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Christophe Deschamps

Entreprise 2.0, collaboration et contraintes individuelles - 7 views

  • Le groupe ne délivre en effet que la somme de la tâches effectuées par ses membres. D’où l’importance de la coordination. On peut même se dire que par une étrangle ironie du sort, le travail des travailleurs du savoir donne une part encore plus belle à la tâche individuelle de l’individu au sein du groupe : si on peut effectuer une tâche physique ensemble on ne peut penser ensemble. On pense individuellement et le travail de groupe demande de multiplier les intéractions entre tous pour rester coordonné et cohérent.
  • Ce qui se traduit à nouveau par un travail individuel même si ponctué de nombreux échanges qui donnent une impression de collectif. Mais il n’en est pas moins que chacun se retrouve avec une tâche personnelle.
  • Mais l’apport du “2.0″ peut être important dans la multiplication des signaux “informels” donnant aux autres de la visibilité sur son travail et leur permettant de s’adapter en évitant une coordination lourde, peu réactive et chronophage.
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  • C’est là qu’une logique “2.0″ commence à porter ses fruits : on s’en remet au réseau, et à d’éventuelles communautés où des discussions sur le sujet auraient lieu. Si le sujet a déjà été traité tant mieux, sinon on trouve des personnes pertinentes à qui le soumettre, soit dans une communauté soit en identifiant un individu à contacter (très souvent on trouve ces personnes car leur activité “sociale” enrichit leur profil…et une recherche suffit.
  • l’individu part de lui, passe ensuite au groupe et ensuite aux réseaux/communautés. Il passe d’un travail solitaire à un travail coordonné dans une équipe définie avant de passer à quelque chose d’informel, avec une logique destructurée, dans un périmètre humain relativement flou.
  • les collaborateurs (et quelle que soit leur génération) tiennent à garder une frontière claire entre leurs vies privées et professionnelles et surtout dans les pratiques liées à chaque. On “socialise” entre amis mais pas dans l’entreprise. Ou avec d’infinies précautions et dans un périmètre connu. Ce qui nous ramène au “moi, mon groupe, mon réseau” énoncé plus haut.
  • il faut que des communautés actives et pertinentes existent pour pouvoir mener la logique à son terme, pour permettre au collaborateur de passer en mode “réseau” lorsque le groupe montre ses limites.  Là on entre dans une logique plus “sociale”. Ces communautés seront composées de personnes qui décideront volontairement de partager expériences et réflexions sur un sujet donné, de faire un pas au delà du travail qui leur est demandé, de donner une sorte de supplément d’âme à leur investissement professionnel.
  • on est dans le “pur 2.0″ : des conversations, des communautés qui se forment et vivent librement, de la collaboration “douce”, informelle, non structurée, de l’imprévisible et une importante composante humaine car ici on parle de l’envie d’avancer avec les autres, de partager, d’apprendre, de se lier à des personnes que l’on aurait peut être jamais rencontré autrement. En général c’est surtout cette dimension qui vient à l’esprit lorqu’on parle d’entreprise 2.0
  • On améliore l’efficacité au sein du groupe en se donnant la possibilité d’en sortir si besoin. On est, quoi qu’il en soit, dans une problématique d’organisation : on amplifie le potentiel des pratiques existantes, on en met en place éventuellement de nouvelles mais de manière très “orientée tâche”. On construit du “social” autour d’un business process, d’un workflow dont on essaie d’augmenter la bande passante. On “étend” le périmètre de l’existant.
  • ceux qui n’ont d’autres objectifs que de faire leur travail, se limitent à intéragir dans le périmètre de leur équipe et vont occasionnellement plus loin s’il n’y a pas moyen de faire autrement.
  • ceux qui, en plus, ont envie de s’investir pour échanger, benchmarquer, apprendre, proposer…sur des sujets professionnels,
  • Cela est tout sauf anecdotique lorsqu’on conçoit un projet 2.0 au niveau macro : il faut des scénarios d’usages pour chacun et surtout ne pas s’imaginer qu’on pourra emmener tout le monde dans le communautaire et l’informel, ce que d’aucuns appelleront le chaotique.Il faut penser non pas à ce qu’on aimerait que les gens fassent dans un monde idéal voire fantasmé mais s’adapter à leur logique de collaboration.
  • On dit que l’entreprise 2.0 c’est beaucoup de choses : connecter, engager, partager… Je pense qu’on oublie trop souvent une dimension qui est pourtant l’essence même de l’entreprise: réaliser des choses. C’est pour cela que le collaborateur n’a que faire d’être 1.0 ou 2.0, il veut juste une logique claire qui lui permette de faire son travail plus efficacement.
  • L’entreprise 2.0 n’est pas la fin du groupware, n’est pas le “tout réseau”, “tout communautaire”. C’est le fait de mettre en face de chaque situation les bons outils et les bons usages en fonction de l’objectif à atteindre et de la capacité d’engagement de chacun.
  • Quoi qu’il en soit il n’y a pas un contexte de travail et de collaboration unique mais une infinité de contextes dans lesquels on peut et doit développer des logiques d’intéractions spécifiques qui permettront aux collaborateurs de passer d’un extrême à l’autre en faisant des petits pas intermédiaires en fonction de son contexte propre.
  • Le collaborateur n’est pas si opposé au changement que cela, il veut juste des petits pas plutôt qu’un grand saut et que le processus respecte sa logique propre, fasse sens par rapport à ses besoins et ne violente pas sa volonté de s’engager ou non.
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    Très intéressant billet de @bduperrin sur les besoins des travailleurs du savoir
Ako Z°om

Best content in Green and connected Cities | Diigo - Groups - 0 views

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    groupe diigo .. pas tout à fait le bon titre . car les liens sont très divers et peu ciblés sur le sujet principal...
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    le plus proche de ce groupe .. ? peu de cités .. ou alors au début ? relire ...
Christophe Deschamps

