Le premier devait retenir une liste de mots en huit fois sans aucun test. Le second devait étudier la liste six fois seulement et était évalué deux fois. Le dernier n’étudiait la liste que quatre fois, mais procédait à quatre évaluations. Deux jours plus tard, ils devaient se souvenir du plus de mots possible. Ceux qui ont subi 4 évaluations se souvenaient deux fois plus de mots que ceux qui n’avaient fait que potasser. “On apprend beaucoup plus à partir d’évaluations que depuis des lectures”, explique-t-il, critiquant ses cobayes d’étudiants qui tentent d’apprendre leurs leçons en les soulignant et les surlignant plutôt que de se confronter à leurs connaissances.
Pourtant, tout le monde déteste les évaluations. Elles sont frappées du même dédain que ce soit par les professeurs comme par les étudiants. Les professeurs n’aiment pas en donner, les élèves n’aiment pas les faire, ce qui explique que nous faisons peu d’évaluations. Pourtant, “les évaluations fréquentes sont un moyen plus efficace pour retenir l’information que l’étude”.
Il y a d’autres manières efficaces d’apprendre. Demander à un étudiant d’expliquer un concept ou les faire enseigner les uns aux autres le matériel qu’ils viennent d’apprendre sont des techniques efficaces.