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"Masculinité perdue. Grosse prime à qui la retrouvera. À en croire l'article publié dans Le Monde du 28 décembre et intitulé : « Des catholiques veulent rendre à l'Église sa virilité », les catholiques du genre mâle seraient à la recherche de leurs attributs perdus. D'où l'idée, dans des chapelles « masculinistes », de camps et séminaires réservés aux hommes, pour expurger d'eux la part féminine, semble-t-il... Pas étonnant, me suis-je dit : à force de fréquenter des prêtres de plus en plus ensoutanés, voulant revenir à la belle époque des enfants de Marie, et des évêques un peu cocottes, soignant leur look et sortant de chez la modiste et le bijoutier avec mitres et bagouses, pas étonnant qu'il y ait du jeu dans le genre…"

"Le Pape François, rappelant au cours de la fête de l'Assomption l'anniversaire de Mulieris dignitatem, a demandé une nouvelle fois de poursuivre le travail de recherche pour donner aux femmes une place adaptée à leur importance évangélique et spirituelle: afin que « dans toute l'Eglise l'on approfondisse et l'on comprenne mieux le grand rôle et important de la femme »."

"Début août, le Centre de recherche appliquée de l'apostolat (Cara) affilié à l'université de Georgetown, à Washington, a publié un vaste sondage sur la question de l'ouverture du diaconat permanent aux femmes."

"Commentaires de la nouvelle Instruction"

"Sœur Christiane Baka est religieuse de la congrégation des sœurs Notre Dame de la Paix de Côte d'Ivoire. Dans cet entretien avec La Croix Africa, elle revient sur la question de la femme dans l'Église, un de ses domaines de recherche (1)."

"La théologie universitaire fut largement une affaire de clercs. La présence croissante de laïcs, hommes et femmes, dans les facultés de théologie change la donne. Cet apport est crucial dans une Église qui se veut en dialogue avec le monde. Il peut renforcer la place des disciplines profanes, souligner l'importance de la liberté de la recherche et renforcer la crédibilité de la parole de l'Église. Plan de l'article Laïcs théologiens dans une Église en dialogue Un enjeu de proximité La théologie comme profession Aux frontières du dialogue À l'heure où la question de la « place », du « rôle » et de la « coresponsabilité » des laïcs dans l'Église revient sur le devant de la scène, sur fond d'appels à la réforme, la présence de laïcs en théologie a une dimension prophétique : leur participation accrue à la vie de l'Église ne représenterait-elle pas un enjeu crucial pour bâtir l'Église de demain ? C'est en effet toute une conception de l'Église qui se joue ici. Les laïcs sont-ils uniquement du côté de ceux qui sont « enseignés » et donc passifs ? Leur exclusion de la théologie coïncide avec un âge où présidait une dichotomie entre l'« Église enseignante » des clercs et l'« Église enseignée » des laïcs, réduits à la passivité - dichotomie dénoncée par nombre de théologiens contemporains et, à leur suite, par le pape François. L'émergence - certes, encore modeste - de laïcs en théologie invite à s'interroger sur la nature de l'Église que nous souhaitons bâtir aujourd'hui, pour l'avenir. Quelle mission pour les laïcs théologiens dans une Église synodale ? De quelle Église témoigne la contribution des laïcs en théologie ?"

"Le 6 février 1981 s'éteignait Marthe Robin. Alors que Rome suit de près la réforme des Foyers de charité, communauté nouvelle fondée par le père Georges Finet et Marthe Robin, les historiens poursuivent leurs recherches pour percer le mystère de leurs origines et de la figure toute en clair-obscur de la « mystique de la Galaure ». Entretien avec Thierry Coustenoble, ancien secrétaire général des Foyers, auteur d'une étude (1) à l'École pratique des hautes études (EPHE)."

"[Interview] Ancien secrétaire général des Foyers de charité, Thierry Coustenoble a rédigé un mémoire sur une femme « oubliée de l'histoire », Marie-Ange Merlier. Plus qu'une inspiratrice de Marthe Robin, elle serait la première à avoir imaginé des foyers de charité."