"La question du mal et de la souffrance a toujours interrogé l'Homme. Les philosophes et les théologiens ont toujours cherchés à accompagner l'Homme dans son questionnement. Ensemble, nous approfondirons la dimension anthropologique, philosophique et théologique."
"Le sens chrétien du corps
Une réflexion de notre évêque, Mgr Bernard Housset, à propos de la Toussaint.
Cette fête de la Toussaint 2014 nous invite à l'espérance, tout en nous faisant réfléchir à notre mort. Les pratiques qui accompagnent celle-ci sont concernées par une évolution importante. Comme chacun le sait, la crémation (appelée incinération récemment encore) prend de plus en plus d'importance. Sa pratique, de 0,5 % en 1980, est passée à 30 % des enterrements en 2010. Certains spécialistes pensent même qu'elle sera demandée par 50 % des Français en 2020, c'est-à-dire demain.
Plusieurs raisons - qu'il serait trop long de présenter - expliquent cette progression. Je voudrais simplement rappeler que l'Eglise catholique a évolué par rapport à la crémation. A l'heure actuelle, elle ne voit pas d'objection majeure à cette pratique, puisque celle-ci n'est plus voulue pour s'opposer à la foi chrétienne. Pas de contradiction entre la crémation et les convictions de l'Eglise par rapport au sens chrétien du corps. Quelles sont-elles ?
Tout d'abord un grand respect
Pour quelles raisons ? Simplement parce que chacun de nous est une personne créée par Dieu et procréée par ses parents. Notre corps est voulu par Dieu Créateur. De plus, nous croyons que Dieu le Fils s'est incarné dans un corps humain véritable, qui n'était pas une simple apparence. Enfin notre corps est appelé à ressusciter comme le Christ et grâce à Lui.
Pour ces trois raisons (Création, Incarnation, Résurrection), notre corps possède une grande dignité et mérite un réel respect, sans en faire une idole ni le considérer avec dédain.
D'ailleurs, lors des obsèques chrétiennes, le corps est désigné par les expressions « le défunt » ou « le corps du défunt », qui se réfèrent à une personne, contrairement aux mots « cadavre », « cendres » ou « restes ».
De plus, notre foi chrétienne nous invite fermemen
"Je me retiens de laisser libre cours à ma colère mais, aussi bien intentionné ait-il éventuellement pu être, c'est la colère qui me prend lorsque je lis qu'à ce fils, le docteur Bonnemaison répond : « j'aimerais vous faire comprendre ce qui a dicté mon choix. Vous êtes en souffrance parce que vous n'avez pas compris« . Non ! Il est en souffrance parce que vous avez choisi seul, parce que vous n'avez pas imaginé le consulter, parce que vous leur avez « volé les derniers instants » !"
"Orphelin de mère dans une patrie occupée ; une vie de prêtre clandestine dans un pays sous le joug communiste ; plusieurs balles dans le corps lors de l'attentat du 13 mai 1981 ; le handicap humiliant de la maladie de Parkinson ; une vieillesse en forme d'agonie… Karol Wojtyla fut un pape de la joie mais aussi un homme de souffrance. À laquelle il consacra une admirable lettre[1]. Extraits."
"Le mal s'oppose au dessein de Dieu. Les difficultés de toutes sortes jalonnent notre existence. Parfois écrasés d'accumulation de soucis, frustrations, trahisons, déceptions, échecs, maux et malheurs, certains se demandent s'ils ne sont pas la cible ou la victime de forces maléfiques. Et de nombreuses personnes pensent trouver auprès de voyants, mages, médiums, exorcistes auto-proclamés, désenvoûteurs, chamans et sorciers en tout genre un remède à leurs souffrances, physique, psychique et spirituelle.
Pour nous chrétien ce n'est pas là la bonne réponse elle peut même aggraver ces malaises et ces souffrances. C'est vers le Dieu de Jésus Christ que nous sommes appelés à nous tourner pour lui demander dans la prière : protection, libération et délivrance. Prier, célébrer l'exorcisme n'est pas un acte magique c'est choisir de s'ouvrir à Dieu, de se laisser guider par Jésus et son Evangile et c'est dans la foi, une foi qui pacifie, que nous pourrons vivre tout cela.
Vous êtes en difficulté, dans le désarroi, vous avez besoin d'être écouté dans le respect, d'être accompagné et soutenu pour traverser cette épreuve, et essayer de trouver un chemin de vie :
N'hésitez pas à prendre contact avec le service de l'exorcisme. "
"Alors que les obsèques du pape François ont eu lieu samedi 26 avril à Rome, Christophe Dickès revient sur le motu proprio Traditionis custodes, que le pape avait rendu en 2021. Encadrant la célébration de la messe tridentine, ce tour de vis a entraîné selon lui une souffrance dont le prochain pape devra s'occuper."
"Célébrant les fêtes de Pâques sans la présence physique des fidèles, le pape François a tenu à y faire résonner le désarroi d'un monde « opprimé par la pandémie » pour lequel il a appelé à une « contagion de l'espérance »."
"« En adorant la Croix, nous revivrons le chemin de l'Agneau innocent immolé pour notre salut. Nous porterons dans notre esprit et dans notre cœur les souffrances des malades, des pauvres, des exclus de ce monde; nous rappellerons les "agneaux immolés" victimes innocentes des guerres, des dictatures, des violences quotidiennes, des avortements… », explique le pape François qui a évoqué le Vendredi Saint dans sa catéchèse de ce mercredi 31 mars 2021 sur le Triduum pascal."
