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Michel Roland-Guill

How people read online: Why you won't finish this article. - Slate Magazine - 0 views

  • The more I type, the more of you tune out. And it’s not just me.
  • lots of people are tweeting out links to articles they haven’t fully read.
  • There’s a very weak relationship between scroll depth and sharing.
  • ...1 more annotation...
  • articles that get a lot of tweets don’t necessarily get read very deeply.
Michel Roland-Guill

The bread machine effect: Why it doesn't matter if most people prefer print «... - 0 views

  • e-reader buyers are likely to buy a lot more books than print readers, meaning they’re going to wield market power out of proportion to their numbers
  • those people who stick with print. They might enjoy old-fashioned reading more, but I’ll bet that, on average, e-reader owners get to do a lot more of it.
Michel Roland-Guill

Dueling Surveys Say 75% of Americans Like Paper Books And 70% Like eBooks - The Digital... - 0 views

  • About 82 percent of Power Buyers (consumers who acquire e-books on a weekly basis) say they prefer e-books over print and nearly 70 percent of Non-Power Buyers say they now prefer e- over print.
  • If three-quarters of an undefined survey group likes paper but a majority of the actual customer base likes digital, what are the chances that most of that 75% don’t buy very many books in the first place?
Michel Roland-Guill

Petite Poucette : la douteuse fable de Michel Serres | Revue Skhole.fr - 0 views

  • l’extériorisation technique, y compris cognitive, peut bien être considérée comme constitutive de l’histoire de l’humanité.
  • les artefacts humains extériorisés posent aux sociétés humaines des problèmes spécifiques et cruciaux d’appropriation collective et individuelle, dont l’issue n’est jamais donnée d’avance mais toujours marquée par des ambivalences, des tensions et des luttes
  • les technologies du numérique pourraient même constituer la base d’une rupture à l’égard du modèle économico-politique dominant, ainsi que des auteurs aussi différents que Bernard Stiegler ou Jérémy Rifkin par exemple cherchent à le démontrer et à la promouvoir : passer d’un modèle productiviste et consumériste, qui tend à déresponsabiliser les acteurs, à ce que Stiegler nomme une « économie de la contribution »[12], dépassant l’opposition producteur-consommateur et redonnant aux citoyens une emprise sur leur vie individuelle et collective.
  • ...11 more annotations...
  • Ce qui s’est donné à soi-même le nom trompeur de « société de la connaissance », et dont le développement est de fait de plus en plus aux mains de quelques grandes multinationales (en particulier les « Big Four » de l’Internet[10]), fonctionne pour le moment surtout comme un nouveau capitalisme « cognitif » reposant sur l’exploitation industrielle de l’énergie psychique et des systèmes nerveux : les savoirs et les actes psychiques y sont d’abord traités comme une matière première à exploiter, une fois réduits à des données informationnelles susceptibles d’être soumises au calcul informatique.
  • transmettre une culture n’est pas seulement enregistrer de multiples données et s’assurer de leur disponibilité : c’est, beaucoup plus largement et profondément, assurer l’héritage de certaines « traditions » déterminées de pensées, de pratiques, de goûts et même de valeurs, portées par des « œuvres » du passé, non pour les reproduire à l’identique ou les sacraliser, mais pour permettre leur reprise, leur prolongement, leur critique, et même leur dépassement
  • un propos radical, dont les conclusions peuvent faire penser, paradoxalement[15], au projet d’Ivan Illitch d’une société « déscolarisée », utopie qui serait désormais réalisable par le truchement des nouvelles technologies
  • l’extériorisation objectivée des connaissances et des opérations cognitives étant considérée comme complète et achevée, la tâche éducative n’a plus ni objets (la « fin de l’ère du savoir », des disciplines organisées en « sectes » et du livre étant annoncée[18]), ni sujets (les enfants devant être désormais « présumés compétents »[19]), ni agents (les « porte-voix » qu’étaient les maîtres jusqu’alors n’ayant plus rien à dire ni personne pour les écouter : « fin de l’ère des experts »[20]), et les dispositifs institutionnels de la transmission de la mémoire sociale (les « cavernes » prisons que furent les écoles et les universités[21]) n’ont plus qu’à disparaître, enfin.
  • « Petite Poucette va devoir réinventer une manière de vivre ensemble, des institutions, une manière d’être et de connaître… Débute une nouvelle ère qui verra la victoire de la multitude, anonyme, sur les élites dirigeantes, bien identifiées ; du savoir discuté sur les doctrines enseignées ; d’une société immatérielle librement connectée sur la société du spectacle à sens unique. ».
  • Ainsi, « apprendre » à lire et à écrire – enjeu central de la scolarité obligatoire des enfants – consiste à la fois dans l’acquisition de savoirs-faire élémentaires mobilisant la main et l’œil, dans la construction d’un rapport réflexif global au langage et aux signes[25], et dans l’ouverture critique à des formes multiples de discours et de représentations portées par un vaste corpus d’œuvres écrites[26].
  • Le psychologue russe Lev Vygotski a fortement souligné ces effets d’entrainement que l’apprentissage scolaire a vocation à produire à l’égard du développement spontané, et qui expliquent son allure générale d’éducation « artificielle » : l’école s’adresse non pas à ce que l’enfant sait déjà faire – son niveau présent de développement -, mais à ce qu’il ne sait pas encore faire de manière autonome tout en étant déjà à sa portée sous la conduite de l’adulte[27], selon une dynamique de « devancement » qui ne saurait avoir lieu d’elle-même sans la mise en place d’un dispositif réglé et directif d’apprentissage, porteur d’une certaine « discipline formelle »[28].
  • réduire de manière outrancière, comme le fait M. Serres, le rôle des enseignants jusqu’ici à celui de simples « porte-voix de l’écriture » ne faisant qu’oraliser des contenus appris par cœur à des enfants « transis », sommés de les recevoir passivement « bouche cousue, cul posé »[31], c’est choisir d’ignorer tout ce qui fait l’intérêt et même la nécessité de la relation maître-élève, pour tout homme qui veut apprendre : un commerce vivant et prolongé avec une personne qui sait plus et mieux que nous, capable de nous faire entrer progressivement dans un certain univers de pensées et de pratiques, parce qu’il a lui-même déjà appris à s’y orienter.
  • laisser Petite Poucette dans un face à face direct avec le savoir objectivé sur la Toile, ce n’est pas d’emblée faire d’elle une « conductrice » active (plutôt qu’une « passagère » spectatrice[32]), ni faire droit à sa « demande » en la libérant de l’imposition de « l’offre »[33], c’est bien plutôt prendre le risque de l’abandonner désarmée à la puissance brute de captation d’innombrables contenus disponibles en ligne, tels que les marchands de symboles en organisent et en exploitent la diffusion intensive.
  • les dernières pages du livre de Serres, dans lesquelles celui-ci rend hommage à Michel Authier[40], célèbre la « pensée algorithmique »[41], appelle à l’avènement de « l’idée de l’homme comme code »[42] et à la mise au point d’un « passeport universel codé »[43], relèvent d’une prophétie très ambivalente : « Dans des ordinateurs, dispersés ailleurs ou ici, chacun introduira son passeport, son Ka, image anonyme et individuée, son identité codée, de sorte qu’une lumière laser, jaillissante et colorée, sortant du sol et reproduisant la somme innombrable de ces cartes, montrera l’image foisonnante de la collectivité, ainsi virtuellement formée. De soi-même, chacun entrera en cette équipe virtuelle et authentique qui unira, en une image unique et multiple, tous les individus appartenant au collectif disséminé, avec leurs qualités concrètes et codées. »[4
  • Ce risque d’un tel devenir-insecte, c’est ce que le philosophe académicien ne veut pas voir, entrainé par l’euphorie lyrique de son propos.
Michel Roland-Guill

