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"L'association de parents d'élèves des Maristes, un des plus gros établissements catholiques de Lyon, a suspendu son adhésion à l'Apel (Association des parents d'élèves de l'Enseigne­ment libre) nationale. En cause : un désaccord sur le plébiscite de la réforme du collège par l'instance nationale, mais aussi d'autres sujets comme la laïcité. Ainsi que l'absence de consultation et de réponses aux courriers qui lui sont adressés. Ne se sentant pas représentée, l'Apel des Maristes a décidé de cesser de provisoirement de cotiser à l'échelon national pour « lancer l'alerte » sur la nécessité de « renouer le dialogue avec la base »."

"L'association de parents d'un établissement mariste de Lyon a choisi de rompre avec l'Apel qui a déclaré son soutien à la réforme du collège."

"Il s'est converti sur les bancs de l'école catholique. Contrairement au refrain sur l'amnésie collective qui frapperait tous les ressortissants des écoles sous contrat sur les choses de la foi, Louis Manaranche, 28 ans, n'a jamais oublié ses années chez les Maristes à Lyon, « les discussions avec les professeurs, les amitiés, les pélés… »."

"Après Les Maristes, c'est le deuxième établissement de l'Enseignement catholique à suspendre ses liens statutaires avec le bureau national de l'association des parents d'élèves de l'école libre."

"Brillant élève, Ambroise Tournyol du Clos rêvait de devenir diplomate. Finalement, cet agrégé d'Histoire, aujourd'hui père de cinq enfants, s'est dit qu'une salle de classe « était aussi un beau lieu d'exercice de la diplomatie ! »... Adieu l'ENA et le Quai d'Orsay. Ses élèves du lycée Claude-Lebois de Saint-Chamond (Loire) peuvent lui dire merci. Ce qui l'a fait changer d'avis ? Une expérience de professeur au lycée français de Bangui (de 2008 à 2012), le témoignage de « personnalités fortes » (François-Xavier Bellamy, Gaultier Bès, Jean-François Chemain), et un lent cheminement intérieur.Idem pour Xavier Dufour. Cet ingénieur de formation a découvert l'amour de l'enseignement lors de sa coopération au Cameroun. Cela fait maintenant trente-cinq ans que ce fidèle des Maristes de Lyon, où il a trouvé un cadre idéal alliant « réflexion éducative, vitalité culturelle et enracinement chrétien », a mis sa vie au service de l'école. À la fois docteur en philosophie, agrégé de mathématiques et passionné de culture religieuse, ce professeur hors pair a « toujours vécu ce métier comme quelque chose de beaucoup plus large que l'idée qu'on s'en fait ».Un peu plus de deux générations séparent ces hommes, mais chez chacun une même ferveur, une même exigence, une même force tranquille. Et cette conviction que l'école reste un terrain de mission prioritaire, avec des intelligences et des cœurs à réparer, ainsi qu'à faire grandir."