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Home/ Lecture et écriture du texte numérique/ Group items tagged livres numériques

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Michel Roland-Guill

Du livre au web : l'usage du livre électronique diminue-t-il ? | La Feuille - 3 views

  • Avec le passage des pages des liseuses à l'écran des tablettes, les lecteurs sont bel et bien en train de passer de la page à l'écran.
  • Le risque d'enfermer les livres uniquement dans des conteneurs dédiés est de laisser sur le côté ceux qui ne lisent pas. Ceux qui ne lisent pas n'iront pas se perdre dans l'iBookstore d'Apple. Ils liront peut-être d'autres choses en ligne, mais n'arriveront jamais jusqu'aux livres.
  • Quand on regarde l'usage des tablettes et smartphone, la lecture (de livre) occupe une part toujours plus faible des usages à mesure que le nombre d'utilisateurs augmente.
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  • Quand on observe la fréquence d'usage des applications de lecture par semaine et dans la durée, on se rend compte qu'entre 2009 et 2012, l'usage des applications de lecture s'est effondré. En 2009, on utilisait des applications de lecture très fréquemment chaque semaine, mais sur une durée assez courte (le temps de lire le livre), en 2012, la fréquence d'accès à une application de lecture est tombée et la durée de lecture s'est allongée. Les livres électroniques ne sont plus dans les usages intensifs sur une période de temps limitée, mais sont entrés dans la catégorie des usages occasionnels.
  • On comprendra alors qu'éditeurs comme auteurs commencent à envisager sérieusement à exploiter d'autres canaux de diffusion, comme le web. Le livre électronique ne se suffira pas à lui-même. Le moment e-book n'est pas clos, mais on sent qu'il est déjà en train de tourner.
Alexandre Serres

Une chronologie du livre numérique des origines à nos jours - Les univers du ... - 1 views

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    Marie Lebert. "Une chronologie du livre numérique des origines à nos jours", 2 mars 2016
Alexandre Serres

Etude des perceptions et usages du livre numérique - Enseigner avec le numéri... - 0 views

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    HADOPI "Etude des perceptions et usages du livre numérique"
Michel Roland-Guill

Nous sommes ce que nous lisons - Voix Haute - 1 views

  • Car l’opposition lecture segmentaire vs séquentielle a donné lieu à de nombreuses publications au cours des derniers mois, dans lesquelles des spécialistes s’alarmaient de ce que les outils numériques nous déshabituent de la lecture suivie, patiente, linéaire, qu’ils n’étaient pas loin de nous présenter comme définitoire de la culture livresque. Or, avec Darnton, nous découvrons—ou redécouvrons—que ce n’est pas le cas. Celui-ci nous explique que la pratique des recueils de citations « se répandit partout en Angleterre au début de l’ère moderne, chez les simples lecteurs, mais aussi chez les écrivains célèbres comme Francis Bacon, Ben Jonson, John Milton et John Locke. Elle impliquait un mode particulier d’appréhension du verbe imprimé. À la différence des lecteurs modernes, qui suivent le mouvement d’un récit du début à la fin (sauf s’ils sont “nés avec le numérique” et cliquent à travers les textes sur des machines), les Anglais à cette époque lisaient par à-coups et sautaient d’un livre à l’autre. »
  • « Ils avaient toutes sortes d’opinions et lisaient toutes sortes de livres ; mais ils lisaient de la même manière—de façon segmentaire, en se concentrant sur des petits bouts de texte et en sautant d’un livre à l’autre, plutôt que de façon séquentielle ainsi que le feraient les lecteurs un siècle plus tard lorsque l’essor du roman encouragea l’habitude de découvrir les livres de la première à la dernière page. La lecture segmentaire contraignit ses praticiens à lire de façon active et à imposer leur propre grille sur ce qu’ils lisaient » [3].
  • William Drake—« lecteur vorace et acteur de second rôle dans les conflits qui ébranlèrent l’Angleterre de 1640 à 1660 »—, à propos duquel il indique qu’il « comprenait la lecture comme une digestion, un processus pour extraire l’essence des livres et les incorporer en soi. Il préférait des morceaux de texte de la taille d’une bouchée et qui pouvaient être utiles dans leur application à la vie quotidienne. Car la lecture ne devait pas viser l’érudition ; elle devait aider l’homme à aller de l’avant dans la vie et ses morceaux les plus profitables prenaient la forme de proverbes, de fables et même de devises écrites dans des livres d’emblèmes » [4].
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  • « Lorsque Hugues lit, il moissonne ; il cueille les grains dans les lignes. Il sait que Pline faisait remonter l’étymologie de pagina, page, à l’espalier. Les lignes de la page étaient les fils du treillage qui supporte le raisin. Quand il cueille le fruit des feuilles de parchemin, les voces paginarum lui sortent de la bouche, comme un léger murmure si elles sont destinées à son oreille, ou recto tono s’il s’adresse à la communauté des moines » [5].
  • Ce qui nous amène à concevoir une nouvelle opposition entre les lectures qui tendent à s’approprier certains fragments de texte pour s’en nourrir et s’en trouver plus fort, et, d’autre part, les pratiques de ceux qui ne souhaitent rien mieux que se voir embarquer, emporter par le texte, de préférence un roman, aussi loin que possible du monde qu’ils habitent et de la morale commune.
  • « Questo vecchio libro è un diario. L’autore non ha altra ambizione e crede che anche i grandi poeti non ne avessero altre, se non quella di lasciare una sua bella biografia. Le sue poesie rappresentano dunque i suoi tormenti formali, ma vorrebbe si riconoscesse una buona volta che la forma lo tormenta solo perché la esige aderente alle variazioni del suo animo, e, se qualche progresso ha fatto come artista, vorrebbe che indicasse anche qualche perfezione raggiunta come uomo » 
Michel Roland-Guill

