"Le 29 septembre 2021, le ministère de l'Éducation nationale a produit une circulaire destinée à définir la conduite à adopter par les professeurs et autres personnels face à des « élèves transgenres » ou « en questionnement de genre ». « La transidentité est un fait qui concerne l'institution scolaire », lit-on ; l'objectif annoncé est d'accueillir au mieux ces élèves en acceptant le changement vers le genre « ressenti », éventuellement en cachant les revendications des élèves à leurs parents, et au besoin en donnant accès à des toilettes différentes ou en modifiant le prénom des enfants sur les cartes scolaires. L'association SOS Éducation, à l'origine d'une note documentée sur le caractère alarmant et dangereux des transitions pédiatriques en plein essor, voit dans cette circulaire l'institutionnalisation de l'idéologie dite « transaffirmative » dans l'école, et a lancé une pétition qui rassemble plus de 13 000 signataires. Entretien avec la déléguée générale de l'association Sophie Audugé."
"Un projet de délibération concernant une modification de la sectorisation des collèges sur plusieurs arrondissements (XVIIIe et XIXe) sera soumis au vote lors du Conseil de Paris qui a débuté hier et se finira demain. Il s'agirait de faire correspondre au mieux les capacités d'accueil des établissements avec le potentiel d'élèves résidant dans chaque secteur et de les adapter aux évolutions démographiques. Mais surtout, de « renforcer la mixité sociale »."
"Les laboratoires de recherche académiques sont de plus en plus souvent sollicités pour accueillir des stagiaires souhaitant porter le voile islamique dans le cadre d'activités de recherche. Pour ces laboratoires souvent composés d'une majorité de femmes ayant un niveau d'éducation privilégié, ce choix, par des femmes bénéficiant elles aussi d'un niveau d'éducation inhabituel pose problème et soulève de vifs débats. En effet, alors que le port du voile islamique est longtemps resté cantonné à certains milieux socio-culturels et économiques, il se répand aujourd'hui sur les bancs des universités."
"L'école française est déjà bien malade de ses réformes passées, mais de celle-ci, elle ne pourra sans doute pas se remettre.
La réforme dite des rythmes scolaires est rejetée massivement par les parents, les enseignants en poste et les élus locaux, de droite comme de gauche. Avec raison."
"L'éducation nationale demeure un mammouth prisonnier de l'âge de glace, incapable de s'adapter à la révolution numérique qui refaçonne le monde à une vitesse exponentielle. Quand il tente de le faire, c'est une catastrophe. Certes, des « tableaux numériques » sont installés dans les classes pour faire moderne, mais nos bambins continuent à se coltiner dix kilos de livres sur le dos quand tout cela pourrait tenir dans un tablette ou une clé USB. Paradoxalement, on impose à nos enfants des centaines d'heures de cours sur le « développement durable » (aux dépens de l'histoire-géo, notamment), mais on se fiche de sacrifier à chaque rentrée des millions d'arbres pour imprimer des livres, par ailleurs rarement utilisés. Le lobby des éditeurs, des imprimeurs et des libraires est apparemment plus puissant que la ferveur écolo de nos ministres de l'éducation successifs. Mais passons sur l'épidémie de scolioses que provoque ce système archaïque : la majorité de nos petits s'en remettront"
"L'affaire Gerson est emblématique d'un problème qui dépasse largement l'enseignement : d'une part elle incarne une fois encore cette polémique toujours vive autour de l'homme nouveau. Comprenez : celui qui n'est pas progressiste est forcément obscurantiste, donc dangereux. D'autre part elle est symptomatique d'une religion chrétienne coupable, qui accepte de se faire ridiculiser jusque dans ses chapelles."
"Je me suis procuré, par des voies presque délictueuses, le brouillon d'une lettre que Najat Vallaud-Belkacem projette d'adresser à tous les instituteurs de France, de Navarre et d'Outremer - et qu'elle leur adressera sûrement, dès qu'elle l'aura lue ici…"
"Selon un membre du Conseil supérieur de l'éducation contacté aujourd'hui, cette instance consultative a rejeté hier soir la réforme des programmes de l'enseignement primaire et du collège proposée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem."
"Après avoir mis en place pendant des années la pédagogie de l'élève au centre, nos politiques semblent s'étonner que la parole du professeur n'ait pas de poids, voire qu'elle soit parfois remise en cause.
Mais cela n'empêche nullement notre gouvernement d'espérer de ceux à qui on a appris que la parole de l'élève équivalait à celle du prof qu'ils croient sur parole que celle des institutions leur est supérieure.
Sans l'exemple, si cher à Jules Ferry, la théorie n'est qu'un discours vide de sens. Alors que dire de la théorie contredite quotidiennement par la pratique ?"
"Pour enrayer la dégringolade du lycée, la présidente du Conseil supérieur des programmes prône le retour aux fondamentaux. Reconnaissante à l'école républicaine de lui avoir permis d'échapper aux déterminismes sociaux et de servir son pays, Souâd Ayada entend réhabiliter les humanités, le sentiment national et la transmission des savoirs."
"Même si la marge de manœuvre du ministre, Jean-Michel Blanquer, est extrêmement réduite, on ne peut qu'approuver sa volonté de rompre avec l'esprit de la réforme pour revenir à celui de l'égalité républicaine.
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