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"La théologie universitaire fut largement une affaire de clercs. La présence croissante de laïcs, hommes et femmes, dans les facultés de théologie change la donne. Cet apport est crucial dans une Église qui se veut en dialogue avec le monde. Il peut renforcer la place des disciplines profanes, souligner l'importance de la liberté de la recherche et renforcer la crédibilité de la parole de l'Église. Plan de l'article Laïcs théologiens dans une Église en dialogue Un enjeu de proximité La théologie comme profession Aux frontières du dialogue À l'heure où la question de la « place », du « rôle » et de la « coresponsabilité » des laïcs dans l'Église revient sur le devant de la scène, sur fond d'appels à la réforme, la présence de laïcs en théologie a une dimension prophétique : leur participation accrue à la vie de l'Église ne représenterait-elle pas un enjeu crucial pour bâtir l'Église de demain ? C'est en effet toute une conception de l'Église qui se joue ici. Les laïcs sont-ils uniquement du côté de ceux qui sont « enseignés » et donc passifs ? Leur exclusion de la théologie coïncide avec un âge où présidait une dichotomie entre l'« Église enseignante » des clercs et l'« Église enseignée » des laïcs, réduits à la passivité - dichotomie dénoncée par nombre de théologiens contemporains et, à leur suite, par le pape François. L'émergence - certes, encore modeste - de laïcs en théologie invite à s'interroger sur la nature de l'Église que nous souhaitons bâtir aujourd'hui, pour l'avenir. Quelle mission pour les laïcs théologiens dans une Église synodale ? De quelle Église témoigne la contribution des laïcs en théologie ?"

"La Conférence des baptisé.e.s adresse, aux évêques et à tous les catholiques de France, où qu'ils se situent, des  propositions concrètes, toutes immédiatement applicables, qui n'impliquent aucune modification du droit de l'Église. La CCBF privilégie l'annonce de l'Évangile et fidèle à sa devise, « ni partir ni se taire », elle s'inscrit pleinement dans la culture synodale initiée par le pape François, fondée dans son essence même sur le dialogue et l'écoute de tous les catholiques. Quels que soient les résultats de leur assemblée à Lourdes et sans attendre les conclusions du synode de l'Église universelle, elle souhaite ouvrir rapidement un dialogue constructif avec les évêques, comme avec tous les baptisés, pour une mise en œuvre de cet ensemble de préconisations, la plus adaptée à la réalité de la vie de toutes nos communautés d'Église."

"Pour le pape François, la contribution des femmes au dialogue théologique « ne doit pas se limiter aux arguments "féminins" »"

"Les évêques allemands acceptent la proposition de dialogue lancée par la Congrégation pour le clergé après les vives réactions suscitées dans le pays par l'instruction romaine sur la conversion pastorale des paroisses. Ils veulent toutefois y inclure les laïcs."

"Dialoguer. Pour les chrétiens, cela commence dans l'Église. En ces temps de crises à répétition, Pèlerin s'associe au quotidien La Croix, pour vous donner la parole et construire l'avenir. "

La vie de l'Église diocésaine s'enracine dans une terre, au cœur d'une histoire et au sein d'un peuple. À chaque époque, il est nécessaire de prendre conscience des transformations qui traversent la société. Dans les diocèses d'Auvergne (correspondant aux départements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme) très majoritairement ruraux, les mutations actuelles du monde rural modifient la vie des hommes, des communes et des paroisses. Elles sont souvent l'objet d'un dialogue avec les élus locaux qui, au service des communes, font face avec courage à des situations souvent difficiles à vivre. Ces transformations invitent également à adapter ou à repenser l'organisation locale de l'Église diocésaine. Pasteurs au service des communautés qui leur sont confiées, les évêques souhaitent contribuer à la réflexion menée, tant dans la vie de l'Église en France que dans la société civile, pour répondre aux défis posés par les mutations du monde rural aujourd'hui.

"Jean-Luc Brunin annonce un élan nouveau, « le dépassement de la seule vie communautaire pour oser la rencontre et le dialogue », explique l'évêque du Havre." [RDP du 11 septembre 2020]

"Depuis la création, en 1988, d'une commission romaine en charge du dialogue avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, les discussions entre les deux parties ont connu des phases diverses."

"L'épidémie de Covid-19 a emporté de nombreux penseurs et théologiens catholiques, qui ont mis en œuvre le concile Vatican II dans les années 1970. S'ils ont développé le dialogue entre l'Église et le monde, leurs héritiers se cherchent aujourd'hui."

En ce dimanche de Pentecôte, les chrétiens peuvent à nouveau se rassembler dans leurs églises et célébrer en communauté le don de l'Esprit-Saint que le Christ envoie d'auprès du Père. C'est une grande joie de pouvoir être à nouveau une ekklesia (du grec ἐκκλησία), une assemblée convoquée par le Seigneur. Nous pouvons redevenir ensemble un signe de l'invitation permanente du Christ venu pour rassembler les hommes dans l'amour du Père. Nos rassemblements liturgiques sont l'expression sociale de l'œuvre continue de Dieu qui veut réunir les disciples de Son Fils, mais aussi rassembler l'humanité entière dans une même famille. Cette universalité du salut qui se manifeste avec éclat au jour de la Pentecôte. Je m'adresse à vous, chers frères et sœurs en Christ, qui êtes l'Eglise du Christ au Havre et dans le Pays de Caux. La situation que nous connaissons nous requiert comme disciples du Christ et comme Eglise présente dans cette région de la Normandie. Cette Lettre Pastorale veut fournir des éléments de réflexion, des pistes de dialogue entre nous et avec les autres, pour progresser toujours davantage dans la mission pour laquelle l'Esprit de Pentecôte nous est donné. Nous pouvons considérer qu'il s'agit d'une proposition en vue d'une étape nouvelle dans la démarche Synodos engagée depuis deux ans.