Pourquoi les outils de lecture de livres électroniques ne sont-ils pas plus i... - 0 views

  • Les logiciels qui équipent nos terminaux de lecture électronique ont besoin d'une révolution, non pas tant pour améliorer la lecture, que pour l'organiser.
  • Joe Wikert
  • (et dire que nombre de terminaux de lecture ne permettent encore même pas d'utiliser ce type d'outils pour faire glisser des contenus web dans son appareil de lecture !
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  • arrêtez de croire que nous ne lirons que des "livres" sur nos appareils de lecture (et surtout que les livres que vous vendez !) : permettez-nous d'y lire le web d'une manière optimale.
  • Permettez-moi de mettre des tags sur les contenus.
  • Il serait temps de s'écarter des métaphores du monde physique pour s'appuyer sur les capacités des appareils numériques à aider leurs clients à gérer leurs contenus et à atteindre leurs objectifs de lecture.
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    "Pourquoi les outils de lecture de livres électroniques ne sont-ils pas plus intelligents ?"
Michel Roland-Guill

Lecture numérique - Focus sur la lecture numérique - 1 views

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    Ce blog a pour ambition de développer le sujet du numérique. Que ce soit pour la presse, les livres ou encore les différents supports utilisés, nous aborderons
Michel Roland-Guill

Vers une culture numérique lettrée ? | skhole.fr - 0 views

  • « Ce qui importe ce n’est pas de lire, mais de relire » J-L Borgès
  • Comme l’a bien montré Alexandre Serres[1], cette logique adaptative, à fondement comportementaliste et à visée principalement économique, est manifeste dans un grand nombre de textes internationaux, notamment politiques, qui posent la nécessité d’enseigner cette « maîtrise » ou « culture de l’information » (Information Literacy) aux jeunes générations. Ainsi par exemple, en France, la « Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école » de 2005 intègre désormais au « socle commun » de connaissances et de compétences la « maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication »[2].
  • Dans des études qu’il a menées sur les pratiques de lecture numérique, Alain Giffard[12] qualifie de « pré-lecture » l’acte de lire le plus couramment pratiqué lorsque l’on navigue sur le Web : la lecture y ressemble à une sorte de scannage, fait de repérage et de sélection, au mieux d’un pré-montage ; et il distingue cette forme de lecture numérique de la « lecture d’étude », classique, livresque et lettrée, telle qu’elle s’est constituée historiquement depuis le Moyen-Âge autour de l’objet-livre. Or, cette pré-lecture a précisément les caractéristiques du mode d’attention très réactif et volatil entrainé par la surexposition aux médias : elle se révèle réactive/instable, multidirectionnelle/superficielle. Ainsi Alain Giffard montre que le risque est grand que la « pré-lecture » numérique devienne la « lecture de référence » des prochaines générations de collégiens, qui font partie de ce que l’on appelle les « digital natives », ce qui pourrait rendre quasiment impossible l’enseignement et la pratique de la lecture lettrée : « Technique par défaut, risque de confusion entre pré-lecture et lecture, entre lecture d'information et lecture d'étude, entre les différentes attentions, place de la simulation, contexte d'autoformation, arrivée de la génération des "natifs du numérique" dont certains prennent la lecture numérique comme référence: tous ces éléments peuvent se combiner. Le risque est grand alors de ce que certains chercheurs anglais appellent "reading without literacy", une lecture sans savoir lire qui est la forme la plus menaçante d' " illettrisme électronique ". »
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  • On peut soutenir en effet que cette pré-lecture n’est pas une « véritable » lecture, parce que lire – de manière soutenue, profonde ou attentive - c’est toujours déjà relire, et (re)lire c’est en un sens toujours déjà écrire.
Alexandre Serres

ARL PACA's videos on Vimeo - 0 views

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    Conférence du 28 novembre 2011. Les Métamorphoses numériques du Livre II, Aix-en-Provence, colloque organisé par l'Agence régionale du Livre Paca. 20 vidéos
Michel Roland-Guill

Kindle paperwhite : l'effroyable catastrophe - 0 views

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    "@Thierry Merci pour ce test: j'attendrai la prochaine génération de liseuse retro-éclairée. Le poids et la réactivité sont essentiels effectivement. @Hubert La partie est peut-être jouée effectivement mais ce serait alors dommage. Je ne suis pas raisonnable: j'ai une liseuse et une tablette, plus exactement, depuis peu, une tablette 7 pouces et effectivement pendant un temps je me suis demandé si ma liseuse n'était pas devenue inutile. Et bien non: la liseuse reste le "lieu" de la lecture (annotatrice éventuellement). Trois raisons: - le poids (et la taille): je l'ai toujours dans une poche intérieure de mes vestes, je l'oublie lorsque je n'en ai pas besoin; - la 3G Amazon qui me donne partout la possibilité de charger mes livres, en acheter éventuellement, et les articles que j'envoie sur le Kindle via klip.me; - la faible connectivité (à l'importante nuance supra): je sais que lorsque je prend la liseuse je vais lire, pas jeter un coup d'oeil à mes mails ou à Facebook, etc. A quoi en rajouter une 4e: le prix, pas seulement au moment de l'achat mais dans l'usage quotidien, lorsque je sors ma liseuse je ne sors pas un luxueux machin qui exciterait l'envie autour de moi (dans le tram, dans la rue, etc.) et je n'ai pas le stress du risque de l'oublier dans un café, dans le train, etc. La partie semble jouée effectivement (et du coup il semble que Bezos ait bien joué avec sa tablette Fire) mais je ne peux m'empêcher d'espérer que ce ne soit pas tout à fait bouclé: http://www.idboox.com/economie-du-livre/450-000-readers-vendus-en-allemagne/"
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