, selon elles, de ghettoïser davantage ce quartier enclavé."

"Vandalisée, une église montpelliéraine demande de l'aide à la communauté musulmane, qui décide de se mobiliser. "