L'homophilie peut-elle freiner les dynamiques de réseau? - 3 views

  • Si le concept d'homophilie - les personnes qui se ressemblent ont de fortes chances de se rassembler - peut jouer de façon positive sur les dynamiques des réseaux sociaux, il est également à l'origine d'interférences sur les mécaniques relationnelles
  • Dans les logiques de réseaux professionnels, l'intégration d'un salarié dans un groupe correspond à une validation managériale, qui vise à encourager l'activité réelle et productive des acteurs de l'entreprise", développe-t-il. Ainsi, selon le spécialiste, il s'agit d'une logique beaucoup plus fonctionnelle qu'affinitaire. Cette première différence corrige certains écueils de l'homophilie. "La deuxième différence majeure, qui nuance également ce phénomène, c'est la présence de community managers sur les plates-formes collaboratives professionnelles"
  • Le principal : ces membres perdent contact avec les autres groupes du réseau. En entreprise, des distanciations sont aussi possibles, liées aux mouvements à l'œuvre au sein de l'institution : "si l'on change de service, si l'on cesse de travailler sur un projet, s'il y a une réorganisation des groupes de travail, des connexions peuvent se briser", note le spécialiste. "C'est la raison pour laquelle il faut renforcer les méta-connexions, les nuages de tags, les passerelles entre les secteurs d'activité"
Dominique Hebert

Formation L'intranet 2.0 - Benchmark Group - 0 views

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    Formation Benchmark Group sur l'évolution des usages de l'Intranet pour aller vers l'entreprise 2.0
Ray Dacteur

L'étude des comportements peut-elle permettre de les changer ? (1/4) : "Le pr... - 2 views

  • Pour le directeur du Groupe de recherche sur l’e-rationalité du MIT, nous ne savons pas ce que nous voulons tant que nous ne le voyons pas en contexte.
  • quand nous prévoyons de rentrer plus tôt à la maison, il se trouve toujours une raison pour nous retarder que nous n’avons pas prise en compte…
  • Les groupes ont des attributs qui minimisent leur capacité à prendre de bonnes décisions, liées à l’autorité et à la conformité notamment.
Christophe Deschamps

Enterprise Web 2.0: Building the Next-Generation Workplace - the Driving Force behind J... - 0 views

  • Building on the somewhat vague and yet particular usage of the term 'Web 2.0', 'Enterprise Web 2.0' describes a fresh, and some would say new, approach to the design and provision of business applications that incorporates aspects such as social networking, collaboration, and real-time communication. In addition, Enterprise Web 2.0 focuses a great deal of attention on the user's 'experience' or 'joy of use' -- something of a novelty in enterprise IT these days. By comparison, when Butler Group talks about 'Enterprise 2.0', we are focusing on the composition and architecture of the IT ecosystem, and the associated business models that will support Enterprise Web 2.0 applications.
  • Enterprise Web 2.0 is very much concerned with the user experience of corporate systems and applications, and on extracting business value from the social contributions and interactions of the organisation's various stakeholders.
  • The management of customer relationships continues to remain pivotal for most organisations, and so the social aspects of Web 2.0 are mirrored in the corporate world of Enterprise Web 2.0
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  • Workforce mobility and changing communication patterns are two more trends that are driving change at the infrastructure layer, and so unified communication and collaboration requirements form an important part of Enterprise 2.0 strategy.
  • Enterprise Web 2.0 might be about putting the user (i.e. employee, customer, or stakeholder) first, but in order to do so it also requires supporting technology. And so at the IT infrastructure level, Enterprise 2.0 means Internet Protocol (IP) everywhere -- voice, video, and data. Enterprise 2.0 also means, 'open' standards rather than proprietary or 'closed' systems. Furthermore, Enterprise 2.0 technology means user-driven technology and not IT-driven technology.
  • Having accepted the fact that 'processes' means 'people', then we have to look for ways in which these people (i.e. processes) can self-organise and reference one another. Then, where possible, we need to somehow incapsulate the processes into a set of business services. One day (we might call it Web 3.0), Artificial Intelligence (AI) will enable organisations to do with computers that which they do via human beings today, but until that day arrives, organisations must do more to aid interdepartment and inter-company collaboration. Workflow has not yet figured largely in the consumer-oriented world of Web 2.0, but Butler Group sees this as pivotal when considering Enterprise Web 2.0.
  • Today applications that embody processes are built by IT professionals, but tomorrow they will be built by a new breed of power user, using mashup builders, software agents, and other Web 2.0 technologies.
  • Business and IT managers must therefore prepare themselves for the new generation of power user who will be creating mashups and situational applications that have a far broader impact than the typical spreadsheet macro of yesteryear, and that if organisations are to avoid a proliferation of unmanageable, siloed, micro-applications, then they must blend the power of personal productivity with an appropriate management layer and a degree of central oversight.
  • Web 2.0 is no longer PC-centric.
  • It is clearly a mistake to think that Web 2.0 is all about technology, and likewise Enterprise Web 2.0, but it is also a mistake to dismiss the technology altogether. Therefore, selecting and implementing enterprise social software solutions, next-generation collaboration solutions, and Rich Internet Applications requires careful thought, consideration, and planning.
  • The driving force behind just about every aspect of Enterprise Web 2.0, is of course, the user -- something that has not always ranked highly on the list of priorities for corporate IT mangers -- and so the challenge for all forward-looking organisations is to refocus on this aspect of their IT strategies.
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    Nouvelle étude de Research & Markets. Pas mal d'infos dans cette synthèse. User-centric
Jackie Fields

HuffingtonPost CTO to speak on Enterprise MySQL - 0 views

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    HuffingtonPost CTO to speak on Enterprise MySQL: Heavy-Traffic Management on Aug. 11 at the NYC MySQL Group http://www.meetup.com/mysqlnyc/calendar/10930810/
Christophe Deschamps