"À la fin de ses assises, samedi 26 septembre, la CCBF a demandé à la Conférence des évêques de France (CEF) d'associer dès maintenant des laïcs à la préparation du Synode sur la synodalité appelé par le pape pour 2022."

"Notre diocèse est vaste et ses communautés sont très diverses. Pour cette raison, je ne souhaite pas donner des orientations pastorales diocésaines que chaque paroisse aurait ensuite à mettre en œuvre. Je demande plutôt à chaque communauté de se mettre d'une manière nouvelle à l'écoute du Seigneur, pour discerner l'appel missionnaire que Dieu lui adresse aujourd'hui. Cela suppose d'une part une écoute commune de la Parole de Dieu, mais aussi une attention aux besoins de ceux qui habitent sur le territoire de la paroisse, de ceux que nous voyons occasionnellement et de ceux que nous ne côtoyons pas. Chaque paroisse est donc invitée à formuler, dans le cours de cette année, un projet missionnaire réfléchi et discerné, non seulement avec le conseil pastoral, mais aussi dans des assemblées paroissiales, car le Seigneur nous éclairera les uns par les autres. Il nous faut accueillir ce qu'il met dans le cœur de chacun, en étant particulièrement attentifs à cette consigne de saint Paul : « N'éteignez pas l'Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ; éloignez-vous de toute espèce de mal » (1 Th 5, 19-22). Ne demandons pas à l'Esprit de réaliser nos projets personnels mais demandons-lui plutôt un cœur ouvert pour découvrir comment il est à l'œuvre, pour aller là où il nous précède et nous attend. Nous pourrons alors discerner les priorités et les moyens nécessaires pour les mettre en œuvre. Notre belle rencontre du Grand Conseil en juin a permis de dégager quelques pistes pour ce renouveau missionnaire : aider à vivre la foi en famille et accompagner les jeunes familles, développer la fraternité et relancer les fraternités locales missionnaires, former les chrétiens à la Parole de Dieu, à l'accueil, à la liturgie, au dialogue… Il y en a bien d'autres possibles. Le tout nouveau Conseil Diocésain de Pastorale(5) a lui au

"« Affronter les défis de nos vies dans la confiance » tel est le thème l'intervention de Michel CASTRO demandée par l'ACI diocésaine de Lille, mais ouverte à tous. Le jeudi 18 mars, nous n'étions pas encore confinés et avons fait le choix de nous retrouver dans une église afin de garder les gestes de distanciation. Près de 60 personnes étaient présentes redisant le plaisir de se voir, de se rencontrer. Le samedi, nous venions d'être à nouveau confinés, et une quarantaine de personnes se sont connectées sur Zoom pour écouter Michel. Le COVID nous demande de nous adapter à sa présence et l'ACI comme beaucoup sont appelés à devenir flexibles dans l'organisation. Michel nous propose trois étapes pour travailler le thème de la rencontre : Les défis de l'Église naissante, du temps de Luc auteur des Actes des Apôtres et d'un Évangile, Les défis de notre Église aujourd'hui et comment nos communautés y font face, Dans la Confiance (« Oser la confiance » étant notre thème d'année en ACI)."

"Dominicain et islamologue, Adrien Candiard est l'auteur d'ouvrages à succès sur la tolérance, l'espérance ou la liberté intérieure."

"Pour Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon depuis 20 ans, l'islam est devenu une préoccupation majeure."

"La relance et l'utopie sont les deux principaux paradigmes qui se dessinent lorsqu'est envisagé l'après-pandémie, analyse Mgr Nicolas Lhernould. "

"En ce week-end de la Pentecôte, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, nous révèle en exclusivité qu'il manque 40 à 50 millions d'euros dans les caisses après la crise sanitaire." [RDP du 02 juin 2020]

"Les documents les plus importants ne sont pas forcément ceux dont on parle le plus. Un exemple typique est venu de Rome cette semaine de la publication, jeudi 25 juin, du nouveau « directoire pour la catéchèse » qui n'est pas encore en ligne sur le site du Vatican." [RDP du 29 juin 2020]

"Le concile convoqué par Jean XXIII a profondément bouleversé la vie de l'Église... Mais, si les débats ont été vifs, les réformes engagées étaient en germe depuis plusieurs décennies."

"Le centre Teilhard-de-Chardin, lieu cultuel et culturel unique à Paris-Saclay, ouvre ses portes. Le lieu, financé par trois évêchés franciliens et la Compagnie de Jésus comprend une chapelle et plusieurs espaces de discussions, rencontres et conférences."