"Notre Eglise diocésaine, comme toute l'Eglise, doit témoigner de la victoire du Christ et de son amour sur le mal. Cela nous invite à regarder en face les maux que nous souffrons, personnellement et collectivement, dans notre Eglise et dans notre société, et à y projeter la lumière de la résurrection du Christ. Cette lumière est miséricorde en même temps qu'elle est vérité. Elle est espérance en même temps qu'elle est compassion. Elle est force intérieure en même temps qu'elle est acceptation de la faiblesse. Elle est confiance en même temps qu'elle est souffrance. Jésus ressuscité peut pénétrer nos cœurs fermés, comme l'était la maison des apôtres, et y mettre sa présence de paix. A ses apôtres il se montre vivant d'une vie nouvelle, et pourtant il leur montre ses plaies. Car la résurrection n'a pas effacé sa vie, elle ne laisse pas de côté les blessures, mais elle les montre comme les signes d'une victoire, celle que Dieu a remportée sur le mal, la violence, le mensonge, le péché, qui ont provoqué ces blessures et sa mort. De même sommes-nous invités à regarder nos blessures à la lumière de l'amour de Dieu qui peut les cicatriser et les remplir de sa vie."
"Le pape François vient d'autoriser la publication du décret sur les vertus héroïques d'un adolescent italien, Angiolino Bonetta, mort à 14 ans en 1963."
"En priant, l'homme doit « tout faire entrer en dialogue » avec Dieu : « la joie comme la culpabilité, l'amour comme la souffrance, l'amitié comme la maladie », a estimé le pape François lors de l'audience générale, ce mercredi 24 juin."
"Quand Jésus appelle ceux qui le suivent à prendre leur croix, il ne les appelle pas à désirer la souffrance, mais à s'unir à lui en se donnant par amour."
"Cette semaine, la Foi prise au mot évoque un sujet qui, habituellement fait couler beaucoup d'encre et déclenche les passions. Nous avons tous en tête d'impressionnantes images de corps qui se tordent et de prêtres aux yeux exorbités intimant au démon l'ordre de sortir de ce corps. Cette émission va vous convaincre que les exorcistes ne sont ni des magiciens, ni des psychologues, et qu'ils n'ont pas de superpouvoirs, mais que, d'hier à aujourd'hui, ce sont des ministres de l'Église qui cherchent avant tout à accompagner des frères plongés dans la souffrance en les aidant dans leur combat contre le malheur comme nous l'expliquent le Père Henri Gesmier et Olivia Legrip-Randriambelo."
"L'équipe diocésaine "Diaconia 2013" vous propose de participer à cette dynamique pendant le temps de l'Avent, qui est à la fois un temps d'écoute des souffrances et des espoirs des personnes et des peuples… un temps d'accueil de la vie et un appel à un nouveau regard sur nos proches."
"Homélie de Mgr Emmanuel Gobilliard pour la solennité de la Toussaint 2016
Dans l'Evangile on ne trouve rien qui pourrait ressembler à du langage convenu, à du politiquement correct qui ne nous dirait que des banalités. Il y a même souvent des passages qui sont difficiles à comprendre et même, qui peuvent choquer. C'est le cas évidemment de cet évangile des béatitudes. Comment peut-on, en effet, entendre sans réagir des paroles du style : « Bienheureux ceux qui pleurent, bienheureux les pauvres, bienheureux si on vous persécute et si on vous insulte ». Notre foi ne peut se satisfaire d'aucune souffrance et il est faux de dire que Jésus parle de récompense éternelle qui serait promise à ceux qui ont bien souffert en silence et sans faire trop de vague. Nous savons que la vie éternelle est déjà commencée. Nous savons aussi que Jésus a dit une autre béatitude bien connue : « Venez les bénis de mon Père : j'avais faim et vous m'avez donné à manger, soif et vous m'avez donné à boire. J'étais pauvre, nu, en prison et vous m'avez visité… »"
"Dans son ministère de prêtre exorciste le Père Jean-Régis Fropo a fait un double constat : le Rituel du baptême des petits enfants de 1970 a été tant expurgé qu'il ne combat pas l'influence démoniaque pouvant opérer dès la naissance et même dans la vie intra-utérine, comme les sept exemples qu'il donne le montrent.
J'ai été prêtre exorciste dans le diocèse de Fréjus-Toulon (Mgr Dominique Rey) de 2005 à 2014 et j'ai reçu des centaines de personnes en souffrances diverses et pour des causes souvent mélangées, psychologiques et maléfiques. Plusieurs cas rencontrés dans mon ministère en France et à l'étranger m'ont alerté sur la question du Rituel utilisé lors du baptême des petits enfants. Ces cas sont les suivants."
"Le 11 novembre 1918, marque la fin des combats de la Grande Guerre (1914-1918), une guerre qui fit plus de 8 millions de morts, d'invalides et de mutilés. Depuis 2014, nous commémorons le centenaire de la première guerre mondiale. Une commémoration marquée cette année par les batailles de Verdun et de la Somme. Territoires qui ont, par le biais de leurs diocèses respectifs, rendu hommage en collaboration de l'État Français et Allemand au sacrifice de ces soldats venus de toutes les régions de France et de nombreux pays.
Dans notre diocèse nous rendions hommage aux victimes de la Grande Guerre au travers d'une exposition organisée à la Maison Diocésaine en janvier 2016, "Des Chrétiens dans la Grande Guerre". Cet événement avait attiré beaucoup de Vosgiens, jeunes et moins jeunes, pour relire l'horreur, la souffrance et le vécu de ces si-nombreux soldats."