Toward a Pattern Language for Enterprise 2.0 - 0 views

  • I’ve had for some time now the vague sense that the iPhone, Twitter, Gmail, Googling, Facebook, Wikipedia, Delicious, and other runaway successes are trying to tell us something about how we want to use technology in our lives and in our work, and if we enterprise technologists listen carefully we’ll hear what that something is.
  • I started jotting down some comparisons based on what I’ve seen, read, and experienced for myself, then realized that I was identifying patterns
  • I’m dividing my 2.0 vs. 1.0 comparisons into two groups. First is a set of patterns where 2.0 is just better than 1.0
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  • Second is a set in which 2.0 is an alternative or addition to 1.0, not a replacement for it.
  • the primary goal of enterprise IT is not to delight users, but rather to increase the value of the company. But do these two outcomes have to be in conflict?
  • The biggest challenge will probably be to get corporate technologists (a group that includes IT departments, vendors, and consultants) to stop thinking like monopolists that can dictate tools to users with great confidence that, because of the lack of alternatives, they’ll get used.
  • I can think of four negative consequences of ignoring these patterns and continuing to act like a 1.0 enterprise technology monopolist.
  • enterprises will deploy technologies that are disliked and/or not used
  • employees will use ’stealth IT’ and any knowledge / information captured therein will not be retained by the enterprise
  • employees and customers will leave because of their frustration with poor enterprise technologies
  • the enterprise will be handicapped or crippled  –  less productive, innovative, collaborative, agile, ‘wise,’ foresightful, insightful, transparent, clear than it could be otherwise, or than its competitor is.
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    Excellent article d'Andrew McAfee sur ce que les technos 2.0 apportent de plus que les précédentes aux organisations.
JM Delahais

owni.fr, digital journalism » Article » Historique de l'érosion de la vie pri... - 2 views

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    "Depuis que Facebook est devenu une entreprise il y a cinq ans on assiste à une remarquable transformation. A ses débuts, il s'agissait d'un espace privé pour communiquer avec les groupes de votre choix. Peu de temps après, c'est devenu une plateforme sur laquelle la plupart de vos informations étaient publiques par défaut. Aujourd'hui, c'est devenu une plateforme sur laquelle vous n'avez pas d'autre choix que de rendre certaines informations publiques, et ces informations peuvent être partagées par Facebook avec ses partenaires et utilisées pour cibler les publicités."
Frank Hamm

Enterprise 2.0 SUMMIT on 10 - 12 November, 2009 - 2 views

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    "The Enterprise 2.0 SUMMIT is organized by Kongress Media and was first been held at CeBIT 2008. The event is about how corporations have to change to be more productive as well as innovative and competitive for their markets by the use of social software. With the presentation of European and international best-practices coupled with a gathering of the international expert's community the Enterprise 2.0 SUMMIT is helping participants in gaining new ideas and inspiration for their projects as well as learning about the real-life opportunities and challenges. The upcoming conference is held on November 11 & 12th, 2009 in Frankfurt with additional pre-conference seminars on November 10th." With Lee Bryant, Markus Bentele, Betrand Duperrin, Craig Hepburn, Dion Hinchcliffe, Oliver Marks, Mark Masterson, Frank Schönefeld, Simon Wardley, Gil Yehuda and others With best practises from * CSC * Dassault Systems * Deutsche Bundeswehr * ISO * Lago * National Suisse * Otto Group * SUN Microsystems * Westaflex
hamedul islam

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Christophe Deschamps

Ce qui manque aux médias sociaux ? L'intelligence - 4 views

  • La valeur de ces outils dans l’entreprise repose sur l’intelligence, et ce à double titre :- l’intelligence que les utilisateurs y déposent- l’intelligence dont ils font preuve pour s’y retrouver
  • Aujourd’hui les utilisateurs les plus actifs en entreprise sont ceux qui satisfont le second critère, que ce soit par habitude personnelle ou capacité à apprendre vite. Ce qui pose deux problèmes :- la valeur résultant d’un certain niveau critique d’utilisation, il faut aller au delà de ce premier groupe de personnes et rendre les choses simples pour n’importe qui dans l’entreprise.- tout étant question de temps, il est logique qu’au niveau de l’entreprise on soit soucieux de voir les collaborateurs utiliser leur temps pour partager de l’intelligence et l’utiliser dans le cadre de leur travail que la trier pour se la rendre utilisable.
  • il serait bon de ne pas seulement se fier à l’intelligence des utilisateurs mais également essayer d’incorporer une forme d’intelligence dans le produit. Autrement dit, après avoir exploré la manière de mettre les logiques de social media au service de la Business Intelligence, essayons de mettre la BI au service de ces outils.
  • ...5 more annotations...
  • il importe donc de réunir l’ensemble de ces signaux en un endroit unique où ils pourront être traités sans que le collaborateur ne se disperse, ce qui rend encore plus indispensable de rendre cet endroit unique intelligent. Cela peut se faire de deux manières :- en laissant l’utilisateur “dire” à l’outil ce qui est le plus important pour lui- en rendant l’outil capable de comprendre les priorités de chacun en apprenant de leurs usages, ce qui est un pur travail de BI.
  • on ne s’attend pas une seconde à ce qu’un outil métier anticipe un besoin et vienne se mêler à une conversation. C’est pourtant quelque chose de souhaitable qui finira bien par arriver.
  • . Plus on rendra le système intelligent plus le collaborateur pourra se consacrer à des tâches où sa valeur ajoutée est unique, où il est irremplaçable. L’outil métier, avant d’intéragir avec l’utilisateur doit en effet être capable d’apprendre de lui.
  • Une dernière raison à cette évolution inéluctable : lorsqu’on regarde le marché des logiciels “sociaux” d’entreprise on ne peut que constater deux choses :- leur valeur réside dans l’intelligence des collaborateurs- en termes de produit n’importe qui peut, avec quelques moyens, développer une application comprenant blogs, wikis, boomarks, microblog, espaces communautaires et activity stream. La preuve : de nouvelles plateformes voient le jour chaque semaine et la plupart se ressemblent trait pour trait.
  • Pour exister durablement sur ce marché, un éditeur devra apporter une valeur ajoutée propre, interne au produit. On va donc passer d’outils “qui ne font rien” et tirent leur valeur de ce que font les utilisateurs à des outils qui “font” et apportent une valeur ajoutée à l’utilisateur.
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    Bertrand Duperrin pour l'intégration d'algos apprenants et de BI dans les plateformes sociales, au service de l'utilisateur final. Comment être contre?
Christophe Deschamps