The Best Device For Reading Is Still the Phone In Your Pocket - 0 views

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    For long-time book lovers, reading on an electronic device can be disorienting experience. The most obvious choice for those going down the e-book path is a device like the Kindle, completely and utterly dedicated to emulating the traditional expe...
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    For long-time book lovers, reading on an electronic device can be disorienting experience. The most obvious choice for those going down the e-book path is a device like the Kindle, completely and utterly dedicated to emulating the traditional expe...
Michel Roland-Guill

Du livre au web : l'usage du livre électronique diminue-t-il ? | La Feuille - 3 views

  • Avec le passage des pages des liseuses à l'écran des tablettes, les lecteurs sont bel et bien en train de passer de la page à l'écran.
  • Le risque d'enfermer les livres uniquement dans des conteneurs dédiés est de laisser sur le côté ceux qui ne lisent pas. Ceux qui ne lisent pas n'iront pas se perdre dans l'iBookstore d'Apple. Ils liront peut-être d'autres choses en ligne, mais n'arriveront jamais jusqu'aux livres.
  • Quand on regarde l'usage des tablettes et smartphone, la lecture (de livre) occupe une part toujours plus faible des usages à mesure que le nombre d'utilisateurs augmente.
  • ...2 more annotations...
  • Quand on observe la fréquence d'usage des applications de lecture par semaine et dans la durée, on se rend compte qu'entre 2009 et 2012, l'usage des applications de lecture s'est effondré. En 2009, on utilisait des applications de lecture très fréquemment chaque semaine, mais sur une durée assez courte (le temps de lire le livre), en 2012, la fréquence d'accès à une application de lecture est tombée et la durée de lecture s'est allongée. Les livres électroniques ne sont plus dans les usages intensifs sur une période de temps limitée, mais sont entrés dans la catégorie des usages occasionnels.
  • On comprendra alors qu'éditeurs comme auteurs commencent à envisager sérieusement à exploiter d'autres canaux de diffusion, comme le web. Le livre électronique ne se suffira pas à lui-même. Le moment e-book n'est pas clos, mais on sent qu'il est déjà en train de tourner.
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