Autre déclinaison prometteuse pour les exosquelettes : l’industrie. Un néologisme existe déjà : la « cobotique » (pour robotique collaborative). Les « cobots » sont donc des robots assistant leur utilisateur ou porteur dans une tâche manuelle. A la différence de la robotique classique, ils ne sont pas autonomes : ils doivent accompagner intuitivement les mouvements du travailleur et le soulager de son effort (d’où l’idée de « collaboratif »).
La vocation première des exosquelettes industriels, qu’ils soient fixes ou mobiles, serait donc de réduire la pénibilité de certaines tâches répétitives impliquant le port d’une charge lourde et prévenir ainsi blessures et problèmes de santé pouvant en résulter.