La collaboration… une fumisterie ? - 8 views

  • Le Web social montre la voie à de nouvelles manières de faciliter l’échange de savoir, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos organisations, mais les comportements collaboratifs, indispensables à l’éclosion de modes de travail en accord avec la nouvelle économie en réseau qui est en train de se dessiner, ne sont présents (voire même imaginables) que chez bien peu d’entre nous.
  • Des milliers de pages Facebook sont créées chaque jour au nom de la promesse presque toujours fallacieuse de construire des communautés.
  • Ce dont nous avons besoin n’est pas de forcer l’adoption de nouvelles pratiques dans des structures conservatrices, mais de faciliter leur diffusion, par l’utilisation et la modification de mécanismes existants, quoique latents, pour permettre l’émergence de nouvelles pratiques.
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  • La véritable collaboration requiert non seulement le développement d’un environnement collectif favorable, mais aussi de la confiance. Le problème est que la confiance est une qualité en voie de disparition. Les marques ne peuvent prétendre ignorer que les clients leur font chaque année de moins en moins confiance, et que cette érosion de la confiance s’exprime partout, y compris sur les médias sociaux. Dans les entreprises, le niveau de confiance est encore plus bas. Le micro-management, l’évaluation continue basée sur la performance dans des environnements de travail prédéfinis, la pression hiérarchique et économique, ont gravement endommagée la confiance parmi les employés. Dans la plupart des cas, la collaboration est une fumisterie.
  • Les travailleurs du savoir doivent continuellement pouvoir disposer de nouvelles ressources, tandis que travail et apprentissage doivent se fondre en un flux continu. Mais, alors que si peu d’entreprises sont suffisamment mûres pour accepter et adopter cette complexité et ainsi redéfinir le travail en termes de flux fluide et collaboratif, comment pouvons-nous aider et accompagner les autres ?
  • Un tel modèle facilite l’adoption de pratiques collaboratives, mais ne tient compte ni des relations réelles entre les membres d’une entreprise et du manque sous-jacent de confiance, ni d’un des défauts majeurs des processus business : les «socialiser» permet plus facilement de prendre en compte les opérations floues ou incertaines, une approche voisine de celle des Barely Repeatable Processes de Thingamy, mais ne fonctionne pas correctement lorsque l’issue elle-même est incertaine. Les processus fonctionnent lorsque le résultat en est prévisible, ce qui est de moins en moins le cas.
  • Les communautés de pratiques, qui développent avec le temps de véritables comportements collaboratifs et adaptatifs, reposent bien plus sur la passion, la patience et l’implication que sur les technologies 2.0. Elles fonctionnent généralement bien en ligne lorsqu’elles fonctionnent bien hors ligne.
  • Ces relations ne sont pas basées sur une transaction, mais reposent sur la valeur que les entreprises peuvent créer en aidant les clients à résoudre les problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne, en leur proposant de meilleurs produits et services. Le Web social facilite cette logique à dominante service, permettant de recueillir davantage d’informations à partir des interactions entre les individus (c’est ce à quoi s’emploie le CRM Social). La mise en place de ce type de relation est un pré-requis de la collaboration, dont le but ultime est la co-création de valeur.
  • Plutôt que d’aider leurs clients à faire ce qu’ils ont à faire en entretenant une interaction constante, beaucoup de fonctions support les mettent au bout d’un entonnoir orienté processus. Par exemple, la DSI formalise en vain ses relations avec ses clients internes à travers la gestion des exigences, malgré leur inaptitude avérée à résoudre des problèmes réels en temps réel.
  • Redéfinir le client interne en suivant une logique orientée service permettrait de jeter les bases organisationnelles de la collaboration. La plupart des services en bénéficierait; les Ressources Humaines, par exemple, pourrait mettre en place un vrai développement de carrière, au-delà des référentiels métiers et fonctions.
  • Que se passerait-il si les managers considéraient leurs équipes comme des clients ? Faciliter la tâche de ses subordonnés et observer la manière dont ils les gèrent…
  • Je crois que l’application en interne de ce que nous apprenons à faire vis-à-vis de nos clients externes fournit une solution concrète à la préparation du changement vers une entreprise collaborative, pour la grande majorité des entreprises pour qui la collaboration est une fumisterie. Je ne propose pas de modèle, juste un appel au passage à l’acte. Pour faciliter la diffusion de pratiques collaboratives, redéfinissons le client interne, et tenons en compte de la même manière que nous devons à présent tenir compte des clients de nos marques.
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    Texte essentiel de @tdebaillon
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    Bravo, une grande part de ces constats est faire un pas dans une conscience de soi et de son impact sur la société. Les entreprises sont les ultimes clés, aussi je vous propose de penser en terme d'entreprise civile... voir ici: http://www.facebook.com/topic.php?uid=67036426665&topic=8274 le groupe ADN2 .. don t vous pourrez constater qu'il n'y a pratiquement jamais d'intervenants ou de critiques constructives (c'est à dire basée sur ce que l'autre pose comme support ou erreur à corriger.). souvent les forums sont au plus près de ce que les gens arrivent à faire: parler dans leur coin et corriger un par un.. mais il est vrai qu'il y a toujours un aspect "virtuel" sur ce qui est déposé en commun. Or c'est à partir du moment où nous pourrons affirmer travailler en efforts personnels pour des projets communs que nous pourrons parler de réelle collaboration. La différence entre "participer" à un débat en y déposant son avis (et donc d'en recevoir sa propre satisfaction egotiste) ET tenter de construire afin d'affiner et d'optimiser une réponse, en théorie comme en concret est vicieuse: la forme prime encore parce qu'apposer sa signature est devenu le gage d'un "pseudo-engagement, proche de ce que les gouvernances actuelles nous sommes de faire: voter" : cela se rejoint parfaitement dans un lien direct.
Yan Thoinet

Group - Diigo - 0 views

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    Indeed very good tutorial!
Yan Thoinet

Technologie: Le Wiki, le tableau blanc de l'intelligence collective - 0 views

  • Un Wiki est un outil de travail collaboratif permettant à n'importe quel internaute armé d'un fureteur Internet de créer ou de modifier à volonté une page Web
  • le Wiki est l'outil idéal pour stimuler la créativité d'un groupe et partager des connaissances.
  • la seule métaphore pour décrire le Wiki qui vient en tête à ces deux internautes est celle du tableau blanc.
  • ...10 more annotations...
  • un Wiki est un outil de travail collaboratif permettant à n'importe quel internaute armé d'un fureteur Internet de créer ou de modifier à volonté une page Web, et ce, sans qu'il lui soit nécessaire d'apprendre un quelconque langage de programmation.
  • l'utilisation d'un Wiki se décline en quatre grands enjeux: le Wiki est incitatif, «sa vertu d'incitation à la participation est la première clause de son cahier des charges». Il est aussi délibératif, en proposant «une forme d'approfondissement du consensus virtuel [...] faisant partie de son attractivité et donc de son caractère incitatif». Le Wiki doit être instructif, en ce sens que la collaboration directe ou différée de ses contributeurs est synthétisée en un ensemble de ressources centrées sur l'objet qui les motive. Et enfin, il est expressif, c'est-à-dire qu'il est «l'expression d'un collectif, d'un ensemble d'individus présentant au moins une attente commune
  • Toutes les versions restent cependant accessibles, tandis que l'historique des modifications peut être consulté en tout temps
  • L'encyclopédie Wikipédia est d'ailleurs conçue sur ce mode de publication.
  • on constate dans la réalité que ce genre de choses arrive fort peu souvent. D'expliquer Marc Laporte, «puisque n'importe qui peut détruire une page, ou est le défi qui est la marque de commerce des hackers?
  • Or, bien que l'application Wiki la plus connue soit l'encyclopédie Wikipédia, des centres de recherche, des «think tank» et des gestionnaires de projets commencent à implanter des Wiki en entreprise.
  • l'implantation d'un Wiki en entreprise responsabilisait ses utilisateurs.
  • «Aborder un Wiki demande toutefois de revoir ses processus de réflexion. Installer un Wiki en entreprise en voulant enchâsser ses membres dans une structure rigide est inévitablement voué à l'échec.»
  • Par exemple, un Wiki pourra être utilisé pour le développement de projets en petites équipes,
  • Le principe est simple: il s'agit d'un modèle coopératif de rédaction de documents. Concrètement, n'importe quel visiteur a la possibilité de modifier la page qu'il est en train de lire. Les modifications sont ensuite enregistrées, et toutes les versions historiques restent accessibles [comme dans un logiciel de gestion de versions]. Ainsi, un premier auteur rédige un article, un second le complète, puis un visiteur en corrige d'éventuelles erreurs qu'il aura remarquées en naviguant sur le site.»
Yan Thoinet

émergenceweb : blogue » Blog Archive » Pourquoi bloguer ? Pour se souvenir ! - 0 views

  • Comment intégrer les nouvelles générations en entreprises et surtout comment créer à leur intention une mémoire d’entreprise ? J’ai fait de nombreux billets sur mon blogue, au cours des derniers mois, pour expliquer mes réflexions sur la mémoire d’entreprise. Pour la créer, neuf pré-requis : Bâtir les savoirs (multiplication des wikis) Communiquer les savoirs (aggrégation de blogues)* Identifier les savoirs (mise en relation) Localiser les savoirs (géo-localisation) Récupérer les savoirs (Peer-to-peer avec les retraités) Documenter les savoirs (Carnets de vie)* Gérer les savoirs (Les entrepôts de données)* Rechercher les savoirs (tagging, recherche sémantique) Transmettre les savoirs (vLearning)
  • le wiki, les blogues d’entreprise sont des espaces individuels de communication et de partage, qui permettent de regrouper (ou agréger) et mettre en valeur les expertises internes.
  • les blogues sont clairement définis comme un lieu particulier où l’on trouve des groupes d’expertise, des lieux d’échanges et de communication sur des sujets très précis et pertinents à la mission et aux objectifs d’affaires de l’entreprise.
  • ...8 more annotations...
  • mélanger (mashup) deux technologies du Web 2.0, soit le blogue et les fils de presse Web, que l’on nomme habituellement flux RSS (pour Really Simple Syndication), et ainsi de créer un mini-portail personnalisé de blogues d’expertise, selon l’unité, la division, le service.
  • Faites la transposition de Netvibes en entreprise… Il est donc facile de concevoir, par exemple, une agrégation de blogues d’experts en vins à la SAQ, de conseillers en rénovation chez Rona ou d’experts en efficacité énergétique à Hydro-Québec !
  • Pour toutes sortes de raisons, bonnes ou mauvaises, on craint que cette « liberté d’opinion » mette en danger l’image, la sécurité, la réputation et les avantages concurrentiels.
  • Il n’est pas rare de voir des employés d’entreprises ou de sociétés publiques tenir leur propre blogue professionnel. Pourquoi ne pas utiliser ces forces vives pour la construction d’une expertise collective interne
  • À l’interne, on a donc mis ces produits à bon usage. Résultat : 26 000 blogues individuels, 20 000 wikis regroupant 100 000 participants… et un réseau social appelé BluePages qui «réseaute» plus de 400 000 personnes ! Tous les employés peuvent bloguer et «podcaster». Pour éviter les débordements, personne n’est autorisé à rester anonyme dans l’intranet et l’entreprise s’attend à ce que chacun respecte un code de conduite spécifique.
  • Et, en plus de déclencher le partage de connaissance et d’expertise, les agrégations de blogues, ou fermes de blogues, comme certains les nomment, permettent l’articulation et l’organisation des idées, développent et maintiennent les expertises, humanisent l’entreprise, génèrent la communication et favorisent l’appartenance à l’entreprise.
  • dans la majorité des sondages internes effectués par les entreprises sur la satisfaction des employés, la question de la non-reconnaissance de l’expertise et des réalisations des employés revient toujours
  • Combien de fois entend-on la réflexion suivante en entreprise : « Mon expertise n’est pas reconnue. Ils préfèrent écouter un consultant externe » ? Les blogues d’expertise constituent une des réponses à cette question.
Yan Thoinet

Parlons wiki : CeBIT 2008 et AUG Paris - padawan.info/fr - 0 views

  • Parlons wiki : CeBIT 2008 et AUG Paris Je serai la semaine prochaine au CeBIT pour deux conférences, et un focus particulier sur les wikis d’entreprise avec deux exemples de wikis que j’ai réalisés pour mes clients : Mardi au Enterprise 2.0 Summit, Cédric Blum de SFR Service Client va présenter le wiki pilote utilisé dans le contexte du service client Mercredi au Forum Content Management Arena@CeBIT, je présenterai le wiki que j’ai réalisé pour Publicis Consultants Ces deux wikis ont été réalisés avec Confluence d’Atlassian. Vous aurez une autre occasion d’entendre ces deux cas présentés en juin pendant l’Atlassian User Group Paris que je co-organise avec Publicis Consultants et Atlassian. Si vous êtes dans les parages, venez dire bonjour :-). Publié le 29 février 2008 dans Informatique
Christophe Deschamps

Open-Source Spying - 0 views

  • The spy agencies were saddled with technology that might have seemed cutting edge in 1995.
  • Theoretically, the intelligence world ought to revolve around information sharing. If F.B.I. agents discover that Al Qaeda fund-raising is going on in Brooklyn, C.I.A. agents in Europe ought to be able to know that instantly.
  • Analysts also did not worry about anything other than their corners of the world.
  • ...57 more annotations...
  • When the Orange Revolution erupted in Ukraine in late 2004, Burton went to Technorati, a search engine that scours the “blogosphere,” to find the most authoritative blog postings on the subject. Within minutes, he had found sites with insightful commentary from American expatriates who were talking to locals in Kiev and on-the-fly debates among political analysts over what it meant. Because he and his fellow spies were stuck with outdated technology, they had no comparable way to cooperate — to find colleagues with common interests and brainstorm online.
  • Indeed, throughout the intelligence community, spies are beginning to wonder why their technology has fallen so far behind — and talk among themselves about how to catch up. Some of the country’s most senior intelligence thinkers have joined the discussion, and surprisingly, many of them believe the answer may lie in the interactive tools the world’s teenagers are using to pass around YouTube videos and bicker online about their favorite bands.
  • perhaps, they argue, it’ s time to try something radically different. Could blogs and wikis prevent the next 9/11?
  • during the cold war, threats formed slowly. The Soviet Union was a ponderous bureaucracy that moved at the glacial speed of the five-year plan. Analysts studied the emergence of new tanks and missiles, pieces of hardware that took years to develop.
  • Writing reports was thus a leisurely affair, taking weeks or months; thousands of copies were printed up and distributed via interoffice mail. If an analyst’s report impressed his superiors, they’d pass it on to their superiors, and they to theirs — until, if the analyst was very lucky, it landed eventually in the president’s inner circle.
  • The F.B.I. terminals were connected to one another — but not to the computers at any other agency, and vice versa.
  • If an analyst requested information from another agency, that request traveled through elaborate formal channels. The walls between the agencies were partly a matter of law.
  • Islamist terrorists, as 9/11 proved, behaved utterly unlike the Soviet Union. They were rapid-moving, transnational and cellular.
  • To disrupt these new plots, some intelligence officials concluded, American agents and analysts would need to cooperate just as fluidly — trading tips quickly among agents and agencies. Following the usual chain of command could be fatal. “To fight a network like Al Qaeda, you need to behave like a network,” John Arquilla,
  • This control over the flow of information, as the 9/11 Commission noted in its final report, was a crucial reason American intelligence agencies failed to prevent those attacks. All the clues were there — Al Qaeda associates studying aviation in Arizona, the flight student Zacarias Moussaoui arrested in Minnesota, surveillance of a Qaeda plotting session in Malaysia — but none of the agents knew about the existence of the other evidence. The report concluded that the agencies failed to “connect the dots.”
  • Spies, Andrus theorized, could take advantage of these rapid, self-organizing effects. If analysts and agents were encouraged to post personal blogs and wikis on Intelink — linking to their favorite analyst reports or the news bulletins they considered important — then mob intelligence would take over.
  • Pieces of intel would receive attention merely because other analysts found them interesting. This grass-roots process, Andrus argued, suited the modern intelligence challenge of sifting through thousands of disparate clues: if a fact or observation struck a chord with enough analysts, it would snowball into popularity, no matter what their supervisors thought.
  • What most impressed Andrus was Wikipedia’s self-governing nature. No central editor decreed what subjects would be covered. Individuals simply wrote pages on subjects that interested them — and then like-minded readers would add new facts or fix errors.
  • He pointed out that the best Internet search engines, including Google, all use “link analysis” to measure the authority of documents.
  • Each agency had databases to amass intelligence, but because of the air gap, other agencies could not easily search them. The divisions were partly because of turf battles and partly because of legal restrictions — but they were also technological.
  • This, Burton pointed out, is precisely the problem with Intelink. It has no links, no social information to help sort out which intel is significant and which isn’t. When an analyst’s report is posted online, it does not include links to other reports, even ones it cites.
  • “Analytical puzzles, like terror plots, are often too piecemeal for individual brains to put together. Having our documents aware of each other would be like hooking several brains up in a line, so that each one knows what the others know, making the puzzle much easier to solve.”
  • With Andrus and Burton’s vision in mind, you can almost imagine how 9/11 might have played out differently. In Phoenix, the F.B.I. agent Kenneth Williams might have blogged his memo noting that Al Qaeda members were engaging in flight-training activity. The agents observing a Qaeda planning conference in Malaysia could have mentioned the attendance of a Saudi named Khalid al-Midhar; another agent might have added that he held a multi-entry American visa. The F.B.I. agents who snared Zacarias Moussaoui in Minnesota might have written about their arrest of a flight student with violent tendencies. Other agents and analysts who were regular readers of these blogs would have found the material interesting, linked to it, pointed out connections or perhaps entered snippets of it into a wiki page discussing this new trend of young men from the Middle East enrolling in pilot training.
    • Christophe Deschamps
       
      Peut-être un peu idyllique?
  • “The 16 intelligence organizations of the U.S. are without peer. They are the best in the world. The trick is, are they collectively the best?”
  • in a system like this, as Andrus’s theory goes, the dots are inexorably drawn together. “Once the intelligence community has a robust and mature wiki and blog knowledge-sharing Web space,”
  • From now on, Meyerrose said, each agency would have to build new systems using cheaper, off-the-shelf software so they all would be compatible. But bureaucratic obstacles were just a part of the problem Meyerrose faced. He was also up against something deeper in the DNA of the intelligence services. “We’ve had this ‘need to know’ culture for years,” Meyerrose said. “Well, we need to move to a ‘need to share’ philosophy.”
  • In the fall of 2005, they joined forces with C.I.A. wiki experts to build a prototype of something called Intellipedia, a wiki that any intelligence employee with classified clearance could read and contribute to.
  • By the late summer, Fingar decided the Intellipedia experiment was sufficiently successful that he would embark on an even more high-profile project: using Intellipedia to produce a “national intelligence estimate” for Nigeria. An N.I.E. is an authoritative snapshot of what the intelligence community thinks about a particular state — and a guide for foreign and military policy.
  • But it will also, Fingar hopes, attract contributions from other intelligence employees who have expertise Fingar isn’t yet aware of — an analyst who served in the Peace Corps in Nigeria, or a staff member who has recently traveled there.
  • In the traditional method of producing an intelligence estimate, Fingar said, he would call every agency and ask to borrow their Africa expert for a week or two of meetings. “And they’d say: ‘Well, I only got one guy who can spell Nigeria, and he’s traveling. So you lose.’ ” In contrast, a wiki will “change the rules of who can play,” Fingar said, since far-flung analysts and agents around the world could contribute, day or night.
  • Intelink allows any agency to publish a Web page, or put a document or a database online, secure in the knowledge that while other agents and analysts can access it, the outside world cannot.
  • Rasmussen notes that though there is often strong disagreement and debate on Intellipedia, it has not yet succumbed to the sort of vandalism that often plagues Wikipedia pages, including the posting of outright lies. This is partly because, unlike with Wikipedia, Intellipedia contributors are not anonymous. Whatever an analyst writes on Intellipedia can be traced to him. “If you demonstrate you’ve got something to contribute, hey, the expectation is you’re a valued member,” Fingar said. “You demonstrate you’re an idiot, that becomes known, too.”
  • So why hasn’t Intelink given young analysts instant access to all secrets from every agency? Because each agency’s databases, and the messages flowing through their internal pipelines, are not automatically put onto Intelink. Agency supervisors must actively decide what data they will publish on the network — and their levels of openness vary.
  • It would focus on spotting and predicting possible avian-flu outbreaks and function as part of a larger portal on the subject to collect information from hundreds of sources around the world, inside and outside of the intelligence agencies.
  • Operational information — like details of a current covert action — is rarely posted, usually because supervisors fear that a leak could jeopardize a delicate mission.
  • “See, these people would never have been talking before, and we certainly wouldn’t have heard about it if they did,” the assistant said. By September, the site had become so loaded with information and discussion that Rear Adm. Arthur Lawrence, a top official in the health department, told Meyerrose it had become the government’s most crucial resource on avian flu.
  • Intelink has grown to the point that it contains thousands of agency sites and several hundred databases. Analysts at the various agencies generate 50,000 official reports a year, many of which are posted to the network. The volume of material online is such that analysts now face a new problem: data overload. Even if they suspect good information might exist on Intelink, it is often impossible to find it. The system is poorly indexed, and its internal search tools perform like the pre-Google search engines of the ’90s.“
  • But Meyerrose insists that the future of spying will be revolutionized as much by these small-bore projects as by billion-dollar high-tech systems. Indeed, he says that overly ambitious projects often result in expensive disasters, the way the F.B.I.’s $170 million attempt to overhaul its case-handling software died in 2005 after the software became so complex that the F.B.I. despaired of ever fixing the bugs and shelved it. In contrast, the blog software took only a day or two to get running. “We need to think big, start small and scale fast,” Meyerrose said.
  • But the agency’s officials trained only small groups of perhaps five analysts a month. After they finished their training, those analysts would go online, excited, and start their blogs. But they’d quickly realize no one else was reading their posts aside from the four other people they’d gone through the training with. They’d get bored and quit blogging, just as the next trainees came online.
  • This presents a secrecy paradox. The Unclassified Intellipedia will have the biggest readership and thus will grow the most rapidly; but if it’s devoid of truly sensitive secrets, will it be of any use?
  • Many in the intelligence agencies suspect not. Indeed, they often refuse to input sensitive intel into their own private, secure databases; they do not trust even their own colleagues, inside their own agencies, to keep their secrets safe.
  • These are legitimate concerns. After the F.B.I. agent Robert Hanssen was arrested for selling the identities of undercover agents to Russia, it turned out he had found their names by trawling through records on the case-support system.
  • “When you have a source, you go to extraordinary lengths to protect their identities,” I. C. Smith, a 25-year veteran of the bureau, told me. “So agents never trusted the system, and rightly so.”
  • What the agencies needed was a way to take the thousands of disparate, unorganized pieces of intel they generate every day and somehow divine which are the most important.
  • A spy blogosphere, even carefully secured against intruders, might be fundamentally incompatible with the goal of keeping secrets. And the converse is also true: blogs and wikis are unlikely to thrive in an environment where people are guarded about sharing information. Social software doesn’t work if people aren’t social.
  • the C.I.A. set up a competition, later taken over by the D.N.I., called the Galileo Awards: any employee at any intelligence agency could submit an essay describing a new idea to improve information sharing, and the best ones would win a prize.
  • The first essay selected was by Calvin Andrus, chief technology officer of the Center for Mission Innovation at the C.I.A. In his essay, “The Wiki and the Blog: Toward a Complex Adaptive Intelligence Community,”
  • For the intelligence agencies to benefit from “social software,” he said, they need to persuade thousands of employees to begin blogging and creating wikis all at once. And that requires a cultural sea change: persuading analysts, who for years have survived by holding their cards tightly to their chests, to begin openly showing their hands online.
    • Christophe Deschamps
       
      Un point essentiel. Il faut commencer petit technologiquement et grand humainement!
  • Indeed, Meyerrose’s office is building three completely separate versions of Intellipedia for each of the three levels of secrecy: Top Secret, Secret and Unclassified. Each will be placed on a data network configured so that only people with the correct level of clearance can see them — and these networks are tightly controlled, so sensitive information typed into the Top Secret Intellipedia cannot accidentally leak into the Unclassified one.
  • The chat room was unencrypted and unsecured, so anyone could drop in and read the postings or mouth off. That way, Meyerrose figured, he’d be more likely to get drop-ins by engineers from small, scrappy start-up software firms who might have brilliant ideas but no other way to get an audience with intelligence chiefs. The chat room provoked howls of outrage. “People were like, ‘Hold it, can’t the Chinese and North Koreans listen in?’ ” Meyerrose told me. “And, sure, they could. But we weren’t going to be discussing state secrets. And the benefits of openness outweigh the risks.”
  • Fingar says that more value can be generated by analysts sharing bits of “open source” information — the nonclassified material in the broad world, like foreign newspapers, newsletters and blogs. It used to be that on-the-ground spies were the only ones who knew what was going on in a foreign country. But now the average citizen sitting in her living room can peer into the debates, news and lives of people in Iran. “If you want to know what the terrorists’ long-term plans are, the best thing is to read their propaganda — the stuff out there on the Internet,”
  • Beat cops in Indiana might be as likely to uncover evidence of a terror plot as undercover C.I.A. agents in Pakistan. Fiery sermons printed on pamphlets in the U.K. might be the most valuable tool in figuring out who’s raising money for a possible future London bombing. The most valuable spy system is one that can quickly assemble disparate pieces that are already lying around — information gathered by doctors, aid workers, police officers or security guards at corporations.
  • The premise of spy-blogging is that a million connected amateurs will always be smarter than a few experts collected in an elite star chamber; that Wikipedia will always move more quickly than the Encyclopaedia Britannica; that the country’s thousand-odd political bloggers will always spot news trends more quickly than slow-moving journalists in the mainstream media.
  • In three meetings a day, the officials assess all the intel that has risen to their attention — and they jointly decide what the nation’s most serious threats are.
  • The grass roots, they’ve found, are good at collecting threats but not necessarily at analyzing them. If a lot of low-level analysts are pointing to the same inaccurate posting, that doesn’t make it any less wrong.
  • Without the knowledge that comes from long experience, he added, a fledgling analyst or spy cannot know what is important or not. The counterterrorism center, he said, should decide which threats warrant attention.
  • Many of the officials at the very top, like Fingar, Meyerrose and their colleagues at the office of the director of national intelligence, are intrigued by the potential of a freewheeling, smart-mobbing intelligence community. The newest, youngest analysts are in favor of it, too. The resistance comes from the “iron majors” — career officers who occupy the enormous middle bureaucracy of the spy agencies. They might find the idea of an empowered grass roots to be foolhardy; they might also worry that it threatens their turf.
  • The normal case for social software is failure,” Shirky said. And because Intellipedia is now a high-profile experiment with many skeptics, its failure could permanently doom these sorts of collaborative spy endeavors.
  • It might be difficult to measure contributions to a wiki; if a brilliant piece of analysis emerges from the mob, who gets credit for it?
  • “A C.I.A. officer’s career is advanced by producing reports,”
  • Though D.N.I. officials say they have direct procurement authority over technology for all the agencies, there’s no evidence yet that Meyerrose will be able to make a serious impact on the eight spy agencies in the Department of Defense, which has its own annual $38 billion intelligence budget — the lion’s share of all the money the government spends on spying.
  • if the spies do not join the rest of the world, they risk growing to resemble the rigid, unchanging bureaucracy that they once confronted during the cold war.
  •  
    Article du NY Times qui décrit en détail le projet Intellipedia, avantages, inconvénients,.... Très intéressant pour l'étude de cas de déploiement d'un projet 2.0. les risques et écueils ne sont pas oubliés. D'autant plus utile que c'est sans doute l'un des plus anciens projets de grande envergure de ce type actuellement. 10 pages.
Christophe Deschamps

12 Rules For Bringing 'Social' To Your Business - 0 views

  • But for most of us to really get strategic value from social business, we'll need to understand the ground rules. In other words, let's ask and answer the tough questions in making this transition: Are social business activities generally better than non-social business activities? How does having a social business help the bottom line and the long-term health of an organization? What, in the end, does "taking a business social" really mean?
  • the network (the Web or enterprise or both) is about who is on it and how involved they are.
  • ...14 more annotations...
  • the transition to social business is about involving and engaging people far more than it is about picking a technology or building the infrastructure.
  • There is no simpler or more effective way to build the connections and your social business fabric than creating conversation.
  • But sitting back and waiting for the world to involve your business in what they do is just no longer an option. Too often, they will just go off to the communities that have already engaged them and that will be that. "Experience share" is your new measure of success, meaning the amount of time that the world interacts with you socially.
  • As I said then, "communities exist to serve the needs of their members" and themselves second if they intend to have a successful long-term relationship, as in most human relationships.
  • Social business doesn't mean we throw open the doors to everything automatically as a public process either. But we are usually so far in the other direction that a step towards this is just the right medicine right now.
  • Social analytics, however, are already here and this story is about individuals anyway. If workers aren't measured by how effective they are at creating value on the network, they will just focus on what they are measured on to get their recognition, raises, and promotions. This is a complex subject that will often have very different ground rules for different organizations.
  • Do not use social channels for traditional push communication. Classic examples: Don't use online communities for distributing press releases, product literature, PR, or spokesperson canned messages.
  • Censorship kills participation. Nothing will stop a social business in its tracks faster than inappropriate censorship.
  • But nothing will remove you from the world of social businesses faster or more effectively. Honest, open conversation is always the better choice and is truly valuable in its own right. Respond to criticism constructively and quickly.
  • If you are working closely with customers, partners, employees using social tools (as well as people are potentially want to be in one of those three groups) the more you do it, the more it will seem as if there is one cohesive community.
  • Where one gets a paycheck and what organization's name is on a business card is less important than the fact that everyone is getting more value than if they were doing things in a non-social way.
  • Everyone involved in a social relationship must get something out of it or there's no reason for it.
  • Being social for it's own sake may generate downstream value accidentally but social businesses will often have a long list of intentional reasons they are being social.
  • There are almost certainly a lot more rules for social businesses, but we're still learning them.
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    Un "classique" Dion Hinchcliffe
Ray Dacteur

Une organisation peut-elle devenir "email-free" ? | 362.0 - 4 views

  • Nous en avons pris conscience il y a déjà quelques mois, en particulier dans 2 projets distincts initiés à la mi-2009 et pour lesquels nous avons déployé l’ensemble des outils collaboratifs formant le socle de l’entreprise 2.0.  Après quelques mois d’utilisation, nous avons été frappé par le fait que certains membres de ces groupes de travail n’utilisaient plus du tout l’email pour communiquer entre eux. Plus aucun email ! Ces projets sont donc devenus email-free !
  • C’est pouvoir retravailler par contexte, en déterminant les plages horaires consacrées à telle et telle activité
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